La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
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31 janvier 2012
Pôle topless
"Recherche strip-teaseuse, 12 euros de l'heure, au sein d'un établissement privé vous interprétez des œuvres chorégraphiques avec des techniques classiques du strip-tease topless, du mercredi au samedi" !
Voilà la proposition qu'a reçue une éducatrice spécialisée de 53 ans de la part de Pôle Emploi.
On voit l'efficacité des mesures prises par le Gouvernement pour moderniser les services de l'état.
30 janvier 2012
Vos bons plans à chaque instant !
Connaissez-vous Kideal ?
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Tribalista (plus d’infos sur notre page dédiée).
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offres du marché. En vous abonnant à nos alertes, vous recevrez
l’ensemble des nouveautés de nos partenaires en 1 seule newsletter !"
27 janvier 2012
La fille de Johnny Hallyday interpellée nue dans les rues de Paris
J'interromps mon travail de la plus haute importance pour une information de toute urgence, transmise par mon envoyé spécieux.
La fille de Johnny Halliday, notre idole nationale, Laura Smet, se promenait à poil dans Paris vers 8 heures, ce matin.
"Peu après huit heures, la jeune femme nue a été interpellée rue Furstenberg (VIe) par des policiers après que des voisins ont alerté la police. Conduite au commissariat du VIe arrondissement et placée en cellule de dégrisement,
Laura Smet a été placée en garde pour ivresse publique manifeste.
L'actrice a été remise en liberté [...]. Elle aurait également consommée des stupéfiants
pendant la nuit. "
26 janvier 2012
Fine équipe
Le pape dit oui au préservatif
Cette excellente nouvelle nous est annoncée par Melclalex. J'espère qu'elle réjouira mon pote @slashisback qui vient de rentrer dans les ordres... en créant un nouveau blog que vous allez vous faire une joie de visiter.
25 janvier 2012
Justin Bieber soutient #FH2012
Moi aussi mais pas aujourd'hui. Je suis en déplacement professionnel.
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24 janvier 2012
23 janvier 2012
Hollande on the web
Figure-toi, cher lecteur, que me voila embringué en temps
que blogueur politique dans l’équipe web de François
Hollande. Pas dans le premier cercle, hein ! Et juste avec mes compétences :
faire youplaboum sur le web (et dans les bistros, où
respire très bien le sentiment des braves gens) (ça respire, un sentiment ?)
et être très réactif dans les buzz.
C’est Romain, le taulier de Variae, qui coordonne les blogueurs et twittos et il
nous parle de son job, ici
(je n’ai pas encore vu la vidéo pour cause de proxy récalcitrant).
Le fait de m’impliquer dans la
primaire du PS m’avait permis d’être reçu en tant que blogueur
à l’Université d’été du PS (on était avec les journalistes, ce qui permet de
bénéficier de wifi et d’électricité pour les iPhone
et les PC). Hier, j’étais avec l’équipe web au meeting du Bourget puis au QG de
campagne pendant le JT de TF1, où passait Hollande.
La photo de ce billet (si je n’oublie pas de la mettre) a
été prise hier soir et diffusée sur le « Tumblr de campagne. » Au bout de la flèche rouge,
c’est moi. Si vous devinez qui sont les lascars assis
dans le fond à côté de moi, vous gagnez une bière.
Au Bourget, la Wifi merdait (on était trop nombreux), de même
d’ailleurs que la 3G (au fait, quand la 3G merde, coupez la sur l’iPhone : Twitter passe beaucoup mieux en Edge). Du coup, je n’ai quasiment rien glandé pendant le
meeting, à part écouter le chef fort bien causer. J’aurais du faire des billets
en direct, en plus de Twitter. C’était mon job, sachant que le liveblogage n’est pas mon sport préféré... Mon copain Sarkofrance a réussi à faire
quelques billets.
Je devais aussi faire un billet pour Le Lab, mais j'ai merdé (trop politique) : ce n'est vraiment pas mon truc de pondre des billets à la volée...
Je suis impressionné par le boulot fourni, par les membres
de cette équipe, d’une part, mais aussi par l’ensemble des blogueurs socialos,
notamment les copains des leftblogs, qui répercutent
tout ça et signalent les informations intéressantes.
On pense souvent au site web du parti, celui de la campagne,
la page Facebook, le compte Twitter du parti, celui du candidat, mais on ne
pense pas beaucoup au reste.
Tiens ! Hier soir, « #Bourget » était en tête
des Trending Topics
mondiaux. C’était donc le hashtag le plus utilisé au
monde. @fhollande est l’homme politique Français avec
le plus de followers.
Il ne nous reste plus qu’à attendre le vrai programme de l’UMP.
Une campagne sur le web, c’est du boulot !
Bravo à tous.
22 janvier 2012
Faut que ça change ! #FH2012
J'ai laissé les copains dans la salle de presse du QG de campagne de François Hollande, bien fatigué... Il était temps de rentrer. Debout depuis 6h30.
Je remercie François Hollande pour cette journée. Je remercie Romain et le PS pour l'invitation.
Je suis arrivé à Bicêtre. L'Aéro était encore ouvert. Le patron fumait une clope sur le trottoir et Djibril lisait Le Parisien au comptoir.
Ils m'ont interrogé à propos de ma journée. Ils ont suivi l'actualité à la télé. Convaincus. Même Karim, c'est vous dire.
Et Djibril est parti vers 22 heures. Il bosse à 6 heures, demain. Karim a fermé le rideaux.
Alors Karim m'a regardé, loin des ivrognes au fond du comptoir (à l'échelle de son bistro). Il m'a demandé : "tu crois qu'il va gagner, qu'il va virer l'autre, là le [censuré]. Il faut que ça change !".
J'ai répondu : "oui. Le changement, c'est maintenant."
Ma confiance l'a remonté.
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Je remercie François Hollande pour cette journée. Je remercie Romain et le PS pour l'invitation.
Je suis arrivé à Bicêtre. L'Aéro était encore ouvert. Le patron fumait une clope sur le trottoir et Djibril lisait Le Parisien au comptoir.
Ils m'ont interrogé à propos de ma journée. Ils ont suivi l'actualité à la télé. Convaincus. Même Karim, c'est vous dire.
Et Djibril est parti vers 22 heures. Il bosse à 6 heures, demain. Karim a fermé le rideaux.
Alors Karim m'a regardé, loin des ivrognes au fond du comptoir (à l'échelle de son bistro). Il m'a demandé : "tu crois qu'il va gagner, qu'il va virer l'autre, là le [censuré]. Il faut que ça change !".
J'ai répondu : "oui. Le changement, c'est maintenant."
Ma confiance l'a remonté.
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Le coloc est là
Mon célèbre colloc, qui avait fait la gloire de mon blog l'an dernier, s'est pointé hier midi pour nous payer nos repas, avec Patrice.
Le soir, il est revenu et mais m'a dit, à un moment : "bon, je reviens, mais il faut que j'aille confirmer ma réservation à l'hôtel".
J'ai compris le message.
Il dort encore. Son téléphone ne l'a pas réveillé quand il a sonné à 6 heures. Moi si, malgré la porte qui nous sépare.
Au moins, quand j'héberge Poireau, il se lève avant moi et fait le café. J'ai fait le café. Ca ne le réveille pas.
21 janvier 2012
Le collocataire est là...
Edouard : "bon, je vous laisse, il faut que j'aille confirmer mon hôtel. "
Nicolas : "ben non, viens coucher à la maison. "
J'ai gagné. J'suis con.
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Nicolas : "ben non, viens coucher à la maison. "
J'ai gagné. J'suis con.
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Monde bizarre
Quand je suis sorti de chez moi' à midi, la bande de SDF étais assis sur les marches entre Leclerc et la Comète. Généralement, je ne vais pas les saluer. Je leur fais un signe et crie "Salut les gars". Ils me répondent "Salut Nico".
Ce midi, je suis allé les saluer et présenter mes condoléances pour leur copine morte pendant la semaine (j'en ai fait un billet récemment).
La surprise initiale passée, Johnny m'a dit que j'étais le premier, le seul.
C'était la première fois que je présentais des condoléances à des clochards. Ça fait bizarre.
Dans cette histoire, je crois bien que sur les milliers de personnes qui passent devant eux tous les jours, j'ai été le seul à les prendre pour des êtres humains.
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Ce midi, je suis allé les saluer et présenter mes condoléances pour leur copine morte pendant la semaine (j'en ai fait un billet récemment).
La surprise initiale passée, Johnny m'a dit que j'étais le premier, le seul.
C'était la première fois que je présentais des condoléances à des clochards. Ça fait bizarre.
Dans cette histoire, je crois bien que sur les milliers de personnes qui passent devant eux tous les jours, j'ai été le seul à les prendre pour des êtres humains.
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20 janvier 2012
Vive le foot !
Grâce à Captain Haka, je sais maintenant que la vente de bière sera dorénavant obligatoire dans les stades de foot.
19 janvier 2012
Modération
Je me suis trompé de blog pour raconter mon déjeuner avec l'Amiral et le Gros. C'est à lire ici (tu parles d'un blog politique). Lui aussi a fait son compte rendu et j'ai déposé un commentaire fort aimable. Voir la copie d'écran ci-jointe.
L'Amiral est un imposteur : il emploie dans ses blogs des mots qu'il ne pratique pas dans la vraie vie. Si tant est qu'on puisse pratiquer un mot.
18 janvier 2012
Elle est morte, ma SDF alcoolique
J'avais parlé d'elle dans mes blogs (la fois où je l'avais vu chier dans l'entrée qui mène à mon parking ; elle se torchait le cul, debout, en passant sa main - sans papier - entre les jambes).
Elle passait ses journées sur les marches de l'escalier entre la Comète et Leclerc. Elle insultait les passants et faisait chier les gens en terrasse de la Comète.
C'était mon hommage funèbre.
J'aurais du faire : drame de l'alcoolisme et de la solitude. Nicolas Sarkozy avait promis que personne ne dormirait plus dans les rues et des SDF continuent à mourir dans le métro. Elle faisait partie des gens qui forment mon quotidien, dont je vous parle parfois, faisant des billets émouvants et tout ça.
Mais ça aurait été de l'immonde récupération à des fins politiques. La vérité est aussi immonde. Il y a des problèmes sans solution. Elle emmerdait tout le monde.
Sauf moi. J'adorais voir les passants gênés, ne sachant pas quoi faire pour avoir la paix. Ceux qui m'amusaient le plus sont ceux qui gueulaient après les pouvoirs publics, comme s'ils pouvaient faire quelque chose.
Surtout pour des connards qui gueulent quand il faut payer des impôts.
46 ans. Un an de plus que moi.
Alors je vais rendre un hommage sincère.
C'est quoi cette putain de société qui ne supporte pas ses marginaux ?
Amen.
Je ne connaissais même pas son prénom.
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Elle passait ses journées sur les marches de l'escalier entre la Comète et Leclerc. Elle insultait les passants et faisait chier les gens en terrasse de la Comète.
C'était mon hommage funèbre.
J'aurais du faire : drame de l'alcoolisme et de la solitude. Nicolas Sarkozy avait promis que personne ne dormirait plus dans les rues et des SDF continuent à mourir dans le métro. Elle faisait partie des gens qui forment mon quotidien, dont je vous parle parfois, faisant des billets émouvants et tout ça.
Mais ça aurait été de l'immonde récupération à des fins politiques. La vérité est aussi immonde. Il y a des problèmes sans solution. Elle emmerdait tout le monde.
Sauf moi. J'adorais voir les passants gênés, ne sachant pas quoi faire pour avoir la paix. Ceux qui m'amusaient le plus sont ceux qui gueulaient après les pouvoirs publics, comme s'ils pouvaient faire quelque chose.
Surtout pour des connards qui gueulent quand il faut payer des impôts.
46 ans. Un an de plus que moi.
Alors je vais rendre un hommage sincère.
C'est quoi cette putain de société qui ne supporte pas ses marginaux ?
Amen.
Je ne connaissais même pas son prénom.
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Bon anniversaire, @shaya_oh !
Ce n’est pas sans émotion que je me joins à une meute de
blogueurs déchaînés (notamment en provenance de Mulhouse
et du Fond de Gauche) pour souhaiter
un bon anniversaire à l’illustre Shaya, reine de
Twitter et de la blogosphère.
C’est El Camino, suite à son dernier
billet et à un commentaire de Bombay
Magic, qui a eu la délicatesse de choisir ce
magnifique cadeau (notre illustration) testé auparavant par CC sous contrôle
du vieux
vicieux. Melclalex, Ptit Louis et David ont approuvé ce choix.
Pas Gaël qui aurait préféré un tissu en toile ciré, c'est plus facile à laver. Gildan et Louis a voulu l'essayer (pas Gaël, le cadeau), nous avons refusé. Nous avons eu beaucoup de mal à convaincre JJ que la probabilité qu'il rentre dedans était à peu près nulle. Gularu voulait que Val le porte sur la tête. Ca n'aurait pas été correct.
Bon anniversaire, Shaya !
(photo)
16 janvier 2012
Voitures et sardines
Je manque à tous mes devoirs. Alors que j’étais en week-end
en Bretagne, j’ai oublié de faire le traditionnel billet à propos de ma voiture
de location. J’en avais choisi une de la gamme moyenne
(juste 6 ou 7 euros de plus que la catégorie en dessous) et j’ai eu, de fait,
une assez belle voiture d’une marque bien connue mais que je ne citerai pas,
sauf sous la torture ou si vous m’offrez des bières. Tiens ! Une photo (la mienne était grise).
C’était une caisse pas trop désagréable sur la route
mais très chiante à faible vitesse, en ville, pour manœuvrer,... N’en parlons
plus.
Vous pouvez vous foutre de la gueule de ma copine Karine,
elle suit le blog via Facebook. Fin décembre, avec son mec, ils sont allés
chercher leur voiture neuve. 31 kilomètres après, une imbécile leur rentrait
dedans en grillant un stop. Voiture détruite.
Vous pouvez vous foutre de la gueule de mon copain Serge.
Vendredi soir, il fait une manœuvre pour rentrer à la maison et rentre dans la
portière d’une voiture assez mal garée (les gens sont cons : il y a
supermarché avec un grand parking à 100 mètres). Avec la conductrice, ils
conviennent de se voir le lendemain. Il a estimé que les travaux n’étaient pas
importants. Pas de bol, c’est une voiture (1007 ?) avec une portière
électrique qui coulisse : le mécanisme est tout cassé.
C’était un week-end
que j’aurais du passer à Bicêtre : j’ai loupé l’anniversaire du patron de
la Comète, vendredi, d’Alain le Loufiat, samedi, et de Tonnégrande, hier comme
la Karine en question, d’ailleurs et François le loufiat du 1880 Café.
Ma voiture à moi était tellement nulle que j’en ai perdu le
code de la route. A un nouveau rond point, j’ai engueulé une petite dame qui
venait de la droite et qui ne s’engageait pas… alors que c’est moi qui avais
priorité.
En rentrant, après être passé brièvement à la Comète puis à
la maison, j’ai retrouvé mon Bicêtre, à l’Aéro.
Un jeune (35 ans ?) Portugais s’engueulait avec un
vieux Portugais (l’amant d’Odette) soutenu par quatre Kabyles de 45 à 60 ans
parce qu’ils avaient trop cuit le poisson alors que il voulait mettre le
poisson rapidement dans l’huile pas trop chaude alors que les autres voulaient
le plonger longuement dans l’huile bouillante.
Du coup, il est parti fâché et les autres ont mangé les
sardines grillées sans lui et sans Djibril qui est
arrivé trop tard. Et sans moi, leurs histoires de recettes m’avaient coupé l’appétit.
Ce qui s’arrose.
12 janvier 2012
Un bistro ferme (attention, billet à haute teneur réactionnaire)
Vous ai-je déjà dit que j’aime bien les bistros ?
De fait, j’avais réussi à en trouver un, près du boulot,
répondant à certains critères : une espèce de brasserie Parisienne avec le
personnel déguisé en pingouins, un grand comptoir, une certaine luminosité, … J’avais
raconté ma quête dans un billet de blogs. C’était pendant des vacances
scolaires (à la Toussaint, peut-être) puisque mes collègues étaient absents et
que je ne voulais pas aller manger tout seul à la cantine.
Je voulais manger un sandwich au comptoir en buvant une
bière. Par la suite, j’ai pris l’habitude d’y aller de temps en temps, moins d’une
fois par semaine en moyenne.
Et j’ai bien fait d’y aller ce midi. Dès ce soir ou demain,
Le Bouquet de Grenelle est fermé pour trois mois, pour travaux. Je n’ai pas
posé de question, n’étant pas assez habitué et ne voulant pas emmerder le
personnel avec les éternelles mêmes questions auxquelles ils doivent
probablement répondre à longueur de journée.
J’ai juste compris deux choses : le bar serait plus
petit et légèrement déplacé et surtout, le personnel sera conservé, ce qui
garantit que les changements ne porteront pas trop sur l’âme de la maison mais
surtout sur le décor.
Je n’aime pas ça.
Notez que je ne conteste pas les choix du patron. Au prix où
sont les locations (murs et fonds de commerce), il n’a probablement pas d’autre
choix. Récupérer une vingtaine de place assise pour gagner une trentaine de
couverts par jour est probablement nécessaire. En plus, si je bosse, moi, c’est
pour gagner des sous et j’aime bien quand je suis augmenté. Je ne vois pas
pourquoi je contesterai ce choix à un patron, tant que ça ne nuit pas au
personnel…
Je ne suis pas dans mon blog politique. J’aurais pu broder.
Il fait des travaux pour augmenter son chiffre d’affaire. S’il ne réussit pas,
il sera ruiné. S’il réussi, le propriétaire pourra librement augmenter son
loyer et le patron ne gagnera pas beaucoup plus… D’autant qu’il aura perdu le
chiffre d’affaire pour la durée des travaux. La logique idiote du libéralisme.
Je voyais encore des andouilles qui en vantaient les bénéfices dans les
commentaires de ce billet
ironique de Didier Goux…
La spirale sans fin du libéralisme : toujours plus.
Tiens ! Cette semaine, les blogueurs ont beaucoup parlé
de la nouvelle offre Free sur les téléphones mobiles. Tiens ! Melclalex se
réjouit
de voir les prix baisser grâce à la concurrence et tout ça. Très bien pour les
consommateurs, en effet. Dès hier, les concurrents ont annoncé des baisses dans
leurs propres forfaits. Ils ont fait ça en quelques jours alors qu’ils auraient pu le faire il y a desmois.
Et maintenant ? On fait quoi ? On paye moins cher
de forfait mais il nous faudra payer plus cher les téléphones alors que les
forfaits pourraient être gratuits, surtout si les opérateurs (ou l’opérateur
qui devrait être public) avaient des bornes Wifi partout…
Vous allez dire que je m’égare ? Pas du tout. Je me
contente de déplorer une évolution de la société. Les 40 ou 50 000 salariés
(à vue de nez et de Wikipedia)
en moins chez France Télécom depuis 10 ans n’entrent pas dans les pensées de
ceux qui économisent sur les abonnements téléphoniques mais ils ne pourront pas
aller au bistro en sortant de Pole Emploi : il n’y aura plus de comptoir
et petit rouge à moins de 1€20 (le verre en salle sera sans doute facturé 4
euros au minimum).
Je n’aime pas cette évolution.
« Gilles Jacquier, journaliste, grand reporter, est
mort hier, tué à Homs en Syrie en filmant pour France Télévisions le quotidien
d’un pays en guerre. » Dans son beaubillet, Marco rend hommage au journaliste mais regrette qu’il faille un
mort pour qu’on se rappelle les particularités de cette profession et de son
évolution avec des « nouveaux chroniqueurs » qui vont chercher de l’information
dans Internet pour gagner de l’oseille avec de la publicité pendant que nous n’achetons
plus le journal pour financer « une presse ».
Je n’aime pas cette évolution.
Je suis acteur : j’ai mon iPhone
et cherche un forfait à moindre prix et je suis un taulier de blog. Mais pas
satisfait.
Un comptoir qui ferme ?
C’est un dernier lieu de rencontre spontané entre les gens
qui disparaît. Une autre page de la vie qui se tourne.
Les machines à café des bureaux ont tué la fréquentation du
comptoir le matin et en début d’après midi. Le coup des loyers ont poussé les
gens normaux vers les banlieues.
Il ne reste que les touristes et les cadres parisiens
contant de fréquenter des lieux branchés.
Mais les lieux branchés auront perdu leur âme et se
démoderont. Ils disparaitront.
Au profit de quoi ?
Dans l’attente, mes comptoirs vont disparaitre et la société
évolue bizarrement.
10 janvier 2012
Le vieux Jacques ? Il vieillit...
Alors que El Camino frise la dépression en se voyant rapprocher les 45 ans, je regarde le temps passer. Dimanche dernier, j’ai bu l’apéro avec le vieux Jacques et j’ai cru comprendre qu’il allait avoir 70 balais le mois prochain mais ce n’est qu’hier soir, en voyant un labrador blanc, que je me suis rendu compte que je le connaissais depuis près de 10 ans et que, vers 2003, nous étions inséparables. Depuis quatre ou cinq ans, on se voit beaucoup moins.
Ce matin, j’ai recherché sur mon PC les photos d’un week end en Bretagne avec des potes, c’était en mai 2003.
Le labrador blanc ? Jacques en avait un. Même que c’est moi qui le gardais quand il entrait à l’hosto. D’ailleurs, c’est peut-être ce qui a sauvé Jacques. Il était en très mauvais état, à l’époque : le moral, la santé, le portefeuille… Tout partait en couilles. Peu de temps, après ce week-end en Bretagne, je vois le vieux dans un bistro, tout essoufflé, pleurant à moitié… Je me revois lui dire « Bon, je te garde le clébard et j’appelle Marcel pour qu’il t’amène à l’hôpital… » C’était d’ailleurs la première d’une série puisque j’avais déjà raconté un épisode équivalent dans le blog.
J’ai les blogs depuis fin 2005, mais c’est bien en juin 2003 que l’épisode est arrivé (l'hébergeais une copine en formation pendant 15 jours et pendant ces quinze jours, j'avais ce gros machin - le chien - qui couchait dans mon lit...) : il avait encore le labrador en question vers avril ou mai 2004 quand il l’a donné à la sœur du gros David qui était loufiat à la Comète. Et c’est en juin 2004 que David est parti, remplacé par Jim.
A l’époque, on se foutait de la gueule de Jacques et on n’arrêtait pas de lui dire qu’il ne passerait pas l’année. On rigolait vachement bien parce qu’il était très susceptibles. On n’arrêtait pas de s’engueuler et il partait fâché des bistros…
Mais il est toujours là. En pleine forme. Il a vieilli d’une petite dizaine d’années depuis que je l’ai connu. Moi aussi…
Ce matin, j’ai recherché sur mon PC les photos d’un week end en Bretagne avec des potes, c’était en mai 2003.
Le labrador blanc ? Jacques en avait un. Même que c’est moi qui le gardais quand il entrait à l’hosto. D’ailleurs, c’est peut-être ce qui a sauvé Jacques. Il était en très mauvais état, à l’époque : le moral, la santé, le portefeuille… Tout partait en couilles. Peu de temps, après ce week-end en Bretagne, je vois le vieux dans un bistro, tout essoufflé, pleurant à moitié… Je me revois lui dire « Bon, je te garde le clébard et j’appelle Marcel pour qu’il t’amène à l’hôpital… » C’était d’ailleurs la première d’une série puisque j’avais déjà raconté un épisode équivalent dans le blog.
J’ai les blogs depuis fin 2005, mais c’est bien en juin 2003 que l’épisode est arrivé (l'hébergeais une copine en formation pendant 15 jours et pendant ces quinze jours, j'avais ce gros machin - le chien - qui couchait dans mon lit...) : il avait encore le labrador en question vers avril ou mai 2004 quand il l’a donné à la sœur du gros David qui était loufiat à la Comète. Et c’est en juin 2004 que David est parti, remplacé par Jim.
A l’époque, on se foutait de la gueule de Jacques et on n’arrêtait pas de lui dire qu’il ne passerait pas l’année. On rigolait vachement bien parce qu’il était très susceptibles. On n’arrêtait pas de s’engueuler et il partait fâché des bistros…
Mais il est toujours là. En pleine forme. Il a vieilli d’une petite dizaine d’années depuis que je l’ai connu. Moi aussi…
09 janvier 2012
Bon anniversaire @zetteandthecity
Si un crétin lançait une chaîne dans les blogs : "toi aussi trouve le blogueur ou la blogueuse qui te ressemble le plus !", je choisirais probablement Zette : elle passe beaucoup de temps dans les blogs et fait beaucoup de liens vers les copains, notamment avec son fameux "les trois C" qui lui permet de donner trois recommandations de lecture par jour.
On se ressemble même dans certains détails (non sexuels), par exemple, nous jouons aux mêmes jeux dans Facebook...
Je vais même vous donner un secret : à votre avis qui est la première commentatrice du premier billet du blog de Didier Goux ? Ne le dites à personne, ça pourrait nuire à sa réputation de blogueuse sympathique.
Néanmoins, je vais cesser ce vibrant hommage immédiatement parce que, après ce qu'a raconté Laurent, je me trouve un peu sec.
Bon anniversaire, Zette !
07 janvier 2012
Vierges
Mon billet d’hier soir s’appelle
« les vieux ». Il était prémonitoire. L’andouille, l’ivrogne, le
vieux, … a son anniversaire aujourd’hui. Il m’a appelé hier soir pour me
signaler qu’il avait arrosé ça dignement. Le son de sa voix ne laissait d’ailleurs
strictement aucun doute.
Le billet précédent était en
l’hommage de Jeanne d’Arc, dite la pucelle que l’on croyait.
Pour le cadeau de Yann
Savidan, la Société Libre d’Internautes Prévoyants a décidé de lui offrir
10000 vierges à partager avec les copains lors d’un prochain Kremlin des Blogs.
Le viagra sera offert par la maison. Pas les bières.
Bon anniversaire, Pépé !
06 janvier 2012
Les vieux
C’est une catastrophe : j’ai passé 45 ans. Une récenteétude scientifique vient de prouver que la capacité cognitive des hommes
(et des femmes…) diminue dès 45 ans. La science a, certes, fait un grand pas
puisqu’il sera dorénavant possible de soigner les gens beaucoup plus tôt mais
je connais des blogueurs relativement âgés.
D’ailleurs, je vais moi-même aider les scientifiques avec
différentes considérations.
La première est que les symptômes ne sont pas les mêmes
selon les régions. Par exemple, le vieux
Breton se réfugiera aisément dans l’alcool alors que le vieux Normand ne boira pas en
permanence mais deviendra assez facilement nazi ou supporter de François Bayrou ce
qui, finalement, apparaît légèrement moins dangereux ou socialo ce qui n’est pas pire.
D’autre
vieux finiront pas se découvrir une vocation de Justin Bieber
Entendre des voix ou aller les chercher
Ah ! N’allez pas croire que je vire républicaine, je
suis toujours celle que vous connaissez, pucelle de mère en fille depuis 600
ans. Mais il faut vivre avec son temps.
Je vous remercie de me fêter mon anniversaire aujourd’hui.
Je remercie aussi le taulier de PMA de me prêter un espace.
Il est toujours en communication avec l’au-delà mais assez peu avec l’eau d’ici.
Je voulais juste adresser un petite bafouille aux deux zigotos qui se prennent
pour les descendants des rois de France et s’étripent, aujourd’hui, autour de
ma mémoire.
Certes, j’ai bouté les anglais hors de France. C’était un
temps où il était de bon ton de bouter. Alors je boutais. Il n’empêche qu’à
force de bucher pour bouter j’ai fini sur le bucher, vierge au point que les
araignées se sont installées durablement. Elles n’aiment pas le feu, d’accord.
Les méthodes de médecine anglaise de l’époque ne sont pas celles d’aujourd’hui.
Nous avons donc, aujourd’hui, le Nicolas qui va aller se
recueillir dans ma maison natale à Domrémy.
C’est normal. Je suis entrée dans l’histoire de France,
comme le Général de Gaulle, Louis XIV, Napoléon et Zinédine
Zidane. Certains d’entre eux avaient des rapports particuliers avec les
Anglais.
Il est Président de la République. Quelques méchants
gauchistes soupçonnent le Président de récupérer mon nom pour sa campagne
électorale. Dans ce cas, toutes les actions d’un Président de la République
lors de la dernière année avant une échéance électorale sont des manœuvres électorales.
De l’autre côté, nous avons la Marine nationale qui
ronchonne comme si je lui appartenais. Son père a fait de moi le symbole de la
lutte d’extrême droite en France. Du coup, la Marine estime les actes du Chef
de l’Etat prouvent que le Front National est au center de la vie politique en France
et qu’il est instigateur des thématiques de la présidentielle, l’immigration et
tout.
Du coup, le Christian Vanneste est
parti soutenir le Chef de l’Etat. Comme si les électeurs étaient dupes. C’est
le bordel.
Et ça ne convient pas à une vierge.
Je vous suggère donc de me lâcher le clito.
Bonne journée, bonne année.
Votre Jeannette Nationale
05 janvier 2012
Vent
04 janvier 2012
Désarroi capillaire
Je dois vous avouer : je suis bien emmerdé. J'avais l'habitude d'aller chez un coiffeur (d'une grande chaîne) près du boulot mais j'ai remarqué hier que "mon" salon était définitivement fermé.
C'est une habitude que j'ai depuis toujours, aller chez le coiffeur pendant les heures de boulot, ce qui ne prend qu'un quart d'heure et éviter de partir une heure du bureau plus tôt pour faire des courses qu'on n'a pas pu faire le samedi matin parce qu'on était chez le coiffeur.
Le mieux, c'était quand je bossais à Ivry. Vous n'avez qu'à relire mes billets de blog à ce sujet.
Il n'empêche que mon salon préféré qui était cher, lent et désagréable mais à côté du boulot depuis un an a fermé.
C'est le désarroi.
Je suis allé voir un autre salon à côté mais la coupe est à 35 euros. Je ne suis pas rapiat, mais il y a des limites.
Que faire ?
01 janvier 2012
Une bien belle fin d'année !
La soirée avait pourtant mal commencé. Le midi, sachant que
j’allais bouffer comme un goret le soir, j’avais mangé un assortiments de machins
Chinois que j’avais fait réchauffer à la poêle avec un peu d’huile,
conformément à la recette et je m’étais goinfré comme un goret avant de faire
une sieste bien méritée vu que c’était l’avant dernière des vacances.
Je me réveille vers 17 heures, normal, mais vers 18 heures,
me voila pris d’une horrible interrogation : à quelle heure ferme Leclerc ?
J’étais en effet en charge de l’achat du pinard et ça m’aurait fait chier de
devoir courir jusqu’à Auchan puisque j’y avais déjà été le matin.
Tiens ! Il faut que je vous raconte ça, puisque c’est
la première fois qu’y vais pour faire des courses « normales » depuis
l’ouverture, il y a bientôt deux ans. J’y avais été le mois dernier pour
acheter l’iPad mais ce n’est pas une course normale.
Figurez-vous qu’avant de partir en vacances, j’avais eu
beaucoup de mal à rétablir le nombre de paires de chaussettes nécessaires pour
une semaine. J’avais donc pris la ferme résolution d’aller en acheter 10 paires
identiques. J’en ai profité pour acheter d’autres sous-vêtements vu quelques
problèmes d’élastiques que j’ai eus récemment. Je peux vous dire que c’est très
chiant : la cantine est à un kilomètre du boulot et il me fallait parfois
tenir mon caleçon pour éviter qu’il ne tombe. Ce qui n’aurait pas été très grave
vu que j’ai l’usage de porter un pantalon par-dessus mon caleçon mais c’était
très chiant. Et ce n’est pas un seul caleçon qui était en cause, auquel cas il
m’aurait suffit de le jeter à la poubelle.
Ah ! Je sens qu’elle commence bien cette année. Dès mon
premier billet, je suis inspiré pour parler de mes sous-vêtements dans le
billet que je dois faire pour raconter mon réveillon.
J’en profite pour vous souhaiter une excellente année 2012. Je
dois avouer que je me fous de la santé d’une partie de mes lecteurs. Ce n’est
pas du égoïste mais n’ayant pas de pub sur le blog, je ne suis pas payé au
nombre. L’an dernier, j’avais souhaité une bonne année et une bonne santé à mes
copains lecteurs et blogueurs ce qui ne m’a pas empêché d’en perdre deux.
J’en étais à ma visite du Auchan, le matin. Après avoir
englouti dans mon caddie la brosse à dents que je vais essayer ce matin. Encore
que, vu mon haleine, ce matin, consécutivement à l’abus de boissons diverses,
il serait plus prudent que je finisse l’ancienne ce matin pour préserver le
début de carrière de la nouvelle. Je ne sais pas ce que m’a fait l’ancienne
mais c’est à La rochelle que j’ai constaté son trépas proche. Original, non ?
Je reprends…
Après avoir englouti dans mon caddie la brosse à dents que j’ai
prise au premier étage du Auchan, j’ai eu l’idée idiote de vouloir aller faire
des courses au rez-de-chaussée pour procéder à l’acquisition de denrées
alimentaires de première nécessité, dont les saloperies chinoises dont au sujet
desquels j’évoquais au début de ce billet.
Je ne vous raconte pas le bordel. Je ne vais jamais faire de
courses ou presque, et il faut que je me coltine un des plus grands hypermarché
de proche banlieue un jour de réveillon. Il y avait du monde partout, des
caddies qui s’entrechoquaient. Vous connaissez, je passe.
J’arrive à la caisse après avoir acheté mes trucs et il y
avait du monde partout. Je décide donc d’aller à la caisse automatique (celle
où l’on passe soi-même ses produits devant le lecteur de codes barres). (Comment
s’écrit le pluriel de codes barres ?). Je commence à prendre mes produits
dans mon caddie. Arrivé à la moitié, ne voila-t-il qu’un de mes caleçons neufs
devient récalcitrant et refuse de se faire codebarrer. Scandale ! J’appelle
le préposé aux caisses et lui explique mon problème : « voila, monsieur, je n’arrive pas à mettre mon caleçon. »
J’étais d’humeur joviale.
Le type vient et arrive à rétablir ma culotte quand il
aperçoit mon caddie. Il m’explique que les caddies sont formellement interdits
à cette caisse. N’en croyant pas mes oreilles, je me fous de sa gueule ce qu’il
n’a pas apprécié pourtant j’ai trouvé assez cocasse que des caddies soient
interdits à une caisse de supermarché. Le ton a commencé à monter. Le type a
ordonné que je finisse de passer mes produits, que je paye, que je laisse mes
produits sur le machin, que j’aille reposer le caddie pour récupérer ma pièce d’un
euro et que je revienne chercher mes produits.
J’ai évidemment refusé demandant un passe droit qui a été
refusé. On s’est engueulés. J’ai fini par reprendre mes produits et les
remettre dans mon caddie pour aller à une autre caisse. Le type trépignait :
mais vous n’avez pas le droit, vous avez commencé à passer vos produits, vous n’avez
pas le droit d’arrêter. Je lui ai donc répondu : « ne faites pas chier, vous me refuser le droit de passer
mon caddie à cette caisse à cause d’un obscur règlement intérieur alors je
prends le droit de reprendre mes produits et de vous recommander une sodomie. »
Et paf ! Le type était vert et interloqué ! Quand
je dis vert, c’est vert pale, vu que c’était un Chinois. Avec toute cette
histoire, je vais finir raciste antichinois. C’est d’autant plus facile que le
gros vigile noir qui venait vers nous pour faire son boulot de vigile et me
prendre par la peau des fesses était lui-même exploser de rire quand j’ai
encouragé mon Chinois à aller se faire enculer.
Je suppose que les noirs n’aiment pas les Chinois. Je veux
bien que l’on vire Sarko dans l’année, mais il faudrait, avant de partir, qu’il
donne des instructions précises à Monsieur Guéant pour qu’il s’occupe
sérieusement de l’immigration Chinoise.
J’en étais où ? Ce billet est parti en couilles. Je me
suis levé constatant ma quasi insomnie pour vous raconter mon réveillon et j’en
suis à deux A4 pour décrire une histoire de Chinois et de caleçons. Je vais
accélérer.
J’arrive à l’Aéro. Je bois l’apéro avec Patrice, le vieux
Jacques et Tonnégrande et vais manger chez moi mes produits Chinois acheté chez
Auchan.
Je fais la sieste. Je me réveille inquiet de l’heure de
fermeture de chez Leclerc, n’ayant pas envie d’affronter les Chinois d’Auchan
une seconde fois. Leclerc était ouvert. D’ailleurs, j’ai appris ensuite qu’Auchan
fermait à 18 heures.
J’achète mon pinard. Il y avait aussi du monde aux caisses,
pire que le matin, mais aucune Chinois en vue. Par contre, il y avait Mathieu,
le patron de la Comète dans la même file que moi. Nous avons papoté.
Je vais à l’Aéro où j’avais rendez-vous avec mes camarades
de réveillon : à savoir Dédé, le pote à Joël, Patrice, Tonnégrande,
Djibril et Joël, mais j’avais une bonne heure d’avance.
Je prends un café. Puis un deuxième café.
Me voila avec un mal de ventre qui me faisait bien chier en
début de soirée, ce que j’ai d’ailleurs décidé d’aller faire. Malheureusement,
le tout est sorti par le mauvais trou sans que je n’ai le temps de viser la
cuvette. Il y en avait partout. Les murs retapissés et tout ça. Je vais
demander une serpillière au patron mais, ce dernier, constatant l’ampleur des
dégâts a décidé de prendre le taureau par les cornes et de laver mon dégueulis
par lui-même.
C’est bien la première fois que je vomis dans un bistro en
étant à jeun, moi. Saloperie
de produits Chinois, par ailleurs très mauvais à gerber à cause des épices.
J’ai payé un whisky au patron. Je suis pardonné. Et j’ai bu
deux Perrier avant mes congénères n’arrivent. Finalement, je n’avais plus du
tout mal au ventre et j’ai pu repartir à la bière, comme en 14.
On est peu de choses…
L’heure a sonné et nous sommes partis. Tonnégrande n’était
pas venu (ce qui n’a rien de surprenant) et le gros Djibril s’était fait
engueuler par sa femme qui ne trouvait pas normal que son digne époux la laisse
seule pendant un réveillon alors qu’il allait se saouler la gueule avec les
copains.
Le vieux Joël nous a fait monter dans sa Dacia flambant
neuve et nous a montré tous les bienfaits de cette marque, comme les lève-vitres
électriques (je ne lui ai pas dit que j’en avais déjà dans ma première voiture
achetée en 1990, ces intermittents du spectacle à moitié baba cool sont
surprenants…).
On arrive chez Joël. Il y avait son épouse, heureusement, la
femme d’un copain à eux qui était mort d’un cancer quelques mois auparavant et
la belle-mère de Joël, femme tout à fait charmante, mais qui a passé l’année d’hôpital
en hôpital et qui a fini par se faire enlever l’estomac pour empêcher la
propagation des métastases. Elle nous a raconté chacune des étapes de ses
opérations pendant que nous mangions les huîtres. Ca tombe bien, je n’aime pas
ça. C’est pour ça que je demandais des précisions en permanence, pour énerver
les autres convives.
C’est la première fois de ma vie que je passais un réveillon
avec la belle-mère d’un copain. Cela dit, je suis méchant : mémé est
réellement charmante, très discrète, elle avait néanmoins toute sa place dans
la conversation jusqu’à ce que Mme Joël la ramène chez elle, vers deux heures
du matin.
L’apéritif était composé de vin blanc pour Patrice, de
Ricard pour Dédé le pote à Joël et de champagne pour les gens normaux. Pour le
reste, je ne vais pas détailler tout ce que nous avons bu : du muscadet,
du Riesling puis différents types de Bordeaux de mon choix et de Leclerc, les
dames étant repassées au Champagne à la fin du repas. Le trou normand, avant les viandes, était
composé d’un simple verre de Vodka à l’herbe de bison. Mémé a exigé qu’on le
boive cul sec. Patrice et moi avons obtempéré mais Dédé commençait déjà à
papillonner. Faudrait pas vieillir.
Avec l’apéro, nous avions : du pâté en croûte, des petites
saucisses de Strasbourg, des petits boudins blancs, des petits boudins
antillais, des espèces de feuilletés au fromage, des crevettes. J’aurais du
prendre des notes, j’en oublie. Comme ce n’est pas la première fois que je
mange chez Joël, je n’ai pas commis l’erreur de m’empiffrer à l’apéro.
Ensuite, nous sommes passés au saumon, qui mérite une brève
description. Du saumon fumé, avec une touche de crème, quelques gros œufs de
lump pour la décoration et des pommes de terres tièdes. Je vous le conseille.
Sans compter que le tout était accompagné d’une sauce mitonnée par Madame Joël
avec de la crème fraîche, un yaourt, un peu de vodka et quelques épices. Un
régal !
Ensuite, le fois gras était très bon, servi avec une espèce
de compotée de figues confites.
Trou normand.
Magret de canard avec une sauce au foie gras. C’est après
avoir complimenté la taulière pour sa sauce qu’elle nous a avoué qu’elle venait
de chez Picard. Il faudra que j’essaie. Quelqu’un peut me dire s’il y a des
videurs Chinois chez Picard ?
Ayant compris que mon ventre était à nouveau à toute
épreuve, j’en ai bouffé une tonne !
A propos de ventre, Mémé a mangé de tout. On peut très bien
vivre sans estomac mais il faut bien mâcher. Et en plus, mon premier billet de
l’année est pédagogique.
Les deux gâteaux, de chez Picard, étaient sublimes mais mes
confrères étant repus, il a fallu que je les finisse tout seul.
Nous avons fini en discutant de choses et d’autres,
notamment des deux bouteilles de vin qu’il fallait encore qu’on boive avec Dédé
et Patrice. Même que Dédé commençait à ne plus marcher très droit quand il
allait pisser toutes les dix minutes.
Mais il fallait bien qu’on s’occupe pendant que les dames
ramenaient mémé à la maison.
Un peu avant cinq heures du matin, j’ai décidé de lever le
camp (ben oui, y’a école demain), suivi par Patrice. Un noir était ivre mort
dans le bus et insultait les gens en faisant de la poésie (un genre de rap,
quoi…).
Tous les bistros étant fermés à Bicêtre, je suis rentré
directement à la maison, non sans avoir faire quelques check in pour
Foursquare.
J’ai rendez-vous avec Patrice à midi à l’Aéro mais je doute
qu’il soit là (je crois qu’il bosse ce soir). Tant pis. Il y aura le vieux
Jacques et probablement Djibril, voire Tonnégrande.
C’est reparti !
Bonne années à tous !