29 avril 2012

Mort d'Eric Charden

D'après Laurent Guimier, son service de presse vient de l'annoncer et c'est confirmé par Wikipedia.

C'est étrange. Il évoque, pour moi, toutes les conneries qu'on écoute quand est môme, avant de se passionner pour style quelconque. De fait, il a sorti son premier machin avec Stone l'année de ma naissance.

27 avril 2012

Focus sur mon trajet

Plutôt que de faire des trucs politique, dans ce blog, il faut que je vous raconte mon voyage en Bretagne, comme l'exige la tradition.

Je me pointe chez le loueur, Place d'Italie, il y avait un peu de queue (rien de grave mais le temps nécessaire pour récupérer une voiture réservée par Internet quand on est client habituel et enregistré dans l'ordinateur est exaspérant).

Un type récupère sa voiture. Un couple de noirs se pointe au guichet. « On voudrait juste un renseignement, on voudrait savoir où se trouve la rue Elysée Reclus à côté d'ici, où est notre hotel. » Personne ne connaissait alors j'interviens : « Montrez moi l'adresse, ça doit être au Kremlin-Bicêtre. » J'avais raison.

Ceci n'a aucun intérêt mais entre les clients (d'autres noirs, ça rendait la situation encore plus cocasse) et le personnel (blanc et noir) on s'est presque engueulés pour leur expliquer comment y aller, certains proposant le bus, d'autres le métro, d'autres d'aller à pieds... On convient que prendre le bus 47 en face et descendre à « Convention ».

Après on a âprement discuté pour savoir si c'était la peine de noter sur un papier puis sur quel papier. Véridique. J'ai fini par dire à un type au guichet : « filer nous un papier ». Mais, un des clients noirs qui avait un stylo avait commencé à écrire sur un papier qu'il avait trouvé.

Il avait noté « Arrêt convention » et donnait le papier au couple. Sa femme se met alors à l'engueuler ! « Non ! L'arrêt est Convention-Fontainebleau ». Les voilà qui commencent à discuter lourdement. J'interviens : « Mais on s'en fout ». Il faut dire que j'avais ma voiture à prendre et plus cinq de route (avec les pauses) à faire.

La dame m'engueule. Je laisse tomber. Le mari note « Fontainebleau » puis donne le papier au couple. Moi : « Mais bordel, vous avez oublié de noter le numéro du bus. »

Un des types du guichet commençait à s'impatienter et m'appelle.

« Bonjour, j'ai réservé une voiture par Internet mais je n'ai pas réussi à régler, c'est bizarre mais j'ai bien reçu la confirmation de la réservation. »

Le guichetier regarde : « Ah ! Oui, vous avez bénéficier d'une offre commerciale pour votre anniversaire. » C'était exact, j'avais oublié, j'avais reçu un mail de promotion du loueur, lundi dernier. J'en avais profité pour réserver sans faire attention à l'objet de l'offre. Je confirme donc au gugusse. « Oui, lundi, c'était votre anniversaire, vous avez eu droit à une promotion de 15% mais on ne peut pas payer par Internet, lors des promotions ! » Je remercie chaleureusement en rappelant que 15%, c'était environ la ristourne qu'on avait en payant par Internet.

Je récupère la Focus. Rien à signaler. Bon trajet.

Ah ! Si ! J'ai bien rigoler au péage. La file d'attente à côté de moi n'avançait pas. Quand j'ai pu faire quelques mètres, j'ai compris la cause. Une grosse anglaise dans une voiture anglaise (avec le volant à droite, donc) voulait payer en liquide à une borne faite pour ça. Elle (la conductrice, seule dans sa voiture) sortait en partie de la voiture par la portière passager, à gauche. Elle ne comprenait pas le fonctionnement et était en grande conversation avec la machine (je suppose qu'un système de téléphone permet d'appeler un opérateur à l'aide).

La scène était burlesque...

Rien d'autre.

Là, je vais au bistro pour donner le double des clés de « notre » voiture à Gilles. Ce qui s'arrose.

Zebda : il va gagner !

François Hollande a voulu aller discrètement au concert de Zebda à Limoges, un truc de jeunes, quoi ! Pas de bol, le chanteur l'a repéré à cause de la cravate, il l'a montré du doigt et a dit : il va gagner.

25 avril 2012

Des nouvelles de Titi !

Vous ne connaissez pas Titi ? Fallait lire mon billet d'avant hier.

Ce soir, j'etais en réunion de blogueur zinfluent avec Serge Moati. Du coup je suis arrivé tard et vanné à Bicetre et j'ai décidé d'aller boire un coup un coup avec Corinne et sa mère à l'Amandine, sans passer par la Comète (où je suis revenu pour avoir la wifi pour faire ce billet).

Titi sortait de l'Amandine où il avait fait une déclaration d'amour à Michel, le patron (quelques semaines probablement après avoir cassé sa vitrine) du genre : je vais acheter une maison et tu viendras en vacances ...

Longue vie et bon courage aux services sociaux...

Bref, il a aussi dit à Michel que c'est la patron de l'Aero qui lui a tiré une balle dans le crâne (voir mon billet de lundi).

Je tiens ce blog pour aider la police.

24 avril 2012

Le million !

J'ai bien fait de me lever de bonne heure, moi !

D'autant que j'ai un billet fleuve de MHPA à lire...

Pour faire ce score à Diamond Dash, je suis sur iPad avec les deux superpouvoirs activés.

23 avril 2012

Une tentative de meurtre au Kremlin Bicetre

Vous vous souvenez de Titi qu'on avait soupçonné d'avoir cassé la vitrine de l'Amandine ?

Il avait disparu du quartier... Il vient d'entrer à la Comète. Il fait une enquête pour savoir qui lui a tiré dessus avec une arme à feu. Il a visé la tête mais a raté (tu m'etonnes). Il pense que c'est un des patrons de bistro qui l'a viré.

La police enquête et lui même est gendarme (tu parles !).

Taré !

Voilà pourquoi j'aime les bistros ! C'est pas au Fouquet's qu'on verrait ça.

Trajet de vote

Cette élection m'a poussé à faire un nombre considérables de kilomètres dans Bicêtre. Tout d'abord j'ai déposé mon linge à la Comète, puis, je suis allé à mon bureau de vote (trajet mauve).

Accomplissant mon devoir électoral, les braves gens m'ont rappelé que j'avais une procuration de quelqu'un : c'est drôlement bien fait. Je savais que j'avais une procuration mais je ne savais pas dans quel bureau... Ils me l'ont dit : le bureau numéro 4 à Jean Zay, au dessus du Parc Pinel.

J'y vais (trajet vert foncé) mais je ne trouve pas. Je m'étais trompé de rue. Dans le doute, je demande à une petite dame qui m'envoie au bon endroit (trajet rouge), mais il n'y avait que le bureau 5 !

Je demande à une autre petite dame qui m'a fait l'historique des bureaux de vote du Kremlin Bicêtre. Le bureau 4 est à l'espace Maigné. Trajet bleu.

Je suis rentré sans m'arrêter dans le moindre bistro (trajet vert clair). Étonnant, non ?

(plan fait avec OpenStreetMap)

Mon anniv' !

Pour la soirée de ce soir, le patron de la Comète a embauché une extra. Les critères de recrutement ont changé mais il fallait bien ça, c'est mon anniversaire. Le seul hic est que je l'ai fêté hier, avec @Hypparkos, à cause d'une sombre histoire de placoplâtre. 

La fiesta a commencé à Solférino qui avait organisé une petite fête en mon honneur. J'ai pu serré la main de Jean-Paul Huchon mais il ne m'a pas reconnu, contrairement à Dagrouik, Antoine, Jérémy et Patrice et quelques autres, comme Jack Lang qui m'est passé devant.

Merci aux copains qui ont fait des billets : Zette, Val, FalconHill, Lolo, Homer, El Camino, ...

21 avril 2012

Loudéac est simple

La bataille des plans de Loudéac fait rage sur le web, pendant que certains se vautrent dans la médisance.

Un généreux lecteur m'envoie ce plan d'une précision rare : je n'ai plus qu'à ajouter une flèche rouge pour pointer la demeure familiale qui vous permettra d'évaluer le chemin que j'ai à parcourir pour aller boire un verre vu qu'il n'y a aucun bistro sur cette carte, sauf peut-être, à la limite, le bar restaurant les routiers de mon copain Dominique.

Vous pouvez cliquer dessus pour agrandir. C'est en le faisant que j'ai découvert un rond point de la libération à 300 mètres de chez moi.

Mes indications étaient fausse, hier. J'ai placé la DDE à la place du Palais des Congrès et j'avais hésité pour déterminer ce qui est, en fait, le Gymnase de la Rocade.

20 avril 2012

Loudéac est compliquée

Je ne parle pas de ce weed-end. Je reste au Kremlin-Bicêtre pour voter pour François Hollande afin de ne pas prendre le moindre risque. Faites pareil.

Je parle des week-ends quand je vais en Bretagne.

Dans le blog geek, je parle d'un nouveau site internet qui concurrence Google Map. Pour ce faire, j'ai pris une capture d'écran de mon quartier et j'ai mis des flèches de couleur pour présenter les différents bistros.

J'ai alors eu l'idée de faire la même chose pour le présent blog en montrant un plan de Loudéac.

Paf ! Je ne trouve pas la rue où est ma mère ce qui est rageant. Elle habite au bout de la flèche rouge.

Voir en illustration en haut à gauche.

Je vais donc référencer les bugs pour les aider à corriger leur plan de Loudéac. Voir l'illustration à droite, cette fois. Ne vous trompez pas sinon vous auriez du mal à suivre.

En vert, au niveau de la flèche rouge vous avez la rue des Tilleuls. Par dessus la flèche rouge, vous avez un trait bleu. C'est impasse des Tilleuls où habite ma mère. Ma flèche rouge est un peu mal placée.

Un peu dessus, j'ai mis un trait dans un bleu plus foncé. C'est une impasse. J'ai oublié son nom. Si un commentateur passe par là et connait, qu'il n'hésite pas. Jacques ? Karine ? Ou les copains du 1880 ? Le patron, Arnaud, Renan (s'il est à jeun), Brian, Yann et toutes les autres andouilles ayant une chance de tomber sur ce billet dans mon compte Facebook ?

Entre la partie de la rue des Tilleuls perpendiculaire à l'impasse des tilleuls, il y a le stade de Loudéac, appelé le stade Louis Chevé. J'en profite pour saluer Philippe, son fils, qui lit mon blog politique et verra peut-être ce billet. Je me fous totalement du stade.

Je vais vous donner un secret : si je n'aime pas le foot, c'est parce que j'ai habité pendant 18 ans dans cette maison, je suis ensuite revenu tous les week-ends pendant 12 ans et je rentre encore fréquemment (à peu près tous les 3 week-ends ; sauf pour les élections, c'est très important de voter pour François Hollande, par exemple, après-demain). Tous les dimanches, à l'heure de la sieste, ils font des essais de la sonorisation qui sera utilisée pendant le mach à 15 heures. C'est affreux.

Le pire est quand on est cabinets (à l'étage, en bas, je n'y vais pas à l'heure de la sieste) en train de faire caca sagement, la sonorisation s'entend comme si vous étiez dans les tribunes à cause de l'aération. Non, pas l'aération des tribunes, celle des cabinets. Essayez de suivre. Tout cela est déjà assez compliqué.

Je disais donc que je me fous du stade mais comme celui du Lycée et du collège y est indiqué, il serait judicieux de mettre le stade du LOSC, notre club de foot local (qui s'appelle réellement ainsi, comme le LOSC).

Je remets l'image à gauche, là, sinon je n'arriverai pas à rédiger mon billet et vous n'arriveriez pas à suivre. C'est la première fois dans l'histoire de la blogosphère que l'on met deux fois la même illustration à un billet, notamment avec un plan de la partie nord de Loudéac (à par le quartier de Saint Bugan, où j'allais à l'école quand j'étais petit). J'espère que ça ne va pas provoquer la fin du monde ou un truc comme ça.

La rue que j'ai gribouillée en couleur caca n'existe pas réellement. J'ai ajouté une vague tâche dans un bleu à moitié louche, je crois que la partie blanche avant la partie gribouillée permet de rejoindre le boulevard au bout, celui en jaune qui débouche sur un rond point près du stade qui est indiqué.

Au bout de la flèche foncé est indiqué un Leclerc. Je suis désolé de vous informer qu'il n'y a pas de Leclerc à cet endroit mais un des bâtiments du lycée. A propos de Leclerc, il y en a un autre en haut, celui là est bon.

D'ailleurs un des bâtiments du lycée est bien représenté juste au dessus. Tiens ! J'ai mis une flèche jaune, c'était pour boucher un vide : il y a là les bâtiments du Lycée. C'est injuste qu'il ne soit pas entièrement représenté vu que le collègue l'est correctement (à droite du stade représenté).

Le bâtiment sous la flèche rouge foncé est la DDE si ça intéresse quelqu'un. Le bâtiment à droite, tout au bord de l'image, en dessous le collège, m'est inconnu. Ou alors c'est le foyer des jeunes travailleurs. Ou la nouvelle crèche, je ne sais plus.

Je vais mettre une quatrième illustration, le plan plus large que je voulais insérer au départ pour montrer la maison de ma mère, au bout de la flèche rose, et le bistro principal, le 1880 Café. Le bâtiment juste à gauche est le Carrefour. Vous voyez, nous ne sommes pas dépourvus de supermarché à Loudéac. Et encore, je ne parle pas, dans ce billet, du Super U. J'aurais pu parler du Aldi visible sur les premières illustrations, du Liddle qui aurait du figurer sur les plans d'en haut (en dessous à droite du carrefour en bas à droite), du Netto, du Leader Price.

Vous vous demandez probablement à quoi servent les autres flèches ! Celle en bas, couleur caca, est le premier bistro de secours, la Choppe. Celle en vert à gauche est le second bistro de secours, le Cornouailles. J'y vais beaucoup moins, le patron est un militant UMP. Je ne comprends pas qu'on puisse être militant UMP mais ce n'est pas le problème. Dès qu'il a bu deux verres de trop, il milite et fait chier tous les clients. Tiens ! Allez voter Hollande, aussi dimanche, comme ça je pourrais le faire chier. Si vous ne saviez pas pourquoi c'est important, c'est une excellente raison. Je ne comprends pas qu'un patron de bistro fasse de la politique pendant les heures de travail.

Il me reste une flèche à expliquer, en haut. Elle est bleue. Elle pointe sur une rue qui n'existe pas mais qui a la même forme que la rue des Tilleuls qui, elle, existe mais n'est pas sur le plan. Alors quand j'ai ouvert le machin pour sortir une illustration pour le billet qui aurait du faire trois lignes, je l'ai prise pour la rue des tilleuls. Et j'ai passé vachement de temps à comprendre l'erreur... D'autant qu'au bout de la flèche rose, but ultime de ce billet, figure le 1880, mais pas le Boulevard de la gare qui est une artère importante de la ville. D'ailleurs si vous regardez ce plan, vous repérez une espèce de boulevard qui fait le tour de la ville (ce n'est pas un boulevard, en fait)  : il en manque un bout, le long du bistro.

C'est fort non. J'ai perdu cinq minutes à essayer de comprendre un plan et... 25 à rédiger un billet (illustrations comprises) alors que je voulais faire un billet de trois lignes.




18 avril 2012

Les sapins arrivent, place de la Comète !

Voiture ou coiffeur ?

Dans ce blog, j’ai une rubrique coiffeur (voir les libellés en bas à gauche) mais Dorham m’a piqué le thème, aujourd’hui, le bougre. J’avais pourtant beaucoup de chose à dire sur ma coiffure depuis le meeting de François Hollande, dimanche, outre que j’ai pris froid. Melclalex sur son Flickr et Medhi sur son Facebook ont diffusé des photos de moi : j’ai plein de cheveux blancs. Ca me déprime.

Sur certaines photos, on remarque que j’ai une légère surcharge pondérale. N’y croyez pas : ce sont des trucages.

Je vais donc abandonner la rubrique « coiffeur » aujourd’hui pour alimenter la rubrique « ma voiture à moi » dont le libellé est usurpé : je n’ai plus de voiture, officiellement depuis hier puisque la carte grise n’est plus à mon nom.

Gilles est heureux. Il a une voiture. Une resplendissante Xsara Coupé VTS rouge Lucifer, 2 litres Injection, 138 chevaux. Une voiture de parfaire branleur. C’était la mienne.

Gilles est un spécialiste des voitures.

Lors de sa première sortie, après avoir passé son permis, il avait la voiture de ses parents, une Renault 6. Il l’a cassé, ainsi que cinq autres en faisant une manœuvre devant un bistro.

Ensuite, il a eu une Simca 1100. Elle n’avait plus de machins pour mettre la clé. Dominique, celui qui a remis en service la Xsara, avait installé un interrupteur, entre les sièges, pour « mettre le contact » et un gros bouton poussoir pour démarrer. Qu’est-ce qu’on a rigolé !

Ensuite, Gilles a eu une Visa bleue. Elle a fini sur le toit sur une centaine de mètres. Elle n’a pas duré longtemps.

Ensuite, il a eu une 305 Break de gendarmes, rachetée « aux domaines » pour une poignée de pain. Elle lui a duré près de 10 ans. On s’amusait beaucoup à la garer près des routes et à observer les gens ralentir.

Il a eu un accident avec, une fois. Il avait embouti un poteau. Il était content, il avait réussi à remplacer les phares tout seul. Mais en fermant, le capot, il avait oublié qu’il était tordu et l’a claqué : les phares ont à nouveau explosé.

Ensuite, il a eu petite Volvo avec une boîte automatique. Une vraie merde. Sans compter qu’il a passé des mois et des mois à faire les papiers, même qu’à un moment on se demandait si ce n’était pas une voiture volée.

Enfin, il a eu une 205 qui fonctionne toujours à près de 30 ans et 300 000 kilomètres mais les travaux de réparation nécessaires au contrôle technique seraient trop lourds.

Il a maintenant une Xsara.

Tweet people #Jempruntelecomptedemonmari

Hier, je trollais François Bayrou. Aujourd'hui, j'ai envie de troller Nicolas Sarkozy.

Son épouse - ou son assistant ! - vient d'utiliser son compte Twitter. Voir l'illustration.

Mon camarade Antenne Relais vient de lancer le hashtag #Jempruntelecomptedemonmari : "RT @NicolasSarkozy : La prochaine réunion Tupperware se déroulera au #Crillon. Carla - #Jempruntelecomptedemonmari".

Je propose que François Hollande réponde : "@NicolasSarkozy : ma compagne à moi est autonome. #FF @valtrier #Jempruntelecomptedemonmari".

17 avril 2012

Trois jours de silence

Ca fait trois jours que je n'ai pas fait de billet ici. Et encore, le dernier était "du comptoir". Je deviens fainéant comme Gaël

Je suis désolé, j'étais occupé à troller le Google+ de François Bayrou.


14 avril 2012

La voiture

Ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé de ma voiture, moi ! Je suis informé par des moyens de communication modernes que Dominique a fini la remise en service de la voiture est terminée. Le contrôle technique est passé avec succès.

Gilles est fier comme un bar tabac.

13 avril 2012

Mon dimanche à Vincennes

Je suis ému. Ou presque. J’ai rendez vous avec d’éminents blogueurs, dimanche midi, pour me faire le marathon de Paris, aller au meeting de Nicolas Sarkozy ou à celui de François Hollande. Si j’ai bien compris, il y aura Gildan, El Camino et Dagrouik. On devrait retrouver ensuite toute la fine équipe dont Mehdi et Romain. J’espère qu’il y aura quelques blondasses comme Elooooody et Mipmip.

Le programme est simple. 10 heures, café à la Comète. 11 heures, apéro déjeunatoire (heu…) organisé par Gildan je ne sais pas où. 13 heures, départ pour Vincennes. 14 heures, premier discours. Je ne sais pas qui va parler pour chauffer la salle. Martine Aubry serait la bienvenue, je n’ai pas envie de me déplacer pour des seconds couteaux. Et la Première Secrétaire du parti introduisant Hollande (enfin, son discours…), ça aurait de la gueule lors du dernier grand meeting avant le premier tour.

Ou alors, Ségolène Royal, tiens ! La dernière (et seule) fois que j’avais assisté à un de ses discours, je l’avais trouvé raté contrairement à mes camarades. Il faudrait que je me fasse une opinion un peu plus sérieuse. Il faut dire que c’était pendant les Primaires. Par contre, si c’est Jean-Pierre Chevènement ou Laurent Fabius, j’arriverais en retard.

Ah ! On me souffle dans l'oreillette que ce sera Bertrand Delanoë qui s'y colle. J'aime bien l'image. Le Maire de Paris qui reçoit le candidat qui va gagner. Paris est magique et tout ça. S'il est arrivé là, il doit être bon orateur. il y aura un concert, aussi. Je ne sais pas quel groupe. J'espère que ça ne va pas être trop chiant. Déjà qu'au Bourget, je m'étais tapé le concert de Yannick Noah. 

Il parait qu’il y aura une tente pour les blogueurs, avec le Wifi et tout ça. Ca fait plaisir d’être considéré. Par contre, je ne sais pas s’il y aura une buvette. Avec El Camino, on va prévoir des sacs à dos. Je propose qu’on boive du Whisky. Ca ne fait pas très gauchiste, mais si on boit de la bière, on sera forcés de pisser toutes les dix minutes. Ca ne va pas être possible. Ou du Calva, tiens ! Ca, ça fait peuple. Je ne sais pas si des blogueurs normands viennent, Philippe, Aurel ou Hern. Didier Goux ne vient pas, je crois. Alain Lambert non plus, il assiste au meeting de François Bayrou à Pacy sur Eure. C’est moins ambitieux.

Le changement, c’est maintenant.

Dans Twitter, je ne sais pas quel hashtag sera utilisé. Je vais tweeter : « C’est magnifique, on est plus de 300 000. #Vincennes. » C’est pour faire chier les twittos Mélenchonistes (il n’y a pas de Twittos Sarkozyste et les Mélenchonistes sont rigolos quand ils s’énervent tous seuls. #placeaupeuple et tout ça).

Mes camarades ont préparé leurs tweets d’avance aussi.

Dagrouik : « Grrr on va sodomiser des libéraux ».
Gildan : « J’aurais du écouter @jegoun et ne pas boire de bière, j’ai envie de pisser »
El Camino : « Je vais suivre @jegoun, lui, il trouvera la buvette »
Romain P. : « Ho, les guignols, on est là pour bosser »
Mehdi : « Oui, écoutez le chef »
Moi : « Fayot ! »
Dagrouik : « La wifi marche. Ils ont viré Valério ? »

Je ne sais pas ce qu’on fait après le meeting d’Hollande. Je suppose que Romain va nous trouver du boulot. Esclavagiste ! Le 22 janvier, pour le premier meeting, il nous avait embarqués pour le 59. Même qu’on avait galéré avec Gildan pour trouver la gare de et un bistro.

S’il pouvait nous trainer au 69, avec Elooooody…

12 avril 2012

Mes consignes au nouveau serveur de la Comète

Je ne sais plus si je vous l'ai dit mais un événement d'une envergure internationale s'est produit hier : il y a un nouveau serveur à la Comète. Pas une première main et avec moins d'atout que Clémence, mais un serveur, ça se respecte.

Il va falloir que je fasse son éducation.

Petit 1 : ne pas entrer dans les conversations politiques s'il n'est pas batavophile convaincu. Sauf pour demander si on reprend un verre.

Petit 2 : me servir un verre discrètement, hors tournées, quand je lui fais un petit geste délicat (avec Clémence, ce n'était pas le même geste).

Petit 3 : offrir une tournée quand Tonnégrande en a déjà bu plusieurs et insister ensuite quand je dis "on ne part pas sur la tournée du patron". Comme ça, Tonnégrande est saoul et se fait engueuler par sa femme tout en lui expliquant que c'est de ma faute.

Petit 4 : faire pareil avec Alain, mais il est moins robuste, le bougre. Et en plus, sa femme vient souvent le chercher vers 20 heures puisqu'elle passe devant pour rentrer chez elle.

Petit 5 : bien noter qui commande les verres et se rappeler dans quel ordre, sinon il y a toujours un lascar qui rouspète.

Petit 6 : servir le verre de Tonnégrande à la bonne température. La moitié du verre doit être remplie avec du vin à température ambiante et l'autre avec du vin qui est au frigo. S'il y a plus que deux moitiés, le gros noir ne ronchonne que rarement.

Petit 7 : gérer correctement les Kremlin des Blogs et encaisser les verres au fur et à mesure. Ca, c'est son métier.

Petit 8 : me faire confiance quand je dis qu'un mec est tricard et ne peut pas consommer dans ce bistro. Sinon, on va à nouveau se taper les casse-couilles. J'en connais qui passent devant rien que pour voir qui fait le service.

Petit 9 : ne pas être surpris quand je pars sans payer, je reviens toujours le lendemain.

Petit 10 : ne pas être surpris si je pars comme une flèche vers 20 heures. C'est pour aller boire un coup avec Corinne.

Petit 11 : quand je viens pour la première fois de la journée (le matin, ou vers midi, le week-end), je bois un double café avec un peu de lait froid. Le midi, je bois du Ricard et le soir de la bière. Je suis très régulier, comme garçon.

Petit 12 : ne pas rigoler aux vannes pourries du vieux Jacques. Ni même aux bonnes vannes, d'ailleurs, elles sont rares mais quand on rigole, il sort immédiatement la suite.

Petit 13 : le vieux Jacques a vendu des vérandas et des assurances. Surtout, il ne faut pas l'encourager à raconter sa vie quand Patrice, Tonnégrande ou moi sommes présents au comptoir... On connait chacune des histoires par coeur. Ne surtout pas l'encourager, par pitié pour les autres clients. Par exemple, il m'a déjà raconté 2356 la première fois où il est rentré saoul chez ses parents.

Petit 14 : le vieux Marcel est normal. Il ne faut pas s'inquiéter. Il vote Front National et ronchonne quand il lui faut payer un verre mais on l'aime bien. Ne surtout pas croire qu'il tente d'imiter de Funès, c'est de Funès qui imitait Marcel.

Petit 15 : contrairement au vieux Jacques, on peut encourager Marcel à raconter des histoires. Notamment celle de la fois où il s'était coincé la peau de la bite dans la braguette et qu'il avait été obligé d'aller à l'hôpital. On est toujours pliés de rire. Généralement, ensuite, il raconte la fois où il avait pris "un produit" suite à une visite chez un toubib et il n'avait pas encore débandé plusieurs heures après.

Petit 16 : ne pas pousser Marcel à raconter des histoires s'il y a des femmes au comptoir. Sauf si c'est Odette ou Geneviève, elles sont habituées.

Petit 17 : si je ne suis pas à 19h15 au comptoir, c'est probablement que je suis resté coincé dans les blogs.

Comme maintenant...

11 avril 2012

Les travaux continuent, place de la Comète

Visiblement, ils préparent la 2876eme phase. Ils suppriment le terre plain central pour faire les travaux près de la place.
Un an que ça dure.

A moi les petites filles !

Pour le retour de Bretagne, hier, j’étais assis à la place 46 de la voiture 17 du TGB 8646. A côté de moi était assise une jeune femme fort charmante. En face d’elle, une fillette de neuf ans et en face de moi une autre de 10 ans. Celle de neuf ans est la nièce de la dame. L’autre, je ne sais pas. J’aurais du demander mais cela ne me regarde pas.

Toutes étaient très polies mais elles n’ont pas arrêté de discuter, en chuchotant, pour ne pas déranger les voisins. De fait, j’étais à peu près le seul à être gêné, ne pouvant pas dormir plus d’une ou deux minutes sans être réveillé par une discussion. Pendant les premiers kilomètres, c’était l’horreur, je n’arrivais même pas à me concentrer sur mon bouquin.

Je suppose que c’était la première fois que la dame avait « la garde » de sa nièce et de l’autre petite fille (peut-être une autre nièce, mais pas la sœur de l’autre). Il se créait une espèce de connivence entre filles tout à fait désagréable. J’ai vite compris que les petites filles venaient une semaine en vacances à Paris (c’est la période des vacances scolaires en Bretagne). Alors, elles bâtissaient ensemble le programme du séjour. Les petites filles voulaient voir le musée Grévin et la Tour Eiffel.

La tante voulait les emmener au cinéma et dans les magasins pour qu’elles achètent leur cadeau d’anniversaire (ils fêtaient l’anniversaire des deux petites filles ce soir ou demain). Elle voulait faire un gâteau au yaourt avec elles et les emmener manger à la crêperie.

Je rappellerais volontiers à cette dame que nous avons des cinémas et des crêperies en Bretagne, que nous pouvons y faire des gâteaux au yaourt et que nous avons des magasins pour acheter des cadeaux d’anniversaire.

Je suis resté poli. La dame a gardé mes bagages pendant que je suis allé vider l’eau des patates et à la fin, j’ai dit « bonne soirée, bon séjour ! ».

Pourquoi je vous raconte ça, moi ?

Vous n’en avez évidemment rien à cirer. Figurez-vous que moi non plus mais j’ai du me les taper pendant trois heures.

A partir du Mans, elles ont commencé à jouer aux cartes. Un jeu de rapidité, si j’ai bien compris. Alors elles s’énervaient et se traitaient de mauvaises joueuses.

Du coup, j’ai mis mon iPad à plat sur la table et j’ai commencé à jouer à Angry Birds… La tante a eu beaucoup plus de mal à capter l’attention des petites.

(fillettes)

Adieu, colloc !

J’arrivais de Bretagne, hier. La climatisation du TGV m’avait donné soif. Je me suis arrêté à la Comète. Obligé.

Vers 21h30, mon colloc s’est pointé. Allons bon me dis-je in petto alors qu’il éructait pour des raisons qui m’échappent ce matin. Il était saoul et en colère. J’ai oublié les raisons de sa colère. Peut-être le raisin fermenté ?

Toujours est-il qu’au bout de quelques minutes, je l’envoie chier, lui rappelant que si je venais au bistro ce n’était pour subir les rages d’autrui mais pour rigoler avec les copains. Le voyant vexé, j’ai voulu calmer le jeu et je lui ai proposé de dormir à la maison plutôt que de retourner chez son frère en lointaine banlieue.

Il a refusé, à mon grand soulagement. Il a trouvé une chambre dans le coin. 500 euros par mois pour quelques mètres carrés avec un douche dans un coin, il faudra que je propose à Seb de visiter pour qu’il en fasse un billet.

Toujours est-il que je n’aurais plus à héberger mon colloc…

10 avril 2012

Je n'ai plus de voiture

Ils avait ramené la Xsara le 24 mars. Jusqu'à jeudi, Dominique avait fait quelques vérifications (freins, …). Vendredi, il a changé la courroie de distribution. Dimanche, il a branché les câbles pour la batterie. Il a mis la clé. Elle a démarré au quart de tour, pour la première fois depuis plus de deux ans.

Ce matin, avec Gilles, nous avons rempli les papiers.

Il ne reste plus qu'à changer les pneus avant et à remplacer le pot d'échappement. Il faudra ensuite passer le contrôle technique et envoyer les papiers.

Martine connaîtra une deuxième vie, loin de la banlieue Parisienne et de mes vacances à 10000 kilomètres...


09 avril 2012

Du yoga au Kremlin des Blogs ?

Via JJU.

J'ai compris Diamond Dash

Ca fait près d'un an que je joue à Diamond Dash. Ils sont bien, ces jeux au sein des réseaux sociaux, on peut comparer ses scores avec les copains. Mais c'est énervant.

Zette, par exemple, a toujours fait plus que moi. CC aussi depuis quelques mois et David depuis plus récemment. Il n'y avait plus que El Camino que j'arrivais à battre.

J'étais fumasse, tenté de me réfugier dans l'alcool et tout ça.

Quand j'ai eu l'idée, hier, de me demander à quoi servaient les points indiqués en haut de l'écran (au bout de la flèche verte que j'ai du me résoudre à utiliser, le rouge passant mal). Ca permet d'avoir des bombes magiques et du temps supplémentaires...

Alors que je stagnais aux alentours de 500000 (score que j'avais réussi à atteindre 3 ou 4 fois, la plupart de mes bonnes parties, sinon, tournaient entre 350 et 400000), me voilà à dépasser 700 000 dès le premier essai.

Joie.

Accrochez-vous : j'ai accumulé tant de points que je ne désespère pas atteindre le million rapidement.

08 avril 2012

Bon anniversaire, @bembelly !

Il est obligé de faire comme moi, le bougre : faire un billet pour annoncer que c'est son propre anniversaire. Vous pouvez vérifier, je fais un billet chaque année. C'est facile : c'est le 23 avril. Cette année, j'espère que les meilleurs cadeaux seront fournis par les journaux politiques. Allez savoir pourquoi.

Bembelly, Guy Alain, est né un 8 avril. Personne ne sait l'année. Dans les contrées où il est né, au coeur de l'Afrique, ils ne savent pas trop écrire et, à cette époque, les moines n'avaient pas encore apporté la civilisation. 

On sait que c'est un 8 avril parce que le scientifique retraité qui avait pris sa retraite dans le quartier fêtait l'anniversaire de la découverte de la supraconductivité. Sa cuite fut mémorable, ce qui explique peut-être certains penchants de Alain Guy. 

Nous n'oublierons jamais, d'ailleurs, en ce dimanche de Pâques, que c'est un 8 avril, en 2005, qu'a été enterré Jean-Paul II. 

C'est également un 8 avril que les Français ont approuvé les accords d'Evian. Je ne vois pas ce qu'une ville fait dans le CV de Bem. Ca lui ressemble assez peu.

Bon anniversaire, @Bembelly !

07 avril 2012

35 ans que je les connais, ces andouilles

Dominique, Serge, Philippe et Gilles. Et toujours au bistro le samedi soir. Depuis 1984, environ. Avant, on sortait moins...

KdB avorté à Loudéac

J'étais tranquillement au comptoir du 1880 à Loudéac. Tout seul. Aucun pote de la bande. Deux sont arrivés vers 22h30 mais dans un état tellement lamentable que je les ai envoyé bouler... A 21h30 (environ), je vois un twit de @LoicCauret montrant une photo de lui avec Stéphane Le Foll en réunion publique à Plémet, un patelin à une douzaine de bornes de Loudéac.

Je me disais bien aussi que j'avais oublié quelque chose...

Supposant que le tweet avait été émis par @Oqupied, je lui réponds : "Ah ! Merde, j'avais oublié." Il me répond "OK, on passe tout à l'heure s'il ne finit pas trop tard".

Du coup, je me dis que si Olivier (@oqupied) dit "on", c'est qu'ils allaient passer à plusieurs... et que ça serait probablement avec Loïc et Stéphane. Personnellement, si je faisais des réunions publiques dans des patelins, il serait absolument hors de question que je n'aille pas m'enfiler deux ou trois bières après. Il n'y avait aucune raison pour qu'il ne vienne pas les prendre au 1880...

Je préviens le patron. Ca nous faisait rigoler parce qu'à partir de 23 heures, le 1880 allait se remplir de jeunes fêtards (les vacances scolaires commencent, ici) pour faire un bordel monstre jusqu'à la fermeture, à une heure.

Et je réduis ma consommation de bière pour m'assurer être en capacité de soutenir une discussion jusqu'à très tard.

Tout ça pour rien, ils ne sont pas passés. 

06 avril 2012

Week end lendemain de #KdB

Me voilà dans le TGV, à 300 à l'heure, en face d'une jeune fille en jupe qui croit que je rédige un billet de blog sur mon iPhone alors que...

Billet d'iphone : pas de relecture, fautes d'orthographe, de Français, correcteur orthographique merdique, mise en page et liens impossible.

À côté de la jeune fille, il y a un type avec une tronche d'ivrogne, on dirait un blogueur réactionnaire. Évidemment, derrière moi, il y a un môme qui braille.

Le Kremlin des Blogs d'hier ?

De haute tenue. Surtout de tenue vestimentaire : Fiso avait une robe verte et ses nichons débordaient. Vu de dos, c'était bien, aussi. Avec ce billet, je vais passer pour un obsédé sexuel. Il n'en ai rien. Je raconte ça pour faire bander Yann et El Camino.

Victoren Lurel est vraiment très sympathique et convivial. Je pense qu'il a bien apprécié la soirée et c'est l'essentiel. J'étais en face de lui mais il n'arrêtait pas de regarder @Laouffir alors que je la peloter dessous la table (c'est pas vrai, je dis ça pour faire bander David et Melclalex).

C'est le deuxième Président de Conseil Régional que nous recevions. Victorien Lurel picole moins que Jean-Paul Huchon.

Victorin m'appelait "Président" toute la soirée. Sur la dédicace (photo), le Président Nicolas, c'est moi...

La comète est magique et tout ça. Merci à Raphaëlle, Myriam, Juju, Fiso, Marc, Gildan, Antoine, Antoine, Seb, Dagrouik, Pierre Laurent, Fabien, Victorin et aux deux ou trois que j'oublie, n'ayant pas les yeux en face des trous.

Le TGV ?

Oui. Je me suis pris trop tard pour une voiture de location et pour plus de trois jours ça n'est vraiment plus rentable. Je me suis d'ailleurs pris aussi trop tard pour le TGV, ce qui m'a obligé à me lever aux aurores et m'a empêché de faire un billet politique ce matin. Par ailleurs, tous les trains étant complets lundi, je ne peux rentrer que mardi après midi (les trains du mardi matin étaient aussi pleins).

Ce soir : 1880 Café qui ouvre aujourd'hui après 15 jours de vacances. Je raconte ça parce que certains s'étonnent que je ne sois pas rentré depuis longtemps.

Pendant que j'y suis, j'ai appris hier que je ne verrais plus Clémence en tant que serveuse, à la Comète. Elle fait son dernier week end. J'aurais du rester.

J'espère qu'elle continuera à habiter dans le quartier.

04 avril 2012

Ils m'auront tout fait

Avec les blogs, j’aurais fait un tas de choses ! Deux tours de France des copains Blogueurs, deux virées en Belgique, une participation à l’Université du PS, une interview d’Arnaud Montebourg à La Rochelle, une de Julien Dray à l’Assemblée, une de François Hollande, également à l’Assemblée, l’organisation de 4 ou 5 grosses réunions de blogueurs, la réception de personnalités politiques comme Corinne Lepage, Jean-Paul Huchon et Julien Dray à la Comète. J’ai assisté à des conférences, à des réceptions, j’ai suivi des campagnes électorales, municipales, régionales, cantonales et présidentielles, maintenant. J’ai assisté à deux meetings de François Hollande, à une « riposte party ». J’ai bu des bières avec candidats, avec des patrons de startups, …

Dans mes blogs, j’ai raconté à chaque fois que je suis allé chez le coiffeur, j’ai décrit mes voitures de location, j’ai parlé des cuites de mes copains, j’ai donné des leçons de savoir vivre dans les bistros, j’ai fait du buzz sur des personnalités politiques. Mon blog politique arrive premier à la recherche de « Paris Hilton nue » dans Google Images. J’ai des blogs classés un peu partout, j’ai écrit des billets pour l’Express, pour le Lab d’Europe 1. Je donne des conseils aux blogueurs et autres passionnés de réseaux sociaux. J’ai fait de la publicité pour des produits totalement inutiles en refusant de me faire rémunérer.J'ai lavé le pantalon d'un blogueur qui avait vomi à la terrasse de la Comète. J'ai rencontré des gens célèbres, j'ai eu le droit à un article du Parisien, un du canard municipal, on m'a souhaité mon anniversaire sur France Inter et on a parlé de moi sur France Info. J'ai été interviewé par une radio. J'ai été désigné influenceur pour un truc dont j'ai oublié le nom et qui me le rend bien. J'ai organisé pendant trois ans des petites rencontres de blogueurs à l'occasion desquelles j'ai mangé 18 fois un steack tartare et 14 fois une entrecôte. J'ai été à des réunions de blogueurs ailleurs qu'à la Comète, deux fois à la République des blogs, deux fois au Café des Blogs, une fois à un machin dont j'ai aussi oublié le nom mais qui était bien sympathique. J'ai été à des manifestations pour défendre les retraites, à des défilés du 1er mai. Je suis même allé une fois (depuis que je blogue, avant c'était fréquent mais on vieillit) à la Fête de l'Humanité. J'ai failli avoir le QG de campagne de Nicolas Sarkozy dans l'immeuble où je travaille, me provoquant de belles sueurs froides. J'ai été invité à Solférino pour une soirée électorale au cours de laquelle j'ai papoté avec Marie-Noelle Lienemann comme si on était des copains d'enfance. J'ai croisé Marylise Lebranchu dans un bistro de Loudéac. J'ai viré des trolls, sympathisé avec des hordes de réactionnaire, des militants de droite, de gauche, du centre, de l'extrême, ... J'ai déclenché 249 blogowar et fait environ 8000 billets de blog. Je suis abonné à des blogs mode, des blogs cuisine, des blogs tricot, ... parce que j'ai sympathisé avec les taulières dans Twitter ou dans les commentaires d'un autre blog. Je suis abonné à 330 blogs, je connais physiquement environ 80 blogueurs, je peux identifier près de 600 Twittos qui s'étonnent toujours quand je me mélange les pinceaux. Mon compte Twitter a été ouvert il y aura 5 ans à la fin de ce mois, je suis le taulier de 5 blogs, dont 4 très actifs.

Je viens de franchir un nouveau pas : j’ai assisté au déjeuner d’une blogueuse zinfluente (elle est même experte pour Ebuzzing des blogs de la catégorie « divers », c’est vous dire si elle est forte) à la terrasse d’un Starbucks, vous savez ? Ces bistros d’une chaine OU IL N’Y PAS DE BIERE PRESSION.

Bon anniversaire @Homer62 et @custinda (et à Daniel Cohn-Bendit)

Une journée pleine d'anniversaires, de quoi faire la fête !

03 avril 2012

Et toi, qu'as-tu fait le 24 février 2007 ?

Le camarade de La Rénovitude nous demande ce que l’on faisait le 24 février 2007. Malheureusement mon agenda professionnel est à peu près vide pour cette période (j’utilisais un vulgaire calepin, c’est un machin tout gribouillé sur lesquels on note les rendez vous). De toute manière, on s’en fout, s’était un week-end.

Je peux néanmoins vous dire que j’avais une réunion avec Atos quelques jours avant mais je ne trouve aucune trace de rendez-vous avec Monsieur Bettencourt.

Le rendez-vous était organisé par une collègue qui maitrisait Lotus Notes. Je ne peux pas vous donner le sujet de la réunion vu qu'il concerne toujours mon boulot actuel (quoique nous soyons en train d'effectuer la fin de la migration vers nos nouveaux serveurs, ou, plus exactement, de nous nouveaux serveurs vers le nouveau back office).

Je peux assez facilement déduire ce que j’ai fait. Le premier janvier étant un lundi, cette année-là, j’étais probablement en vacances jusqu’à la fin de la semaine. Compte tenu de mon rythme de retour en Bretagne, j’étais probablement en week-end au Kremlin-Bicêtre.

J’ai probablement passé la matinée à glander chez moi, probablement à lire un livre (oui, c’était à l’époque des calepins, je passais mes loisirs à lire, pas à glander dans les blogs). J’ai probablement fait une ou deux lessives, changé les draps, …

Ensuite, je ne suis pas allé aux Monts d’Aubrac, c’était déjà fermé. La Comète n’ouvrait pas le samedi, à cette époque. Je suis donc vraisemblablement allé prendre l’apéro à l’Aéro, avec Abdel, l’ancien patron et, probablement Tonnégrande et le Vieux Jacques. Ensuite, je suis allé mangé chez moi (il était très rare que je mange au restaurant, à l’époque alors que, maintenant, je ne fais plus que ça).

Ensuite, j’ai fait la sieste et je suis retourné à l’Aéro et, sans doute, à l’Amandine.

Voila voila.

Je suppose que j’ai légèrement festoyé. Le 24 février est fait pour ça.


02 avril 2012

Scènes d'apéro

Samedi, vers midi, je me pointe à la Comète vers 12 heures pour prendre un café (oui, je commence toujours l’apéro). Le comptoir était désert à part les deux serveuses et une espèce de grand escogriffe d’une soixante d’années qui baragouinait dans une langue proche de l’anglais avec deux ou trois mots de Français. Il avait un énorme sac à dos.

Il demandait comment aller à Toulouse et les filles lui disaient d’aller tout droit sur la Nationale 7 puis de prendre l’autoroute. J’ai dit que c’était mieux d’aller par l’avenue Eugène Thomas, l’autoroute est à 2 km. Le mec nous dit qu’en effet, c’était mieux de prendre l’autoroute, qu’il voulait prendre l’autoroute, absolument.

Je vais pour lui demander où il était garé pour lui montrer la meilleure solution quand je repense à son sac à dos. Je lui demande comment il souhaite aller à Toulouse. A pieds, me répond-il. On lui repose la question. Il nous confirme. Il veut aller à pieds à Toulouse en suivant l’autoroute.

Allons bon !

Je traverse et vais à l’Aéro prendre l’apéritif. Je bois un Ricard avec Corinne et sa mère. Une fois les verres vides, Mamie commande une nouvelle tournée. Son verre de Kir vide est à côté de mon verre de Ricard. Karim met du cassis dans le verre de Mamie et du vin blanc… dans le mien.

Nous étions pliés de rire…

Il ressert une tournée et, une fois qu’elle est terminée, il veut nous offrir un nouveau verre. Pour être sûr de ne pas se tromper, il commence par servir mon Ricard, puis le cassis pour le Kir de Mamie. Et verse le blanc à nouveau dans mon verre…

Il y a des jours comme ça…