La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
31 décembre 2012
28 décembre 2012
Café des Dames
Dans la série "le petit Nicolas visite les bistros", me voilà au Café des Dames, place du Colonel Fabien. La similitude avec la Comète est étonnante : il y a même un gros noir qui est arrivé au moment où je partais.
Ça m'a pris comme une envie de pisser ce matin. Je suis passé à la Comète prendre un double café allant de déposer ma "voiture" de location Place d'Italie. Le patron était au comptoir et en papotant, l'idée m'est venue d'aller visiter l'autre bistro, celui qu'il tient avec Yannick, l'ancien serveur.
Le Café des Dames.
La serveuse a du me prendre pour un acheteur potentiel vu que j'ai scruté chaque recoin de la boutique. Serveuse par ailleurs fort sympathique. De tous les côtés.
Le café est bon. C'est tout ce que j'ai goûté. Les bières et le vin du mois sont les mêmes qu'à la Comète. Le mobilier est à peu près identique, jusqu'aux radiateurs à gaz et aux machins pour fermer la terrasse en passant par l'écriture sur les vitres.
Quand j'ai eu fini mon deuxième café, Yannick est arrivé. J'ai repris un café avec lui. Du coup, j'ai le palpipant qui part en vrille. A moins que ça soit l'effet d'avoir mangé dans ce qui sert de cantine à Pierre Laurent, le patron du PC, et occasionnellement à Jean-Luc Mélenchon.
J'ai rendez-vous à la Comète avec Tonnégrande. Je jure de ne pas prendre de café.
A part ça, ça faisait longtemps que je n'avais pas pris la ligne 2 du métro. Elle s'est vachement modernisée. Et ça fait bien 25 ans que je n'avais pas pris la 11.
Quand je vous dit que je passe mes vacances à voyager.
Ça m'a pris comme une envie de pisser ce matin. Je suis passé à la Comète prendre un double café allant de déposer ma "voiture" de location Place d'Italie. Le patron était au comptoir et en papotant, l'idée m'est venue d'aller visiter l'autre bistro, celui qu'il tient avec Yannick, l'ancien serveur.
Le Café des Dames.
La serveuse a du me prendre pour un acheteur potentiel vu que j'ai scruté chaque recoin de la boutique. Serveuse par ailleurs fort sympathique. De tous les côtés.
Le café est bon. C'est tout ce que j'ai goûté. Les bières et le vin du mois sont les mêmes qu'à la Comète. Le mobilier est à peu près identique, jusqu'aux radiateurs à gaz et aux machins pour fermer la terrasse en passant par l'écriture sur les vitres.
Quand j'ai eu fini mon deuxième café, Yannick est arrivé. J'ai repris un café avec lui. Du coup, j'ai le palpipant qui part en vrille. A moins que ça soit l'effet d'avoir mangé dans ce qui sert de cantine à Pierre Laurent, le patron du PC, et occasionnellement à Jean-Luc Mélenchon.
J'ai rendez-vous à la Comète avec Tonnégrande. Je jure de ne pas prendre de café.
A part ça, ça faisait longtemps que je n'avais pas pris la ligne 2 du métro. Elle s'est vachement modernisée. Et ça fait bien 25 ans que je n'avais pas pris la 11.
Quand je vous dit que je passe mes vacances à voyager.
26 décembre 2012
Pédophiles ou gardiens de crèche ?
Il n'était pas très en forme, ce
matin, le patron du 1880. Il faut dire qu'il devait ouvrir à 9
heures et qu'il a mis deux heures à faire le ménage après nous
avoir foutu dehors à 1h alors qu'on chantait et dansait dans le
bar...
Mais je ne devrais pas commencer ce récit par la fin. Avec mon pote Gilles, nous avions prévu de sortir en ce soir de Noël (le lendemain du réveillon) et le patron du 1880 nous avait dit qu'il resterait ouvert aussi tard que possible s'il avait assez de clients.
Mais je ne devrais pas commencer ce récit par la fin. Avec mon pote Gilles, nous avions prévu de sortir en ce soir de Noël (le lendemain du réveillon) et le patron du 1880 nous avait dit qu'il resterait ouvert aussi tard que possible s'il avait assez de clients.
Le patron, Christophe pour les intimes,
est très avisé. Il écrit donc sur la
page Facebook de son bistro : « Salut
tout le monde, pour info le bar est ouvert ce soir des 17h30. Ne me
demandez pas à quelle heure je ferme, je n'en sais rien! »
Me voilà donc à commenter ce truc en compagnie de deux lascars que
je ne connaissais ni des lèvres ni des dents mais uniquement de vue
en grossissant leurs avatars. Un certain Jonathan Sifléletrain et un
Quentin Naquelamour. Ils sont sur la photo. Je précise que ce n'est
pas la photo qui est ratée mais l'éclairage du bistro et les
personnages considérés.
J'arrive à 17h30. Discute avec Gilles.
Rentre dîner. Et reviens au bistro vers 20h15. Gilles était là
depuis près de trois heures. Ca commençait à s'entendre. A la
tienne, à la mienne, à la tienne, à la mienne... Vous connaissez
la chose. Nous voilà à discuter avec des gugusses du comptoir dont
Jonathan dit Jo et Quentin dit Quentin. Nous voilà à nous suivre
sous Twitter, sous Facebook, … Bref ! On se retrouve copains
d'enfance. Surtout la leur, d'ailleurs, vu qu'ils ne doivent pas
dépasser la vingtaine d'années alors que nous approchons la
cinquantaine damnée.
D'ailleurs, lors du billet que j'ai
fait pour faire la promotion du compte Twitter de Jonathan, Didier
Goux, cette andouille, commentait ceci : « Votre
vraie vocation-en-vrai, c'est quoi au juste : gardien de crèche ou
pédophile ? Dans le premier cas c'est très beau. Dans le second
c'est très mal mais sûrement moins emmerdant et plus jouissif. »
J'ai connu des commentateurs réactionnaires plus avisés :
garder une crèche n'a jamais empêché la pédophilie. Au contraire.
De toute manière, on s'en fout : hier, c'était alcool, pas
sexe et ça manquait singulièrement de gonzesses. Pourtant j'aime
bien depuis que Christophe a repris la suite de son père : il y
a plein de jeunes pouffes d'une vingtaine d'années qui nous apportent
de la fraicheur. Et des regrets.
Restons sérieux.
De toute manière, avec le père, il ne
restait plus que deux clients, des vieux cons acariâtres :
Gilles et moi. Et Serge mais il ne vient plus au bistro depuis qu'il
a perdu son permis pour conduite en état d'ivresse. S'il sortait, il serait obligé de rentrer à pieds ce qui ne serait pas prudent.
Toujours est-il que le chauffage avait
très probablement été poussé par le patron qui n'est qu'un vil
commerçant ne reculant devant rien pour nous donner soif. Nous
avions soif.
Au point qu'on a fini plus ou moins à
danser Gangnam style et à chanter des conneries dont un truc qui
s'appelle la boîte de sardine si ma mémoire est bonne. Je mets
ci-dessous la vidéo de Gangnam machin parce que j'ai des lecteurs du
troisième âge qui ne peuvent pas connaître. Je vais me contenter
d'expliquer que c'est la vidéo qui a été la plus vue de
l'histoire du partage de vidéos. Plus d'un milliard de connards se
sont esbaudis devant ce truc. Justin Bieber en est resté vert.
Ce matin, j'avais un mal de crâne dont
j'ai du mal à expliquer la provenance. Le froid, peut-être ?
Il n'empêche qu'ils sont jeunes mais
seuls Gilles et moi avions un poids normal, hier soir, soit environ
105 kilos. Ce qui aide à encaisser certains produits assez peu
recommandés par la faculté de médecine.
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Le type au bout de la flèche rouge vient d'ouvrir un compte Twitter. Abonnez-vous. Surtout que je vais faire des billets de blogs avec ses cuites au 1880.
25 décembre 2012
Bon anniversaire @trublyonne
Quelle idée d'être née le jour de Noël ! Ca nous coupe les choix dans les cadeaux : tu as gagné une nuit avec le Père Noël. Voila la photo de celui de cette année.
22 décembre 2012
La genèse : cinquième jour
C’est du lourd. Pour cette
mission, assurez-vous que les eaux produisent en abondance des
animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers
l’étendue du ciel. Il nous faut de grands poissons et des animaux
vivants qui se meuvent, et il faut que les eaux produisent en
abondance selon leur espèce. Créez sans hésiter toutes sortes
d’oiseaux ailés selon son espèce. Dès que c’est fait,
s’assurer qu’ils soient féconds, qu’ils puissent se
multiplier, et qu’ils remplissent les eaux des mers; et que les
oiseaux se multiplient sur la terre. Pour la bière, on verra plus
tard… »
Telle est la mission confiée par Bembelly qui
réécrit la
genèse mais fait appel à des nègres car il est trop fainéant.
Apo a commencé le
boulot. Sarkofrance devait le faire, aussi,
mais il est devenu trop fainéant pour baiser, semble-t-il (je ne
tiens pas ça d'une dépêche AFP, hein !), alors que moi, il
faudrait que de je défende l'eau...
Je vais néanmoins me faire aider par Tonnégrande
qui me disait à l'apéro, le week-end dernier : « Hé,
tu vois gros, c'est vraiment une boisson de pédé, c'que tu bois,
là, ton Ricard, tu es même obligé de mettre de l'eau dedans, hips,
mais tu n'as même pas vu qu'il y a un poisson rouge dans la carafe
et un mouche qui vole au dessus, beurk ! »
Ceci prouve que Dieu, comme Tonnégrande, a créé
les animaux à partir de l'eau en état d'ébriété ce qui est un
comble.
21 décembre 2012
Nouveau monstre de location
Voilà ce que j'ai récupéré comme véhicule de location. Un utilitaire Fiat dont j'ai oublié le nom. L'équivalent du Kango.
Quand j'ai réservé, mardi, il ne restait plus que des véhicule de type 207 société. Pas cher. Je prends. J'arrive à l'agence, ce matin. La dame me dit : ça sera un C1. Voyant ma tronche, elle comprend que je ne suis pas content. Sa collègue lui dit de me proposer ce machin. Je demande ce que c'est. Elle me répond : comme un Kango. Je confonds avec Berlingo et croyait qu'il s'agissait de la version 5 places. J'accepte.
Je n'aurais peut être pas du.
Cela étant, ça se conduit et ça roule. C'est tout ce que je demande.
Mais ce n'est pas très classe et l'électronique est sommaire.
Quand j'ai réservé, mardi, il ne restait plus que des véhicule de type 207 société. Pas cher. Je prends. J'arrive à l'agence, ce matin. La dame me dit : ça sera un C1. Voyant ma tronche, elle comprend que je ne suis pas content. Sa collègue lui dit de me proposer ce machin. Je demande ce que c'est. Elle me répond : comme un Kango. Je confonds avec Berlingo et croyait qu'il s'agissait de la version 5 places. J'accepte.
Je n'aurais peut être pas du.
Cela étant, ça se conduit et ça roule. C'est tout ce que je demande.
Mais ce n'est pas très classe et l'électronique est sommaire.
20 décembre 2012
La braguette de Marcel au comptoir de mon éditeur ?
Deux amis blogueurs ont récemment sorti des livres avec des
textes spécifiques ou des textes de leurs blogs respectifs. J’ai appris après
qu’ils avaient été contactés par une maison d’édition spécialisée qui promet une
« publication gratuite ». En première analyse, il ressort qu’il n’y a
pas de travail d’édition (relecture, promotion,…) et que les livres sont très
chers donc difficilement vendables par un auteur peu connu…
Je ne suis pas vexé de ne pas avoir été contacté. Il n’empêche
qu’une lectrice friponne (mais réactionnaire) me demande si j’aurais pu
succomber à une telle offre. La réponse est clairement négative pour le blog
politique. Pour le blog bistro (ici, donc), ça m’aurait intéressé pour des
billets relativement anciens avec des extraits comme celui-ci, avec ma visite
chez le coiffeur :
« Je suis reçu par ma grande
blonde qui me lave langoureusement les cheveux puis m’enturbanne. Du verbe
enturbanner, ce qui n’a rien de cochon. Le temps du transport jusqu’à la chaise
de coupe (je vous rappelle que ma spécialité c’est le consulting pas la
coiffure), nous papotons. Ma grande blonde a la voix éraillée. Probablement la
fatigue consécutive à une journée de boulot.
« Je vous coiffe comment ? » « en
silence ».
J’ôte mes lunettes. Ma coiffeuse
ne fait rien d’exceptionnel. Juste son boulot : elle me coiffe. Je vais
illustrer ce billet avec ma photo avec la coiffure reconstituée. […]
Pendant la coupe elle se penche
sur moi à me faire frémir à un point qu’il a fallu que je fasse preuve d’un
self contrôle incroyable. Mais mon émotion n’a duré qu’un temps. Quand elle fut
assez près pour que je puisse lire son badge sans mes lunettes mais avec son prénom,
j’ai lu : « Matthieu ». Ah ?
A la fin du coiffurage, elle va
chercher mon manteau. Je le suis. Du verbe suivre. Je constate que non
seulement elle n’a pas de poitrine mais qu’elle n’a pas de fesses alors que
j'attendais ce suivage avec impatience. Ma grande coiffeuse blonde n’en était
pas une[…]. »
Ou alors, celui-ci,
qui commence par : « C’est bien plus drôle
quand c’est Marcel qui raconte. D’ailleurs Fiso a fait pipi dans sa culotte en
entendant Marcel ce qui faisait ronchonner Josiane qui venait de faire le ménage.
Tout commence par Marcel qui se
coince la peau du truc (traduisez « la bite » mais Marcel est très prude - il
parlait même de « la zigounette ») dans la braguette.
On ne sait pas trop pourquoi. Il
nous dit que c’était en allant changer l’eau des patates (traduisez « pisser »)
mais j’ai un doute sérieux. Pensez-vous vraiment que, quand un taxi parisien
indique avoir un problème de braguette dans le bois de Boulogne, c’est en
allant pisser ? »
Je pourrais prendre quelques textes du blog politique, ceux
avec "les personnage". Un important travail de sélection serait à
réaliser (il y a huit mille billet entre les deux blogs) puis un travail de réécriture
d'une part pour améliorer la syntaxe et d'autre par pour supprimer tout ce qui
est spécifique au blog (dans le premier extrait, ci-dessus, j’ai fait deux
coupes, par exemple)..
Une introduction courte permettrait de planter le décor et
une rapide conclusion serait nécessaire. Quelques passages devraient être ajoutés
pour "remplacer" des billets qui ne pourraient être repris mais qui
racontent des passages importants de la vie du quartier, notamment les
changements de propriétaires des bistros.
Une conclusion politique pourrait être tirée. L'histoire de
mes personnages s'est arrêtée ou presque avec ses changements de patrons. Le
comptoir de la Comète a été déserté par ces bonhommes. Il ne reste plus que le
Vieux Joël, Tonnégrande et moi... Le vieux Jacques picole à l'Amandine et ne
vient plus en soirée au bistro. Marcel Le Fiacre ne vient plus trop au bistro.
Le gros Loïc est retourné en province. Djibril a des horaires incompatibles
avec les nôtres. Hassan a disparu. Henri et Abdel sont morts. Émilie et Jim
sont retournés dans le nord.
Tous les bistros du quartier ont pris une claque. Les
anciens clients disparaissent mais le stock ne se renouvelle pas. La crise
économique est passée par là tout comme les évolutions de la société.
Pour ce qui concerne la Comète, il y a eu deux grosses
erreurs. La première, en janvier 2008 : le nouveau patron n'était pas fait pour
ça. Il ne causait pas avec les clients et il tenait à fermer à 21h. La
deuxième, en juin 2008 : le "nouveau nouveau" patron avait décidé de
fermer le comptoir à 19 heures à 19 heures pour favoriser la restauration en
salle.
Juin 2008 : fermeture du comptoir donc départ des clients.
La politique de la maison a changé par la suite mais la crise économique est
arrivée, visible dans les bistros à partir du premier semestre 2010. Dans tous
les bistros. Les bistros du quartier avaient tenu jusque fin mars, sous
perfusion avec les ouvriers et ingénieurs qui construisaient le centre
commercial. Il a ouvert fin mars ce qui a généré une nouvelle concurrence. Mais
les lieux de restauration rapide dans le centre ferment aussi.
Les personnages se faisant très rares au comptoir, les
billets son partis. Les lecteurs aussi (environ 30% en moins de lecteurs
réguliers).
Revenons à mon livre. Il me donnerait beaucoup de boulot
pour un résultat incertain. Le seul truc que je sais est que le blog avait
trouvé ses lecteurs pour ses histoires de bistros, ces histoires de la vraie
vie.
Pour qu'il marche, il faudrait un vrai éditeur qui en assure
"la finition" et la promotion. Il faudrait donc qu'il investisse et
je ne crois pas qu'un seul type soit près à investir pour des histoires de
petits vieux au bistro.
Mais je m'en fous. Ce que je veux c'est avoir de nouvelles
histoires à raconter et c'est mal barré. Dans quelques années, les bistros
de banlieue fermeront à 20 heures, sauf ceux destinés aux branleurs agressifs
de moins de trente ans (je me comprends).
Il n'y a pas que le soir qui "va mal" au bistro.
Toute l'activité de comptoir est terminée. Je me rappelle des dimanches midis
vers 2005. C'est là que sont nés la plupart des personnages. Je voyais par
exemple Régine, Janine, Casquette, Michel, Alvez, Patrice, Jacques, Jim,
Marcel, Jean-Michel, 2 Philippe, Djibril, Roger, Jean Luc,... Maintenant, je
vois Jacques, Patrice et Alain. Point barre.
Une page de l’histoire s’est tournée.
L’histoire vaut bien un livre mais je n’ai ni courage ni
talent à part celui de faire sourire quelques passants.
19 décembre 2012
Dans les sous-sols de la Défense [les photos !]
Hier, je vous parlais de cette ville souterraine, inconnue du public, sous l'esplanade de la Défense, avec ses petites rues qui permettent de livrer les tours. Ce matin, je suis passé prendre quelques photos. Je n'arrête pas de gueuler après les gens qui prennent des photos en surface, oubliant que les tours sont là pour des gens qui bossent... Ils se prennent pour des artistes...
Au cours de ma promenade, j'ai rencontré un camion de la poste (photo), des cuisiniers d'une cantine d'une tour qui fumaient, ...
Voila les photos. Je ne suis pas un artiste. La mise au point avec l'iPhone est impossible à cause des puissants néons qui font des tâches lumineuses.
18 décembre 2012
Dans les sous-sol de la Défense
J’avais oublié les caves de la Défense. Figurez-vous que je voulais aller chez le coiffeur. La sortie de la Tour était fermée (les portes coulissantes étant HS). Le gardien m’a donc invité à passer par le deuxième sous-sol. Le gardien du « -2 » m’indique la sortie. La sortie que je prenais occasionnellement il y a deux ans était condamnée à cause de la construction de la nouvelle tour (Carpe Diem, juste à côté de chez nous).
Je retourne voir le gardien et nous papotons, il m’explique
qu’effectivement des travaux sont en cours pour donner accès à la galerie
marchande de la tour Carpe Diem.
Tiens ! Je pique l’illustration à Wikipedia, au dessus, là !.
Flèche rouge : cette tour. Flèche verte : la nôtre. Flèche bleue :
la tour de mon billet d’hier. Flèche jaune : l’entrée de notre tour. Sur
la Dernière photo, prise à partir du parvis, on voit au bout de la flèche
verte notre tour. La nouvelle sera quelque part au bout de la flèche rouge.
La deuxième photo, juste à côté, là, est l’entrée de notre tour (telle qu’elle
était avant la construction de la tour Carpe Diem, c’est actuellement en
travaux pour finaliser la partie de l’esplanade entre les deux tours. Pour la
première fois dans l’histoire de mes blogs, il y a une flèche blanche.
Le gardien est sorti avec moi pour me montrer une autre
porte. Nous étions donc sur le trottoir d’une rue deux étages au dessous. Voir
la vue aérienne empruntée à Google Map mais qui date d’au moins trois ou quatre
ans puisque le bâtiment qui était avant la tour Carpe Diem est toujours là.
Flèche mauve. Flèche rouge : le toit de notre tour.
L’autre porte que me montrait le gardien est en face du
point orange. J’aurais du prendre un escalier qui m’aurait fait sortir dans ce
coin que je pense connaître puisque c’est l’escalier que je prenais quand je
venais en voiture et me garais dans le parking encore plus bas.
J’y fonce. Un ouvrier était en train de condamner la sortie
à cause de travaux… C’était donc ma deuxième sortie fermée. J’ai poursuivi un
peu et suis tombé sur un panneau « neuf » qui signalait une autre
sortie, vers le point vert.
Dans cette photo aérienne, j’ai ajouté un trait bleu. Il
représente une impasse qui mène à notre tour et qui débouche sur « l’entrepont
Corolle » qui est une rue indiquée sur la photo. En fait, sur la photo, on
voir des espèces de rues elles sont au niveau du deuxième sous-sol. Si vous
regardez bien la carte, il y a un tas de rue, en dessous. Le public, s’il a
déjà été en sous-sol, ne connaît que les accès aux parkings mais c’est tout un
ensemble de rues qui existent, où l’on croise essentiellement des ouvriers mais
aussi des livreurs et un tas de gens qui travaillent.
Je vais vous offrir gracieusement un plan où l’on retrouve « l’entrepont
Corolle ». Les chemins d’accès spécifiques aux tours ne sont pas
mentionnés, de même que tous les petits parkings utilisés par les gens qui
bossent dans ces sous-sols.
C’est un peu glauque.
Je m’étais déjà aventuré une fois là-dedans, il y a trois
ans, mais avec un collègue (alors qu’il y avait un déluge, on cherchait un
raccourci pour arriver au métro, station « Esplanade »).
17 décembre 2012
Transport
Ca commence bien ! Pour mon retour à la Défense après deux ans dans les beaux quartiers, la ligne 7 était HS, ce matin. Obligé d'aller en bus, après avoir pris le temps de rater une photo.
Je pensais prendre le 47 jusqu'à Place d'Italie puis la ligne 6 vers Nation pour prendre le RER A mais il était plein, conséquence de l'incident du métro. Du coup, j'ai pris le 131 jusqu'à Porte d'Italie puis le tram jusqu'à Cité U puis le RER B jusqu'à Chatelet puis le RER A...
Ca le fait...
16 décembre 2012
Le vieux Jacques lit mon blog
J'ai entré le code de la wifi de la Comète dans son téléphone. La formation à Internet va être longue.
15 décembre 2012
Objet trouvé
D'après Facebook, le patron du 1880 à Loudéac est à la recherche de la propriétaire (ou du propriétaire, on n'est pas sectaires) d'une culotte oubliée hier soir sur un pouf (ou près d'un pouf) dans la petite salle.
13 décembre 2012
Loufiat cuit
Au bureau, on déménage. Vous comprendrez où on va en lisant mes billets pour ronchonner à propos de mes conditions de transport. Nous avons donc quartier libre demain à partir de 11h30, pour que les techniciens puissent démonter et emballer les ordinateurs avant que les déménageurs fassent le boulot samedi. A une semaine des fêtes, ça arrange tout le monde. Toujours est-il que, ce midi, je suis allé faire mes adieux au bistro où je vais plusieurs fois par semaine manger un ou deux sandwichs... Mais j'étais plus tard que d'habitude.
J'avais déjà remarqué que le serveur habituel au comptoir était remplacé par un collègue le vendredi. Il picolait de l'autre côté du comptoir. J'en avais déduit qu'il habitait le quartier et venait boire un coup où il connaissait des gens... D'ailleurs, les autres jours de la semaine, il lui arrivait de boire un verre de rouge avec les clients, ce que je trouvais très surprenant.
Vendredi dernier, j'étais un peu plus tard que d'habitude. Vers 13h30, il a repris son service. Ça m'a laissé sur le cul. Je me demandais comment tournait cette brasserie, non pas parce que ça me regarde mais pour ma culture personnelle. Après tout, il pouvait très bien être de service au comptoir de 13h30 à 21h30 une fois par semaine : la rotation du personnel n'est pas simple à organiser.
Ce midi, un jeudi, jour de service normal pour lui, je suis arrivé encore plus tard, peut-être trois quart d'heure. Si j'avais su que ça avait de l'importance (pour un billet de blog,...), j'aurais pris des notes.
Pendant le service, ses collègues n'arrêtaient pas de gueuler après lui parce qu'il se trompait dans la préparation des commandes (essentiellement des cafés et des verres de vin.
Un gros type était planté près de la caisse et semblait surveiller discrètement ses actions mais sans rien dire ni rien faire.
Au moment de faire ma note, d'ailleurs, j'ai été surpris. J'ai vérifié ma note, le serveur s'était effectivement trompé d'un euro quarante en ma défaveur. J'ai protesté. Il ne comprenait rien à ce que je lui disais. Mais j'ai insisté... Il a admis et refait la note.
C'est alors que j'ai compris. C'est un type qui doit faire l'ouverture du bistro du lundi au jeudi, il bosse par exemple de 7h à 14h mais picole tellement en cachette qu'il est saoul tous les jours vers 13h30. Ses collègues savent et tolèrent.
Le vendredi soir, ça doit être joli...
Étrange de remarquer ça le dernier jour où je vais dans ce rade...
J'avais déjà remarqué que le serveur habituel au comptoir était remplacé par un collègue le vendredi. Il picolait de l'autre côté du comptoir. J'en avais déduit qu'il habitait le quartier et venait boire un coup où il connaissait des gens... D'ailleurs, les autres jours de la semaine, il lui arrivait de boire un verre de rouge avec les clients, ce que je trouvais très surprenant.
Vendredi dernier, j'étais un peu plus tard que d'habitude. Vers 13h30, il a repris son service. Ça m'a laissé sur le cul. Je me demandais comment tournait cette brasserie, non pas parce que ça me regarde mais pour ma culture personnelle. Après tout, il pouvait très bien être de service au comptoir de 13h30 à 21h30 une fois par semaine : la rotation du personnel n'est pas simple à organiser.
Ce midi, un jeudi, jour de service normal pour lui, je suis arrivé encore plus tard, peut-être trois quart d'heure. Si j'avais su que ça avait de l'importance (pour un billet de blog,...), j'aurais pris des notes.
Pendant le service, ses collègues n'arrêtaient pas de gueuler après lui parce qu'il se trompait dans la préparation des commandes (essentiellement des cafés et des verres de vin.
Un gros type était planté près de la caisse et semblait surveiller discrètement ses actions mais sans rien dire ni rien faire.
Au moment de faire ma note, d'ailleurs, j'ai été surpris. J'ai vérifié ma note, le serveur s'était effectivement trompé d'un euro quarante en ma défaveur. J'ai protesté. Il ne comprenait rien à ce que je lui disais. Mais j'ai insisté... Il a admis et refait la note.
C'est alors que j'ai compris. C'est un type qui doit faire l'ouverture du bistro du lundi au jeudi, il bosse par exemple de 7h à 14h mais picole tellement en cachette qu'il est saoul tous les jours vers 13h30. Ses collègues savent et tolèrent.
Le vendredi soir, ça doit être joli...
Étrange de remarquer ça le dernier jour où je vais dans ce rade...
12 décembre 2012
Patron de la Comète une demi-heure
C’était
lundi soir, vers 21 heures, à la Comète. Quelques personnes dînaient en salle
et en terrasse. Guillaume était au service et son pote Noël lui filait un vague
coup de main, débarrassant les tables. Nous étions quatre au comptoir. Un type
tout seul, à un bout. J’étais avec Laverdure et le vieux Joël et nous
refaisions calmement le monde. On était en famille, quoi !
Un
type, tout gros, tout rouge, entre… Il se met à côté de nous et prend une
Grimbergen de Noël. Il commence à discuter mais nous lui faisons comprendre
gentiment qu’il est malvenu. Il essaie de discuter avec Guillaume qui n’avait
pas grand-chose d’autre à faire.
Il
vide sa bière et en commande une autre puis demande un sandwich. Guillaume lui
explique qu’ils n’en font pas et Laverdure lui tend une carte. Le type commence
à ronchonner, regarde la carte, la critique, trop cher et tout ça… « Je ne comprends pas qu’un bistro ne fasse pas de sandwich. »
« C’est comme ça, ce n’est pas un bistro mais
un restaurant » lui réponds-je.
Le
type, ne reculant devant aucun pléonasme, sort dehors pour fumer une cigarette.
Guillaume me regarde et me dit « Quel
casse-couilles, je n’avais pas vu qu’il était saoul, je ne vais pas le
resservir. » « Ben non, vaudrait
mieux pas » « Je peux te faire passer
pour le patron et lui dire que c’est toi qui m’as dit de ne plus le servir ? »
On faisait ça, parfois, avec Clémence. Ma cravate à chier me donne de l’autorité
et ma carrure fait que les gens n’osent pas regimber.
Je
dis à Guillaume : « Ah ! On va
rigoler, ça te dérange pas si je passe derrière le comptoir ? »
« Non non ». J’enlève le manteau
et passe de l’autre côté. Je crois bien qu’en 16 ans, c’est la première fois
que j’arpentais cette partie du bistro. J’en profite pour me servir une bière
pour voir si j’avais gardé la main.
Le
client rentre et continue à ronchonner parce qu’il avait faim tout en me
complimentant pour le service et la qualité de mon personnel. Je jouais à faire
le patron, ramassant le pourboire qu’il avait laissé et rangeant dans le panier
le verre de l’autre client qui s’était barré.
Le
type vide son verre et m’en commande un autre. « Ah
non, m’sieur, je ne vous sers plus. » « Ben pourquoi ? » « Parce que vous avez trop bu, parce que vous critiquez ma
carte, parce que vous critiquez mes serveurs… » « Mais non, je n’ai pas bu et je n’ai pas critiqué les
serveurs, au contraire, j’ai dit que c’était très bien. » « Je
ne veux pas l’savoir »… Bref…
Les
derniers clients en salle et en terrasse s’étant barrés, je dis aux serveurs :
« C’est bon les gras, commencez à plier la
petite terrasse. » Je vous l’ai dis : je jouais au patron et
ils jouaient aux loufiats. Des vrais gosses !
« Allez, remettez-moi un verre, s’il vous plait, votre
bar est génial ! » « Ah
non, Monsieur, je ne vous sers plus, je vous ai dit. D’ailleurs on ferme, les
serveurs ont commencé à rentrer la terrasse. »
Le
vieux Joël vide son verre. « T’en veux un autre, le vieux, c’est ma
tournée ? » Ben oui, tant qu’à jouer au patron… « Ouais mais le dernier. » Je le sers. « Ben vous le servez lui et pas moi, vous pouvez me servir
aussi, je boirai vite » dit le gros con. « Je vous ai dit que je ne vous servais plus, partez,
maintenant ! »
Il
est parti.
Les
serveurs qui rentraient la petite terrasse l’ont clairement entendu me traiter
d’enculé. Ce n’est pas gentil.
(photo)
(photo)
09 décembre 2012
07 décembre 2012
L'inégalité des citoyens face au chouchen
Jacques Étienne appelle
magistralement à défendre la Cuite à la Française dans son dernier billet.
Suzanne réponds en défendant la cuite à la Bretonne, et évoque le chouchen.
C'est amusant dans mon billet d'hier je voulais parler de cuite au Chouchen.
J'y parle de Stéphane un animateur du centre de vacances qui vomissait par la
fenêtre.
Il s'agit maintenant de faire un billet à caractère hautement scientifique. Le
chouchen a une réputation : celui de faire tomber en arrière dès le troisième
verre. C'est un peu la sensation que j'avais. Le Stéphane a vomi par la fenêtre
et est tombé dans un sommeil de juste.
Notre camp se trouvait près du village de Chaussenac, de 250 habitants,
près de Mauriac.
Le 14 juillet, nous avions participé aux festivités. En fin d'après midi, la
municipalité avait invité l'équipe d'animation à un vin d'honneur. Comme ils
étaient persuadés que nous ne buvions que du Chouchen, ils n'avaient acheté que
ça. En fait, je n'en avais jamais goûté : c'est un truc qu'on ne boit quasiment
jamais dans les Cotes d'Armor.
Les enfants étant livrés à eux-mêmes au sein de la fête, la quinzaine d'adultes
s'était pointée à la salle municipale. Les voilà qui servent un verre à chacun
après le traditionnel discours. Seul Stéphane et moi aimions le chouchen. Pour
ne pas vexer les gens du cru, il fallait que tous les verres soient vides. La
seule solution était que Stéphane et moi buvions ceux des autres. C’était
rigolo, ils s’étaient donné le mot et venaient pleurer à mon oreille : « heu… Nicolas, tu sais, je ne peux pas le finir… »
De fait, Stéphane avait bu quatre ou cinq verres et moi huit ou neuf puisque j’étais
resté, après, avec l’équipe de direction et le Maire…
Deux heures après, Stéphane dormait dans un coin et, au cours du retour en
minibus, s’était mis à vomir. Pour ma part, je n’ai franchement rien ressenti
sinon je n’aurais pas conduit : je suis d’une prudence maladive (à l’époque,
néanmoins, on ne se souciait pas de la maréchaussée). A posteriori, je ne suis
pas spécialement fier…
Ceci est la preuve scientifique que le breton natif de Loudéac de 100 kg tient mieux la route qu'un natif de Saint Brieuc de 60 kg.
06 décembre 2012
20 ans après, à l'Assemblée
Je crois que j'ai rencontré Sylvain en 1990 mais je n'ai des souvenirs de lui que de 1995 et je l'avais plus ou moins perdu de vue depuis 1997 (je crois qu'on s'est revus une fois vite fait au début des années 2000). Il y a quelques années Facebook a fait sa magie, on s'est à nouveau retrouvés mais nous n'avions jamais trouvé un prétexte pour se voir. C'est un peu de ma faute. Il habite Rennes et j'ai toujours la flemme de m'arrêter.
Dans ce début des années 90, on était dans la même association, les Éclaireuses et Éclaireurs de France. En juillet 1995, j'étais le Directeur du camp avec les 7 - 11 ans. Gaël était mon adjoint et s'occupait des Louveteaux. Sylvain était un des animateurs de son équipe, le plus jeune, je crois, il avait 17 ans. J'en avais 29. Gaël était aussi moins vieux que maintenant et ne vomissait pas encore systématiquement quand il buvait des bières avec moi.
Quand j'ai revu Sylvain, je n'ai pas vu de différence : il n'avait pas changé.
Sauf qu'il m'attendait, en costume cravate à l'Assemblée Nationale... Ce jeune fou de 17 ans dont je garde essentiellement des souvenirs de juillet 1995 est devenu Assistant Parlementaire. Et il a réussi à convaincre son député de m'inviter à déjeuner au restaurant au dernier étage d'une annexe de l'Assemblée Nationale. Mais le député n'était pas là, finalement. Nous avons peu parlé de politique et surtout évoqué notre jeunesse et les années qui passent, les copains que l'un ou l'autre d'entre nous ont perdu de vue...
Des oreilles ont sifflé : Gaël, son grand frère, Philippe, Gilles, Dominique, Karine, Christophe, Magalie, Yannick, Nicole, Stéphane, ...
Il m'a rappelé une anecdote de 1990. Je ne me rappelle plus de lui à cette époque. Il n'était qu'un môme parmi d'autres dans un centre de vacances dont j'étais plus ou moins adjoint au directeur. L'anecdote date du 14 juillet. Avec les mômes, nous étions allés à la fête du village. J'étais avec la fourgonnette de location pour transporter l'intendance... Et ramener les mômes qui ne pouvaient pas faire deux kilomètres à pied. Donc, je l'avais ramené, lui et un autre animateur, Stéphane qui avait passé le trajet à vomir par la fenêtre. Il n'a pas su la suite... Faudra que je lui la raconte, un jour.
Il m'a rappelé une autre anecdote, de 95. Il était donc un jeune animateur et nous lui avions fait passer un entretien d'évaluation (mais c'était un peu pour rire, il n'avait pas commencé sa formation, et n'était pas officiellement animateur).
Nous l'avons donc reçu au bureau. Gaël, moi et un autre lascar dont j'ai oublié le nom. J'ouvre la "réunion". Sérieux comme tout. Je suis explique le cadre. Et je lui pose la première question : "Et alors, tu as réussi à la tirer, Simone ?" (prénom modifié, on ne sait jamais).
Elle avait une de ces paires de nichons ! Une animatrice de 20 ans...
Tout timide, il avait répondu "Ben non". Et tous les trois : "Ben t'es bien le seul !"
La tronche du "gamin" !
Que j'ai été bien content de revoir après tant d'années, comme j'avais été content de revoir Gaël à la fin des années 2000. Ce qu'il y a de bien, c'est qu'on a l'impression qu'ils ne vieillissent pas. Donc moi non plus ! J'avais 24 ans quand j'avais un type qui vomissait, à ma fenêtre du minibus, et ce môme de 12 ans, Sylvain, entre nous.
Il en a 34.
Encore merci ! Vive les blogs, vive Facebook !
05 décembre 2012
Un festnoz à l'UNESCO pour l'anniversaire de @ericmulhouse
Je suppose qu'à l'UNESCO, ils picolent autant que Lolobobo et Yann réunis vu qu'ils viennent d'inscrire les festnoz au patrimoine immatériel de l'humanité.
Ca s'arrose probablement.
Bon anniversaire, Eric !
04 décembre 2012
Hyperémèse gravique, monarchique et britanique
La future reine d’Angleterre est enfin tombée en cloque ce
qui réjouit la presse britannique. Voilà par exemple l’article
du Sun traduit par Google.
« La duchesse de Cambridge
enceinte était sous perfusion à l'hôpital la nuit dernière comme elle a lutté contre
une forme intense de nausées matinales. » Il m’arrive aussi d’avoir
des nausées matinales mais les explications sont différentes.
« Mal Kate, 30 ans, qui a
souffert de vomissements sévères depuis le week-end, est susceptible d'être
maintenu pendant plusieurs jours par mesure de précaution. » Ils
vont nous faire un article entier avec des histoires de vomi. Je pourrais leur
conseiller le
blog de Gaël, éminent spécialiste.
Il sera ravi d’apprendre qu’il est atteint d’hyperémèse, mot
inconnu du correcteur orthographique de Word, voire d’hyprémèse gravique, autre
mot inconnu de ce machin.
J’allais ainsi faire un billet pour rigoler avec la famille
royale mais j’ai fait une recherche de hyprémèse gravique dans Google. Ca ne se
prête pas à la plaisanterie…
Place à la science.
L'hyperémèse gravique est la forme grave des nausées et
vomissements pendant la grossesse. Entre
0.3 et 2% des femmes enceintes en sont atteinte. Elles gerbent tout au long de
la journée et de la nuit. Elles n’arrivent plus à bouffer ou à picoler quoi que
se soit et risquent une grave déshydratation. L'hyperémèse gravidique peut
durer toute la grossesse, certaines gonzesses gerbant sans arrêt et ne pouvant quasiment
plus quitter leur pieux, même pour changer les draps.
Les souffrances sont telles que certaines femmes choisissent
l’IVG, à contre cœur, et culpabilisent lourdement ensuite.
En France, les toubibs sont à la ramasse sur le sujet et
font souvent des conneries alors que dans certains pays, des traitements
efficaces sont fournis, notamment au Canada.
01 décembre 2012
Nouvelles des bistros
J'arrive à la Comète, ce matin. La porte vitrée était cassée et "colmatée" avec du film plastique de cuisine. Un client s'était pris la porte dans la tronche. Il a fini aux urgences. Il saignait du front où il avait une grosse plaie. Selon Christian, le serveur, il saignait tellement qu'ils ont été obligés de lui faire un garrot au front.
Je n'invente rien.
J'arrive à l'Amandine. Le vieux Jacques était là. Il est donc sorti de l'hôpital. Depuis une semaine, on était en émoi. Le vieux Marcel a dit partout qu'il avait été obligé de l'amener à l'hôpital d'urgence, dimanche. Je n'arrivais à avoir aucun des deux au téléphone.
Jacques me raconte. Marcel l'a amené de force aux urgences de Saint Louis. Il lui a dit de dire au toubib de le garder pour la nuit. Le toubib a refusé vu que son état de santé ne le justifiait pas. Du coup, Marcel a à nouveau amené le vieux à l'hôpital le lundi matin. Et il est à nouveau sorti le soir.
Marcel, fâché, a appelé le médecin traitant de Jacques pour prendre un rendez-vous en urgence. Dont acte. Il a accompagné Jacques au rendez-vous (on croit rêver). Et il a insisté pour payer la note.
Dans la semaine, j'avais appris que Miranda, la femme de Marcel avait été acheter des pyjamas pour Jacques parce qu'il n'en avait pas de bien pour aller à l'hôpital... Jacques me le confirme. Il a deux pyjamas neufs.
J'arrive à l'Aéro. Il n'y avait personne. Mustapha se pointe. Il faisait la tournée des bistros pour savoir où il avait oublié son sac avec des chaussures. Son élocution prouve qu'il avait bien fait la tournée des bistros.
Ça tombe bien. Karim se demandait pourquoi il avait trouvé un sac avec des chaussures dans son bistro.
La journée commence bien.
Je n'invente rien.
J'arrive à l'Amandine. Le vieux Jacques était là. Il est donc sorti de l'hôpital. Depuis une semaine, on était en émoi. Le vieux Marcel a dit partout qu'il avait été obligé de l'amener à l'hôpital d'urgence, dimanche. Je n'arrivais à avoir aucun des deux au téléphone.
Jacques me raconte. Marcel l'a amené de force aux urgences de Saint Louis. Il lui a dit de dire au toubib de le garder pour la nuit. Le toubib a refusé vu que son état de santé ne le justifiait pas. Du coup, Marcel a à nouveau amené le vieux à l'hôpital le lundi matin. Et il est à nouveau sorti le soir.
Marcel, fâché, a appelé le médecin traitant de Jacques pour prendre un rendez-vous en urgence. Dont acte. Il a accompagné Jacques au rendez-vous (on croit rêver). Et il a insisté pour payer la note.
Dans la semaine, j'avais appris que Miranda, la femme de Marcel avait été acheter des pyjamas pour Jacques parce qu'il n'en avait pas de bien pour aller à l'hôpital... Jacques me le confirme. Il a deux pyjamas neufs.
J'arrive à l'Aéro. Il n'y avait personne. Mustapha se pointe. Il faisait la tournée des bistros pour savoir où il avait oublié son sac avec des chaussures. Son élocution prouve qu'il avait bien fait la tournée des bistros.
Ça tombe bien. Karim se demandait pourquoi il avait trouvé un sac avec des chaussures dans son bistro.
La journée commence bien.
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