J’ai vaguement parlé de ma soirée d’hier soir dans le blog
politique. Tonnégrande ne pouvait pas venir hier soir. Le vieux Joël ne vient
quasiment plus au bistro. Djibril est au Sénégal. Alain travaille le soir,
cette semaine. Le vieux Jacques ne vient plus à la Comète en semaine. Marcel le
fiacre est parti en voyage, dans le nord de l’Italie. Patrice bosse de nuit et
part de bonne heure. Le gros Loïc a à nouveau disparu. Corinne et sa mère sont
en vacances.
Etrange ambiance.
Quand je suis arrivé à la Comète, vers 19h20, il y avait un
type au comptoir et quelques personnes en terrasse. Je connaissais le type. Je
pense qu’il était client de l’Aéro du temps d’Abdel, il y a quatre ou cinq ans.
Je ne l’avais pas vu depuis. Je me suis mis à le dévisager, essayant de me
rappeler si nous étions potes ou pas. Impossible de m’en souvenir. Il est
rapidement parti et j’ai demandé à Yannick s’il venait souvent. A priori oui. C’est
donc au comptoir de la Comète que je le croisais. Sans le savoir. Une espèce de
routine. Je m’installe dans mon coin du bar, je discute avec mes potes tout en
lisant mes mails dans l’iPhone, comme si j’étais coupé du reste du monde.
Visiblement, il n’y a que vers 20 heures, que je me réveille.
Pas hier.
A moins le quart, je suis allé à l’Amandine où il n’y avait
personne. J’ai discuté longuement avec le patron, de choses et d’autres, de la
santé des bistros, surtout. Nous papotons souvent, tous les deux. Je dois être
différent des clients habituels et, surtout, je suis souvent au comptoir quand
il est oisif, en fin de journée.
Tiens ! J’ai pris une étrange habitude. Quand un pote
me demande par SMS dans quel bistro, il peut me rejoindre pour m’offrir un
verre, je raconte un bobard. Généralement, je dis « à la Comète dans dix
minutes. » Comme si je tenais à mes habitudes. J’ai encore fait le coup au
vieux Jacques lundi midi (férié). Alors qu’exceptionnellement, j’étais au Petit
Relai. J’avais décidé d’y aller puisque c’est le seul bistro où j’étais sûr de
trouver du monde connu. Je pensais d’ailleurs y trouver le vieux mais il n’y
avait « que » Ramdane. J’ai envoyé un SMS au vieux : « Tu
bois où ? » ; il m’a répondu « Tu es où ? » ;
j’ai dit « A l’Aéro, dans 10 minutes », ce qui m’a obligé à finir mon
verre cul sec et à bouger immédiatement…
Hier, j’ai quitté Michel, le patron de l’Amandine, vers
20h10, en retard sur mes prévisions puisque je comptais aller à l’Aéro avant 20
heures pour regarder François Hollande, à la télé. En fait, il a commencé à
causer vers 20h20. Tout est minuté ! D’ailleurs, Karim, le patron de l’Aéro,
était à moitié surpris de me voir (je passe rarement en semaine). Il restait
deux clients. René et Shérif. Tous deux ivres morts. Karim, à jeun, avait
commencé le ménage, mais plus par raison que par envie de fermer sa boutique.
Je lui ai demandé de mettre la télé et nous avons un peu
papoté en attendant Hollande. C’est rare, tant il est rarement capable de tenir
une discussion… Quelques clients sont arrivés mais j’étais bien le seul à
regarder la télé. J’avais l’impression que tout le monde s’en foutait alors qu’ils
étaient passionnés pendant la campagne.
Un peu après, une femme est arrivée. Un peu plus jeune que moi, une habituée. J'ai oublié son prénom. Peut-être Yvette. Je ne peux pas la blairer. Une alcoolique sans forme qui braille au comptoir. Il y a deux mois, je l'ai quasiment virée de la Comète, tellement elle était pénible. Ce genre de personne qui croit que tout le monde est au comptoir pour parler avec elle. Je l'avais revue depuis. A mon grand soulagement, elle me faisait la gueule et avait refusé de me serrer la main. Pas hier soir, elle était de bon poil. Elle s'est installée dans la salle du fond avec René. Je me demande bien ce qu'ils avaient à se dire, ces deux pochetrons de la com
Un peu après, une femme est arrivée. Un peu plus jeune que moi, une habituée. J'ai oublié son prénom. Peut-être Yvette. Je ne peux pas la blairer. Une alcoolique sans forme qui braille au comptoir. Il y a deux mois, je l'ai quasiment virée de la Comète, tellement elle était pénible. Ce genre de personne qui croit que tout le monde est au comptoir pour parler avec elle. Je l'avais revue depuis. A mon grand soulagement, elle me faisait la gueule et avait refusé de me serrer la main. Pas hier soir, elle était de bon poil. Elle s'est installée dans la salle du fond avec René. Je me demande bien ce qu'ils avaient à se dire, ces deux pochetrons de la com
J’ai enfin pu faire un « livetweet normal ». Il s’agit
de reprendre certains propos de la personne qui parle à la télé et de les
commenter ou de les répétés simplement pour faire croire que c’est une belle
phrase ou un propos intelligent. Pendant la campagne, soit j’étais au QG de
campagne dans l’incapacité de me concentré, soit je faisais semblant de
regarder la télé tout en étant à la Comète où il n’y a pas de télé.
A 20h45, j’étais de retour à la Comète. En avance par
rapport à mon horaire normal. L’Aéro a fermé quelques minutes après. Je suppose
que Karim a réussi à foutre tout le monde dehors. C’est étrange : il est
resté ouvert uniquement pour que je puisse regarder le Président de la
République à la télé…
Quand je suis arrivé à la Comète, Christian, dit « le
Poissonnier », en partait. Du coup, il resté. Il a confié son sac de
crevettes à Yannick pour qu’il le mette au frigo. Nous avons discuté quelques
temps mais je sentais que Christian avait commencé à boire un peu trop tôt.
Alors il est parti. J’avais parié avec moi-même qu’il oublierait ses crevettes.
J’ai gagné. Je l’ai quand même rappelé avant qu’il ne traverse le carrefour.
Ramdane est arrivé un peu après. Mon ancien colloc a trouvé
une chambre juste à côté depuis le début du mois. Je ne sais plus quel mois, d'ailleurs. A partir de demain, je crois, il habitera au Petit
Relai qui loue des chambres au mois. Il arrive souvent vers 21h ou 21h30. Je suppose que l'ambiance doit se dégrader, au Petit Relai, lorsque Jacky le boucher commence à être un peu trop saoul. Dans le temps, il venait à l'Amandine, mais il devenait insupportable.
Yannick a commencé à rentrer les tables et les chaises des
deux terrasses. Les derniers clients de la salle sont partis après avoir payé.
Yannick allait donc pouvoir faire sa caisse ; il nous fallait régler à
notre tour pour le libérer.
Alors nous sommes partis, Ramdane et moi. Il habite un peu plus loin que moi. On s'est salué au niveau de l'entrée de mon immeuble, comme tant de fois depuis qu'il habite là.
(photo)
Ça donne soif tout ces aller-retour.
RépondreSupprimerTiens ! Un commentaire.
SupprimerOui, hein '
C'était le premier billet dans mon reader.
SupprimerUn billet de midi ?
SupprimerApparemment oui, ça faignante grave dans mon reader.
SupprimerOuais. Même constat. Et très peu de commentaires sur mes billets, y compris sur PMA.
Supprimer