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20 septembre 2012

Vive la liberté d'expression (au comptoir)

Je suis bien dans mon blog bistro ? Vous êtes sûr ? C’est bon. Je peux me lâcher à propos des blogs politiques et des andouilles qui les fréquentent. D’ailleurs, les blogs politiques sont un peu comme les bistros, j’en parlais la semaine dernière.

Dans les blogs politiques comme dans les bistros, il nous arrive de nous engueuler plus ou moins violemment. L’engueulade ne dure généralement pas. Après on s’ignore, on se déteste et plus souvent, on devient les meilleurs copains du monde.

Se pose la question la question de savoir ce qu’on doit faire quand on est violemment agressé. C’est un peu l’objet du billet de Sarkofrance, ce matin, mais je crois qu’il a oublié un élément très important : quand on se fait agresser, il faut d’abord s’interroger à propos des motifs. C’est très important.

Par exemple, hier, je me suis fait agresser par un type, j’ai du réagir mais, à la base, l’agression était de ma faute. Je l’avais traité d’abruti et il l’a mal pris… Logique… Pourtant, il y a des gens, tel que le vieux et Gildan, que je traite souvent d’abrutis. Ils savent que je n’emploie pas ce mot méchamment mais presque affectivement. Comme imbécile ou andouille. Le lecteur de mon blog politique ne peut effectivement pas le savoir. J’ai fait une connerie, je le reconnais.

J’avais donc plusieurs réactions possibles, à cette agression, après avoir analysé froidement la cause. J’aurais pu, par exemple, formuler des excuses. J’ai choisi autre chose : accepter de discuter avec lui. J’avais un autre choix, l’envoyer chier fermement. Justifier l’utilisation du terme abruti (j’en avais les moyens, il m’avait pourri le fil de discussion d’un billet précédent).

Dans son billet, Sarkofrance cite deux billets de deux blogueurs qui se plaignent d’agression. Je suis mis en cause dans un. Il se trouve que j’étais à l’origine d’une des deux. J’ai agressé quelqu’un. Mais cette fois, je plaide non coupable. C’est pour ça que je dis aujourd’hui que Sarkofrance aurait pu, dans son billet, expliquer que l’agressé devrait réfléchir. Et comme c’est avec des mots qu’on peut fâcher quelqu’un, dans les blogs (et Twitter), se demander sérieusement si mon ire n’était pas parfaitement justifiée.

Dans celui des deux billets lié à mon cas, je suis nommément mis en cause. La personne tente de justifier ses propres agissements. Elle explique par exemple que j’ai des gros racistes dans ma blogroll et qu’ils me manipulent et je ne sais plus quoi. Elle fait d’elle une victime de moi qui serait une victime des gros racistes. Mais on s’en fout. L’important est qu’elle n’a pas analysé la situation.

Sarkofrance, dans son billet, aurait du le rappeler.

Dans les commentaires de son billet, il y a une folle, Euterpe, qui s’en prend violemment à moi. Pour une fois, c’est moi qui suis agressé. Elle ment comme elle respire pour justifier son agression. Du coup, j’analyse froidement ces faits. Pas immédiatement, je prends le temps de penser à autre chose.

La question est : pourquoi je suis agressée ?

Il y a trois raisons.

La première est qu’elle me prend depuis des années pour un gros macho, ce qui est lié au ton que j’emploie sur mon blog et je ne compte pas changer.

La deuxième est qu’elle est folle. C’est de notoriété publique, elle s’est engueulée avec tout le monde dans les blogs. Je crois bien avoir assisté à une escarmouche, avec Olympe, il y a quelques temps.

La troisième est qu’on la laisse faire. Peut-être même au nom de la liberté d’expression, ce qui est très drôle en cette période.

Alors, froidement, je décide d’un plan d’action.

Première action : je laisse un commentaire pour répondre à la deuxième raison. Pour bien prouver aux lecteurs qu’elle est folle et menteuse. Je ne m’abonne pas aux commentaires, je ne veux pas qu’une éventuelle réponse me foute hors de mois, j’ai bistro.

Deuxième action : je viens dans mon blog bistro et je parle de bistro.

Je suis dans mon blog bistro.

Quand un patron de bistro trouve qu’un client s’engueule souvent avec les autres, intervient dans toutes les conversations, raconte n’importe quoi, parle trop fort voire crie, il le vire du bistro.

Il y a différents moyens pour cela mais un patron efficace choisira la seule possible, la violence verbale : « Je ne veux plus te voir ici. » Et s’il revient, viré direct « Je te rappelle que tu es tricard. »

On n'a qu'à dire que c'est au nom de la liberté d'expression des autres clients... Sinon, le bistro va fermer.

Pourrait-on trouver une morale à cette histoire ?

8 commentaires:

  1. Fasciste ! :) patron de bistro de droite (ah merde ça fait redite) smiley bordayl !!!!

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  2. *** Vive la liberté d'expression PARTOUT et N'IMPORTE QUAND ! :o) :o) Bises et bonne fin de semaine Nico ! :o) ***

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  3. J'aime bien la conclusion suggérée de ce très bon billet...

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