Hier soir, j'arrive à la Comète. Il y avait un nouveau
serveur. Il me demande ce que je bois. Je commande un demi et je plonge dans
mon iPhone (j'ai toujours beaucoup de mails à cette heure de la journée, du
fait des commentaires aux billets que j'ai faits avant de prendre le métro). Je
jette néanmoins un œil et voit qu'il attendait que je lui dise qu'elle type de
bière je voulais. Une Kro. Il essaie néanmoins de me vendre une 1664... Je
refuse.
Il me sert. Christian arrive alors en courant et, pensant
peut-être que j'étais particulièrement concentré dans mon iPhone, chuchote à
l'oreille de son nouveau collègue « Attention !
C'est lui, Nicolas ».
Je ne sais pas ce qu'il a voulu dire par là... J'en rigolais
ce matin avec la patronne.
Je suis quand même perplexe. Pour qu'il dise « C'est lui, Nicolas », c'est forcément qu'ils
avaient parlé de moi, avant. Je me demande...
La version pessimiste : « Tu
vas voir, on a un sacré con parmi les clients, il a un tas de manie, il ne paye
jamais avant la fin de soirée, il est chiant, arrogant, mais on ne peut pas le
virer, il vient souvent avec des potes et est copains avec tout le monde. »
La version optimiste : « tu
vas voir, on a un client vachement sympa parmi les clients. Il est réglo, il va
il vient, il paye toujours avant de partir, amène d'autres clients,... »
Sacré Christian ! Ça me rappelle est des derniers samedis.
Vers 13 heures, coupure d'électricité dans le bistro alors qu'il y avait du
monde à table. Tout le monde s'agite, tente de rétablir l'électricité mais ça
disjonctait immédiatement. Il y a même un client électricien qui essaie de réparer
et qui renonce. Consternation dans le bistro. Moi, qui ne suis pas bricoleur
pour un sou, je commence à pester. « Bordel de
merde » me dis-je en moi-même « Il
faut qu’ils trouvent la solution maintenant, qu’ils appellent un électricien d’urgence,
sinon ça va continuer tout le week-end et ça ne sera pas réparé avant le
service du lundi midi ». Rajoutant : « Putain, et je n’ai pas mangé, il va falloir que j’aille
ailleurs. » Je me fâche. Je descends à la cave. Je coupe tous les
disjoncteurs différentiels, remets le général puis, un par un, chacun des
différentiels jusqu'à ce que je trouve celui qui fait tout péter.
En écrivant ça, ici, je me rappelle que j'ai déjà raconté
cette anecdote dans mon blog. Ou du moins une variante : avec moi,
les anecdotes sont toujours un peu romancées. Manquerait plus que je raconte la
vérité, aussi ! Il s’agit de vrais gens, quand même… Il n’empêche que j’ai
eu du bol, ça a sauté dès le deuxième différentiel. Du coup, en moins d’une
minute, j’avais tout réparé…
Toujours est-il que j'imagine Christian prévenant son
nouveau collègue : « Tu vas voir, on a un
client un peu bizarre, des fois, j’ai l’impression que c’est le patron ».
VIP ... Very Important Picoleur ?
RépondreSupprimer:)
Abruti.
SupprimerL'effet citation sur Europe 1 peut-être ?
RépondreSupprimerAh ! La gloire !
Supprimer*** Tu es maintenant CONNU et RECONNU Nico !!!! C'est EXTRA !!!!! :o)
RépondreSupprimerLOL Comme si tu allais brader ta Kro contre une 1664 !!! pppffff ! ***
C'est des serveuses qu'on veut à la Comète bordel!
RépondreSupprimerPas eux ! Ils ne veulent pas laisser une gonzesse faire la fermeture...
SupprimerNicolas, après les Kro, on ne descend pas dans une cave et on ne touche pas à l'électricité.
RépondreSupprimerC'était un midi et je ne bois jamais de bière le midi !
SupprimerV.I.P ----> Valstar - Irish Beer - Pelforth
RépondreSupprimerAh ! C'est donc ça !
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