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05 novembre 2012

Les cuites de Serge

Ce billet sera sans photographie : je ne tiens pas à assommer le lascar. Mercredi soir, j’arrive au 1880, avec un vague pressentiment. Quand Renan est arrivé, je lui ai demandé : « Tu as des nouvelles de Serge ? ». Il m’a confirmé l’information. Serge s’était fait arrêter par la police et avait soufflé dans le ballon qui avait viré avec 1,5 gramme.

Voyant Serge, le vendredi, il m’a confirmé la chose. Ca datait du vendredi ou du samedi précédent. Il sortait du bistro, est monté dans sa voiture, a desserré le frein à main, la voiture s’est retrouvée au milieu de la route avant qu’il ne réussisse à démarrer. Les gendarmes passaient par là par hasard. « Un problème monsieur ? Heu… vous avez bu ? ». Direct au commissariat pour vérifier : 1,08, multiplié par deux : 2,16. Il avait commencé par annoncer 1,5 aux copains mais la vérité est largement « meilleure ».

Il prend ça avec philosophie. Il aura droit à environ un an de retrait. Ce n’est pas le premier. Il bosse à Loudéac et fera du vélo.

Vendredi soir, à la fermeture du bistro, comme nous sommes presque voisins, nous sommes partis ensemble. J’ai traversé le boulevard. Il n’était plus avec moi. J’ai continué ma route.

Samedi soir, à la fermeture du bistro, comme nous sommes presque voisins, nous sommes partis ensemble. J’ai traversé le boulevard en vérifiant qu’il était bien avec moi. Au bout d’une cinquantaine de mètres, il s’est arrêter pour pisser et j’ai continué ma route en marchant doucement. Au bout d’une cinquantaine de mètres, je me suis retourné, soit il continuait à pisser soit il avait disparu. Au bout de deux ou trois minutes, il n’était pas là. Je suppose qu’il s’est endormi dans le recoin où il s’était caché pour pisser ou qu’il était reparti vers le bistro histoire de trouver du monde pour l’accompagner dans un bar de nuit.

On parlait de son retrait de permis, avec des copains, quand je me suis rappelé que la dernière fois que je l’avais vu, lors de mon précédent passage à Loudéac, il avait vomi au pied du comptoir. Je suppose que j’en avais fait un billet, ne serait-ce que pour me foutre de la gueule de Gaël, spécialiste du fait.

Je me rappelle d’une autre anecdote. Il y a environ un an, j’avais réussi à le décider à rentrer à pied et de laisser sa voiture au bistro. Nous étions donc partis ensemble. Au bout d’environ 800 mètres, je tourne à droite pour faire les 50 derniers mètres qui me restaient et lui continue tout droit, il habite à environ 200 mètres. Enfin, j’ai cru qu’il avait continué.

En fait, il a fait demi-tour et est retourné au bistro pour chercher sa voiture.

Quand je l’ai revu, il m’a expliqué qu’il a piqué un coup de colère…

9 commentaires:

  1. c'est pas bien de toujours se moquer !

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  2. Je ne voudrais pas me montrer exagérément pessimiste, mais un an seulement pour un récidiviste, ça me paraît bien peu…

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    1. PMA dernière fois est relativement ancienne. Pour la première récidive, ils ne prennent pas en compte si l'infraction précédente date de plus de cinq ans, je crois. Je crois, seulement.

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    2. Qu'elle erreur de frappe ai je pu faire pour avoir PMA à ma place de "la". Par contre le "qu'elle" est systématique. Andouille d'iPhone.

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    3. Il a pris six mois finalement.

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  3. *** Serge devrait songer à ralentir sa consommation d'alcool !
    Bises à toi Nico et bon mardi ! :o) ***

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    1. Il devrait, certes !

      Bon mardi ! (on est que lundi, ici !)

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