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31 décembre 2011

3ème étape : Loudéac - Le Kremlin-Bicêtre

Ce n’est pas sans une certaine émotion que j’ai retrouvé la Comète, hier soir, après huit jours d’absence, pour la dernière soirée de l’année, l’établissement étant fermé pour le week-end, même qu’il va falloir que je me fasse à manger ce midi et demain.

Je suis arrivé après une route bonne mais sous la pluie vers 16h30 puis suis rentré à la maison vers 17h15 pour faire un billet politique à la con et un billet moins politique mais autant à la con.

La routine a pu reprendre : SMS de Tonnégrande, hop ! Au bistro !

De nombreux copains blogueurs ont fait leurs bilans des blogs pour l’année. Je vais m’y coller, mais partiellement et pour ce blog uniquement.

Ce blog a reçu 100 000 visites de la part de 80 000 visiteurs particulièrement unique dans leurs genres pour un total de 135 000 pages vues ce qui n’est pas rien.

Le 27 novembre, ce sont plus de 3000 visites qui se sont entassées ici, grâce à la copine de Tsonga…

Consulter la liste des billets les plus consultés me donne honte. Je vous la livre sous forme graphique afin que JJU puisse en faire un bon usage pour ce foutre de la gueule de Gularu et Vallenain.

Aussi, je crois que je vais aller retourner me coucher.

Bon réveillon à tous !

J’ai, pour ma part, rendez-vous avec Patrice à 20 heures à l’Aéro où nous serons probablement rejoints par Djibril, Tonnégrande et le vieux Joël avant d’aller réveillonner chez ce dernier.

29 décembre 2011

Lire un San-Antonio avec l'iPad

Alors que FalconHill est complètement gâteux avec son iPad (entre autres...), je me suis mis à la lecture de bouquins sur le mien avec iBook. J'avais fini le Connelly que j'avais acheté pour le début de vacances plus vite que prévu (ce n'est largement pas le meilleur, ce qui fait qu'on tourne les pages un peu rapidement) mais n'avait rien à lire pour terminer ma sieste. Je me suis mis à fureter dans iBook à la recherche de polars et je suis tombé par hasard sur un San-Antonio que je n'avais pas lu.

J'ai téléchargé (je l'ai lu, de même qu'un autre et je commence ce soir un troisième).

Voilà mon ressenti :

La lecture est beaucoup plus agréable que ce à quoi je m'attendais.

Ca me fait bizarre d'être propriétaire d'un livre virtuel. De ne pas pouvoir le laisser chez ma mère au cas où quelqu'un d'autre serait intéressé, donc de le conserver égoïstement pour moi.

La mise en page a quelques erreurs (les césures ne sont pas toujours OK, les notes de bas de page sont en fin de chapitre, donc inutilisables). On voit quelques reflets dans l'écran.

Malgré ces quelques points négatifs, l'impression est largement positive pour la lecture d'un bouquin léger.

26 décembre 2011

Deuxième étape : de La Rochelle à Loudéac

RAS. Bien arrivés après une route stridente et un accueil chaleureux par la maison vide dont la chaudière n'attendait qu'une petite main dans les fesses pour se mettre en branle.

Si je ne suis pas epinglé par le vieux, avec tous les efforts que je fais pour écrire des conneries...


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24 décembre 2011

Le père Noël est en avance à La Rochelle

Contrairement aux apparences, ceci n'est pas une peluche mais un magnifique chow-chow de deux mois de couleur cinnamon (de couleur cannelle pour les incultes, encore que, à la réflexion, si je n'avais pas ce chien sous les yeux, j'ignorerais totalement la couleur de la cannelle, surtout sans filtre).

Sur la gauche de photo vous avez la chemise et laejean d'un blogueur abruti qui se trémousse par terre pour prendre en photo le machin qui ne comprend pas encore l'intérêt de figurer en photo pendant que sa nouvelle heureuse maîtresse est partie faire une sieste bien méritée.
Le père Noël ne pouvant mettre ce chien dans la hotte - il est interdit de faire voyager des animaux vivants dans les hottes, à cause de la dépressurisation. Il avait donc inviter les parents à aller le chercher avant midi.

Sur la droite de votre écran, vous avez la photo de l'heureuse maîtresse en question qui découvre le truc. Vous avec aussi les jambes de son père, mon beau-frère. Quant à moi, je suis derrière l'appareil, vous vous en serez douté.

Etape 1 : de Bicêtre à La Rochelle

Tout avait très mal commencé. Je me suis levé, hier, du pied gauche, la tête dans le cul comme si j’avais pris une cuite la veille ce qui n’était même pas le cas, la patron de la Comète peut en témoigner. Je suis resté faire le con sur Internet puis je me suis lancé dans la rédaction d’un billet à chier et trop long pour le blog politique. Quand j’ai émergé, j’avais une bonne heure de retard sur l’horaire habituel.

Il fallait que je commence à me dépêcher pour récupérer la voiture de location et là, deuxième désillusion : c’était une 206+ (j’en avais déjà eue une et j’avais d’ailleurs fait un billet parce que j’ignorais que ça existait). Normalement, je prends des voitures de la catégorie au dessus (sans compter qu’ils me donnent souvent une voiture « encore au dessus »). La politique tarifaire des compagnies de location est ainsi faite que la gamme de voitures que je prends habituellement est très demandée par les familles pour les vacances de Noël, ils augmentent les tarifs temporairement (j’ai donc pris la plus chère des pas chères comme à chaque fois et je suis tombé sur une catégorie au dessous).
Ensuite, il m’a fallu une bonne heure pour sortir de Paris et on a roulé au pas jusqu’à Orléans. Ensuite, ça allait mieux jusqu’à Tours, mais j’étais trop en retard pour m’arrêter voir les copains. Après, la circulation était assez dense, il a commencé à faire nuit et à pleuvoir : l’horreur.
J’ai pourtant décidé de continuer jusqu’à la Rochelle.
A un moment, j’ai vu une sortie pour « Cognac ». Je me suis dit alors que j’avais bien roulé, finalement… jusqu’à ce que je me rende compte que j’aurais du sortir bien avant et que j’avais loupé la sortie.  Je suis donc allé jusqu’à Saintes… et suis arrivée à la Rochelle sous une pluie battante, dans la nuit, par un itinéraire que je ne connaissais pas.
Bilan des courses : 8 heures pour faire Place d’Italie - la Rochelle, contre 5 heures, normalement (6 heures avec les pauses Twitter).
Ce matin, il fait un temps splendide. Je suis allé faire les dernières courses de Noël dans le centre ville et j’ai pris le temps de prendre une photo.

Tout va donc pour le mieux ! Surtout que la dernière fois que je suis venu ici, il y avait des socialos partout.
Mais c’est marée basse. Contrairement à ce soir où ça va être marée haute dans beaucoup de foyers français.

Bon réveillon !

22 décembre 2011

2011 et 11 trucs de ma vie à la Comète

Répondant à côté de la plaque à Pierre, j’ai décrit dans mon blog geek les événements qui avaient marqué ma vie de geek en 2011. Il serait juste que je le fasse sur chaque blog mais je vais me limiter à ici.

Petit 1 : une nouvelle serveuse à la Comète

Ce n’est pas uniquement pour ça que je fréquente cet établissement mais admettez que Simone (notre illustration) a des atouts pour faire venir des clients à la Comète.

J’informe immédiatement Melclalex, El Camino,  Romain, David, Ptit Louis, Pierre, JJU, le Vieux, FalconHill et Vlad (tiens ! Il est où, lui ?) qu’elle est présente les samedis et dimanches midi. Sauf les deux prochains week-ends.

On en a la vue qui se brouille.

A ne pas confondre avec Clémence, imbéciles. Son pseudo de blog sera Simone.

Profitons pour saluer les patrons de la Comète, Nelly et Mathieu, qui, bien que patrons, ont des critères de recrutement qui me vont bien. Je vous rappelle que je suis un blogueur gauchiste à la ferme réputation de macho.

Petit 2 : la mort d’Henri

La photo de gauche est transmise par Melclalex et n’a rien à voir avec la mort d’Henri mais me rend Angela Merkel beaucoup plus sympathique que quand elle nous parle d’économie. L’occasion pour moi de saluer Gildan et Gularu qui auraient partouzé avec la dame dans une autre vie.

Je me demande pourquoi Melclalex m’envoie des photos exactement au moment où j’allais évoquer la mort d’Henri sans rien avoir à dire, juste signaler la transformation de mes relations avec Odette dont au sujet de laquelle nous sommes, avec Tonnégrande et quelques autres abrutis, devenus "des confidents".

Petit 3 : les soirées seul

Probable conséquence de la crise économique, il y a de moins en moins de monde dans les bistros. Le vieux Joël a arrêté de boire. Le vieux Jacques ne passe plus en semaine. Tonnégrande n’a jamais traîné le soir. Djibril a des horaires de travail décalés. Patrice bosse de nuit. Marcel fait la gueule au vieux Jacques.

Tiens ! Il faut que je vous raconte ça. Marcel LeFiacre devait partir en voyages quelques jours. Jacques devait passer pour s’occuper des chats. Mais Marcel a fait une gastro et a téléphoné à Jacques pour lui dire que ce n’était pas la peine de venir pour les chats vu qu’il ne partait pas. Marcel fait la gueule à Jacques parce qu’il ne l’a pas appelé dans les deux jours pour savoir comment il allait…

Toujours est-il que, quand je rentre de l’Amandine, vers 21 heures, je suis souvent tout seul au comptoir depuis septembre.

Et j’aime bien ça. Observer le monde qui ne bouge pas et ma TL de Twitter qui commente les conneries télévisées.

N.B. : je pourrais également signaler les samedis et dimanches midi.

Petit 4 : les geekeries

Conséquence du « petit précédent », la Wifi de la Comète est devenue mon principal interlocuteur. Je passe des heures dans ce bistro avec mon iPhone ou mon iPad, gueulant quand je change de bistro parce qu’il n’y a plus la Wifi.

A l’Amandine, je comprends : Internet ne servirait pas à grand-chose sauf pour la mise à jour annuelle du soft de la caisse enregistreuse. C’est d’ailleurs incroyable : cette mise à jour est obligatoire. J’ai promis à Michel de la faire avec lui mais pour cela, il faudra qu’on vienne profiter du Wifi de la Comète. Ce qui obligerait Michel a nous y payer une tournée, nananère. J’ai rendez-vous le 2 janvier avec lui pour étudier tout ça.

A l’Aéro, j’ai découvert par hasard qu’il y avait la wifi, le patron ne le savait pas. Il reçoit la télévision par Numéricable mais ne savait pas qu’il avait un routeur. C’est un jour en lui piquant un stylo derrière le comptoir, que j’ai vu qu’il avait un boitier avec une antenne. Le code indiqué sous le boitier n’est pas le bon. J’ai demandé au patron de voir ça avec son opérateur mais il ne connaît rien à ces machins et s’en fout complètement.

Au PMU, aucun des deux patrons ne connaît le code alors qu’ils ont mis la Wifi pour les clients. Chacun me dit que l’autre a changé le code et qu’il ne connaît pas le nouveau. Mes horaires font que je ne les vois jamais ensemble pour leur donner des claques.

Au 1880, ça ne fait que deux semaines que j’ai pensé à demander le code de la Wifi, c’était pour l’iPad que voulait voir le patron. J’en ai profité pour le rentrer dans l’iPhone.

Au Pachyderme où j’étais hier soir en compagnie d’influents batavonlines, comme Dedalus, Romain, Mehdi et Cyril, la Wifi merde.

N'oublions pas Twitter qui me permet d'être accompagné quand je suis seul.

Petit 5 : la Comète est magique

C’est souvent la formule que j’emploie pour conclure les billets de compte rendu des Kremlin des Blogs mais elle est vraie. Toutes les soirées qui sortent de l’ordinaire comme les KdB mais aussi les moments plus intimes, comme cette soirée avec Pierre, FalconHill et Hyp, se passent formidablement bien…

Hier soir, au Pachyderme, on ne savait pas où se foutre, le patron gueulait parce qu’on gênait le service, il faisait sombre, les prix étaient abusifs, le service bordélique,… Malgré la sympathie des participants comme Melclalex, Dagrouik et Juan, que je n’ai pas encore cités, je n’avais pas cette impression de bien être que je peux avoir mon bistro fétiche.

Petit 6 : la cuite du samedi soir

Je ne peux pas faire un billet rétrospectif d’une année à la Comète sans penser à une soirée bien trop arrosée. C’était à la fin de l’été, un samedi soir, avec Clémence et Nelly.

Hips. Je ne dirai rien de plus, des enfants nous lisent.

Petit 7 : Foursquare

Pour ceux qui ne connaissent pas, Foursquare est un truc idiot sur l’iPhone où l’on peut indiquer où on est. Au fur et à mesure on gagne des points. Quand on est le visiteur le plus fréquent d’un coin, on devient le « mayor ». Un système de badge permet d’augmenter le nombre de points quand on bat des records (de type : bravo, tu es le mayor de trois bistros). Comment on peut se faire des potes (en les récupérant de Facebook ou en tombant par hasard dessus), on peut se comparer les points. Je tire souvent la bourre avec El Camino, Romain P et Louis, par exemple.

Je ne sais plus si j’étais tout seul ou avec Patrice, mais il y a un dimanche matin où j’ai trainé au Jean-Bart, au PMU, à l’Aéro, à l’Amandine et à la Comète pour « pointer » partout pour repasser devant El Camino. Faut être taré…

Et encore, il y a deux Comète à Bicêtre dans Foursquare (LaComète et A la Comète, seul le premier est « vraie » mais je crois bien que j’ai créé les deux moi-même ; j’avais téléchargé Foursquare dès que j’ai eu l’iPhone mais je ne l’utilise réellement que depuis un an et j’avais oublié la première création).

Hips aussi.

Petit 8 : le café

Tous les matins, je passe pendre un café (un double avec un peu de lait froid mais je n’ai plus besoin de commander) et, souvent, un croissant, à la Comète, que j’ai déjeuné ou non à la maison avant. Une sorte de rituel depuis plus de quinze ans.

C’est généralement la patronne qui est là. Il y a ce petit noir qui travaille à l’entretien des espaces verts de la mairie et quelques ouvriers qui travaillent dans ce quartier. Il y a deux types d’une cinquantaine d’années qui, comme moi, déjeunent à la Comète avant d’aller au taf.

Il y a Jean-Marc, vieux client (presque aussi ancien que moi). Il y a Roger, l’ancien propriétaire (et patron du bistro bien avant que j’arrive dans le quartier, en 1994).

Une sorte de routine. Monsieur Poireau parlait hier de ces petits détails qui enchantent une journée. Je ne savais pas quoi dire. J’aurais peut-être pu puiser parmi ces courtes discussions du matin (je ne reste souvent pas plus de cinq minutes si le Parisien est en main).

Petit 9 : vingt-heures

J’en parle parfois pour décrire des anecdotes : je pars toujours de la Comète entre 19h55 et 20h10 parce que j’ai l’habitude de boire un coup avec une dame du quartier, Corinne, et sa mère.

J’ai pris cette habitude en juin 1998, au précédent changement de propriétaires parce qu’ils avaient décidé de fermer le comptoir à 19 heures pour que les passants prennent bien la Comète pour un restaurant, par pour un infâme machin avec des braillards au comptoir. Quelques mois après, ils ont assoupli la politique de la maison mais j’ai continué à me casser alors que Tonnégrande et Djibril restaient là, pour différentes raisons. Puis, avec Corinne et sa mère, nous avons pris cette habitude.

Ainsi, mon départ est devenu une routine au point où je vais à l’Amandine (que j’aime bien aussi, je ne suis pas maso) à vingt heures tous les soirs pour saluer le patron alors qu’elles m’avaient prévenu qu’elles ne seraient pas là.

Bref, j’adore ce moment, juste avant mon départ, quand je négocie avec les copains pour tenter de décider l’un d’entre eux de payer une nouvelle tournée.

Petit 10 : Victoria Beckam

Depuis son passage à la Comète, elle est fan de moi comme le prouve cette photo judicieusement communiquée par Melclalex.

Et il me fallait bien un dixième point avant celui que je garde pour la fin tant il est évident et inutile à argumenter.

Petit 11 : les copains !

Qu’il s’agisse des copains de Bretagne (ou d’ailleurs) qui viennent me voir, des anciens collègues de travail qui passent à l’occasion, des blogueurs qui ont envie d’une bière ou de ceux qui viennent pour les Kremlin des Blogs, ils sont là, comme ceux de tous les jours, Djibril, Joël et Tonnégrande, ceux du week-end, Patrice et le vieux Jacques... et bien sûr le personnel (même du côté du patronat !) que je côtoie au quotidien.

21 décembre 2011

Mon premier bar !

Vive Foursquare !
Et plein de points en plus !



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19 décembre 2011

Un Poireau sur le comptoir

La dernière fois que je n’ai pas fait de compte rendu d’un Kremlin des Blogs, je me suis fait engueulé par Jujusete. Le dernier KDB a déjà quatre jours et je n’ai quasiment rien glandé à part annoncé la présence de Grandpas, un de mes trolls officiels.

D’ailleurs, pour être juste, je n’ai quasiment rien fait dans mes blogs.

Voyons voir ce qui s’est passé depuis. L’illustre Monsieur Poireau, présent au KdB du jeudi logeait à la maison et est parti samedi matin.

Vendredi matin, nous avons glandé. Moi sur l’iPad, lui sur mon PC. Ceci est anodin mais je me suis mis à jouer à Angry Birds comme un taré y compris pendant l’apéro, samedi ou dimanche midi (je ne sais plus), devant le regard médusé du vieux Jacques.

Poireau a mis à profit son vendredi après-midi pour se promener dans Paris alors que je suis resté sagement à la maison faire la sieste. Nous nous sommes retrouvés le soir à la Comète et il a eu « la chance » de voir la bande du soir au complet puisque Djibril, Tonnégrande et le vieux Joël étaient présent et que c’était Clémence qui assurait le service. Il serait resté jusqu’au dimanche midi, il aurait pu rencontrer le vieux Jacques et Patrice mais son foie n’aurait pas supporté.

Je mets « la chance » entre guillemets mais Poireau est peut-être le seul blogueur à affronter la bande des quatre au comptoir de la Comète, un des quatre ne s'étant pas déplacé pour la venue de Gaël, lundi, qui est abominablement vexé. Pas lundi, Gaël. Le lundi n'est pas susceptible.

17 décembre 2011

Le cul de Clémence

Je sors des toilettes. Clemence me demande de surveiller un lascar qui prenait des photos discrètement au comptoir.

Effectivement.

Alors je lui demande bien fort "vous prenez quoi ? Des photos des fesses de la serveuse ?".

Non, je vous jure, ma dit-t-il me priant de regarder son appareil photo. Et paf ! Le cul de Clémence. "ah merde" dit-t-il.



Vous pouvez RT. Ce connard mérite d'être connu. Et il n'a même pas vu que je l'ai pris en photo.


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14 décembre 2011

Adieu France Soir !

Le vieux Joël arrive à la Comète et m'annonce qu'il n'a pas trouvé France Soir en kiosque.

Tous les soirs, il faisait les Mots Fléchés d'Alain Bonhomme, depuis une dizaine d'années. Depuis cinq ou six ans, je l'aidais penché sur son épaule, demandant parfois de l'aide dans twitter avec ce genre de photos.





Hier, il était arrivé trop tard pour l'acheter et avait oublié de m'appeler pour me dire de le faire.

À l'instant, j'ai eu un affreux doute. J'ai consulté Google News. C'est le dernier numéro que le vieux a loupée, hier. L'édition papier est terminée.

Une page qui se tourne, pour le vieux et moi. Amusant que ça tombe ce 14 décembre. Je me rappellerai de la date : ma mère a 80 ans aujourd'hui.

Une page qui se tourne évidemment aussi pour les salariés. Surtout ceux qui sont licenciés.

Une page qui se tourne également pour la presse Française. Ce canard avait dépassé le million de "tirages" à une époque.

Mais on ne fait pas vivre un canard avec seulement des mots fléchés soigneusement remplis tous les soirs sauf hier par deux gugusses sur le comptoir d'un bistro de banlieue.

P.S. : si vous trouvez où sévit Alain Bonhomme, faites moi signe.

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13 décembre 2011

Tours de chauffe

C’est avec mon iPhone que j’ai pris cette photo de @detoutderien, en fin de soirée, hier. S'il a un point commun important avec Jim, autre colocataire notoire de mon modeste appartement de banlieue, c’est sa capacité à trouver le sommeil relativement rapidement. Sans compter le fait que, quand ils passent une nuit à la maison, j’ai assez de mal à travailler le lendemain. Je ne sais pas pourquoi.

La précédente fois où il avait couché à la maison, c’était à l’occasion d’un notable Kremlin des Blogs, en la présence de Monsieur et Madame Poireau et Louis. Je me rappelle parfaitement du coucher de @Detoutderien : il a balancé Louis de mon canapé en disant « Casse toi, je dors ». Hier soir, c’était un peu pareil ses propos étaient un peu moins précis : « Bon, hop, je dors. » me laissant tout seul avec mon ordinateur et la bouteille de rouge après avoir fini la charcuterie mais sans entamer le fromage.

L’homme marié en provenance de Tours est fragile. C’est scientifiquement prouvé. Quelques bières en ma compagnie et il se prend d’une furieuse envie de dormir. Ce compte rendu de soirée est dédié à ses compatriotes Dadavidov et Matfanus qui attendent mon récit avec la plus grande méchanceté dont ils sont capables. J’espère que d’autres tourangeaux, tels Catherine, Dominique et Christophe ne liront pas ce billet qui porte atteinte à la mémoire de Jean Royer.

Je rappelle à nos lecteurs les plus jeunes que Jean Royer fut maire de Tours pendant une petite quarantaine damnée et nous a quittés en début d’année, pas spécialement fâché mais un peu mort.

Ce n’est pas lui qui a dit : « Putain, burp, il est pas v’nu, c’t’empaffé de Balmeyer. Hips. » mais bien @Detoutderien dans un étrange moment de lucidité.

Message personnel : Madame Detoutderien, quand votre époux dit qu’il a une formation au Kremlin-Bicêtre qui commence à 7 heures du matin et qu’il est obligé de venir à la maison, n’oubliez surtout pas qu’aucune formation ne commence avant 9h30 et que la Comète est précisément sur le trajet entre le métro et chez moi, où j’étais OBLIGE de lui donner rendez-vous, ne connaissant pas le code, en bas de chez moi, qui lui aurait permis d’entrer dans le hall de l’immeuble où se trouve le Digicode.

Pourtant, je n’étais pas à la Comète quand il était arrivé. J’étais à l’Amandine puisque Corinne et sa mère rentraient de vacances ce soir là et que nous avions rendez-vous. Je suppose donc que Tonnégrande et le vieux Joël ont profité de mon absence momentannée (je laisse les deux « n » en hommage à une illustre faute d’orthographe que j’avais laissée dans un logiciel pour distributeur de billets lors de mon tendre début de carrière : « Ce distributeur est momentannément hors service » s’affichait ainsi à l’occasion sur environ 2000 bécanes nuisant à l’image de marque de la grande banque nationalisée qui a eu des problèmes dans le début des années 90 mais dont je ne peux citer le nom)(ma parenthèse est trop grande, je ne sais plus quelle connerie je voulais dire). (je reprends).

Je suppose donc que Tonnégrande et le vieux Joël ont profité de mon absence temporaire pour obliger Gaël à boire plus que de raison.

C’est mal.

Ce matin, au réveil (le mien, parce que le sien n’était pas encore garanti), j’ai constaté qu’il n’avait pas bougé à part qu’il s’était recouvert de la couette, ce qui est la moindre des choses.

Il a réussi à se lever avant que je parte au boulot, ce qui est la preuve qu’il y a un bon dieu pour les ivrognes Tourangeaux. J’espère que sa formation n’était pas sous forme « participative ».

Pour ma part, je concède que je convertirais bien ma pause déjeuner en petite sieste. Burp aussi.

Il serait néanmoins malhonnête de ma part de ne pas dire que @Detoutderien n'a souillé aucun jeune chef d'entreprise.

12 décembre 2011

Coup de vieux ?


Alors que je déambulais, ce matin, dans le hall de l’immeuble, un môme d’une petite quinzaine visiblement paumé vient vers moi et me demande : « Excusez-moi, Monsieur, je cherche l’entreprise XXX, c’est bien ici ? ». Je lui montre la porte mais comme il n’y avait rien d’indiqué, il hésitait. Je m’entends encore lui répondre « Si, allez-y, c’est bien là ! »

J’avais vouvoyé un môme…

Je vire réactionnaire ou quoi ?

10 décembre 2011

Karine passe au cocktail




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Ma grosse 308

Quand je suis allé récupéré ma voiture de location, hier matin, un type de l'agence qui me connaît un peu a proposé à la petite dame du guichet de me donner une voiture plus grosse puisqu'ils en avaient plein en stock, alors que j'en avais réservée une de la gamme « Mégane » (quand on loue une plus petite, ils ne donnent pas une diésel, donc ça revient plus cher, comme je fais 900 km ; par contre, les gammes au dessus sont hors de prix).

Je n'allais pas refuser ! Une fois, j'avais eu une Mégane Cabriolet. C'est bien pour faire le cake. Mon côté beauf... J'ai refusé une fois, ils m'avaient refilé une Fiat 500 haut de gamme mais elle était automatique : je ne sais pas comment on fait (à l'époque je louais les voitures à Orly et je ne me voyais pas essayer une voiture automatique pour la première fois de ma vie sur les autoroutes de banlieue...).

Je sais, c'est étrange : il y a des gens qui sont prêts à louer des Fiat 500 cabriolet à Orly.

Toujours est-il que j'étais quand même un peu surpris quand ils m'ont filé les clés, c'était une 308. Quand je suis monté dans la voiture, j'ai constaté que c'était un modèle haut de gamme, équipé d'un GPS intégré et d'un truc rigolo qui permet d'afficher la vitesse sur un bout de plexiglas au dessus du volant, comme si elle était projetée sur le pare brise. Le GPS est rare dans les voitures de location : ils préfèrent les louer en plus.

Finalement, j'arrive à vous pondre un billet toutes les trois semaines, avec mes voitures de location. Et encore, je n'ai pas fini.

La route fut fort correcte malgré un crachin continu et le fait qu'ils ont supprimé trois panneaux d'annonce de radars fixes (ce dont je me fous, le régulateur de vitesse m'empêche de faire des conneries) mais j'étais tellement habitué à les voir, que la vue des radars m'a surpris à chaque fois.

D'un autre côté, je n'ai pas fait de billet politique depuis hier matin, je peux bien pondre des tartines ici et il me reste une heure et demie avant d'aller au bistro. Tiens ! J'ai été vachement surpris, à l'agence de location : ils ne m'ont demandé ni mon permis de conduire ni si je voulais une assurance complémentaire. C'est la première fois que ça arrive.

Quand je suis monté dans la voiture, j'étais impressionné. Le compteur kilométrique indiquait 3 km. La voiture était neuve.

Le GPS fonctionnait à merveille et m'indiquait que j'allais arriver à 15h56. Je suis arrivé à 17h10. C'est à cause des listes de diffusion du PS pour la campagne de Hollande : je passe un temps incroyable à lire mes mails dans les stations service.

Arrivé à la maison, j'ai connecté l'iPad à la wifi pour le montrer à ma mère. C'est dans une grande maison qu'on apprécie ce genre d'appareil puisque j'ai pu surfer tout en papotant avec elle...

Je vais au bistro et me fais engueuler par Christophe, le patron, parce que je n'avais pas l'iPad. Je lui ai dit que j'étais peut-être geek mais que j'avais surtout soif. Il a tellement insisté que je suis rentré le chercher.

J'étais pressé, j'ai accéléré un peu vite en partant (sans faire d'excès de vitesse) et j'ai eu la peur de ma vie. Il faisait nuit et il pleuvait, je n'avais pas vu un petit vieux qui traversait doucement le boulevard. J'ai pilé mais comme ça ne suffisait pas, je me suis mis sur la file de gauche en urgence, préférant la collision frontale avec une autre voiture qu'écraser un type.

Tout est bien qui finit bien. Le petit vieux a failli mourir d'une crise cardiaque... Il m'a regardé comme un abruti pendant que je l'engueulais en pensant à ma 308 toute neuve.

Je plaide coupable, j'avais accéléré un peu brutalement. Il n'empêche que quand on connait Loudéac, on ne traverse pas à CE passage piéton sans s'assurer qu'il n'y a aucune voiture dans les parages. Il faudrait que la mairie fasse quelque chose, comme installer des ralentisseurs ou un éclairage plus puissant.

Je suis passé à la maison et suis retourné au bistro avec l'iPad.

J'y suis retourné le soir, à pieds et sans iPad.

Vers minuit un groupe de jeune est arrivé. L'un d'entre eux m'a fait un signe comme s'il me connaissait. Sa tête me disait vaguement à quelque chose. Ils étaient saouls et buvaient des espèces de cocktails bizarre : le patron y mettait le feu, le but du jeu était de boire cul sec avec une paille.

A la troisième tournée, le jeune qui me connaissait à dit au patron : « Mets en un au voisin, aussi !  Et oui, c'est mon voisin, le gars, là. » « Oups ! Excuse moi, je ne t'avais pas reconnu. » C'était le « nouveau » voisin de ma mère que j'avais connu quand sa femme et moi nous étions faits fracturer nos voitures (enfin, ma voiture de location)...

Ma mère a un voisin qui prend des grosses cuites. C'est du propre. D'un autre côté, la relève est assurée dans le quartier. Je suis soulagé.

« Tu bois un verre avec nous » « heu, une bière. » « Non ! Patron, mets lui aussi un verre de machin » (j'ai oublié le nom de l'affreux cocktail).

Me voilà obligé de boire un alcool fort en flamme... Ce qui explique peut-être que j'ai dormi 9h20, cette nuit...

Vers midi, un copain mécanicien est venu réparer le portail de ma mère. Il faut toujours passer vers midi quand on bricole chez les parents d'un pote, c'est un coup à se faire offrir l'apéro mais j'ai refusé poliment...

Toujours est-il que nous discutions pendant qu'il bricolait le portail. Il a regardé la voiture. Il m'a dit : « ben elle est vachement grosse. » « ben oui, c'est une espèce de 308, un modèle haut de gamme ». « Ah non ! Ca n'est pas une 308, une 3008, peut-être ? » « Non, non, c'est bien une 308, je te dis. »


Je lui ai montré le tableau de bord, vachement impressionnant. Voir la photo. Il avait fallu que je sorte le manuel pour savoir à quoi servent certains boutons (sous les aérateurs centraux). J'étais donc parfaitement sûr qu'il s'agissait d'une 308.

C'est lui le mécanicien. Je suis allé vérifier à l'arrière de la voiture.

C'est bien une 3008.

09 décembre 2011

Rétablissons la vérité !

Facebook a parlé. L'anniversaire d'Eric Citoyen et de ma cousine Aurélie est aujourd'hui.

Un sinistre individu avait tenté de vieillir Eric d'une semaine en fêtant son anniversaire le week-end dernier, trompant ainsi l'ensemble de la blogosphère qui devrait avoir beaucoup de mal à se remettre  de cette tragique méprise, probablement instrumentalisée par l'Elysée !

Aurélie, Eric, nous vous souhaitons un bon anniversaire !

Aurélie, tu passes le cap des 18 ans, épreuve importante dans la vie d'une jeune fille pure et délicate.

Eric, tu passes la cinquantaine sans trop de rhumatismes, bandant encore à l'occasion alors que d'autres vieillissent plus mal.

Bons anniversaires !

08 décembre 2011

Le frustré de l'orthographe

Alors que Monsieur Poireau backtweetait un de mes billets, un de ses abonnés a répondu : « dur de lire ça, je fais moi-même des fautes, mais là, faut réussir à déchiffrer. » Connaissant mon niveau en orthographe, ça m’a fait sourire. « Je fais moi-même des fautes », hein !

En fait, je tape mes billets dans Word ce qui me protège des bêtes fautes d’orthographe comme de la plupart des fautes de grammaire et de conjugaison. Par contre, je reconnais volontiers, taper vite et oublier des mots ou en remplacer un par un autre, à l’occasion.

Par exemple, mon billet commence ainsi : « Tel le titre du billet de mon confrère Sarkofrance en partant de l’exemple d’un twit qu’il a émis et qu’il semble regretter. » J’ai oublié le mot « est » après « Tel ». C’est con. Je dis toujours qu’il faut faire vachement gaffe en écrivant la première phrase d’un billet.

Cela dit, je méditais. Mon billet ayant eu la bagatelle de 78 backtweets, ce qui est exceptionnel pour mes blogs, il ne pouvait pas être réellement à chier et illisible. D'ailleurs, il a été lu par plus de 1500 personnes... J’ai donc trouvé un qualificatif pour l’interlocuteur de M. Poireau mais je ne vais pas le sortir ici : son nom est dans l’illustration.

Du coup, je me suis dit que j’allais relire mon billet avec attention pour relever les fautes (j’admets : je ne fais pas une relecture sérieuse de mes billets). Nous en avons donc une ci-dessus.

2. « j’y reviendrais », dans la première section. Ah ! Merde ! un « s » en trop. Remarque, quand j’étais petit, je n’en mettais pas assez…

3. « si tu type que je ne me connais pas me dit », dans la deuxième section ! Ah ! Merde ! J’ai écrit « tu » à la place de « un ». Je vire dyslexique ?

4. « Il avait passé je ne sais combien de temps à tenter que je n’avais pas d’humour », dans la troisième section ! J’ai encore oublié un mot. « à tenter de démontrer » aurait été mieux (par ailleurs, ma phrase est fausse, on y lit que je parle de Didier Goux alors que je parlais d’un de ses commentateurs).

5. « je m’emmerde au comptoir alors je lis pas TL », dans la quatrième section. Ah ! Merde ! « pas » à la place de « ma ».

6. « Mon sang n’a fait qu’un tour, un gros étant stigmatiser », juste après ! Ah ! Merde ! « stigmatisé ».

7. « faites gaffes quand vous plaisantez avec des gens connus » dans le titre de la section suivante ! Ah ! Merde ! Pourquoi un s à gaffe ?

8. « J’étais sur de moi » dans la sixième section. Ah ! Merde ! J’ai oublié l’accent sur le « u », faute que je reconnais faire fréquemment. Et que j’ai fait deux fois dans la même phrase, d’ailleurs.

9. « Ne suivez pas ses conseils » dans le titre de la dixième. Ah ! Merde ! « Ces », bordel.

Voila, voila. J’en ai peut-être oublié une ou deux. Dans un billet de 4700 signes (deux pages et demie et en A4 en police de caractère de taille « 12 »)…

Je regrette mais je n’éprouve aucune honte. C’est mal, je sais. Ah ! Si ! J'ai honte pour la faute dans la première phrase : un blogueur ne devrait jamais faire cette erreur !

Néanmoins, j’ai un côté vicieux. Je suis allé voir le blog du lascar. Il ne risque pas de faire de faute.

Ce n’est pas de chance.

La bière sauve des vies !

Un sympathique Twittos me rappelle un fait divers dont nous avons causé avec Tonnégrande hier soir : « un habitant de l'Alaska, s'est retrouvé coincé pendant trois jours dans la neige, sur une route perdue ». Il n’avait que quelques bières (congelées) à sa disposition pour survivre. Le type a réussi à la gratter pour en « boire » un peu et à survivre pendant trois jours.

En cherchant dans Google pour avoir plus d’explication, je suis tombé sur une autre histoire d'un type sauvé par de la bière, encore plus incroyable.

Un type brulé à 40% pensait que l’hôpital était fermé et a décidé de se saouler à la bière pour oublier la douleur ou passer le temps (l’histoire ne le dit pas). Quand il est arrivé à l’hôpital, 17 heures après, il était en pleine forme, surprenant beaucoup les toubibs.

Il aurait du mourir d’un choc « hypovolémique » (une baisse rapide de la pression artérielle et du volume du sang) mais le liquide ingurgité l’a maintenu en vie.

Et on trouve toujours des ronchons pour critiquer la bière.

06 décembre 2011

Coloc arrivé !

A 21h45, j'ai envoyé un message à mon "colloc" (voir l'histoire à partir de février dernier) pour lui dire de rappliquer à la Comète au plus vite, ayant mieux à faire que de trainer à la Comète un mardi soir. Il s'est pointé, naturellement dans les cinq minutes ayant peur de finir la nuit dehors (je vous conseille de relire mes billets d'il y a un an). Il était saoul comme un cochon.

Nous sommes rentrés. Il a téléphoné. Il est couché. Je peux enfin redevenir moi-même.

Le vol de l'iPhone (raté) et le retour du coloc

Je sors du métro et consulte ma boîte mail. 19 messages (en 35 minutes). Je reste les consulter devant la Comète avant de saluer mes gros noirs.

Un maigre noir arrive, tente de m'arracher l'iPhone. C'est incroyable comment ce machin tient bien dans la main. Autant, je fais gaffe dans le métro, autant, dans la rue, à Bicetre, je me laisse aller.

J'ai essayé au bistro avec plusieurs copains en leur prêtant l'iPhone et en tentant de le piquer, il tient vraiment bien en main.

Mon noir est parti en courant et les passants se sont demandé pourquoi je criais "connard".

Cela dit, s'il avait vraiment piqué le portable, je n'aurais pas pu répondre à mon ex coloc qui ne sait pas où coucher cette nuit.


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04 décembre 2011

La parole du soir

"Moi, j'ai fait des gamins dans me vie, ça ne me viendrait pas à l'esprit de les mettre dans la machine à laver"

Yvette, le 4 décembre 2012, l'Aéro.


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Le téléthon du KdB

Il faut que les blogueurs se mobilisent pour le Téléthon. Pour les habitués du Kremlin des Blogs, ça a commencé vendredi soir et chacun a réalisé sa série d’exploit.

Commençons par moi. J’ai bu un verre d’eau.

Le grande Manu a été aimable.

Petit Louis a mis 27 fois les mains aux fesses de la serveuse.

El Camino a bu 22 bières en une heure avec une paille.

Shaya n’a pas parlé de cul avec Nicolas.

David a bu 83 verres de vin.

Melclalex a diffusé sur son blog 981 photos de stars à poil.

Yann a bandé.

Dagrouik n’a traité aucun ministre de con.

Olympe n’a rien de fait de cochon avec les manches des pompes à bière quand elle a dansé nue sur le comptoir.

Gaël n’a pas vomi.

Gildan n’a pas rigolé.

Vlad est rentré en métro.

Eric n’a pas pris de photo.

Sarkofrance a engueulé Eric qui ne voulait pas le prendre en photo.

Princesse a fait une gâterie à tout le personnel. En même temps.

Florent et Romain n’ont pas mangé face à face.

Romain était habillé normalement.

Mipmip ne s’est pas pochetronnée avec @m_le_maire en parlant du bon vieux temps au Modem.

Seb, Romain, FalconHill, Guy et Poireau ont refusé d’apporter leur contribution en participant au concours organisé par Trublyonne de peur d’être battus par Bembelly.

Finissons aussi par moi : j’ai reconnu tout le monde.

03 décembre 2011

Dîner de bons

Il était une fois quelques petits blogueurs politiques qui, à force de bloguer dans leurs coins, avaient décidé de sortir de chez eux et avaient commencé à fréquenter une réunion périodique de blogueurs politiques, le café des blogs, de laquelle est sortie le Kremlin des Blogs. Apprenant progressivement à se connaître et à s’apprécier, ils devinrent potes. Ils étaient potes aussi avec un tas de blogueurs au travers de la France mais c’est toujours plus facile de se rencontrer quand on habite en région Parisienne.

Dans l’aventure, à part moi, il y avait notamment Dagrouik et Juan.

De cette franche camaraderie, il fut généré les Leftblogs auxquels nous adjoignirent quelques gonzesses et pas des moindres puisque Mrs Clooney par exemple en fit partie. Je crois que je suis au top, ce soir, pour la conjugaison du participe passé.

Figure-toi brave lecteur qui s’imagine que je vais faire encore un billet chiant et nostalgique qu’il n’en est rien. Je veux juste informer mon lectorat que ce n’est pas la peine de me casser les burnes, ce soir, je vais dîner avec ces braves gens.

Ce qui m’amuse le plus, c’est que je vais enfin rencontrer Olive, Liane et Tarzan que je considère comme des personnages de blog depuis des années…


Vertus du hasard et charcuterie

J'étais occupé à la rédaction de ce billet indispensable quand mon téléphone se mit à sonner. Je décroche. C'était l'Irremplaçable, digne (et malheureuse) épouse de Didier Goux. Voyant son nom sur l'appareil, j'ai craint quelques secondes une mauvaise nouvelle (pas pour la gauchosphère).

C'était en fait pour me demander l'adresse de la charcuterie de Rethel dans les Ardennes pour acheter du boudin blanc.

J'ai une vie trépidante : des amis m'appellent pour me demander des adresses de charcuteries dans les Ardennes pour acheter du boudin blanc, comme s'ils ne pouvaient pas demander à des passants ou faire le 118 712, digne remplaçant du 12 de nos grands mères. 

Pendant ce temps, je reçois un SMS du vieux qui me demandait s'il pouvait me téléphoner dans un quart d'heure. Il est gâteux. La prochaine fois, il m'appellera pour me demander s'il peut m'envoyer un SMS. Je lui réponds : "ben vieux con, appelle-moi maintenant".

Il me répond : "je ne peux pas, je suis à la charcuterie".

02 décembre 2011

Quand Ashley Balmer pose nue


Il faudrait envoyer Madame de Fontenay en Suisse parce que, vraiment, c’est le bordel ! Je ne sais pas ce que font nos blogueurs du cru, comme Louis et Daniel ! Rappelons-les à l’ordre !

Figure-toi, Barbara, que « Ashley Balmer a terminé à la troisième place de la dernière élection des reines de beauté. Elle refait parler d’elle avec des photos torrides. »

Même que c’est Melclalex qui m’envoie l’article pour que je pousse une gueulante.

« Ashley Balmer «vêtue» uniquement de quatre bracelets en or: la deuxième dauphine de Miss Suisse n’a pas froid aux yeux et le prouve dans un shooting des plus osés. »

Mais il est hors de question que je diffuse le reste des photos, contrairement à El Camino.

01 décembre 2011

Le vieux Joël, sa femme, mon iPhone et sa voiture

Le vieux Joël était tout en joie, hier soir ! Cela ne mérite pas un billet de blog mais j’ai été obligé de lui faire plaisir…

D’une part, il a acheté une voiture neuve. Une Logan break. Je lui ai dit que c’était très bien. Il a insisté pour que je la visite. J’ai visité. C’est effectivement très soigné. Le coffre est grand. C’est pratique. Elle ne consomme pas beaucoup. C’est bien.

Joël nous a payé un coup. C’est encore mieux.

D’autre part, comme sa femme a Skype chez elle et que Joël a vu que je pouvais parler en Facetime avec l’iPhone et l’iBook, il en a déduit qu’il pourrait parler avec sa femme en Skype, à partir de mon iPhone quand il serait au bistro.

Il a donc fallu que je télécharge l’application et que je crée un compte Skype en direct (compte qui existait déjà, j’avais oublié que je l’avais créé quand j’ai acheté mon portable avec une caméra mais je ne l’ai jamais utilisé : je n’ai pas de micro).

Comme si je n’avais que ça à foutre à un comptoir.

Le plus drôle c’est qu’il s’est barré faire des courses chez Leclerc pendant que sa femme m’a appelé et que je ne savais vraiment pas quoi lui dire…

J’ai donc un compte Skype (associé à mon adresse mail principale) avec un seul contact dedans : Catherine, la femme du Vieux Joël.

A noter que la qualité de la vidéo est déplorable par rapport à l’iPhone et à l’iPad. Mais d’après le vieux, c’est à cause de la caméra qu’elle utilise. Un peu plus tôt, j’avais appelé un autre vieux avec Facetime et la qualité était mauvaise également. Je suppose que c’est lié à son accès Internet.