Pages

30 juillet 2012

Un week-end à la campagne

Je le disais dans un billet, samedi, c’est une magnifique DSK4 que j’ai louée, ce week-end, pour aller à la campagne. Disons-le tout de suite : si j’avais une voiture à acheter, aujourd’hui, mon choix porterait sur ce modèle. Mais je n’ai pas l’intention d’acheter une voiture. On a fait assez de billets dans les blogs gauchistes pour dire que la voiture, ça commence à bien faire. A Paris, évidemment.

Elle a peut-être un point négatif : il m’est arrivé plusieurs de passer de la cinquième à la sixième en voulant passer à la quatrième. Du coup, on se retrouve sans la moindre puissance et en situation relativement dangereuse… Ce n’est pas la première fois que je loue une voiture avec une sixième mais c’est la première fois que ça m’arrive, à plusieurs reprises, qui plus est. Je suppose qu’il faut un temps d’adaptation (je n’ai fait qu’environ 200 kilomètres).

Il m’est par ailleurs arrivé deux anecdotes avec le GPS.


Voila la première. J’avais entré l’adresse de destination, près d’Evreux. Alors que j’aurais du garder l’autoroute A13 jusqu’à son croisement avec la Nationale 13 (trajet en vert), cet imbécile m’a fait sortir à Mantes La Jolie pour passer par un tas de patelin (trajet en rouge), avec des travaux, des feux rouge… et même un mariage… Du coup, pour faire un trajet d’une vingtaine de kilomètres que j’aurais du faire en une dizaine de minutes à 130, j’ai fait cinq ou dix kilomètres de plus à une moyenne de 60. 20 minutes de perdues, ce dont j’ai horreur (surtout qu’on aurait pu louper l’apéro).

Je suppose que le GPS était avec une programmation permettant d’éviter les péages.

Quand on est arrivé chez nos charmants hôtes, je leur raconte cette histoire et voila Tonnégrande qui me donne tort alors cette andouille avait dormi tout le trajet à cause des multiples apéros qu’il a pris à midi à cause de David qui était passé par là par hasard avec son épouse en rentrant d’Orly.

J’ai alors offert les fleurs à Catherine qui me demande le nom. Je réponds : « Ah ben, j’ai oublié, c’était indiqué sur une étiquette avec le prix. Je l’ai enlevée. Je me rappelle le prix. Tiens ! Je vais te le donner, tu n’auras pas tout perdu : 21 euros ». La rigolade du week-end commençait bien.

Je ne vais pas vous raconter tout le reste, ça serait indécent. Surtout le moment où Didier n’arrivait pas sortir de son fauteuil, à 4h30. Il a fallu que je l’aide.

Venons-en directement au retour. Il était 16h45.

Au moment des embrassades, Catherine me dit « Vous m’envoyez un SMS dès que vous arrivez pour nous rassurer. » Moi : « Ah ! Ben je vais le faire maintenant, ça fera ça de fait. » Je vous l’ai dit : on a bien rigolé. Comme des gamins.

Nous montons dans la voiture. Je démarre. Je desserre le frein à main (opération un peu difficile à maîtriser). La voiture se met à sonner dans tous les sens comme si on était en danger immédiat. Je ferme la porte qui était restée ouverte pour pouvoir continuer à raconter des conneries. Ca s’arrête : c’est la première fois que je vois une voiture qui déclenche une alarme quand le frein à main est desserré alors que la porte est ouverte.

On se casse après une manœuvre périlleuse que j’ai réussi par miracle. Au bout de quelques kilomètres, cet imbécile de Tonnégrande se rend compte qu’il avait oublié sa veste. Arrivé près de la Nationale 13, je trouve un coin pour faire demi-tour… Le téléphone sonne, c’était Catherine qui nous prévenait de l’oubli…

Le trajet du "deuxième retour" se passe sans encombre malgré une A13 un peu chargée vers la fin. Nous prenons le périph.

Cette fois, c’est moi qui ai fait une connerie. Voir la deuxième carte. Nous arrivions par le périphérique et la logique aurais voulu que je sorte Porte d’Italie, que je remonte l’Avenue d’Italie, que je fasse le tour de la Place d’Italie et que je redescende l’Avenue sur 50 mètres pour aller au parking du loueur. Trajet vert. Arrivée Porte de Gentilly, j’ai eu une idée que je trouvais géniale : sortir là, rejoindre le Boulevard Auguste Blanqui par des petites rues et, Place d’Italie et redescendre l’Avenue d’Italie. Cette solution m’évitait de prendre la Porte d’Italie, parfois un peu chargée en fin de week-end et éviter d’avoir le tour de la Porte d’Italie, ce qui me gonfle toujours avec les priorités dans tous les sens et les feux au milieu. Trajet bleu.

Mais, arrivé Boulevard Auguste Blanqui, je me rappelle que je comptais faire le plein de la voiture à Porte d’Italie et qu’il me fallait le faire avant de rendre la voiture de location. La carte du coin était affichée sur l’écran du GPS (pas programmé) et m’indiquait une station à une cinquantaine de mètres à droite. Je tourne. La station en question n’existait pas. Peu importe, une station était indiquée plus loin. Elle n’existait pas. Bah ! Une autre était indiquée. Route barrée. Heu… Je continue, une autre s’affiche. Sens unique (plus exactement, impossible de tourner à gauche à un carrefour, la rue étant séparée en deux par un muret pour éviter aux gens de faire les cons). Ceci est strictement véridique. Trajet rouge (de mémoire, néanmoins). Une fois que j’ai repéré les maréchaux, j’ai décidé de reprendre le plan initial : plein Porte d’Italie. Mais il a fallu que je fasse le tour de cette Porte puis celui de la place, deux choses ce que je voulais éviter…

L’art de perdre un quart d’heure.

Que dire de plus sur cette voiture ? Je croyais que c’était une trois portes. Non. Elle en a cinq mais les poignées des portes arrières sont cachées, ce que je viens de découvrir dans Wikipedia en cherchant des anecdotes pour ce billet.

12 commentaires:

  1. Et nous, pendant ce temps, on bullait dans les fauteuils…

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous aviez bien raison.

      La prochaine fois, nous couperons la poire en deux : nous ferons le trajet de l'aller et vous celui du retour.

      Supprimer
  2. Je sais pas comment tu fais, mais on attend la fin, pantelant ... et pouf, c'est juste : "j'ai fait le plein et tourné autour de la place bien qu'au départ, ce n'était pas dans mes intentions". T'es le roi des bavards !
    :DD

    RépondreSupprimer
  3. Ah les joies du GPS ! Bizarrement on m'a offert une bonne vieille carte papier : c'est pour dire comme je sais me servir de la technologie ! Alors si en plus on cache les poignées des portières des voitures ... Pfff

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le GPS est quand même très pratique ! Il m'a même bien servi des la première utilisation d'une voiture que j'ai achetée en 2001.

      Supprimer
  4. @Nicolas : c'est pour te taquiner ! Ton histoire à la Devos " j'avais trois jours devant moi ..." m'a fait mourir de rire !
    Tu as un vrai talent ! :DD

    RépondreSupprimer
  5. Et c'est bien sûr, tout ça à l'insu de son plein gré (je parle de Tonnegrande)

    RépondreSupprimer
  6. C'est quoi ce billet incapable de prendre la bonne sortie ? (vous étiez encore bourrés où quoi ?)

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Soyez patients !