Je n’ai pas de tête : dans mon billet du 1er
janvier, j’ai oublié de souhaiter une bonne année aux lecteurs de ce blog.
Réparons ça : bonne année ! Elle devrait être bonne, d’ailleurs, vu
que dès le 1er au soir, la première anecdote de bistro est survenue.
N’ayant pas dormi pendant la nuit du réveillon, j’ai fait
une belle sieste l’après-midi et me suis réveillé vers 19h30. Je fonce à l’Aéro
et j’arrive à peu près en même temps que le vieux Joël qui se levait également
et qu’un autre guignol.
Nous étions les seuls clients. Le patron, Karim, était saoul
comme un cochon. Nous discutions de choses et d’autres et la conversation s’est
emberlificoté dans quelques méandres jusqu’à déboucher sur des propos de cul.
A ce stade du billet, les enfants doivent sortir. Vraiment.
Karim nous racontait comme une de ses bonnes amies russes
lui avait fait une gâterie de rêve. Je lui demande alors si elle a eu la
délicatesse de lui glisser un doigt.
Je traduits : Karim s’est fait faire une pipe par une
pute Russe mais n’ose pas dire qu’il a payé pour ça. Je lui ai demandé si elle
lui a foutu un doigt dans le cul.
Les enfants, sortez vraiment. Je vous en conjure.
Karim était scandalisé par mes propos mais, avec mes deux congénères
ont a insisté sur le fait que c’est bon, que ça appuie sur la prostate, que c’est
bien rond. La conversation a ensuite dérivé sur les bonnes pratiques, telles
que la feuille de rose.
Il ne reste pas d’enfants ? Je cite le vieux Joël :
« C’est si bon de se faire lécher le trou du
cul ! » La conversation a duré une bonne demi-heure. Chacun d’entre
nous trois inventait des détails pour faire enrager Karim. Tiens ! A un
moment, j’ai dit à Karim que je n’aimais pas faire des pipes parce que le
machin à moitié dur et à moitié mou dans la bouche était désagréable. Le vieux
Joël a expliqué que, au contraire, il adorait se faire sodomiser par une
tierce personne pendant qu’il sautait sa maitresse attitrée. Je ne vous raconte pas le
nombre de conneries qu’on a pu inventer, toujours pince-sans-rire mais se
lançant parfois des clins d’œil.
Karim comme tout macho imbibé devenait de plus en plus
homophobe. Du genre : « Ah, vous êtes
dégueulasses, je ne suis pas pédé, moi… »
Les enfants sont sortis. Les antihomophobes sont priés de
sortir également, tout comme les antiracistes. On était au bistro, quoi, merde !
Djibril est arrivé. Vous connaissez les noirs et leur
légende. Le gros machin, quoi !
Finalement, restez. Je ne vais pas raconter la fin de la
conversation.
L'année commence bien didon !
RépondreSupprimerLOL ... une véritable "leçon de choses" !! ;o) LOL
RépondreSupprimerOui, hein ! J'ai un blog culturel.
SupprimerJe retourne bosser moi... ^__^
RépondreSupprimerMais non mais non...
SupprimerVous allez attirer toutes les gonzesses dégueulasses de la blogosphère : ne venez pas vous plaindre…
RépondreSupprimerComment vous parlez d'Euterpe, vous ?
SupprimerC'est drôle car j'avoue que, fugitivement, très fugitivement, c'est en effet à elle que j'ai pensé !
SupprimerMoi, ça n'a pas été fugitif (mais ça n'a rien de méchant, ça fait référence à une conversation houleuse que nous avons eue elle et moi il y a quelques temps).
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