Plutôt que de faire des trucs
politique, dans ce blog, il faut que je vous raconte mon voyage en
Bretagne, comme l'exige la tradition.
Je me pointe chez le loueur, Place
d'Italie, il y avait un peu de queue (rien de grave mais le temps
nécessaire pour récupérer une voiture réservée par Internet
quand on est client habituel et enregistré dans l'ordinateur est
exaspérant).
Un type récupère sa voiture. Un
couple de noirs se pointe au guichet. « On voudrait juste un
renseignement, on voudrait savoir où se trouve la rue Elysée Reclus
à côté d'ici, où est notre hotel. » Personne ne connaissait
alors j'interviens : « Montrez moi
l'adresse, ça doit être au Kremlin-Bicêtre. » J'avais
raison.
Ceci n'a aucun intérêt mais entre les
clients (d'autres noirs, ça rendait la situation encore plus
cocasse) et le personnel (blanc et noir) on s'est presque engueulés
pour leur expliquer comment y aller, certains proposant le bus,
d'autres le métro, d'autres d'aller à pieds... On convient que
prendre le bus 47 en face et descendre à « Convention ».
Après on a âprement discuté pour
savoir si c'était la peine de noter sur un papier puis sur quel
papier. Véridique. J'ai fini par dire à un type au guichet :
« filer nous un papier ».
Mais, un des clients noirs qui avait un stylo avait commencé à
écrire sur un papier qu'il avait trouvé.
Il avait noté « Arrêt
convention » et donnait le papier au couple. Sa femme se
met alors à l'engueuler ! « Non !
L'arrêt est Convention-Fontainebleau ». Les voilà qui
commencent à discuter lourdement. J'interviens : « Mais
on s'en fout ». Il faut dire que j'avais ma voiture à
prendre et plus cinq de route (avec les pauses) à faire.
La dame m'engueule. Je laisse tomber.
Le mari note « Fontainebleau »
puis donne le papier au couple. Moi : « Mais
bordel, vous avez oublié de noter le numéro du bus. »
Un des types du guichet commençait à
s'impatienter et m'appelle.
« Bonjour,
j'ai réservé une voiture par Internet mais je n'ai pas réussi à
régler, c'est bizarre mais j'ai bien reçu la confirmation de la
réservation. »
Le guichetier regarde : « Ah !
Oui, vous avez bénéficier d'une offre commerciale pour votre
anniversaire. » C'était exact, j'avais oublié, j'avais
reçu un mail de promotion du loueur, lundi dernier. J'en avais
profité pour réserver sans faire attention à l'objet de l'offre.
Je confirme donc au gugusse. « Oui,
lundi, c'était votre anniversaire, vous avez eu droit à une
promotion de 15% mais on ne peut pas payer par Internet, lors des
promotions ! » Je remercie chaleureusement en
rappelant que 15%, c'était environ la ristourne qu'on avait en
payant par Internet.
Je récupère la Focus. Rien à
signaler. Bon trajet.
Ah ! Si ! J'ai bien rigoler
au péage. La file d'attente à côté de moi n'avançait pas. Quand
j'ai pu faire quelques mètres, j'ai compris la cause. Une grosse
anglaise dans une voiture anglaise (avec le volant à droite, donc)
voulait payer en liquide à une borne faite pour ça. Elle (la
conductrice, seule dans sa voiture) sortait en partie de la voiture
par la portière passager, à gauche. Elle ne comprenait pas le
fonctionnement et était en grande conversation avec la machine (je
suppose qu'un système de téléphone permet d'appeler un opérateur
à l'aide).
La scène était burlesque...
Rien d'autre.
Là, je vais au bistro pour donner le
double des clés de « notre » voiture à Gilles. Ce qui
s'arrose.
Il se passe des trucs apocalyptiques chez les loueurs! J'ai bien rigolé.
RépondreSupprimerUne scène à la Goscinny.
Ça fait du bien.
Heu..., qu'est ce que ça rajoute d'indiquer qu'il y avait des noirs et des blancs?
RépondreSupprimerD'une part, parce qu'il y avait un volet "communautariste" rigolo et caricatural que j'ai laissé à l'imagination du lecteur. D'autre part, deux des principaux héros de ce blog sont noirs : Djibril et Tonnégrande, et le lisent...
SupprimerPrivate joke donc... Jamais facile de comprendre de l’extérieur. Parce que le coté "communautariste" ne change pas grand chose à l'histoire.
RépondreSupprimerBah ! Tu devrais commencer à me connaître.
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