Pages

31 janvier 2012

The Cure aux Vieilles Charrues !

The Cure sera aux Vieilles Charrues tout comme Selah Sue, Coeur de Pirate, Justice, Metronomy, Hubert Félix Thiéfaine, Brigitte, Hollie Cook, Chinese Man et 1995.

Ceci était pour montrer à Gildan que moi aussi, je peux tenir un blog musique.

Pôle topless

"Recherche strip-teaseuse, 12 euros de l'heure, au sein d'un établissement privé vous interprétez des œuvres chorégraphiques avec des techniques classiques du strip-tease topless, du mercredi au samedi" !

Voilà la proposition qu'a reçue une éducatrice spécialisée de 53 ans de la part de Pôle Emploi.

On voit l'efficacité des mesures prises par le Gouvernement pour moderniser les services de l'état.

30 janvier 2012

Vos bons plans à chaque instant !

Connaissez-vous Kideal ?

"kiDEAL rassemble pour vous tous les deals locaux de votre ville ainsi que les deals nationaux et e-commerce proposés par nos partenaires sites d’achats groupés, tels que Groupolitan, Balinéa, Vis ma Ville, Tribalista (plus d’infos sur notre page dédiée).
kiDEAL vous facilite donc votre recherche en agrégeant l’ensemble des offres du marché. En vous abonnant à nos alertes, vous recevrez l’ensemble des nouveautés de nos partenaires en 1 seule newsletter !"

27 janvier 2012

La fille de Johnny Hallyday interpellée nue dans les rues de Paris

J'interromps mon travail de la plus haute importance pour une information de toute urgence, transmise par mon envoyé spécieux

La fille de Johnny Halliday, notre idole nationale, Laura Smet, se promenait à poil dans Paris vers 8 heures, ce matin. 

"Peu après huit heures, la jeune femme nue a été interpellée rue Furstenberg (VIe) par des policiers après que des voisins ont alerté la police. Conduite au commissariat du VIe arrondissement et placée en cellule de dégrisement, Laura Smet a été placée en garde pour ivresse publique manifeste. L'actrice a été remise en liberté [...]. Elle aurait également consommée des stupéfiants pendant la nuit.

Je me demande bien depuis quand c'est interdit de se promener nu dans Paris quand on est une jeune femme ivre. Shaya, Trublyonne, CC, See Mee, Gaël, Marie et Isabelle s'en foutent : ce ne sont pas des jeunes filles qui habitent Paris.

26 janvier 2012

Fine équipe

La vieille outre envoie un petit jeune en formation. Il nous le confie avec Tonnégrande.




- Posted using BlogPress from my iPhone

Le pape dit oui au préservatif

Cette excellente nouvelle nous est annoncée par Melclalex. J'espère qu'elle réjouira mon pote @slashisback qui vient de rentrer dans les ordres... en créant un nouveau blog que vous allez vous faire une joie de visiter.

25 janvier 2012

Justin Bieber soutient #FH2012

Moi aussi mais pas aujourd'hui. Je suis en déplacement professionnel.


- Posted using BlogPress from my iPhone

24 janvier 2012

Non me dit Tonnégrande







- Posted using BlogPress from my iPhone

23 janvier 2012

Hollande on the web

Figure-toi, cher lecteur, que me voila embringué en temps que blogueur politique dans l’équipe web de François Hollande. Pas dans le premier cercle, hein ! Et juste avec mes compétences : faire youplaboum sur le web (et dans les bistros, où respire très bien le sentiment des braves gens) (ça respire, un sentiment ?) et être très réactif dans les buzz.

C’est Romain, le taulier de Variae, qui coordonne les blogueurs et twittos et il nous parle de son job, ici (je n’ai pas encore vu la vidéo pour cause de proxy récalcitrant).

Le fait de m’impliquer dans la primaire du PS m’avait permis d’être reçu en tant que blogueur à l’Université d’été du PS (on était avec les journalistes, ce qui permet de bénéficier de wifi et d’électricité pour les iPhone et les PC). Hier, j’étais avec l’équipe web au meeting du Bourget puis au QG de campagne pendant le JT de TF1, où passait Hollande.

La photo de ce billet (si je n’oublie pas de la mettre) a été prise hier soir et diffusée sur le « Tumblr de campagne. » Au bout de la flèche rouge, c’est moi. Si vous devinez qui sont les lascars assis dans le fond à côté de moi, vous gagnez une bière.

Au Bourget, la Wifi merdait (on était trop nombreux), de même d’ailleurs que la 3G (au fait, quand la 3G merde, coupez la sur l’iPhone : Twitter passe beaucoup mieux en Edge). Du coup, je n’ai quasiment rien glandé pendant le meeting, à part écouter le chef fort bien causer. J’aurais du faire des billets en direct, en plus de Twitter. C’était mon job, sachant que le liveblogage n’est pas mon sport préféré... Mon copain Sarkofrance a réussi à faire quelques billets.

Je devais aussi faire un billet pour Le Lab, mais j'ai merdé (trop politique) : ce n'est vraiment pas mon truc de pondre des billets à la volée...

Je suis impressionné par le boulot fourni, par les membres de cette équipe, d’une part, mais aussi par l’ensemble des blogueurs socialos, notamment les copains des leftblogs, qui répercutent tout ça et signalent les informations intéressantes.

On pense souvent au site web du parti, celui de la campagne, la page Facebook, le compte Twitter du parti, celui du candidat, mais on ne pense pas beaucoup au reste.

Tiens ! Hier soir, « #Bourget » était en tête des Trending Topics mondiaux. C’était donc le hashtag le plus utilisé au monde. @fhollande est l’homme politique Français avec le plus de followers.

Il ne nous reste plus qu’à attendre le vrai programme de l’UMP.

Une campagne sur le web, c’est du boulot !

Bravo à tous.

22 janvier 2012

Faut que ça change ! #FH2012

J'ai laissé les copains dans la salle de presse du QG de campagne de François Hollande, bien fatigué... Il était temps de rentrer. Debout depuis 6h30.

Je remercie François Hollande pour cette journée. Je remercie Romain et le PS pour l'invitation.

Je suis arrivé à Bicêtre. L'Aéro était encore ouvert. Le patron fumait une clope sur le trottoir et Djibril lisait Le Parisien au comptoir.

Ils m'ont interrogé à propos de ma journée. Ils ont suivi l'actualité à la télé. Convaincus. Même Karim, c'est vous dire.

Et Djibril est parti vers 22 heures. Il bosse à 6 heures, demain. Karim a fermé le rideaux.

Alors Karim m'a regardé, loin des ivrognes au fond du comptoir (à l'échelle de son bistro). Il m'a demandé : "tu crois qu'il va gagner, qu'il va virer l'autre, là le [censuré]. Il faut que ça change !".

J'ai répondu : "oui. Le changement, c'est maintenant."

Ma confiance l'a remonté.



- Posted using BlogPress from my iPhone

Le coloc est là

Mon célèbre colloc, qui avait fait la gloire de mon blog l'an dernier, s'est pointé hier midi pour nous payer nos repas, avec Patrice.

Le soir, il est revenu et mais m'a dit, à un moment : "bon, je reviens, mais il faut que j'aille confirmer ma réservation à l'hôtel".

J'ai compris le message.

Il dort encore. Son téléphone ne l'a pas réveillé quand il a sonné à 6 heures. Moi si, malgré la porte qui nous sépare.

Au moins, quand j'héberge Poireau, il se lève avant moi et fait le café. J'ai fait le café. Ca ne le réveille pas.

21 janvier 2012

Le collocataire est là...

Edouard : "bon, je vous laisse, il faut que j'aille confirmer mon hôtel. "

Nicolas : "ben non, viens coucher à la maison. "

J'ai gagné. J'suis con.


- Posted using BlogPress from my iPhone

Monde bizarre

Quand je suis sorti de chez moi' à midi, la bande de SDF étais assis sur les marches entre Leclerc et la Comète. Généralement, je ne vais pas les saluer. Je leur fais un signe et crie "Salut les gars". Ils me répondent "Salut Nico".

Ce midi, je suis allé les saluer et présenter mes condoléances pour leur copine morte pendant la semaine (j'en ai fait un billet récemment).

La surprise initiale passée, Johnny m'a dit que j'étais le premier, le seul.

C'était la première fois que je présentais des condoléances à des clochards. Ça fait bizarre.

Dans cette histoire, je crois bien que sur les milliers de personnes qui passent devant eux tous les jours, j'ai été le seul à les prendre pour des êtres humains.


- Posted using BlogPress from my iPhone

20 janvier 2012

Vive le foot !

Grâce à Captain Haka, je sais maintenant que la vente de bière sera dorénavant obligatoire dans les stades de foot.

19 janvier 2012

Modération

Je me suis trompé de blog pour raconter mon déjeuner avec l'Amiral et le Gros. C'est à lire ici (tu parles d'un blog politique). Lui aussi a fait son compte rendu et j'ai déposé un commentaire fort aimable. Voir la copie d'écran ci-jointe.

L'Amiral est un imposteur : il emploie dans ses blogs des mots qu'il ne pratique pas dans la vraie vie. Si tant est qu'on puisse pratiquer un mot.

18 janvier 2012

Elle est morte, ma SDF alcoolique

J'avais parlé d'elle dans mes blogs (la fois où je l'avais vu chier dans l'entrée qui mène à mon parking ; elle se torchait le cul, debout, en passant sa main - sans papier - entre les jambes).

Elle passait ses journées sur les marches de l'escalier entre la Comète et Leclerc. Elle insultait les passants et faisait chier les gens en terrasse de la Comète.

C'était mon hommage funèbre.

J'aurais du faire : drame de l'alcoolisme et de la solitude. Nicolas Sarkozy avait promis que personne ne dormirait plus dans les rues et des SDF continuent à mourir dans le métro. Elle faisait partie des gens qui forment mon quotidien, dont je vous parle parfois, faisant des billets émouvants et tout ça.

Mais ça aurait été de l'immonde récupération à des fins politiques. La vérité est aussi immonde. Il y a des problèmes sans solution. Elle emmerdait tout le monde.

Sauf moi. J'adorais voir les passants gênés, ne sachant pas quoi faire pour avoir la paix. Ceux qui m'amusaient le plus sont ceux qui gueulaient après les pouvoirs publics, comme s'ils pouvaient faire quelque chose.

Surtout pour des connards qui gueulent quand il faut payer des impôts.

46 ans. Un an de plus que moi.

Alors je vais rendre un hommage sincère.

C'est quoi cette putain de société qui ne supporte pas ses marginaux ?

Amen.

Je ne connaissais même pas son prénom.




- Posted using BlogPress from my iPhone

Bon anniversaire, @shaya_oh !

Ce n’est pas sans émotion que je me joins à une meute de blogueurs déchaînés (notamment en provenance de Mulhouse et du Fond de Gauche) pour souhaiter un bon anniversaire à l’illustre Shaya, reine de Twitter et de la blogosphère.

C’est El Camino, suite à son dernier billet et à un commentaire de Bombay Magic, qui a eu la délicatesse de choisir ce magnifique cadeau (notre illustration) testé auparavant par CC sous contrôle du vieux vicieux. Melclalex, Ptit Louis et David ont approuvé ce choix.

Pas Gaël qui aurait préféré un tissu en toile ciré, c'est plus facile à laver. Gildan et Louis a voulu l'essayer (pas Gaël, le cadeau), nous avons refusé. Nous avons eu beaucoup de mal à convaincre JJ que la probabilité qu'il rentre dedans était à peu près nulle. Gularu voulait que Val le porte sur la tête. Ca n'aurait pas été correct.

Bon anniversaire, Shaya !

16 janvier 2012

Voitures et sardines

Je manque à tous mes devoirs. Alors que j’étais en week-end en Bretagne, j’ai oublié de faire le traditionnel billet à propos de ma voiture de location. J’en avais choisi une de la gamme moyenne (juste 6 ou 7 euros de plus que la catégorie en dessous) et j’ai eu, de fait, une assez belle voiture d’une marque bien connue mais que je ne citerai pas, sauf sous la torture ou si vous m’offrez des bières. Tiens ! Une photo (la mienne était grise).

C’était une caisse pas trop désagréable sur la route mais très chiante à faible vitesse, en ville, pour manœuvrer,... N’en parlons plus.

Vous pouvez vous foutre de la gueule de ma copine Karine, elle suit le blog via Facebook. Fin décembre, avec son mec, ils sont allés chercher leur voiture neuve. 31 kilomètres après, une imbécile leur rentrait dedans en grillant un stop. Voiture détruite.

Vous pouvez vous foutre de la gueule de mon copain Serge. Vendredi soir, il fait une manœuvre pour rentrer à la maison et rentre dans la portière d’une voiture assez mal garée (les gens sont cons : il y a supermarché avec un grand parking à 100 mètres). Avec la conductrice, ils conviennent de se voir le lendemain. Il a estimé que les travaux n’étaient pas importants. Pas de bol, c’est une voiture (1007 ?) avec une portière électrique qui coulisse : le mécanisme est tout cassé.

C’était un week-end que j’aurais du passer à Bicêtre : j’ai loupé l’anniversaire du patron de la Comète, vendredi, d’Alain le Loufiat, samedi, et de Tonnégrande, hier comme la Karine en question, d’ailleurs et François le loufiat du 1880 Café.

Ma voiture à moi était tellement nulle que j’en ai perdu le code de la route. A un nouveau rond point, j’ai engueulé une petite dame qui venait de la droite et qui ne s’engageait pas… alors que c’est moi qui avais priorité.

En rentrant, après être passé brièvement à la Comète puis à la maison, j’ai retrouvé mon Bicêtre, à l’Aéro.

Un jeune (35 ans ?) Portugais s’engueulait avec un vieux Portugais (l’amant d’Odette) soutenu par quatre Kabyles de 45 à 60 ans parce qu’ils avaient trop cuit le poisson alors que il voulait mettre le poisson rapidement dans l’huile pas trop chaude alors que les autres voulaient le plonger longuement dans l’huile bouillante.

Du coup, il est parti fâché et les autres ont mangé les sardines grillées sans lui et sans Djibril qui est arrivé trop tard. Et sans moi, leurs histoires de recettes m’avaient coupé l’appétit.

Ce qui s’arrose.

12 janvier 2012

Un bistro ferme (attention, billet à haute teneur réactionnaire)

Vous ai-je déjà dit que j’aime bien les bistros ?

De fait, j’avais réussi à en trouver un, près du boulot, répondant à certains critères : une espèce de brasserie Parisienne avec le personnel déguisé en pingouins, un grand comptoir, une certaine luminosité, … J’avais raconté ma quête dans un billet de blogs. C’était pendant des vacances scolaires (à la Toussaint, peut-être) puisque mes collègues étaient absents et que je ne voulais pas aller manger tout seul à la cantine.

Je voulais manger un sandwich au comptoir en buvant une bière. Par la suite, j’ai pris l’habitude d’y aller de temps en temps, moins d’une fois par semaine en moyenne.

Et j’ai bien fait d’y aller ce midi. Dès ce soir ou demain, Le Bouquet de Grenelle est fermé pour trois mois, pour travaux. Je n’ai pas posé de question, n’étant pas assez habitué et ne voulant pas emmerder le personnel avec les éternelles mêmes questions auxquelles ils doivent probablement répondre à longueur de journée.

J’ai juste compris deux choses : le bar serait plus petit et légèrement déplacé et surtout, le personnel sera conservé, ce qui garantit que les changements ne porteront pas trop sur l’âme de la maison mais surtout sur le décor.

Je n’aime pas ça.

Notez que je ne conteste pas les choix du patron. Au prix où sont les locations (murs et fonds de commerce), il n’a probablement pas d’autre choix. Récupérer une vingtaine de place assise pour gagner une trentaine de couverts par jour est probablement nécessaire. En plus, si je bosse, moi, c’est pour gagner des sous et j’aime bien quand je suis augmenté. Je ne vois pas pourquoi je contesterai ce choix à un patron, tant que ça ne nuit pas au personnel…

Je ne suis pas dans mon blog politique. J’aurais pu broder. Il fait des travaux pour augmenter son chiffre d’affaire. S’il ne réussit pas, il sera ruiné. S’il réussi, le propriétaire pourra librement augmenter son loyer et le patron ne gagnera pas beaucoup plus… D’autant qu’il aura perdu le chiffre d’affaire pour la durée des travaux. La logique idiote du libéralisme. Je voyais encore des andouilles qui en vantaient les bénéfices dans les commentaires de ce billet ironique de Didier Goux…

La spirale sans fin du libéralisme : toujours plus.

Tiens ! Cette semaine, les blogueurs ont beaucoup parlé de la nouvelle offre Free sur les téléphones mobiles. Tiens ! Melclalex se réjouit de voir les prix baisser grâce à la concurrence et tout ça. Très bien pour les consommateurs, en effet. Dès hier, les concurrents ont annoncé des baisses dans leurs propres forfaits. Ils ont fait ça en quelques jours alors qu’ils auraient pu le faire il y a desmois.

Et maintenant ? On fait quoi ? On paye moins cher de forfait mais il nous faudra payer plus cher les téléphones alors que les forfaits pourraient être gratuits, surtout si les opérateurs (ou l’opérateur qui devrait être public) avaient des bornes Wifi partout…

Vous allez dire que je m’égare ? Pas du tout. Je me contente de déplorer une évolution de la société. Les 40 ou 50 000 salariés (à vue de nez et de Wikipedia) en moins chez France Télécom depuis 10 ans n’entrent pas dans les pensées de ceux qui économisent sur les abonnements téléphoniques mais ils ne pourront pas aller au bistro en sortant de Pole Emploi : il n’y aura plus de comptoir et petit rouge à moins de 1€20 (le verre en salle sera sans doute facturé 4 euros au minimum).

Je n’aime pas cette évolution.

« Gilles Jacquier, journaliste, grand reporter, est mort hier, tué à Homs en Syrie en filmant pour France Télévisions le quotidien d’un pays en guerre. » Dans son beaubillet, Marco rend hommage au journaliste mais regrette qu’il faille un mort pour qu’on se rappelle les particularités de cette profession et de son évolution avec des « nouveaux chroniqueurs » qui vont chercher de l’information dans Internet pour gagner de l’oseille avec de la publicité pendant que nous n’achetons plus le journal pour financer « une presse ».

Je n’aime pas cette évolution.

Je suis acteur : j’ai mon iPhone et cherche un forfait à moindre prix et je suis un taulier de blog. Mais pas satisfait.

Un comptoir qui ferme ?

C’est un dernier lieu de rencontre spontané entre les gens qui disparaît. Une autre page de la vie qui se tourne.

Les machines à café des bureaux ont tué la fréquentation du comptoir le matin et en début d’après midi. Le coup des loyers ont poussé les gens normaux vers les banlieues.

Il ne reste que les touristes et les cadres parisiens contant de fréquenter des lieux branchés.

Mais les lieux branchés auront perdu leur âme et se démoderont. Ils disparaitront.

Au profit de quoi ?

Dans l’attente, mes comptoirs vont disparaitre et la société évolue bizarrement.

10 janvier 2012

Le vieux Jacques ? Il vieillit...

Alors que El Camino frise la dépression en se voyant rapprocher les 45 ans, je regarde le temps passer. Dimanche dernier, j’ai bu l’apéro avec le vieux Jacques et j’ai cru comprendre qu’il allait avoir 70 balais le mois prochain mais ce n’est qu’hier soir, en voyant un labrador blanc, que je me suis rendu compte que je le connaissais depuis près de 10 ans et que, vers 2003, nous étions inséparables. Depuis quatre ou cinq ans, on se voit beaucoup moins.

Ce matin, j’ai recherché sur mon PC les photos d’un week end en Bretagne avec des potes, c’était en mai 2003. 

Le labrador blanc ? Jacques en avait un. Même que c’est moi qui le gardais quand il entrait à l’hosto. D’ailleurs, c’est peut-être ce qui a sauvé Jacques. Il était en très mauvais état, à l’époque : le moral, la santé, le portefeuille… Tout partait en couilles. Peu de temps, après ce week-end en Bretagne, je vois le vieux dans un bistro, tout essoufflé, pleurant à moitié… Je me revois lui dire « Bon, je te garde le clébard et j’appelle Marcel pour qu’il t’amène à l’hôpital… » C’était d’ailleurs la première d’une série puisque j’avais déjà raconté un épisode équivalent dans le blog.

J’ai les blogs depuis fin 2005, mais c’est bien en juin 2003 que l’épisode est arrivé (l'hébergeais une copine en formation pendant 15 jours et pendant ces quinze jours, j'avais ce gros machin - le chien - qui couchait dans mon lit...) : il avait encore le labrador en question vers avril ou mai 2004 quand il l’a donné à la sœur du gros David qui était loufiat à la Comète. Et c’est en juin 2004 que David est parti, remplacé par Jim.

A l’époque, on se foutait de la gueule de Jacques et on n’arrêtait pas de lui dire qu’il ne passerait pas l’année. On rigolait vachement bien parce qu’il était très susceptibles. On n’arrêtait pas de s’engueuler et il partait fâché des bistros…

Mais il est toujours là. En pleine forme. Il a vieilli d’une petite dizaine d’années depuis que je l’ai connu. Moi aussi…

09 janvier 2012

Bon anniversaire @zetteandthecity

Si un crétin lançait une chaîne dans les blogs : "toi aussi trouve le blogueur ou la blogueuse qui te ressemble le plus !", je choisirais probablement Zette : elle passe beaucoup de temps dans les blogs et fait beaucoup de liens vers les copains, notamment avec son fameux "les trois C" qui lui permet de donner trois recommandations de lecture par jour.

On se ressemble même dans certains détails (non sexuels), par exemple, nous jouons aux mêmes jeux dans Facebook...

Je vais même vous donner un secret : à votre avis qui est la première commentatrice du premier billet du blog de Didier Goux ? Ne le dites à personne, ça pourrait nuire à sa réputation de blogueuse sympathique.

Néanmoins, je vais cesser ce vibrant hommage immédiatement parce que, après ce qu'a raconté Laurent, je me trouve un peu sec.

Bon anniversaire, Zette !

En illustration, la photo de El Camino, Melclalex et Yann que j'ai prise cet été. Comme cadeau, tu as le droit de passer une nuit avec tous les trois.

07 janvier 2012

Vierges

Mon billet d’hier soir s’appelle « les vieux ». Il était prémonitoire. L’andouille, l’ivrogne, le vieux, … a son anniversaire aujourd’hui. Il m’a appelé hier soir pour me signaler qu’il avait arrosé ça dignement. Le son de sa voix ne laissait d’ailleurs strictement aucun doute.

Le billet précédent était en l’hommage de Jeanne d’Arc, dite la pucelle que l’on croyait.

Pour le cadeau de Yann Savidan, la Société Libre d’Internautes Prévoyants a décidé de lui offrir 10000 vierges à partager avec les copains lors d’un prochain Kremlin des Blogs.

Le viagra sera offert par la maison. Pas les bières.

Bon anniversaire, Pépé !

06 janvier 2012

Les vieux

C’est une catastrophe : j’ai passé 45 ans. Une récenteétude scientifique vient de prouver que la capacité cognitive des hommes (et des femmes…) diminue dès 45 ans. La science a, certes, fait un grand pas puisqu’il sera dorénavant possible de soigner les gens beaucoup plus tôt mais je connais des blogueurs relativement âgés.

D’ailleurs, je vais moi-même aider les scientifiques avec différentes considérations.

La première est que les symptômes ne sont pas les mêmes selon les régions. Par exemple, le vieux Breton se réfugiera aisément dans l’alcool alors que le vieux Normand ne boira pas en permanence mais deviendra assez facilement nazi ou supporter de François Bayrou ce qui, finalement, apparaît légèrement moins dangereux ou socialo ce qui n’est pas pire.

D’autre vieux finiront pas se découvrir une vocation de Justin Bieber

Entendre des voix ou aller les chercher

Mes chers compatriotes,

Ah ! N’allez pas croire que je vire républicaine, je suis toujours celle que vous connaissez, pucelle de mère en fille depuis 600 ans. Mais il faut vivre avec son temps.

Je vous remercie de me fêter mon anniversaire aujourd’hui.

Je remercie aussi le taulier de PMA de me prêter un espace. Il est toujours en communication avec l’au-delà mais assez peu avec l’eau d’ici. Je voulais juste adresser un petite bafouille aux deux zigotos qui se prennent pour les descendants des rois de France et s’étripent, aujourd’hui, autour de ma mémoire.

Certes, j’ai bouté les anglais hors de France. C’était un temps où il était de bon ton de bouter. Alors je boutais. Il n’empêche qu’à force de bucher pour bouter j’ai fini sur le bucher, vierge au point que les araignées se sont installées durablement. Elles n’aiment pas le feu, d’accord. Les méthodes de médecine anglaise de l’époque ne sont pas celles d’aujourd’hui.

Nous avons donc, aujourd’hui, le Nicolas qui va aller se recueillir dans ma maison natale à Domrémy.

C’est normal. Je suis entrée dans l’histoire de France, comme le Général de Gaulle, Louis XIV, Napoléon et Zinédine Zidane. Certains d’entre eux avaient des rapports particuliers avec les Anglais.

Il est Président de la République. Quelques méchants gauchistes soupçonnent le Président de récupérer mon nom pour sa campagne électorale. Dans ce cas, toutes les actions d’un Président de la République lors de la dernière année avant une échéance électorale sont des manœuvres électorales.

De l’autre côté, nous avons la Marine nationale qui ronchonne comme si je lui appartenais. Son père a fait de moi le symbole de la lutte d’extrême droite en France. Du coup, la Marine estime les actes du Chef de l’Etat prouvent que le Front National est au center de la vie politique en France et qu’il est instigateur des thématiques de la présidentielle, l’immigration et tout.

Du coup, le Christian Vanneste est parti soutenir le Chef de l’Etat. Comme si les électeurs étaient dupes. C’est le bordel.

Et ça ne convient pas à une vierge.

Je vous suggère donc de me lâcher le clito.

Bonne journée, bonne année.
Votre Jeannette Nationale


05 janvier 2012

Vent

Beaucoup de vent à la Comète en début d'après midi. L'occasion de rappeler que les travaux n'avancent pas.





- Posted using BlogPress from my iPhone

04 janvier 2012

Désarroi capillaire

Je dois vous avouer : je suis bien emmerdé. J'avais l'habitude d'aller chez un coiffeur (d'une grande chaîne) près du boulot mais j'ai remarqué hier que "mon" salon était définitivement fermé. 

C'est une habitude que j'ai depuis toujours, aller chez le coiffeur pendant les heures de boulot, ce qui ne prend qu'un quart d'heure et éviter de partir une heure du bureau plus tôt pour faire des courses qu'on n'a pas pu faire le samedi matin parce qu'on était chez le coiffeur.

Le mieux, c'était quand je bossais à Ivry. Vous n'avez qu'à relire mes billets de blog à ce sujet.

Il n'empêche que mon salon préféré qui était cher, lent et désagréable mais à côté du boulot depuis un an a fermé.

C'est le désarroi.

Je suis allé voir un autre salon à côté mais la coupe est à 35 euros. Je ne suis pas rapiat, mais il y a des limites.
Que faire ?

01 janvier 2012

Une bien belle fin d'année !

La soirée avait pourtant mal commencé. Le midi, sachant que j’allais bouffer comme un goret le soir, j’avais mangé un assortiments de machins Chinois que j’avais fait réchauffer à la poêle avec un peu d’huile, conformément à la recette et je m’étais goinfré comme un goret avant de faire une sieste bien méritée vu que c’était l’avant dernière des vacances.

Je me réveille vers 17 heures, normal, mais vers 18 heures, me voila pris d’une horrible interrogation : à quelle heure ferme Leclerc ? J’étais en effet en charge de l’achat du pinard et ça m’aurait fait chier de devoir courir jusqu’à Auchan puisque j’y avais déjà été le matin.

Tiens ! Il faut que je vous raconte ça, puisque c’est la première fois qu’y vais pour faire des courses « normales » depuis l’ouverture, il y a bientôt deux ans. J’y avais été le mois dernier pour acheter l’iPad mais ce n’est pas une course normale.

Figurez-vous qu’avant de partir en vacances, j’avais eu beaucoup de mal à rétablir le nombre de paires de chaussettes nécessaires pour une semaine. J’avais donc pris la ferme résolution d’aller en acheter 10 paires identiques. J’en ai profité pour acheter d’autres sous-vêtements vu quelques problèmes d’élastiques que j’ai eus récemment. Je peux vous dire que c’est très chiant : la cantine est à un kilomètre du boulot et il me fallait parfois tenir mon caleçon pour éviter qu’il ne tombe. Ce qui n’aurait pas été très grave vu que j’ai l’usage de porter un pantalon par-dessus mon caleçon mais c’était très chiant. Et ce n’est pas un seul caleçon qui était en cause, auquel cas il m’aurait suffit de le jeter à la poubelle.

Ah ! Je sens qu’elle commence bien cette année. Dès mon premier billet, je suis inspiré pour parler de mes sous-vêtements dans le billet que je dois faire pour raconter mon réveillon.

J’en profite pour vous souhaiter une excellente année 2012. Je dois avouer que je me fous de la santé d’une partie de mes lecteurs. Ce n’est pas du égoïste mais n’ayant pas de pub sur le blog, je ne suis pas payé au nombre. L’an dernier, j’avais souhaité une bonne année et une bonne santé à mes copains lecteurs et blogueurs ce qui ne m’a pas empêché d’en perdre deux.

J’en profite (bis) pour leur dédier ce billet qui restera probablement dans les annales, d’autant que je n’ai dormi qu’une paire d’heure cette nuit.

J’en étais à ma visite du Auchan, le matin. Après avoir englouti dans mon caddie la brosse à dents que je vais essayer ce matin. Encore que, vu mon haleine, ce matin, consécutivement à l’abus de boissons diverses, il serait plus prudent que je finisse l’ancienne ce matin pour préserver le début de carrière de la nouvelle. Je ne sais pas ce que m’a fait l’ancienne mais c’est à La rochelle que j’ai constaté son trépas proche. Original, non ? Je reprends…

Après avoir englouti dans mon caddie la brosse à dents que j’ai prise au premier étage du Auchan, j’ai eu l’idée idiote de vouloir aller faire des courses au rez-de-chaussée pour procéder à l’acquisition de denrées alimentaires de première nécessité, dont les saloperies chinoises dont au sujet desquels j’évoquais au début de ce billet.

Je ne vous raconte pas le bordel. Je ne vais jamais faire de courses ou presque, et il faut que je me coltine un des plus grands hypermarché de proche banlieue un jour de réveillon. Il y avait du monde partout, des caddies qui s’entrechoquaient. Vous connaissez, je passe.

J’arrive à la caisse après avoir acheté mes trucs et il y avait du monde partout. Je décide donc d’aller à la caisse automatique (celle où l’on passe soi-même ses produits devant le lecteur de codes barres). (Comment s’écrit le pluriel de codes barres ?). Je commence à prendre mes produits dans mon caddie. Arrivé à la moitié, ne voila-t-il qu’un de mes caleçons neufs devient récalcitrant et refuse de se faire codebarrer. Scandale ! J’appelle le préposé aux caisses et lui explique mon problème : « voila, monsieur, je n’arrive pas à mettre mon caleçon. » J’étais d’humeur joviale.
Le type vient et arrive à rétablir ma culotte quand il aperçoit mon caddie. Il m’explique que les caddies sont formellement interdits à cette caisse. N’en croyant pas mes oreilles, je me fous de sa gueule ce qu’il n’a pas apprécié pourtant j’ai trouvé assez cocasse que des caddies soient interdits à une caisse de supermarché. Le ton a commencé à monter. Le type a ordonné que je finisse de passer mes produits, que je paye, que je laisse mes produits sur le machin, que j’aille reposer le caddie pour récupérer ma pièce d’un euro et que je revienne chercher mes produits.

J’ai évidemment refusé demandant un passe droit qui a été refusé. On s’est engueulés. J’ai fini par reprendre mes produits et les remettre dans mon caddie pour aller à une autre caisse. Le type trépignait : mais vous n’avez pas le droit, vous avez commencé à passer vos produits, vous n’avez pas le droit d’arrêter. Je lui ai donc répondu : « ne faites pas chier, vous me refuser le droit de passer mon caddie à cette caisse à cause d’un obscur règlement intérieur alors je prends le droit de reprendre mes produits et de vous recommander une sodomie. »

Et paf ! Le type était vert et interloqué ! Quand je dis vert, c’est vert pale, vu que c’était un Chinois. Avec toute cette histoire, je vais finir raciste antichinois. C’est d’autant plus facile que le gros vigile noir qui venait vers nous pour faire son boulot de vigile et me prendre par la peau des fesses était lui-même exploser de rire quand j’ai encouragé mon Chinois à aller se faire enculer.

Je suppose que les noirs n’aiment pas les Chinois. Je veux bien que l’on vire Sarko dans l’année, mais il faudrait, avant de partir, qu’il donne des instructions précises à Monsieur Guéant pour qu’il s’occupe sérieusement de l’immigration Chinoise.

Cela dit, je ne regrette pas cette excursion chez Auchan : j’ai des chaussettes et des caleçons neufs et j’ai pu faire trois excellents check in dans Foursquare, ce qui m’a permis de revenir dans la course après une semaine de quasi abstinence.

J’en étais où ? Ce billet est parti en couilles. Je me suis levé constatant ma quasi insomnie pour vous raconter mon réveillon et j’en suis à deux A4 pour décrire une histoire de Chinois et de caleçons. Je vais accélérer.

J’arrive à l’Aéro. Je bois l’apéro avec Patrice, le vieux Jacques et Tonnégrande et vais manger chez moi mes produits Chinois acheté chez Auchan.

Je fais la sieste. Je me réveille inquiet de l’heure de fermeture de chez Leclerc, n’ayant pas envie d’affronter les Chinois d’Auchan une seconde fois. Leclerc était ouvert. D’ailleurs, j’ai appris ensuite qu’Auchan fermait à 18 heures.

J’achète mon pinard. Il y avait aussi du monde aux caisses, pire que le matin, mais aucune Chinois en vue. Par contre, il y avait Mathieu, le patron de la Comète dans la même file que moi. Nous avons papoté.

Je vais à l’Aéro où j’avais rendez-vous avec mes camarades de réveillon : à savoir Dédé, le pote à Joël, Patrice, Tonnégrande, Djibril et Joël, mais j’avais une bonne heure d’avance.

Je prends un café. Puis un deuxième café.

Me voila avec un mal de ventre qui me faisait bien chier en début de soirée, ce que j’ai d’ailleurs décidé d’aller faire. Malheureusement, le tout est sorti par le mauvais trou sans que je n’ai le temps de viser la cuvette. Il y en avait partout. Les murs retapissés et tout ça. Je vais demander une serpillière au patron mais, ce dernier, constatant l’ampleur des dégâts a décidé de prendre le taureau par les cornes et de laver mon dégueulis par lui-même.

C’est bien la première fois que je vomis dans un bistro en étant à jeun, moi. Saloperie de produits Chinois, par ailleurs très mauvais à gerber à cause des épices.

J’ai payé un whisky au patron. Je suis pardonné. Et j’ai bu deux Perrier avant mes congénères n’arrivent. Finalement, je n’avais plus du tout mal au ventre et j’ai pu repartir à la bière, comme en 14.

On est peu de choses…

L’heure a sonné et nous sommes partis. Tonnégrande n’était pas venu (ce qui n’a rien de surprenant) et le gros Djibril s’était fait engueuler par sa femme qui ne trouvait pas normal que son digne époux la laisse seule pendant un réveillon alors qu’il allait se saouler la gueule avec les copains.

Le vieux Joël nous a fait monter dans sa Dacia flambant neuve et nous a montré tous les bienfaits de cette marque, comme les lève-vitres électriques (je ne lui ai pas dit que j’en avais déjà dans ma première voiture achetée en 1990, ces intermittents du spectacle à moitié baba cool sont surprenants…).

On arrive chez Joël. Il y avait son épouse, heureusement, la femme d’un copain à eux qui était mort d’un cancer quelques mois auparavant et la belle-mère de Joël, femme tout à fait charmante, mais qui a passé l’année d’hôpital en hôpital et qui a fini par se faire enlever l’estomac pour empêcher la propagation des métastases. Elle nous a raconté chacune des étapes de ses opérations pendant que nous mangions les huîtres. Ca tombe bien, je n’aime pas ça. C’est pour ça que je demandais des précisions en permanence, pour énerver les autres convives.

C’est la première fois de ma vie que je passais un réveillon avec la belle-mère d’un copain. Cela dit, je suis méchant : mémé est réellement charmante, très discrète, elle avait néanmoins toute sa place dans la conversation jusqu’à ce que Mme Joël la ramène chez elle, vers deux heures du matin.

L’apéritif était composé de vin blanc pour Patrice, de Ricard pour Dédé le pote à Joël et de champagne pour les gens normaux. Pour le reste, je ne vais pas détailler tout ce que nous avons bu : du muscadet, du Riesling puis différents types de Bordeaux de mon choix et de Leclerc, les dames étant repassées au Champagne à la fin du repas. Le trou normand, avant les viandes, était composé d’un simple verre de Vodka à l’herbe de bison. Mémé a exigé qu’on le boive cul sec. Patrice et moi avons obtempéré mais Dédé commençait déjà à papillonner. Faudrait pas vieillir.

Avec l’apéro, nous avions : du pâté en croûte, des petites saucisses de Strasbourg, des petits boudins blancs, des petits boudins antillais, des espèces de feuilletés au fromage, des crevettes. J’aurais du prendre des notes, j’en oublie. Comme ce n’est pas la première fois que je mange chez Joël, je n’ai pas commis l’erreur de m’empiffrer à l’apéro.

A table, nous avons commencé par les huîtres et l’estomac de mémé.

Ensuite, nous sommes passés au saumon, qui mérite une brève description. Du saumon fumé, avec une touche de crème, quelques gros œufs de lump pour la décoration et des pommes de terres tièdes. Je vous le conseille. Sans compter que le tout était accompagné d’une sauce mitonnée par Madame Joël avec de la crème fraîche, un yaourt, un peu de vodka et quelques épices. Un régal !

Ensuite, le fois gras était très bon, servi avec une espèce de compotée de figues confites.

Trou normand.

Magret de canard avec une sauce au foie gras. C’est après avoir complimenté la taulière pour sa sauce qu’elle nous a avoué qu’elle venait de chez Picard. Il faudra que j’essaie. Quelqu’un peut me dire s’il y a des videurs Chinois chez Picard ?

Ayant compris que mon ventre était à nouveau à toute épreuve, j’en ai bouffé une tonne !

A propos de ventre, Mémé a mangé de tout. On peut très bien vivre sans estomac mais il faut bien mâcher. Et en plus, mon premier billet de l’année est pédagogique.

Les deux gâteaux, de chez Picard, étaient sublimes mais mes confrères étant repus, il a fallu que je les finisse tout seul.

Nous avons fini en discutant de choses et d’autres, notamment des deux bouteilles de vin qu’il fallait encore qu’on boive avec Dédé et Patrice. Même que Dédé commençait à ne plus marcher très droit quand il allait pisser toutes les dix minutes.

Mais il fallait bien qu’on s’occupe pendant que les dames ramenaient mémé à la maison.

Le vieux Joël nous a présenté son disque dur multimédia qu’il avait eu pour Noël mais il n’arrivait à se servir de la télécommande pour choisir les morceaux de musique qu’il voulait nous faire écouter. Il a été très vexé quand j’ai réussi du premier coup et m’a accusé d’avoir cassé son machin.

Un peu avant cinq heures du matin, j’ai décidé de lever le camp (ben oui, y’a école demain), suivi par Patrice. Un noir était ivre mort dans le bus et insultait les gens en faisant de la poésie (un genre de rap, quoi…).

Tous les bistros étant fermés à Bicêtre, je suis rentré directement à la maison, non sans avoir faire quelques check in pour Foursquare.

J’ai rendez-vous avec Patrice à midi à l’Aéro mais je doute qu’il soit là (je crois qu’il bosse ce soir). Tant pis. Il y aura le vieux Jacques et probablement Djibril, voire Tonnégrande.

C’est reparti !

Bonne années à tous !