Comme prévu, hier, nous avons cédé aux suppliques de Pierre
qui tenait absolument à nous inviter à déjeuner. Je suis arrivé en premier. Hip
m’a bientôt rejoint alors que j’attendais devant l’établissement qu’on ne
saurait que recommander. J’ai oublié le nom mais il se situe 3 boulevard de la
Madeleine, à Paris. Pierre est arrivé.
Au rez-de-chaussée, c’est un marchand de vin, le restaurant
se trouve au premier étage. Les pauvres sont acceptés, bien sûr, mais comme ils
n’ont aucun savoir vivre, ils rechignent à rentrer après avoir vu la carte. De
fait, il est absolument honteux soit que je raconte ça ici, soit que je
continue à tenir un blog qui se prétend à gauche. Mais pas la vraie, c’est
mieux.
Nous fûmes accueillis par un verre de vin blanc offert par
la maison.
En entrée, nous avons
eu droit à une salade de lentilles aux copeaux de foie gras avec une bouteille de vin blanc.
En plat, nous avons eu droit à un filet de bar avec une
bouteille de vin blanc.
Après, nous avons eu droit à un magnifique plateau de
fromage en finissant la deuxième bouteille de blanc et en commençant la première
bouteille de rouge.
Ensuite, Hip a eu une crème brulée et moi un fondant au
chocolat. Pierre n’a pas pris de dessert. Nous avons fini la bouteille de
rouge. C’était un rouge suisse. Un gamay. Fabuleux et surprenant, la Suisse n’étant
pas réputée pour faire du vin rouge.
Café.
Enfin (ou presque), l’aimable sommelier nous a proposé une « tournante
de digestifs ». Il servait un digestif différent à chacun d’entre nous et nous
devions faire tourner les verres pour deviner de quoi il s’agit. Nous n’avons
pas trouvé.
Pour nous consoler, le même sommelier nous a offert un autre
digestif, un machin un peu spécial et nous a inviter à deviner de quoi il s’agissait.
Nous n’avons pas trouvé.
Le sommelier nous a resservi pour nous consoler à nouveau.
Je suis arrivé au bureau vers 15h30.
Allez savoir pourquoi, j’éprouvais une légère fatigue.
(je laisse mes camarades indiquer en commentaires les détails, notamment le nom des vins, j'ai oublié).
(je laisse mes camarades indiquer en commentaires les détails, notamment le nom des vins, j'ai oublié).
*** Oui... je me demande bien pourquoi en arrivant au bureau tu ressentais une légère fatigue ! LOL :o) :o) :o) MERCI pour ce billet !!!!!! Gros bisous de Thaïlande jusqu'à chez toi ! :o) ***
RépondreSupprimerMerci ! Bon week end !
SupprimerOn reconnaît là les chefs, qui font la moitié du travail…
RépondreSupprimerLe premier blanc, servi au verre, était un viognier. Je ne me souviens hélas plus du nom.
Le deuxième blanc était un "Bigotes" 2010, Bourgogne blanc du domaine de Chassorney, à Saint Romain.
Le troisième blanc était un Chassagne-Montrachet de chez Philippe Pacalet.
Le rouge était un Gamay de Vétroz, AOC Valais, de chez Fabienne Cottagnoud.
Il y avait ensuite un Cognac Paul Giraud vieille réserve, un Calvados du pays d'Auge le Père Jules de chez Léon Desfrièches, et un Bas-Armagnac 1990 du Domaine de Lassaubatju.
Et pour terminer un vin doux de Montilla Moriles, Don Pedro Ximenez Gran Reserva 1985.
Trop facile avec les photos (je n'ai pas Twitter au bureau et la 3G ne passe pas...).
SupprimerOn voit tout de suite qui est scientifique. Je retiens le Chassagne Montrachet par dessus tour, la bigote en apéritif et le Gamay Suisse pour surprendre.
SupprimerJ'ai quand même failli ne pas m'en remettre de ce repas. Je revis, mes neurones se sont reconnectés.
Il faut que tu fasses un entrainement intensif.
SupprimerMon dernier check up était tout à fait correct, je ne tiens pas à le dégrader, mes enfants sont jeunes, j'ai encore des dettes, sniiiffff
Supprimerles rouges de montagne sont sympas en effet, je me souviens d'un mondeuse lors des derniers vacances bien aimable en goût
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas !
Supprimeron avait déjà tout bu quand tu es passé :)
SupprimerSalopards...
Supprimer