La soirée avait pourtant mal commencé. Le midi, sachant que
j’allais bouffer comme un goret le soir, j’avais mangé un assortiments de machins
Chinois que j’avais fait réchauffer à la poêle avec un peu d’huile,
conformément à la recette et je m’étais goinfré comme un goret avant de faire
une sieste bien méritée vu que c’était l’avant dernière des vacances.
Je me réveille vers 17 heures, normal, mais vers 18 heures,
me voila pris d’une horrible interrogation : à quelle heure ferme Leclerc ?
J’étais en effet en charge de l’achat du pinard et ça m’aurait fait chier de
devoir courir jusqu’à Auchan puisque j’y avais déjà été le matin.
Tiens ! Il faut que je vous raconte ça, puisque c’est
la première fois qu’y vais pour faire des courses « normales » depuis
l’ouverture, il y a bientôt deux ans. J’y avais été le mois dernier pour
acheter l’iPad mais ce n’est pas une course normale.
Figurez-vous qu’avant de partir en vacances, j’avais eu
beaucoup de mal à rétablir le nombre de paires de chaussettes nécessaires pour
une semaine. J’avais donc pris la ferme résolution d’aller en acheter 10 paires
identiques. J’en ai profité pour acheter d’autres sous-vêtements vu quelques
problèmes d’élastiques que j’ai eus récemment. Je peux vous dire que c’est très
chiant : la cantine est à un kilomètre du boulot et il me fallait parfois
tenir mon caleçon pour éviter qu’il ne tombe. Ce qui n’aurait pas été très grave
vu que j’ai l’usage de porter un pantalon par-dessus mon caleçon mais c’était
très chiant. Et ce n’est pas un seul caleçon qui était en cause, auquel cas il
m’aurait suffit de le jeter à la poubelle.
Ah ! Je sens qu’elle commence bien cette année. Dès mon
premier billet, je suis inspiré pour parler de mes sous-vêtements dans le
billet que je dois faire pour raconter mon réveillon.
J’en profite pour vous souhaiter une excellente année 2012. Je
dois avouer que je me fous de la santé d’une partie de mes lecteurs. Ce n’est
pas du égoïste mais n’ayant pas de pub sur le blog, je ne suis pas payé au
nombre. L’an dernier, j’avais souhaité une bonne année et une bonne santé à mes
copains lecteurs et blogueurs ce qui ne m’a pas empêché d’en perdre deux.
J’en étais à ma visite du Auchan, le matin. Après avoir
englouti dans mon caddie la brosse à dents que je vais essayer ce matin. Encore
que, vu mon haleine, ce matin, consécutivement à l’abus de boissons diverses,
il serait plus prudent que je finisse l’ancienne ce matin pour préserver le
début de carrière de la nouvelle. Je ne sais pas ce que m’a fait l’ancienne
mais c’est à La rochelle que j’ai constaté son trépas proche. Original, non ?
Je reprends…
Après avoir englouti dans mon caddie la brosse à dents que j’ai
prise au premier étage du Auchan, j’ai eu l’idée idiote de vouloir aller faire
des courses au rez-de-chaussée pour procéder à l’acquisition de denrées
alimentaires de première nécessité, dont les saloperies chinoises dont au sujet
desquels j’évoquais au début de ce billet.
Je ne vous raconte pas le bordel. Je ne vais jamais faire de
courses ou presque, et il faut que je me coltine un des plus grands hypermarché
de proche banlieue un jour de réveillon. Il y avait du monde partout, des
caddies qui s’entrechoquaient. Vous connaissez, je passe.
J’arrive à la caisse après avoir acheté mes trucs et il y
avait du monde partout. Je décide donc d’aller à la caisse automatique (celle
où l’on passe soi-même ses produits devant le lecteur de codes barres). (Comment
s’écrit le pluriel de codes barres ?). Je commence à prendre mes produits
dans mon caddie. Arrivé à la moitié, ne voila-t-il qu’un de mes caleçons neufs
devient récalcitrant et refuse de se faire codebarrer. Scandale ! J’appelle
le préposé aux caisses et lui explique mon problème : « voila, monsieur, je n’arrive pas à mettre mon caleçon. »
J’étais d’humeur joviale.
Le type vient et arrive à rétablir ma culotte quand il
aperçoit mon caddie. Il m’explique que les caddies sont formellement interdits
à cette caisse. N’en croyant pas mes oreilles, je me fous de sa gueule ce qu’il
n’a pas apprécié pourtant j’ai trouvé assez cocasse que des caddies soient
interdits à une caisse de supermarché. Le ton a commencé à monter. Le type a
ordonné que je finisse de passer mes produits, que je paye, que je laisse mes
produits sur le machin, que j’aille reposer le caddie pour récupérer ma pièce d’un
euro et que je revienne chercher mes produits.
J’ai évidemment refusé demandant un passe droit qui a été
refusé. On s’est engueulés. J’ai fini par reprendre mes produits et les
remettre dans mon caddie pour aller à une autre caisse. Le type trépignait :
mais vous n’avez pas le droit, vous avez commencé à passer vos produits, vous n’avez
pas le droit d’arrêter. Je lui ai donc répondu : « ne faites pas chier, vous me refuser le droit de passer
mon caddie à cette caisse à cause d’un obscur règlement intérieur alors je
prends le droit de reprendre mes produits et de vous recommander une sodomie. »
Et paf ! Le type était vert et interloqué ! Quand
je dis vert, c’est vert pale, vu que c’était un Chinois. Avec toute cette
histoire, je vais finir raciste antichinois. C’est d’autant plus facile que le
gros vigile noir qui venait vers nous pour faire son boulot de vigile et me
prendre par la peau des fesses était lui-même exploser de rire quand j’ai
encouragé mon Chinois à aller se faire enculer.
Je suppose que les noirs n’aiment pas les Chinois. Je veux
bien que l’on vire Sarko dans l’année, mais il faudrait, avant de partir, qu’il
donne des instructions précises à Monsieur Guéant pour qu’il s’occupe
sérieusement de l’immigration Chinoise.
J’en étais où ? Ce billet est parti en couilles. Je me
suis levé constatant ma quasi insomnie pour vous raconter mon réveillon et j’en
suis à deux A4 pour décrire une histoire de Chinois et de caleçons. Je vais
accélérer.
J’arrive à l’Aéro. Je bois l’apéro avec Patrice, le vieux
Jacques et Tonnégrande et vais manger chez moi mes produits Chinois acheté chez
Auchan.
Je fais la sieste. Je me réveille inquiet de l’heure de
fermeture de chez Leclerc, n’ayant pas envie d’affronter les Chinois d’Auchan
une seconde fois. Leclerc était ouvert. D’ailleurs, j’ai appris ensuite qu’Auchan
fermait à 18 heures.
J’achète mon pinard. Il y avait aussi du monde aux caisses,
pire que le matin, mais aucune Chinois en vue. Par contre, il y avait Mathieu,
le patron de la Comète dans la même file que moi. Nous avons papoté.
Je vais à l’Aéro où j’avais rendez-vous avec mes camarades
de réveillon : à savoir Dédé, le pote à Joël, Patrice, Tonnégrande,
Djibril et Joël, mais j’avais une bonne heure d’avance.
Je prends un café. Puis un deuxième café.
Me voila avec un mal de ventre qui me faisait bien chier en
début de soirée, ce que j’ai d’ailleurs décidé d’aller faire. Malheureusement,
le tout est sorti par le mauvais trou sans que je n’ai le temps de viser la
cuvette. Il y en avait partout. Les murs retapissés et tout ça. Je vais
demander une serpillière au patron mais, ce dernier, constatant l’ampleur des
dégâts a décidé de prendre le taureau par les cornes et de laver mon dégueulis
par lui-même.
C’est bien la première fois que je vomis dans un bistro en
étant à jeun, moi. Saloperie
de produits Chinois, par ailleurs très mauvais à gerber à cause des épices.
J’ai payé un whisky au patron. Je suis pardonné. Et j’ai bu
deux Perrier avant mes congénères n’arrivent. Finalement, je n’avais plus du
tout mal au ventre et j’ai pu repartir à la bière, comme en 14.
On est peu de choses…
L’heure a sonné et nous sommes partis. Tonnégrande n’était
pas venu (ce qui n’a rien de surprenant) et le gros Djibril s’était fait
engueuler par sa femme qui ne trouvait pas normal que son digne époux la laisse
seule pendant un réveillon alors qu’il allait se saouler la gueule avec les
copains.
Le vieux Joël nous a fait monter dans sa Dacia flambant
neuve et nous a montré tous les bienfaits de cette marque, comme les lève-vitres
électriques (je ne lui ai pas dit que j’en avais déjà dans ma première voiture
achetée en 1990, ces intermittents du spectacle à moitié baba cool sont
surprenants…).
On arrive chez Joël. Il y avait son épouse, heureusement, la
femme d’un copain à eux qui était mort d’un cancer quelques mois auparavant et
la belle-mère de Joël, femme tout à fait charmante, mais qui a passé l’année d’hôpital
en hôpital et qui a fini par se faire enlever l’estomac pour empêcher la
propagation des métastases. Elle nous a raconté chacune des étapes de ses
opérations pendant que nous mangions les huîtres. Ca tombe bien, je n’aime pas
ça. C’est pour ça que je demandais des précisions en permanence, pour énerver
les autres convives.
C’est la première fois de ma vie que je passais un réveillon
avec la belle-mère d’un copain. Cela dit, je suis méchant : mémé est
réellement charmante, très discrète, elle avait néanmoins toute sa place dans
la conversation jusqu’à ce que Mme Joël la ramène chez elle, vers deux heures
du matin.
L’apéritif était composé de vin blanc pour Patrice, de
Ricard pour Dédé le pote à Joël et de champagne pour les gens normaux. Pour le
reste, je ne vais pas détailler tout ce que nous avons bu : du muscadet,
du Riesling puis différents types de Bordeaux de mon choix et de Leclerc, les
dames étant repassées au Champagne à la fin du repas. Le trou normand, avant les viandes, était
composé d’un simple verre de Vodka à l’herbe de bison. Mémé a exigé qu’on le
boive cul sec. Patrice et moi avons obtempéré mais Dédé commençait déjà à
papillonner. Faudrait pas vieillir.
Avec l’apéro, nous avions : du pâté en croûte, des petites
saucisses de Strasbourg, des petits boudins blancs, des petits boudins
antillais, des espèces de feuilletés au fromage, des crevettes. J’aurais du
prendre des notes, j’en oublie. Comme ce n’est pas la première fois que je
mange chez Joël, je n’ai pas commis l’erreur de m’empiffrer à l’apéro.
Ensuite, nous sommes passés au saumon, qui mérite une brève
description. Du saumon fumé, avec une touche de crème, quelques gros œufs de
lump pour la décoration et des pommes de terres tièdes. Je vous le conseille.
Sans compter que le tout était accompagné d’une sauce mitonnée par Madame Joël
avec de la crème fraîche, un yaourt, un peu de vodka et quelques épices. Un
régal !
Ensuite, le fois gras était très bon, servi avec une espèce
de compotée de figues confites.
Trou normand.
Magret de canard avec une sauce au foie gras. C’est après
avoir complimenté la taulière pour sa sauce qu’elle nous a avoué qu’elle venait
de chez Picard. Il faudra que j’essaie. Quelqu’un peut me dire s’il y a des
videurs Chinois chez Picard ?
Ayant compris que mon ventre était à nouveau à toute
épreuve, j’en ai bouffé une tonne !
A propos de ventre, Mémé a mangé de tout. On peut très bien
vivre sans estomac mais il faut bien mâcher. Et en plus, mon premier billet de
l’année est pédagogique.
Les deux gâteaux, de chez Picard, étaient sublimes mais mes
confrères étant repus, il a fallu que je les finisse tout seul.
Nous avons fini en discutant de choses et d’autres,
notamment des deux bouteilles de vin qu’il fallait encore qu’on boive avec Dédé
et Patrice. Même que Dédé commençait à ne plus marcher très droit quand il
allait pisser toutes les dix minutes.
Mais il fallait bien qu’on s’occupe pendant que les dames
ramenaient mémé à la maison.
Un peu avant cinq heures du matin, j’ai décidé de lever le
camp (ben oui, y’a école demain), suivi par Patrice. Un noir était ivre mort
dans le bus et insultait les gens en faisant de la poésie (un genre de rap,
quoi…).
Tous les bistros étant fermés à Bicêtre, je suis rentré
directement à la maison, non sans avoir faire quelques check in pour
Foursquare.
J’ai rendez-vous avec Patrice à midi à l’Aéro mais je doute
qu’il soit là (je crois qu’il bosse ce soir). Tant pis. Il y aura le vieux
Jacques et probablement Djibril, voire Tonnégrande.
C’est reparti !
Bonne années à tous !
Wahoo... T'as écrit en faisant la truffe? Toussa?
RépondreSupprimerAlllez, Bonne Année 2OOODouce à toi ;-)
Correction: "t'as écrit toussa en faisant la teuf"?
RépondreSupprimerC'est le 1er bug du clavier de l'An 2OOOdouce...
Hips!
La vengeance du chinois a été terrible. très sympa les photos des convives d'hier soir.
RépondreSupprimeret la brosse à dent ? Elle a tenue le coup ou elle est sortie à poil ?
et bonne année !
Ce n'est plus un billet mais un poème épique ! Bel exercice ! Très belle année à toi.
RépondreSupprimerUne bien belle année à toi
RépondreSupprimerUn long-billet-fleuve pas tranquille nu et blond ? Cumul de mandats ! :-)
RépondreSupprimerHappy 2012 !
T'as raison, on avait souhaité une bonne et heureuse année à Jean-Louis et à Olivier ...
RépondreSupprimerJe ne forme donc aucun voeu pour toi mais le coeur y est!
Dégueulis et vieux caleçons, assortis de propos nauséabondement racistes : je ne suis pas sûr d'avoir envie de vivre cette année jusqu'au bout, moi…
RépondreSupprimerHé bé. J'en reviens pas d'avoir lu ce billet en entier. ;-)
RépondreSupprimerBonne année !!!
Moi aussi je l'ai lu jusqu'au bout mais c'est surtout pour les photos (de gauche)...bien vu les photos, continue comme ça et je te promets une assiduité sans faille :)....comment on dit bonne année en chinois ?
RépondreSupprimerben mon kiki ! tu parles d'un morceau de bravitude ! même Céline avec ses histoires d'hémorroïdes et d'acouphènes il est pas plus tordant !
RépondreSupprimervoilà comme on la veut l'année nouvelle : rigolante ;)
Tain ta pété les photos
RépondreSupprimerQuel billet! Le jour d'une gueule de bois, bravo. Bonne année vieux!
RépondreSupprimerJ'ai pas tout lu mais je me suis fait un devoir de regarder toutes les photos ;)
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il fallait s'accrocher pour lire tout le billet. Faut croire que la soirée t'a plu :)
RépondreSupprimerMoi aussi, j'ai fait mon réveillon avec Picard, je te rassure, pas de Chinois, et même pas de videur (ou alors, tu es sur la liste des wanted du quartier chinois)
Trop fort le coup des huîtres et de l'estomac à mamie ! Nous à Noel, on a essayé d'éviter les postillons de mamie Coco. J'ai une mémoire de poisson rouge, je me suis encore assise en face d'elle !
Bisous ma caille, et bonne année
PS : Dis donc, j'ai cru m'être trompée de blog et être sur celui d'Oh!91, un instant, rapport aux photos ...
L'est où la photo de la mamie? Et celle du Chinois? Et toi?
RépondreSupprimerEn tout cas, fais-y gaffe à ton petit estomac à toi. M'a l'air fragile et un peu surmené.
Bonne année!
Tout comme See Mee. Joyeuse année à toi Nicolas. Et encore pleins de KDB entre copains. Bisous
RépondreSupprimerTu deviens le Béru du blogage !
RépondreSupprimerDe mon côté, j'avais organisé une soirée à la maison, cela a demandé beaucoup d'énergie, les lumières, la musique, la bouffe, la piste de dance mais dès le début de la soirée, j'ai abusé du Punch, suis devenu malade, ne me rappelle plus de rien....
Disp,
RépondreSupprimerC'est malin !
Laurent,
Merci, pareil !
Lo,
Pas là...
Fiso,
Tu ne te trompes pas de blog : j'en ai mis pour tout le monde !
Xapur,
Tu devrais tout lire.
El Camino,
Désolé pour la gueule de bois...
Darcy,
Oui, hein !
Tilly,
J'espère qu'elle le sera !
Nicolas007bis,
Vive les photos !
See Mee,
Merci, toi aussi !
didier,
Mais si, mais si... Quel racisme ? Chinois n'est pas une race...
Solveig,
Merci !
Nekko,
Merci !
Virginie,
Merci !
DFJ,
Merci !
David,
J'ai renoncé à tester la brosse à dents.
Bem,
Vive les truffes !
Ce billet est trop long, mais il a le goût subtil du chinois faisandé que j'apprécie beaucoup.
RépondreSupprimerMoi, c'était Tajine bourratif et tous le monde hurlait à deux heures du matin.
Ensuite, je ne sais plus trop (si, deux souvenirs, l'arrivée de Joe Dassin dans la soirée et d'une bouteille de calva, c'est à peu près tout)).
Bonne année !!!
Les illustrations de ce billet sont balèzes. C'étaient les invités d'honneur du réveillon?
RépondreSupprimerSalutations de Suisse et meilleurs voeux à toi pour une excellente année 2012!
Mon regard s'est arrêté sur la première photo de cet article. Avez-vous des indications sur son origine, le photographe en particulier ? Merci.
RépondreSupprimerElmer,
RépondreSupprimerNon, j'ai fait une recherche sur Google Image mais je ne sais plus avec quel mot clé.
DF,
Oui, hein ! C'était nous.
MHPA,
Merci.
Je me demande si je ne suis pas un peu en retard pour répondre. Heureusement que Elmer veille.