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26 février 2013

Joie des transports en commun

La ligne 7 est surchargée, ce matin, suite à un incident technique. Remarque, la ligne 1 était blindée aussi suite à une panne du RER A. A Bicêtre, il a fallu que je laisse passer 3 ou 4 rames avant de pouvoir monter dans une. Généralement, quand c’est comme ça, la morosité est d’ambiance, dans la voiture. Les gens font la gueule et je les comprends.

On entend parfois des « touristes » qui s’étonnent parce que les Parisiens font la gueule dans le métro mais je voudrais bien les y voir ! 200 ou 220 matins par an et autant de soirs, à s’entasser avec des cons dont on n’a rien à cirer, à bousculer avec mères de famille avec des poussettes ! Je ne critique personne : ce n’est pas de gaité de cœur que la mère de famille se promène là… Le provincial part de chez lui à 8 heures le matin, il sera de retour à 17h30. Le Parisien part de chez lui à 8 heures, il sera de retour à 18h30. Ou alors il partira à 9 heures, en gros, parce qu’il aura fallu attendre l’ouverture de l’école et il rentrera à 19h30. Cette heure de plus de transport par jour est éprouvante. Mais je m’énerve.

Ce matin, nous étions tassés. Il me fallait attraper la barre pour m’accroche. Pour ce faire, il me fallait passer par-dessus la tête d’un lascar. Je lui ai fait un signe pour m’excuser, il a souri pour montrer qu’il comprenait… C’est bien un type qui sourit.

J’avais devant moi une petite dame (au sens propre) qui n’avait pas d’autre choix que de me poser la tête sur le ventre, plus exactement au dessus du ventre, entre les nichons, quoi…, parce qu’elle était penché à cause d’un abruti avec un sac à dos. On a commencé à plaisanter. Moi : « si j’étais moins gros, vous seriez foutue… » et ce genre de vanne. L’hilarité à commencé à nous prendre et nous fûmes rejoint par l’autre type, celui qui souriait. La rame était à peine démarrée…

Un grand quadragénaire était dans une position particulièrement inconfortable, adossé à la porte. Il regrettait d’être rentré de force. On se met à papoter. Lui : « Hé ben ! Si la porte s’ouvre brusquement, je vais m’envoler… »

Nous étions donc quatre inconnus à rigoler et à raconter des bêtises dans une espèce d’hilarité communicative.

C’est rare.

12 commentaires:

  1. •✰ •✰ •✰ •✰ •✰ •✰
    C'est bien quand on peut sourire, rire, dans ce genre d'endroits ! Pas évident parce que souvent c'est plutôt morose... et on comprend aisément pourquoi ça peut l'être ! pppfff !

    Moment rare que celui que tu nous racontes ... ça fait du bien un peu d'humanité dans le métro !!!!!
    BISOUS ensoleillés Nico et bonne journée
    •✰ •✰ •✰ •✰ •✰ •✰

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  2. J'adore, il n'y a que cela à faire dans des situations pareilles. Nath.

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  3. C'est qui le monsieur noir devant? un copain de bistro?

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    1. Je ne sais pas. Première photo quand tu cherches "foule dans le métro" dans Google Images.

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  4. tu vois qu'il faut décentraliser pour éviter cette surconcentration

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    1. Oui mais vers la province, pas vers une autre métropole.

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  5. sinon j'ai lu une vingtaine de vieux billets de ce blog la cette nuit.Génial toujours.

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  6. Un peu d'humanité, un peu de simplicité, y a rien de mieux.
    (je l'ai fait, mais c'est sacrément relatif Rennes par rapport à Paris, mais j'avoues, j'admire)

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