Il y a une anecdote qui n’a strictement aucun intérêt mais qui, par justice envers Marcel le Fiacre et le vieux Jacques, doit être narrée ici. Lundi dernier, je vous racontais mon dimanche et l’étape du Tour de France passant à Bicêtre avait provoqué une légère ébriété de mes camarades.
Patrice était avec nous mais devait bosser le soir, à 22 heures, à plus d’une heure en transports en commun.
La rumeur nous dit qu’il a sonné chez Marcel à 23 heures pour demander à Marcel de l’amener. Marcel, réveillé, a d’abord refusé mais son épouse a insisté. Voila comment Patrice est allé en taxi au boulot et est probablement arrivé une bonne heure et demie de retard.
Marcel, que j’ai vu plusieurs fois cette semaine ne m’a rien dit, c’est étrange. C’est le vieux Jacques qui m’attendait samedi midi, à l’apéro, pour me raconter ça. J’espérais voir Patrice à l’apéro, dimanche, mais il a probablement eu peur.
Tiens ! Je vais vous raconter pourquoi j’ai vu Marcel.
C’était jeudi, le jour où j’ai appris la mort du Coucou, je vous dis ça pour que vous compreniez bien dans quel état esprit j’étais. De fait, après avoir appris la mauvaise nouvelle, vers 13h30, j’avais été très occupé, l’après midi, par la nécessité de faire mon travail tout en répondant aux copains que j’avais contacté, en remerciant pour les billets, les tweets, …
Il n’y avait que dans le métro que j’ai pu laisser mon cerveau aller où il voulait. J’arrivai à Bicêtre dans une humeur que nous qualifierons de mauvaise.
Je sors du métro à 19h19. Je sors mon iPhone et constate que j’avais un message de Marcel, de 19h10 et qui m’engueulait parce que je n’étais pas encore arrivé alors qu’on avait rendez-vous à 19h15.
Ce rendez-vous avait été conclu par téléphone, vers 17h. Marcel m’appelle, je décroche « tu es où là ? » « Ben, au bureau, pourquoi » « Encore ? Mais qu’est-ce que tu fous ? » « Ben je bosse… » Du grand Marcel ! Ca fait des années que j’arrive à la Comète entre 19h et 19h15. Dans le temps, c’était plus près de 21 heures, mais depuis 7 ou 8 ans, c’est plus calme. Depuis huit mois, j’arrive plus souvent vers 19h20 parce qu’ayant un temps de trajet relativement court, je ne suis plus « stressé ».
Marcel avait commencé à me raconter son histoire au téléphone mais j’avais interrompu la conversation parce que, de toute manière, il avait des papiers à me faire lire.
Globalement, d’après lui, il avait demandé à Christian, un copain du quartier, de lui réserver par Internet un voyage en avion et une voiture de location. Mais Christian n’avait pas eu le temps de tout faire avant de partir en vacances et c’est une voisine de Marcel qui devait continuer mais, tu comprends, elle est un peu débile et ne connaît pas bien tout ça, alors voilà, c’est la merde dans le truc, elle n’arrive pas à faire ce qu’il faut.
En fait, Christian avait tout fait normalement et avait juste fait suivre trois mails de confirmation à la voisine pour qu’elle puisse les imprimer et les donner à Marcel.
Mais Marcel était inquiet : sur le mail de réservation de l’avion, on ne voyait pas les horaires et c’était un peu louche. Quand aux deux mails à propos de la voiture de location, le deuxième disait qu’une confirmation devait arriver dans les 72 heures.
Comme Marcel et Laverdure n’arrêtaient pas de parler, il a fallu que je me fasse tout rouge pour avoir la paix pour comprendre tout ça, juste après avoir expliqué à ces andouilles ainsi qu’au barman et à Tonnégrande qu’un de mes potes était mort et tout ça.
@M_Le_Maire qui est assis à deux pas avec sa fille pourrait témoigner à propos de le manière avec laquelle je les ai envoyé chier.
J’avais donc trois mails de plusieurs pages.
Le premier, de la compagnie aérienne, avait un numéro de réservation. Tout semblait OK. Je me suis dit que la petite dame avait fait une connerie en les imprimant, j’ai envoyé un mail à Christian pour qu’il me le fasse suivre au boulot afin que je puisse le réimprimer. C’est maintenant que je viens de comprendre : la messagerie de la petite dame avait bloqué les images.
Ce sont les deux autres mails, ceux du loueur de voiture, qui m’intriguaient. Le premier avait bien un numéro de réservation mais le deuxième annonçait une confirmation dans les 72 heures, confirmation qui n’était jamais arrivé. C’est ensuite que j’ai compris que l’informatique du loueur avait un bug : le mail de confirmation était parti avant le mail annonçant le mail cette confirmation.
Il a fallu que j’explique tout ça à Marcel.
Tout est compliqué avec cet animal…
et pourtant c'est très clair.
RépondreSupprimerJ'essaie !
RépondreSupprimerJ'etais à Civray dimanche.Et je suis en congé pour 15 jours .
RépondreSupprimerPatrice
Fainéant !
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