Pages

11 avril 2012

A moi les petites filles !

Pour le retour de Bretagne, hier, j’étais assis à la place 46 de la voiture 17 du TGB 8646. A côté de moi était assise une jeune femme fort charmante. En face d’elle, une fillette de neuf ans et en face de moi une autre de 10 ans. Celle de neuf ans est la nièce de la dame. L’autre, je ne sais pas. J’aurais du demander mais cela ne me regarde pas.

Toutes étaient très polies mais elles n’ont pas arrêté de discuter, en chuchotant, pour ne pas déranger les voisins. De fait, j’étais à peu près le seul à être gêné, ne pouvant pas dormir plus d’une ou deux minutes sans être réveillé par une discussion. Pendant les premiers kilomètres, c’était l’horreur, je n’arrivais même pas à me concentrer sur mon bouquin.

Je suppose que c’était la première fois que la dame avait « la garde » de sa nièce et de l’autre petite fille (peut-être une autre nièce, mais pas la sœur de l’autre). Il se créait une espèce de connivence entre filles tout à fait désagréable. J’ai vite compris que les petites filles venaient une semaine en vacances à Paris (c’est la période des vacances scolaires en Bretagne). Alors, elles bâtissaient ensemble le programme du séjour. Les petites filles voulaient voir le musée Grévin et la Tour Eiffel.

La tante voulait les emmener au cinéma et dans les magasins pour qu’elles achètent leur cadeau d’anniversaire (ils fêtaient l’anniversaire des deux petites filles ce soir ou demain). Elle voulait faire un gâteau au yaourt avec elles et les emmener manger à la crêperie.

Je rappellerais volontiers à cette dame que nous avons des cinémas et des crêperies en Bretagne, que nous pouvons y faire des gâteaux au yaourt et que nous avons des magasins pour acheter des cadeaux d’anniversaire.

Je suis resté poli. La dame a gardé mes bagages pendant que je suis allé vider l’eau des patates et à la fin, j’ai dit « bonne soirée, bon séjour ! ».

Pourquoi je vous raconte ça, moi ?

Vous n’en avez évidemment rien à cirer. Figurez-vous que moi non plus mais j’ai du me les taper pendant trois heures.

A partir du Mans, elles ont commencé à jouer aux cartes. Un jeu de rapidité, si j’ai bien compris. Alors elles s’énervaient et se traitaient de mauvaises joueuses.

Du coup, j’ai mis mon iPad à plat sur la table et j’ai commencé à jouer à Angry Birds… La tante a eu beaucoup plus de mal à capter l’attention des petites.

(fillettes)

14 commentaires:

  1. Je peux te donner tout les miens à garder?

    RépondreSupprimer
  2. pauvres gamines... passer des vacances à Paris... avec toi en plus... :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Du moment qu'elles ne se comportent pas comme toi quand tu viens... (ça faisait longtemps, tiens !)

      Supprimer
  3. Je préconise: le coup de pied au cul.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est une solution, mais elles étaient assises...

      Supprimer
  4. Les enfants rois m'insupportent d'autant plus qu'ils seront, grâce à l'incapacité de leurs adultes référents à leur dire "non, tu m'ennuies", des adultes malheureux, frustrés, à problème, odieux ...¨
    Etre bienveillant envers les enfants, ne signifient nullement satisfaire leurs caprices - au travers desquels d'ailleurs, ils ne recherchent que de rassurantes et enveloppantes limites !
    Bz

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Elles n'etaient pas enfants rois ! La tante jouait son rôle, moi aussi, rien a redire.

      Supprimer
    2. Ah bon, j'ai mal lu ! ...
      Ce que je pense des enfants rois, reste valable, mais pas pour ces petites filles.

      Supprimer
  5. Il y a quand même des passagers très mal élevés qui écoutent les petites filles et leur tante quand elles chuchotent pour ne déranger personne ... c'est d'une impolitesse rare.
    Enfin, moi j'dis ça ...

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Soyez patients !