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31 juillet 2012

Député !

Avec Tonnégrande nous préparions notre départ de la Comète quand notre Maire et nouveau député est arrivé pour une dernière séance de travail avec un homonyme à moi, un de ses collaborateurs, très sympathique buveur de bière.

Il vient me saluer ainsi que Tonnégrande et un autre lascar qui est venu fanfaronner. Ce dernier avait repéré ma manœuvre qui consistait à me faire offrir un verre par le nouvel élu.

D'ailleurs, j'ai dit à ce dernier : "ça s'arrose". En répétant deux fois, il n'a pas pu refuser, ce qui arrangeait bien mes camarades.

J'ai fait sa campagne. Il m'offre un verre dès qu'il passe à la Comète.

J'attends le passage de Hollande.

30 juillet 2012

Un week-end à la campagne

Je le disais dans un billet, samedi, c’est une magnifique DSK4 que j’ai louée, ce week-end, pour aller à la campagne. Disons-le tout de suite : si j’avais une voiture à acheter, aujourd’hui, mon choix porterait sur ce modèle. Mais je n’ai pas l’intention d’acheter une voiture. On a fait assez de billets dans les blogs gauchistes pour dire que la voiture, ça commence à bien faire. A Paris, évidemment.

Elle a peut-être un point négatif : il m’est arrivé plusieurs de passer de la cinquième à la sixième en voulant passer à la quatrième. Du coup, on se retrouve sans la moindre puissance et en situation relativement dangereuse… Ce n’est pas la première fois que je loue une voiture avec une sixième mais c’est la première fois que ça m’arrive, à plusieurs reprises, qui plus est. Je suppose qu’il faut un temps d’adaptation (je n’ai fait qu’environ 200 kilomètres).

Il m’est par ailleurs arrivé deux anecdotes avec le GPS.


Voila la première. J’avais entré l’adresse de destination, près d’Evreux. Alors que j’aurais du garder l’autoroute A13 jusqu’à son croisement avec la Nationale 13 (trajet en vert), cet imbécile m’a fait sortir à Mantes La Jolie pour passer par un tas de patelin (trajet en rouge), avec des travaux, des feux rouge… et même un mariage… Du coup, pour faire un trajet d’une vingtaine de kilomètres que j’aurais du faire en une dizaine de minutes à 130, j’ai fait cinq ou dix kilomètres de plus à une moyenne de 60. 20 minutes de perdues, ce dont j’ai horreur (surtout qu’on aurait pu louper l’apéro).

Je suppose que le GPS était avec une programmation permettant d’éviter les péages.

Quand on est arrivé chez nos charmants hôtes, je leur raconte cette histoire et voila Tonnégrande qui me donne tort alors cette andouille avait dormi tout le trajet à cause des multiples apéros qu’il a pris à midi à cause de David qui était passé par là par hasard avec son épouse en rentrant d’Orly.

J’ai alors offert les fleurs à Catherine qui me demande le nom. Je réponds : « Ah ben, j’ai oublié, c’était indiqué sur une étiquette avec le prix. Je l’ai enlevée. Je me rappelle le prix. Tiens ! Je vais te le donner, tu n’auras pas tout perdu : 21 euros ». La rigolade du week-end commençait bien.

Je ne vais pas vous raconter tout le reste, ça serait indécent. Surtout le moment où Didier n’arrivait pas sortir de son fauteuil, à 4h30. Il a fallu que je l’aide.

Venons-en directement au retour. Il était 16h45.

Au moment des embrassades, Catherine me dit « Vous m’envoyez un SMS dès que vous arrivez pour nous rassurer. » Moi : « Ah ! Ben je vais le faire maintenant, ça fera ça de fait. » Je vous l’ai dit : on a bien rigolé. Comme des gamins.

Nous montons dans la voiture. Je démarre. Je desserre le frein à main (opération un peu difficile à maîtriser). La voiture se met à sonner dans tous les sens comme si on était en danger immédiat. Je ferme la porte qui était restée ouverte pour pouvoir continuer à raconter des conneries. Ca s’arrête : c’est la première fois que je vois une voiture qui déclenche une alarme quand le frein à main est desserré alors que la porte est ouverte.

On se casse après une manœuvre périlleuse que j’ai réussi par miracle. Au bout de quelques kilomètres, cet imbécile de Tonnégrande se rend compte qu’il avait oublié sa veste. Arrivé près de la Nationale 13, je trouve un coin pour faire demi-tour… Le téléphone sonne, c’était Catherine qui nous prévenait de l’oubli…

Le trajet du "deuxième retour" se passe sans encombre malgré une A13 un peu chargée vers la fin. Nous prenons le périph.

Cette fois, c’est moi qui ai fait une connerie. Voir la deuxième carte. Nous arrivions par le périphérique et la logique aurais voulu que je sorte Porte d’Italie, que je remonte l’Avenue d’Italie, que je fasse le tour de la Place d’Italie et que je redescende l’Avenue sur 50 mètres pour aller au parking du loueur. Trajet vert. Arrivée Porte de Gentilly, j’ai eu une idée que je trouvais géniale : sortir là, rejoindre le Boulevard Auguste Blanqui par des petites rues et, Place d’Italie et redescendre l’Avenue d’Italie. Cette solution m’évitait de prendre la Porte d’Italie, parfois un peu chargée en fin de week-end et éviter d’avoir le tour de la Porte d’Italie, ce qui me gonfle toujours avec les priorités dans tous les sens et les feux au milieu. Trajet bleu.

Mais, arrivé Boulevard Auguste Blanqui, je me rappelle que je comptais faire le plein de la voiture à Porte d’Italie et qu’il me fallait le faire avant de rendre la voiture de location. La carte du coin était affichée sur l’écran du GPS (pas programmé) et m’indiquait une station à une cinquantaine de mètres à droite. Je tourne. La station en question n’existait pas. Peu importe, une station était indiquée plus loin. Elle n’existait pas. Bah ! Une autre était indiquée. Route barrée. Heu… Je continue, une autre s’affiche. Sens unique (plus exactement, impossible de tourner à gauche à un carrefour, la rue étant séparée en deux par un muret pour éviter aux gens de faire les cons). Ceci est strictement véridique. Trajet rouge (de mémoire, néanmoins). Une fois que j’ai repéré les maréchaux, j’ai décidé de reprendre le plan initial : plein Porte d’Italie. Mais il a fallu que je fasse le tour de cette Porte puis celui de la place, deux choses ce que je voulais éviter…

L’art de perdre un quart d’heure.

Que dire de plus sur cette voiture ? Je croyais que c’était une trois portes. Non. Elle en a cinq mais les poignées des portes arrières sont cachées, ce que je viens de découvrir dans Wikipedia en cherchant des anecdotes pour ce billet.

29 juillet 2012

De retour

Je pensais qu'il était 3h30 quand on s'est couchés. Tonnégrande est formel : c'était une heure plus tard. Nous avons passé la nuit à réactionner avec Didier Goux.

Du coup, il a fallu qu'on attende la fin d'après-midi pour partir et avons on pu faire du rab de réactionnage.

À l'aller, on a perdu 20 minutes à cause de l'imbécile de GPS. Au retour, on a perdu 10 minutes à cause de cet imbécile de copilote qui avait oublié sa veste et 10 à cause de cet imbécile de pilote qui avait oublié de faire le plein et qui s'en est rendu compte vers Tolbiac. Allez trouver une station dans Paris...

Bicêtre est toujours là. La Comète ferme. Hop l'Aéro.

28 juillet 2012

En voiture !

Une vague de folie s'est abattue sur la blogosphère politique de gauche : halte à la voiture. Il n'empêche que certains tordus habitent à la campagne. J'ai donc loué une voiture, une splendide DS4, pour me rendre en Normandie chez des réactionnaires qui seront surpris de voir un véhicule modernes.

Le temps que Tonnégrande arrive et nous partons. Mais cet imbécile a loupé son bus et sera donc à la Comète vers 17h30.

Retour demain midi.

27 juillet 2012

Prendre une veste

J’ai déjeuné à la cantine avec trois collègues. Nous étions donc quatre si je compte bien. Celui qui a fini le premier (après moi, j’entends, puisque manger plus rapidement que moi est assez compliqué) : « Bon, je vous laisse, il faut que j’aille acheter une cravate pour offrir ». Je l’aurais bien suivi pour lui donner des conseils mais je n’avais pas le temps.

Un a dit : « Tu n’as qu’à aller au Bon Marché, c’est à dix minutes. » L’autre a répondu « Oui, tiens ! » J’ai alors changé d’avis. Il me faut acheter une veste, l’autre ayant rendu l’âme hier.

Il faut que je vous raconte ça. Quand je dis « il faut », c’est une façon de parler mais je ne peux pas que raconter les cuites de mes copains, je peux vous raconter la fin de vie de ma veste.

Hier soir, je quitte le bureau avec ma veste. J’arrive à la Comète. Alain me rejoint et malgré la cuite qu’il avait largement commencé me dit « Ah ! Oh ! Tu as vu la grosse tâche sur ta veste. » « Oui, il y a du travail, en effet. » « Mais non, une tâche. » « Ah ! Une tache ? » « Oui, dans le dos » (je brode un peu pour placer un jeu de mot stupide absolument impossible à l’oral).

J’enlève ma veste, il y avait effectivement une série de taches dans le dos, près de l’épaule gauche. Des espèces de tâches rouges, entourées de ce qui ressemblait à des taches de gras. Je gratte, c’était sec et ça ne venait pas. Je demande une éponge avec de l’eau chaude au serveur et j’essaie de nettoyer : rien à faire. En fait, ça me faisait penser à des taches d’eau de Javel, mais en rouge. Je suppose que je me suis pris je ne sais quel produit chimique.

Du coup, je raconte ça à mes collègues, à table. L’un d’entre eux me dit de l’envoyer au pressing. Nous avons des conversations très humaines avec nos collègues. Il n’y avait que des hommes, toutes les femmes sont en vacances. Sexuellement, c’est moins bien mais on n’est pas au boulot pour baiser, mais pour l’entretien des fringues, c’est moins bien. Je lui réponds que je n’avais pas que ça à foutre d’envoyer au pressing une veste achetée 70 euros il y a un an et qui est déjà passé plusieurs fois à la machine. Oui, je sais, c’est mal, je ne devrais pas passer mes vestes à la machine.

Je dis donc : « Bon, ben je vais aller au bon marché avec toi. » Celui qui n’avait encore rien dit : « Ah ben je vais aller avec vous, il faut que j’achète une sacoche. » Le dernier, celui avait dit à l’autre d’aller au Bon Marché : « Je vais aller avec vous, je vais vous aider, je connais bien le chemin. »

Nous voila parti tous les quatre. Quelques stations de métro plus loin, à Sèvres Babylone, nous descendons et je reconnais ce sympathique quartier où il m’arrive de manger et de boire des bières. Nous suivions le type qui connaissait le magasin qui s’est trompé de station. Il a pris la mauvaise sortie, justement celle où il n’y a aucun escalator. Du coup, il fallu qu’on traverse le square. Ceci n’a aucun intérêt mais je voudrais faire passer un message à la jeune fille que nous suivions, dans le square :

« Madame, vous ne devriez pas mettre un caleçon noir quand vous avez une jupe relativement courte. Vous devriez essayer la culotte, voire le string, mais pas un caleçon noir qui dépasse de cinq centimètres, c’est très laid. »

Je me mêle de ce qui ne me regarde pas.

Nous arrivons au magasin. Le type qui connaît demande au vigile où se trouvent les cravates. Il lui répond. Nous y allons. Il n’y avait pas de cravate dans ce coin. On demande à un autre qui nous envoie dans le bon quartier et nous trouvons un étal de cravates (illustration).

Je regarde vite fait puis décide d’en acheter une. Justement, j’en vois une tellement à chier que ça en était à rêver. Elle coûtait 90 euros mais était soldée à 50. Je refuse généralement de porter des cravates à plus de 20 euros quand on ne me les offre pas. Finalement, je craque, je la prends mais à contrecœur. Je ne suis pas spécialement regardant sur les frais généraux mais les 30 euros d’écart représentent quand même une soirée à la Comète ou une semaine de repas à la Cantine. Avant d’acheter des conneries et de se plaindre en fin de mois, je connais des braves gens qui feraient mieux d’étudier les prix…

C’est bien d’aller avec des collègues dans un grand magasin en été. On n’est pas stressés, on peut déconner. Enfin, surtout moi, les autres avaient honte.

Mon choix de cravate fait, je suis descendu d’un étage où étaient les vestes, laissant mes collègues choisir la cravate de l’autre. J’ai trainé dans plusieurs coins. Je n’ai pas trouvé une seule veste à moins de 900 euros. Là, c’est réellement trop cher, d’autant que ce n’est pas exactement ce que je cherche, d’autant qu’avec ma corpulence, on peut difficilement prendre du tout venant, même de grande taille. Regardez les gros en costar, dans la rue. 90% sont absolument ridicules.

Je suis donc remonté. Mes collègues avaient trouvé une cravate et l’heureux futur propriétaire temporaire de la cravate avait réussi à se laisser convaincre par la marchande d’acheter des boutons de manchette assortis. Je me suis foutu de leur gueule, j’ai reposé la cravate que j’avais choisie et je me suis cassé : j’avais une idée de billet de blog dans la tête.

J’arrive sur le quai. La rame était là. Je monte donc dans la première voiture à l’avant : erreur grossière, il n’y avait aucun souffle d’air. J’ai essayé de sortir mon iPhone mais les gouttes de sueur qui tombaient m’empêchaient de l’utiliser…

A l’heure où je mets sous presse, mes collègues ne sont toujours pas rentrés (40 minutes après mon départ, soit vingt minutes après mon arrivée). J’ignore ce qu’ils vont finir par acheter.

J’ignore aussi pourquoi ce magasin mondialement connu porte si mal son nom.


5000

Le billet que j'ai fait pour l'anniversaire de la mort du Coucou est le 5000ème du blog politique.

Le hasard...

Plus de 10000 billets sur les cinq principaux blogs. Probablement environ 11000 avec tous les blogs que j'ai eus ou auxquels j'ai participé.

Ca s'arrose...

26 juillet 2012

Achetez des voitures françaises, que diable !

Ce n’est pas tout ça de déconner en permanence, mais il est temps que les blogueurs français participent au redressement productif. Comme des cinéastes sont invités à assurer la promotion de la Voiture Française © en faisant des flashs publicitaires, je propose que des blogueurs français les assistent et fournissent des idées. Prenons par exemple : Laurent, Louis, Guillaume, Marco, Captain Haka, Cyril et Styven, ces illustres créateurs de l’impossible.

Côté chaînes de blogs, je suis en forme, ce mois-ci.

Promouvoir la voiture française ?

J’ai choisi le blog bistro pour faire ce billet, mais le blog politique n’aurait été pas mal, non plus, mais j’ai déjà tapé une fois sur le Gouvernement. Comment peut-on faire de la publicité pour dire qu’il faut acheter français sans dire que nos produits sont meilleurs car cela reviendrait à dire que les autres sont des cons ? En gros, le challenge est là : faire de la publicité pour nos bagnoles sans faire un spot xénophobe. Il faudra, en plus, rester neutre entre les constructeurs français (je me demande d’ailleurs à quel point c’est légal, que l’Etat paye des publicités pour des produits faits par les entreprises françaises) tout en mettant en avant les voitures qui sont produites en France par les constructeurs français.

Des éléments importants

Une publicité pour des bagnoles doit avoir des gonzesses pour être efficaces. Pour enfoncer le clou, je propose qu’on incruste des images de voitures étrangères conduites par des vieux moches. Ou des grosses Allemandes.

Il faut une représentation symbolique de la France. Quelque chose qui permette à tous les coups d’identifier la voiture à notre beau pays. Tourner la publicité au pied de la Tour Eiffel s’impose. On pourrait prendre les Champs Elysées mais je rappelle que les publicités sont avant tout destinées à des crétins qui pourraient décider d’orienter un achat de 7 à 30 000 euros sur la base d’un spot publicitaire : ils pourraient ne pas reconnaître les champs. C’est d’ailleurs pareil avec tous les coins de France. Il n’y a que la Tour Eiffel.

Il faut aussi une représentation symbolique de la grandeur et de la réussite de la France. Je propose l’équipe de France de foot de 1998, de Gaulle et Pompidou étant retenus à leurs obsèques. Zinédine Zidane pourrait suffire.

Un scénario se dessine déjà. Le Champ de Mars, des jolies gonzesses, Zidane. Ne sombrons pas dans la facilité néanmoins, on pourrait faire passer un message inverse. Par exemple, un arabe qui vole des voitures pour sauter des gonzesses sans respecter un des symboles de la République. Si on peut dire que le Champ de Mars est un symbole de la République… Il nous faudra donc prendre toute l’équipe de France en faisant bien attention à ce que ça ne dégénère par en partouze.

Il faut une représentation franchouillarde de la France, pour dire qu’on aime bien notre pays, nos produits, son terroir. Afin de limiter le budget déplacement, le film sera tourné juste avant le salon de l’agriculture et on mettra des vaches sur le Champ de Mars. Ca devrait suffire. Je ne sais pas s’il y a une boulangerie dans le coin mais l’image d’un membre reconnaissable et d’origine métropolitaine de l’équipe de France achetant une baguette de pain en 308 après avoir trait une vache aurait un peu de gueule. Le suivant viendra en C4 et le dernier en Mégane.

En commençant ce billet, je me demandais ce que j’allais pouvoir raconter comme connerie. Je sens que ça vient.

Il faut aussi montrer une preuve de l’excellence technologique française, la capacité de notre pays à innover. Présenter un Minitel serait parfait. Ne rigolez pas. C’est réellement une très bonne réussite française, bien meilleure qu’Internet… Les gens payaient sans le savoir en direct pour aller sur des sites de cul. On payait le Minitel à l’usage sur la facture téléphonique alors qu’avec Internet, on paye un forfait mensuel puis les services un par un par carte bancaire.

Néanmoins, le Minitel apparaît comme ringard. Il faudra trouver une réussite technologique française récente. Je ne vois pas. Peut-être le système de réfrigération intégré aux pompes à bière de Kronenbourg ? Faudra vérifier s’il n’est pas importer. Mais tous les gens normaux passent au minimum trois heures par jour devant une pompe à bière et tout le monde connaît les problématiques de réfrigération et l’excellence française en la matière.

Il faut aussi montrer que les voitures françaises ont une vieille histoire et sont historiquement à la pointe de la technologie ce qui n’est d’ailleurs pas spécialement faut. Il faudra donc retracer rapidement la saga de l’industrie automobile française avec des vieilles caisses : Traction DS, 2 chevaux, 404, R16 ou autre. Il faudra aussi zoomer sur les voitures qui étaient à la mode lorsque les gens étaient jeunes. Pour les types de ma génération, par exemple (j’ai eu le permis en 84), on pourra repasser des extraits de publicités pour la 205. Vous savez, celle où elle tournait en rond dans le sable ?

Enfin, il faudra prouver les intérêts des voitures françaises par rapport aux étrangères. Moi qui loue des voitures fréquemment, je peux aider, si vous voulez. Par exemple, vous verriez ma tronche quand je gagne une Ford Focus…

Tous les éléments étant présents, je vous laisse broder.

24 juillet 2012

Le paradis des blogs #dicodesblogueurs

En août 2010, j’étais en vacances chez Le Coucou. Une après-midi, je suis allé me promener sur la côte, entre Saint Raphaël ou Fréjus et Cannes. J’avais été frappé par le nombre de yachts de luxe, gâchant la vue. C’est la lecture du billet de Captain Haka, ce matin, qui m’a remis la journée en mémoire. Le soir, j’étais arrivé chez eux. Marcelle et Jean-Louis m’attendaient. Le Coucou avait préparé un aïoli. La nuit s’était prolongée, avec leur fille.

Marcelle est morte au début de l’année 2011. Jean-Louis, le 27 juillet 2011. Vous aurez donc le droit à un billet commémoratif neuneu, j’ai failli le faire ce matin après avoir lu Captain. Cette andouille m’avait collé dans la mélancolie.

Le Coucou avait trois blogs. J’étais « co-administrateur » du principal et « co-taulier » de l’annexe inactive qu’on avait ensemble. Gaël était co-administrateur de son blog plus littéraire qu’il avait fini par dédier à Marcelle. Mon copain blogueur Olivier est mort, lui, en avril, la même année. J'ai aussi « les clés » de son blog.

Toutes ces morts et le fait de me retrouver, avec Gaël, avec la responsabilité des blogs, m’avaient fait énormément réfléchir, y compris pour mes propres blogs : que deviennent les blogs après la mort des tauliers ?

Bembelly a commencé une œuvre, cet été. Il tente de réaliser le dictionnaire des blogueurs, en lançant une chaîne de blogs où sont amenés les blogueurs tagués à répondre. J’y contribue beaucoup dans mon blog geek. Je me suis dit que je pouvais y contribuer aussi dans le présent blog, en définissant le paradis des blogueurs.

Techniquement, pour faire mes blogs, j’utilise le service « Blogger » qui appartient à Google, lui-même sorte de dieu des blogueurs puisqu’il amène aux blogs une grande partie des visites et aux tauliers le fait de s’amuser des recherches qui ont amené les visiteurs chez lui !

D’autres blogs sont gérés par des sociétés moins importantes que Google. Personne ne peut prévoir l’avenir de toutes ces entreprises, tout ce qu’on peut dire c’est que Google est celle qui semble la plus solide.

Depuis presque un an, les blogs du Coucou vivent tous seuls. Je crois que Gaël a fermé les commentaires du blog littéraire et a rendu les clés (il s’est retiré de la liste des administrateurs). Je pense que je vais supprimer le blog que nous avions en commun, prochainement. Peut-être le 27 juillet. Tout le monde l’a oublié. Il l’avait monté, contre mon avis, parce qu’il m’aimait bien, il se faisait une joie de faire un truc (un blog, andouille !) avec moi mais je ne voulais pas, nous n’avons pas le même style, ça n’aurait eu aucune cohérence. Le blog n’a jamais trouvé son rythme. Le supprimer permettra qu’il reste entre Le Coucou et moi. Quant au blog principal, je n’ai pas eu le courage de « rendre les clés ». Parfois, je vais vérifier qu’il n’y a pas des commentaires en attente de modération. Je viens d’ailleurs de « libérer » un commentaire de mtislav qui était resté dans les tuyaux.

Amusant que je sois amené à citer mtislav et Gaël dans ce billet. Ils avaient monté le Paradis des blogs, ensemble.

Les deux principaux blogs du Coucou vivent leur vie. Ils continuent à recevoir des visites (7000 pages vues le mois dernier sur Le Coucou), soit de nostalgiques, soit de zozos tombant dessus par hasard au fil de recherche google et surtout de gens qui cliquent sur les blogrolls de certains..

Un jour, ils disparaitront. Peut-être que l’hébergeur décidera de faire le ménage. Peut-être qu’ils seront victimes d’une panne technique ou d’une erreur humaine. Peut-être seront-ils victimes de l’obsolescence technologique, le jour où Internet fermera, un peu comme le Minitel a fermé, récemment, victime de son remplacement par autre chose…

Dans six mois, dans un an, dans cent ans.

Un jour, on aura oublié Le Coucou. J’y pense encore tous les jours, comme à mon père dont au sujet duquel vous aurez droit à billet commémoratif des 20 ans de sa mort, le 26 juillet. Je n’y pense pas par esprit morbide. Il me plait juste, parfois, de penser au Coucou quand je vois une information politique, d’imaginer ce qu’il aurait pu dire. Tiens ! Le discours d’Hollande, à propos du Vel d’Hiv ! Comment l’aurait-il traité dans son blog ?

L’hébergeur n’a aucune raison de supprimer volontairement les blogs inactifs. L’espace disque ne coûte rien… Il est même « responsable devant l’histoire » de la sauvegarde de ce que les andouilles ont dit sur le net.

Ainsi, il est probable que les blogs du Coucou survivent aux derniers blogueurs qui pensent à lui.

Le paradis des blogs existe bien mais n’est pas éternel.

Il est temps de répondre à la chaîne de Bembelly.

Petit 1 : choisir un mot… « Le Paradis des blogs »

Petit 2 : proposer une définition avec un exemple… « Le Paradis des blogs : locution « masculine ». En anglais : « cloud » ce qui veut dire, en français : putain de bordel de nuage de serveurs informatiques auxquels on ne comprend rien mais où sont stockés et sauvegardés les conneries que l’ont peut écrire dans les blogs. Synonyme : Internet. Responsable des admissions : Saint Google. Exemple : Vanessa Paradis des blogs ».

Petit 3 : désigner des volontaires pour poursuivre l’œuvre : Eric, Bertrand, O16o, Arnaud, Elmone, Mike, Matfanus et FalconHill.

Les vacances de Tonnégrande

Mes chefs et mes collègues responsables de projets étant pour la plupart en congés et restant le « plus ancien dans le grade le plus élevé » de mon service, j’ai beaucoup de travail, cette semaine. Pas nécessairement en quantité (quoi que… je suis obligé de faire tourner les blogs au ralenti), mais en diversité puisqu’il faut que je me penche sur à peu près tous les dossiers ouverts…

Aussi, hier soir, je suis rentré vanné, en annulant une soirée avec des potes. Directement au comptoir de la Comète !

Là, le drame. Tonnégrande est en congés et sa grosse est en vacances dans sa Guyane natale. Il a donc pris la seule décision qui s’impose : prendre une grosse cuite dès le premier jour pour avoir le temps de se remettre pour la prochaine, samedi à la campagne.

Il lui fallait un compagnon. Je me suis sacrifié malgré la fatigue, de même que Laverdure qui avait drôlement soif.

A 22h, Tonnégrande a commencé à paniquer car la Comète fermait. L'Aéro était encore ouvert. Il y a foncé pour "réserver" de peur que Karim ferme. Je suis arrivé un peu après, le temps de finir mon verre à la Comète. Karim, le patron, était d'humeur joyeuse.

Tonnégrande a réussi à prendre un bus vers 23h30. Je suppose qu'il s'est endormi et est allé jusqu'au terminus.

Mon écran est un peu flou, ce matin. Les vacances de Tonnégrande commencent bien.

23 juillet 2012

Vive le nouveau mobilier urbain de la place de la Comète

Un type appuie son vélo sur la nouvelle poubelle (un mois ou deux). Elle tombe, alors qu'elle était vissée au sol.

Édit (20 secondes après) : un des types bossant à la boucherie halal me voyant prendre une photo avec l'iPhone (le voyant arriver j'ai bâclé le cadrage) se précipite et remet la poubelle en place... Vive le ramadan.

Dans la blogosphère, on ne vieillit pas !

Romain a fait un billet pour son anniversaire. Je l’ai découvert dans le bus en venant au bureau (la ligne 7 du métro était saturée ; j’ai opté pour le plan B ; une demi-heure de perdue). Quand j’ai vu son âge, j’ai été très surpris. On me l’aurait demandé, j’aurais dit 32 ans. Il en a 36.

Je suis resté trente secondes sur le cul dans mon bus à l’imaginer comme un vieillard avant de me rendre compte que j’en avais 10 de plus… et que cet écart reste à peu près constant. En fait, quand j’ai connu Romain, il avait 31 ans et déjà un « CV » impressionnant puisqu’il était déjà adjoint au maire dans le septième arrondissement de Lyon.

J’ai l’impression que les compteurs étaient restés bloqués. C’est idiot. Du coup, j’ai récapitulé dans mon crâne encore endormi la liste des blogueurs que je connais depuis des années, depuis cette époque de la « montée en charge » des leftblogs, début 2008… Je ne citerai aucun nom mais tout le monde a vieilli.

Sauf Yann qui a toujours été vieux.

Bon anniversaire, Romain !

21 juillet 2012

On priera plus tard


Avec la création de la zone commerciale et l'aménagement de la rocade nord de Loudéac, il y a eu plein de travaux, ces dernières années sur la route de Saint Brieuc. En arrivant en car, hier, j'ai constaté que « la route de La Motte » avait disparu de même que le carrefour de La Fourchette (avec la « très » ancienne route de La Motte »).

Après la sieste, ce midi, j'avais envie de faire un tour. J'ai donc décidé d'aller explorer le coin. Je me suis rappelé que j'avais un pote qui habite un village, « Launay Bergaud », accessible par « La Fourchette », … A un grand rond point, j'ai trouvé une direction « La Motte » que j'ai prise et juste après, j'ai retrouvé la direction de La Motte. Je ne sais pas pourquoi, j'ai décidé d'aller à la Motte puis à Plouguenast.

Puis à Montcontour, charmante cité médiévale du secteur. Du coup, ma promenade a duré une heure trente au lieu de la demi heure-prévue (d'autant que, au retour, je me suis planté, je voulais rentrer par Ploeuc-sur-Lié mais ma mémoire a défailli, j'étais persuadé que Quessoy était entre Montcontour et Ploeuc).

A Montcontour, j'ai pris la direction du centre. Les rues ne sont pas large. Juste après l'église, je me suis retrouvé bloqué par un petit groupe de bonnes sœurs, dépitées de trouver la grille de « La Providence » fermée à clé.

La seule jeune a remarqué que le groupe m'empêchait de passer et à commencer à dire aux autres de se pousser. J'ai pu recommencer à avancer au pas. J'avais la fenêtre ouverte et j'ai clairement entendu la plus âgées des sœurs tenir ce propos que je trouve sublime :

« Bon, ben, on priera plus tard. »

N.B. : Pour voir ma promenade (si ça intéresse quelqu'un), voila une carte prise chez Google. Tous les patelins que je cite, y sont. Sauf Saint-Brieuc... Google m'étonnera toujours...


Agrandir le plan

20 juillet 2012

Sont cons, les jeunes ! Et moi, heu...

En face du 1880, à Loudéac, il y avait une agence du Crédit Agricole, ce qui était bien pratique pour aller chercher du pognon pour régler la note. Elle a fermé il y a quelques mois. Ça oblige à s'organiser vu qu'il n'y a plus de distributeur de billets dans le coin.

J'avais l'habitude de faire un billet avec l'iPhone dans le TGV quand je ne rentrais pas en voiture. J'ai oublié. Je le fais donc du comptoir.

Récemment, on a appris que des architectes allaient prendre les locaux de la banque. J'ignore s'ils vont mettre un distributeur de billets mais ça m'étonnerait.

Le propriétaire a décidé de faire des travaux en attendant l'ouverture.

J'étais assis en terrasse, contrairement à mes principes, à faire le con dans twitter quand des gamins sont sortis fumer une cigarette. Je dis des gamins parce qu'ils ont 25 ans de moins que moi. Rien de méchant.

Une greluche, regardant le bâtiment : "ah ! C'est moche ce qu'ils ont fait !". Moi : "Connasse ! Ils ont uniquement enlever les ardoises pour les remplacer !"

Voir la photo.

Ça m'a échappé et ça ne va pas arranger l'ambiance dans le bistro ou il n'y a quasiment personne : tous les clients habituels sont soit en vacances soit aux Vieilles Charrues.

Comme un con, je suis rentré au patelin le seul jour de l'année où il n'y a personne dans le bourg.

Pire demain le patron du 1880 est au festival, aussi : bistro fermé. Il me reste moins de 24 heures pour trouver un bistro de secours.

À part ça, le boulanger qui fournit la Comète a été obligé de fermer pour les vacances plus tôt que prévu, un mitron et un pâtissier étant en arrêt maladie. Du coup, il n'y avait rien à bouffer ce matin à la Comète.

Arrivé à Montparnasse, je constate que je n'avais plus que 10 euros sur moi. Je cherche un distributeur de billets dans la gare. Il n'y en a pas. Toujours le même problème.

Je calcule dans ma tête et décide d'acheter un sandwich et une bouteille d'eau (oui...). Je craque. Je mange le sandwich sur place à 10h50. Je ne me précipite pas pour boire l'eau, par contre.

Dans le train j'avais faim mais n'avais pas la possibilité de manger... Du coup j'ai bu la bouteille d'eau pour me remplir l'estomac.

Il était temps que j'arrive à Loudéac pour bouffer un peu... après avoir pissé en urgence.

Et je n'ai toujours pas de bistro pour demain soir.

Piano

Dans Montparnasse. Il y a des instruments plus faciles à transporter.

19 juillet 2012

Retour sur la soirée d'hier

Je le disais hier soir : il y avait de l’ambiance à la Comète ! Une soirée comme j’avais rarement vue. Quand je suis arrivé, vers 19h, la grande terrasse (celle qui donne sur la place) était pleine de monde ce qui arrive souvent en début de soirée. Plus original : il y avait du monde sur l’autre (celle qui donne sur l’avenue), dont un groupe d’une quinzaine de personnes (j’ai pris la photo vers 21h30, certains étaient déjà partis).

Ils parlaient très fort mais je ne comprenais pas la langue qui avait quelque chose de familier. Au début, compte tenu de la couleur des cheveux et de la corpulence, j’ai pensé qu’ils étaient Gallois et qu’ils parlaient gallois (ça aurait pu être de l’irlandais, du gaëlique, de l’écossais ou un truc comme ça, mais je crois que ces langues sont moins parlées). Ce n’est que plus tard que j’ai compris qu’ils venaient de pays de l’est. On a su ensuite qu’il s’agissait de Tchèques.

Les femmes (cinq ou six) buvaient du vin rouge. J’ai vu passer deux bouteilles entre 19h et 20h… Les hommes buvaient des pintes de bière. Yannick, le serveur, passait plus de la moitié de son temps à les servir… Ils buvaient leurs pintes plus rapidement que moi mes demis.

A vingt heures, je suis allé à l’Amandine et je suis revenu à la Comète vers 21 heures. A peu près la moitié était partie mais les autres étaient toujours présents. Les tournées avaient changé : une sur deux, ils buvaient « un alcool » (du Cognac ou de l’Armagnac, je suppose)…

A 21h30 on a commencé à s’inquiéter à cause du bruit qu’ils faisaient. A 22 heures, ça craignait vraiment mais ils sont finalement partis sagement.

J’ignore à combien se montait leur addition.

18 juillet 2012

Cuite à la Comète !

Ce soir il y a une bande de Russes (je crois) à la Comète, ils sont impressionnants ! Ils boivent des tournées de pintes plus vite que je bois des demis et, en plus, un verre sur deux ils prennent un alcool fort.

Sans compter les filles qui enfilent les bouteilles de rouge. Je n'avais jamais vu ça...

Je suis un petit joueur, en fait.

Vive Thomas Voeckler

Je n'avais pas encore parlé du Tour de France dans mes blogs, cette année. C'est l'occasion de saluer le coureur Français qui nous impressionne à l'occasion lors de certains Tours. Le voila avec le maillot à pois. Ca s'arrose.

17 juillet 2012

Le métro, en été...

Cher régulateur de la RATP,

Tu exerces un bien beau métier auquel je ne comprends pas grand-chose. Il s’agit globalement d’adapter la fréquence des rames en fonction des différents événements, notamment de la fréquentation de tes lignes. Par exemple, pendant les vacances scolaires, tu as pris l’habitude de diminuer légèrement le trafic. Cela semble tout à fait logique : il faut bien que tes propres conducteurs prennent des vacances et il y a bien moins de monde, les Parisiens prenant des congés en même temps que leurs mômes.

Il n’empêche que je me demande pourquoi les usagers réguliers, dont je fais partie, qui payent un abonnement tous les mois depuis longtemps, en font les frais à ce point. Je fais un trajet simple : je prends la ligne 7 au Kremlin-Bicêtre et je change pour la 10 à Jussieu, jusqu’à La Motte Piquet – Grenelle. Je pourrais aussi changer Place d’Italie et prendre la 6. Je gagnerais cinq ou dix minutes mais, avec le choix que j’ai fait, le changement est moins chiant et j’ai plus de chances d’être assis.

Tu crois m’avoir ajouté une ou deux minutes sur chacun des deux tronçons, ce que je pourrais tolérer, mais il se trouve que c’est bien un quart que j’ai pris sur chacun des trois trajets que j’ai fait depuis le début de la semaine, la dérive étant progressive depuis le début du mois.

Je suppose que tu n’y es pour rien : tu as des consignes de ton patron. Il faut supprimer un train sur quatre ou quelque chose comme ça. Alors je vais essayer de t’aider à lui expliquer : « Hé, patron ! Toutes les lignes étant concernées par les ralentissements, nous n’arrivons plus à résorber les conséquences de petits incidents. » Tu peux aussi l’inviter à s’asseoir sur les jolies chaises rouges de la station de métro du Kremlin-Bicêtre, vers la Courneuve, et à observer : quand chaque rame de métro arrive, toutes les quatre minutes en moyenne (ce qui nécessiterait d’ailleurs d’être vérifié), le quai est noir de monde.

Tu pourras aussi l’inviter à regarder l’illustration de ce billet. Tu peux cliquer dessus pour l'agrandir mais après tu seras emmerdé pour lire le texte. J’ai piqué la carte sur votre site web. J’ai gribouillé en rouge un tronçon du RER C. Il correspond à une partie de ce RER qui fermé pour l’été à cause des « travaux Castor » depuis quelques années. Beaucoup d’usager sortent à Austerlitz et prennent la ligne 10 du métro, que j’ai barbouillée en vert, parce qu’elle est plus ou moins parallèle à la ligne C.

A la vue de ce plan, un enfant de trois ans comprendrait assez facilement qu’en été, il ne faut pas diminuer la fréquence sur la ligne 10 mais l’augmenter. Une rame toutes les deux minutes, et hop ! On a un RER à remplacer.

Le touriste et ton chef ne le savent peut-être pas mais un métro surchargé se met tout seul en retard. Les gens mettent plus longtemps à chaque station pour descendre et pour monter. Ainsi, hier soir, c’est un métro toutes les 9 minutes, qu’on avait. Tassés comme des sardines…

Ce qu’ils pourraient comprendre, ce sont les dommages collatéraux. Je ne connais pas toutes les lignes. Parlons de la mienne, la 7. A regarder la carte, on voit Jussieu, à la croisée des lignes 7 et 10. En zieutant globalement, on voit que pour les gens qui habitent le long de la 7 comme moi, légèrement au sud de Paris, Jussieu est un nœud important, puisque la 10 nous permet de rejoindre d’une part tous les quartiers dans le nord de la rive gauche et d’autre part Boulogne-Billancourt. Il y a donc un nombre relativement important de braves gens qui font le même trajet que moi.

Imaginez le soir, quand les gens débarquent de la 10 avec son métro toutes les 9 minutes et qui veulent récupérer la 7 : la foule. Du coup, la ligne 7 est pleine également avec les impacts correspondants sur le trafic de la ligne et la fréquence des rames.

Autre dommage collatéral des travaux sur la C : le RER est transformé en omnibus dans les endroits où il roule et est beaucoup plus long. Du coup, les usagers habituels de ce RER ont intérêt à changer leurs habitudes. S’ils viennent d’Ivry-sur-Seine, ils prennent la ligne 7… S’ils viennent de plus au sud, ils prennent leur voiture jusqu’à Villejuif puis la 7, déjà fort chargée…

Ainsi, non seulement il faudrait augmenter la fréquence sur la ligne 10 pendant les travaux Castor du RER C mais je pense qu’une étude sérieuse montrerait qu’il faut également l’augmenter sur la ligne 7.

Et toi, cher régulateur de la RATP, tu obéis aux ordres de ton chef : tu diminues la fréquence sur ces deux lignes.

Pourtant, il suffirait de faire un sondage auprès de quelques centaines d’usagers des transports en commun dans le sud-est de Paris (et je suppose qu’ailleurs, c’est pareil) pour qu’ils confirment les conditions sont pires que d’habitude, que c’est pareil chaque été, que vous pourriez faire gaffe et que ça commence à bien faire, bordel !

Si tu pouvais faire en sorte que je ne perde pas deux fois 15 minutes par jour, ça m'arrangerait bien.

Bien à toi,
Nicolas

16 juillet 2012

Dégénérescence de bistro

Dans le bar brasserie tabac où il m'arrive de manger un sandwich, ils ont remplacé des tables par des fours à pizza. La mort d'un commerce assurée.

(sans compter qu'en été - si la température était normale - le lieu sera invivable).

14 juillet 2012

Patouille de France

On sait enfin pourquoi les militaires français sont supérieurs à leurs homologues américains. La Patrouille de France réussi à reproduire le drapeau avec la fumée. Les Américains n'arrivent pas.

Il n'empêche que j'ai entendu Marie Drucker, ce matin, annoncer que les Américains avaient beau être une grande nation militaire, ils ne font pas de défilé pour le 14 juillet, eux...

13 juillet 2012

Fiers d'être gros !

Les gros, au rapport ! El Camino, Gilles, Pierre, Pierre, Emmanuel, Dagrouik, Dada, JJU, Poireau, Yann, Romain, El Camino, Gularu, Gildan, Melclalex, Didier ! Les grosses aussi, mais je ne donne pas de nom. Tiens ! Il y a des gros qui le sont tellement qu’ils sont en double dans ma liste.

« L'Américaine Cat Pause se décrit comme "grosse", mais elle réfute les termes "obèse" ou "en surpoids". Elle est pionnière d'un nouveau champ d'études universitaires sur la place des gros dans nos sociétés, et elle revendique la fierté d'être très très ronde. » Soutenons son combat !

Soyons fier de notre légère surcharge pondérale. Non ! Soyons fier d’être gros. Surtout vous. « Il existe des lois contre le racisme ou le sexisme, or la discrimination envers les gros n'est pas seulement tolérée, selon elle, mais encouragée par les gouvernements qui mènent des campagnes anti-obésité. »

Attention néanmoins. Ne mangeons pas des saloperies qui font grossir. Tiens ! La salade, par exemple. Elle est toujours accompagnée d’une sauce à base d’huile. Faisons des exercices physiques. Par exemple, je bois toujours debout au comptoir et jamais assis, comme un fainéant, en salle.

Moquons nous des maigres. Je vais en citer quelques uns pour leur faire honte : Ménilmuche, Nicolas, Nicolas, Homer, Louis, MagicWoofy, Mtislav, Val, Bembelly, Antoine, Jean, P’tit Louis, Gaël, Homer, Seb, David ! Stigmatisons-les ! Donnons-leur la honte de leur vie !

Ils comprendront qu’ils sont malades et doivent grossir pour devenir normaux, comme nous. Jusqu’au prochain mouvement de balancier.

Ca leur apprendra.

12 juillet 2012

Vie de quartier

Alors que nous fêtons aujourd’hui les 50 ans des Rolling Stones, ce qui devrait s’arroser mais n’a aucune rapport avec l’objet de mon billet, je dois avouer que je suis toujours surpris par la vie de mon quartier…

Ce matin, j’étais en retard pour aller au boulot parce que j’écoutais Jean-François Copé à la radio. Je sais, c’est complètement con. En plus, s’il fallait que j’explique ça à mon chef, je passerais pour un con.

Toujours est-il que je suis sorti de chez moi à 8h25 (pour embaucher à 8 heures avec une demi-heure de métro et dix minutes de café à la Comète, ça fait tard). Devant le Leclerc, plusieurs personnes attendaient l’ouverture du supermarché Leclerc. J’ignorais que ce magasin ouvrait aussi tôt (ce qui est par ailleurs la preuve que je ne suis pas souvent en retard).

Ce n’est pas ce qui me surprend le plus.

La veille au soir (mercredi, donc), la commune était déserte. J’ai rapidement été le dernier client de la Comète. C’est étonnant parce que la veille, il y avait foule. Il y avait bien sûr la troupe de blogueurs mais une grande partie de la terrasse était occupée, sans compter les gens qui dînaient à l’intérieur.

Je suppose que ce soir la ville sera à nouveau déserte vu que, aujourd’hui, il fait drôlement froid mais je m’attends à tout.

Ca fait 18 ans que j’habite le quartier et je suis toujours autant ébahi par ces petits constats idiots.

C’est con.

Fêtons plus les 14 ans de la victoire à la Coupe du Monde, tiens !

11 juillet 2012

Zac Efron en couple avec Alexandra Storm au #KdB

C'est de la faute de #Doudou et @Hipparkhos qui m'ont forcé à boire de une prune, hier soir : il n'y aura pas de billet politique ce matin.

Je vais quand même vous faire un billet People puisque les alertes Google m'annoncent cette nouvelle : Zac Efron aurait une nouvelle grosse, en la personne d'Alexandra Storm. D'après la rumeur.

Cette pouffe n'ayant pas de page Wikipedia, je ne sais absolument pas de qui il s'agit. C'est bien dommage : elle semble bonne.

Encore un bien sympathique Kremlin des Blogs, hier soir, mais il n'y avait pas assez d'onglet de veau pour tout le monde. Je vous conseille l'onglet de veau. Il en restait deux parts, une pour moi, une pour @Hipparkhos qui a eu "la chance" de se trouver en face de moi au moment de la commande.

A ma gauche, il y avait @Mipmip. Pour une ancienne du Modem, ce placer à ma gauche est osé. A gauche, il y avait @SebMusset et @Gildan. Je crois bien que dans le fond, il y avait @M_Le_Maire. A droite de @Hipparkhos, on avait #Doudou, @Trublyonne et @Politeeks. En début de soirée, @Nyantho est passé nous voir pour son premier KdB.

En fait, j'ai prodigieusement merdé : j'ai réussi à organiser trois soirées en même temps (le #KdB avec @Trublyonne, le RV avec @Nyantho et la soirée bière avec @Hipparkos) sans percuter... avant de constater qu'il y avait beaucoup de monde au comptoir.

10 juillet 2012

Les fiançailles de l'espèce de prince

 « La princesse Caroline de Monaco vient d'annoncer très officiellement les fiançailles de son fils aîné Andrea. » Ah ! Ca faisait longtemps que je n’avais pas annoncé une  bonne nouvelle dans mon blog, moi ! Pour un peu, je suis sûr que l’information vous échappait. D’ailleurs, j’ai failli passer à côté, moi aussi, mais je cherchais justement une idée pour faire un billet people.

Il parait que Tom Cruise largue sa grosse mais toute la presse en parle, tandis que le mariage du fils de Caroline de Monaco, non. Celui du fils de Caroline de Tango panaché, non plus d’ailleurs.

Je ne connaissais pas Andrea Casiraghi. Rien qu’une recherche google nous en apprend beaucoup sur lui. Il y a des gens qui cherchent « Andrea Casiraghi nu »… Voir l’illustration ci-dessous à droite. En principe, le présent billet devrait figurer en bonne position dans les prochaines recherches.

Notons que j'ai pris peur. J’ai cherché mon propre blaze, Google n’a sorti aucune recherche à caractère érotique avec mon nom. C’est quand même vexant.

Il a fiche Wikipedia, pourtant, ce garçon. Toutefois, elle ne nous apprend rien. Il est deuxième, après sa mère, dans « l’ordre de succession ».  Les enfants du couple seront probablement amenés à monter sur le trône, un jour ce dont tout le monde se fout sauf si tonton se met à faire chiares.

Sa grosse, la future mère des princes trucs, s’appelle Tatiana Santo Domingo. Elle est célèbre mais n’a pas de page Wikipedia. C’est mal. Elle est Colombienne, d’une famille de pognon. L’histoire ne dit pas si elle s’est enrichie avec le trafic de drogue.

Ce billet est dédié à ma clientèle féminine, comme Lo Froufrou, Solveig, Doudette, Elooooodie, MHF, Shaya, Rosa Elle, CC, Sasa, Trublyonne, Virginie, Zette, Océane, Apo,… qui pourra me lire chez le coiffeur pendant que les hommes s’occupent des sujets sérieux.




09 juillet 2012

Wie einst Lili Marleen

Ligne 10, vers 8 heures, ce matin. Le joueur d’accordéon monte dans la rame et commence à jouer Lili Marleen. Je ne sais pas si je suis le seul à reconnaître cet air, dans la voiture. Qui connaît Lili Marleen, aujourd’hui ?

Je me suis mis à fredonner la chanson, sachant que, comme beaucoup, je ne connais que quatre mots de la chanson : « Wie einst Lili Marleen. » Ca rend la ritournelle un peu lassante. Je descends du métro à la bonne station, regardant au tour de moi, incapable d’avancer, fredonnant, toujours : « Wie einst Lili Marleen. »

C’est alors que je me suis rappelé d’où je connaissais si bien Lili Marleen. Cette bande dessinée m’est revenu en tête, « La mort douce » de Sokal dans la série des enquêtes de l’inspecteur Conarado. « Wie einst Lili Marleen. » rythme la mort (c’est français ?) dans cet album noir, que j’ai lu des dizaines de fois, il y a probablement plus de 15 ans. Je ne sais plus où est cet album. Il a été pendant des années dans ma chambre, à Loudéac, mais je crois qu’il n’y est plus.

Peut-être une des plus belles bandes dessinées que j’ai jamais lues (moi qui suis resté assez traditionnaliste, genre Tintin et Astérix).

« Wie einst Lili Marleen. » Quand je suis sorti de mon espèce de torpeur, à regarder les affiches publicitaires, les gens pressés, comme si j'étais plongé dans l'univers de cette bande dessinée, … j’étais tout seul sur le quai. Je me suis décidé à bouger. Pendant les trois ou quatre minutes de marche, jusqu’au boulot, j’ai fredonné « Wie einst Lili Marleen. »

Et là, alors que j'ai terminé une partie de mon boulot, « Wie einst Lili Marleen. » me revient en tête. Etrange, non ?

C’est un peu noir…

08 juillet 2012

Elles sont où, mes cabines ?

Les travaux se poursuivent avenue de Fontainebleau, au Kremlin-Bicêtre. On peut même dire que la Place de la Comète est terminée même s’il reste de gros travaux de tous les autres côtés du carrefour.

Vendredi soir, j’avais plus ou moins rendez-vous avec Romain Blachier. Quand il est arrivé à la gare de Lyon, il a constaté que son téléphone ne marchait pas, suite à la vaste panne d’Orange. Il a donc acheté une carte téléphonique et s’est précipité vers une cabine. A la queue anormale, il a vite compris qu’il n’était pas le seul à avoir son téléphone HS. Ca ne l’a pas empêché de me laisser un message… que je n’ai pas pu lire avant samedi matin.

Il m’a raconté ça hier midi, puisqu’il a fini par se pointer. Nous étions alors au comptoir de la Comète et j’ai regardé la place : les cabines téléphoniques n’ont pas été remises en place et, visiblement, elles ne le seront jamais. Pourtant, contrairement à ce qu’on peut penser, elles étaient très utilisées (beaucoup de gens n’ont pas un forfait de portable permettant d’appeler à l’étranger : utiliser la cabine était le moyen le moins cher).  

Elles étaient pourtant sympa, ces cabines, place de la Comète ! Je me rappelle encore d'une colère qu'avait piqué Djibril au téléphone avec un de ses correspondants Sénégalais, on l'entendait depuis l'Amandine.

Je me rappelle aussi de Simon le Clochard qui les utilisait pour appeler les services d'urgence quand il était trop saoul pour se coucher quelque part. Il les appelait tous, le 115, la croix rouge, les pompiers, ... Et il s'endormait en boule, directement sur le sol d'une d'entre elles.

Encore un service public qui disparaît.

06 juillet 2012

Jacky le boucher est un gros con

Gildan, Seb Musset, Potiteeks, David, El Camino, Mehdi, Mégaconnard, Antoine et Petit Louis formaient le gros des troupes du Kremlin des Blogs, hier. Princesse, Mipmip et Melclalex n’ont pas pu venir, c’est bien dommage. Le vieux était avec nous via le téléphone.

Vers 20 heures, j’ai du laisser se beau monde une dizaine de minutes. J’ai en effet reçu un appel de Ramdane qui me disait que Jacky le boucher venait de lui apprendre la mort du Gros Loïc, survenue le 1er juillet. Sachant Jacky complètement con et capable de toutes les plaisanteries les plus débiles d’un côté mais de l’autre côté le Gros Loïc n’est pas spécialement en bonne santé, me voilà dans l’expectative.

J’ai donc décidé de passer à l’Amandine, sentir le vent. Michel me dit qu’il avait vu, la veille, le patron de Loïc (sachant que Loïc est en arrêt prolongé) qui ne lui avait rien dit. Du coup, je me décide à appeler le gros, ce que j’aurais du faire avant mais j’avais peur qu’il soit mort et que je tombe sur sa grosse.

Pour un mort, Loïc est très bavard au téléphone.

Jacky le boucher est un gros con.

05 juillet 2012

On parle de moi ?

Googlemii ne sert à rien et permet en particulier de savoir ce qui est associé, dans Google, à certains mots, sous forme d'un magnifique nuage de mots. Voilà ce qu'on obtient en cherchant "jegoun".

(via)

04 juillet 2012

Tonnerres de Brest

Les Tonnerres de Brest sont une fête maritime se tenant du 13 au 19 juillet 2012 à Brest dans le Finistère. Le Télégramme a développé une application pour iPhone (et autres smartphone, je suppose) qui regroupe différentes informations :

- flux twitter sur l'actualité de la fête;
- programme détaillé des festivités;
- système de favoris pour organiser un programme personnalisé;
- plan des animations;
- localisation des animations et des lieux de restauration;
- descriptif des navires invités.

Cette application intéressera en particulier Gularu, fier propriétaire d'une fastueuse résidence secondaire dans le quartier, et Yann, vieux marin breton dont le foie est détruit par la bière et la face par les embruns.

Je suppose que d'habiles blogueurs bretons, tels Isabelle, Marie, Lolo, Louis, Olivier et David, malgré le caractère profondément rural de certains seront également intéressés.