La réponse chez Jacques. Et la vraie photo.
La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
31 mars 2013
30 mars 2013
Question philosophique
Je n'ai pas fait de billet dans ce blog aujourd'hui. Je voulais néanmoins poser la question qui me taraude depuis ce matin. Suis-je le seul type d'une quarantaine damnée à avoir été réveillé ce matin vers 11 heures par le bruit du robot ménager utilisé pas sa mère pour piler des amandes alors qu'il s'était endormi depuis un bon quart d'heure dans la baignoire en lisant le dernier numéro de Sciences et Avenir ?
Le plus surprenant est que le magazine est sauf.
Le plus surprenant est que le magazine est sauf.
29 mars 2013
Voyage voyage
Le week-end durant trois jours,
j'ai préféré rentrer en train (pour éviter les bouchons à Paris
au retour). Comme je fais généralement un billet lors de mon retour
en voiture avec la photo d'icelle, voilà un billet et la photo du
car de Saint Brieuc à Loudéac.
9h57 : départ de la maison.
10h01 : Comète.
10h05 : métro ligne 7
10h13 : métro ligne 6. Un type avec
une guitare chante "My way". C'est affreux.
10h25 : dans la Gare Montparnasse.
Batterie iPhone à 99%. C'est louche.
10h35 : billets retirés. Journal
acheté (Libération. Je déprimerai peut-être moins à la lecture
du compte rendu de la prestation d'Hollande). Check Foursquare fait.
Une demi heure d'attente. Batterie à 96%.
10h52 : tiens ! Le train est annoncé.
Je n'avais pas vu. Quai 8. Voiture 15. Place 24. Batterie à 90%.
10h58 : en place.
11h04 : compte rendu du kdb publié.
11h06 : le train part.
11h12 : je connecte l'iPad à internet
via l'iPhone. Je n'avais jamais fait ça.
11h19 : je reprends cette note avec
l'iPad (vive le Cloud).
11h50 je vais manger au wagon bar. Une
dizaine de personnes devant moi.
12h05 : tiens ! Le train s'arrête au
Mans !
12h37 : de retour à ma place après 40
minutes de queue. Salade de lentilles et sandwich mixte. A chier.
1664. Pourquoi n'ai-je pas acheté un sandwich à Montparnasse comme
d'habitude ?
12h44 : tiens ! On s'arrête aussi à
Laval.
13h05 : Bordel ! A Vitré aussi...
Batterie de l'iPhone à 57%.
13h24 : on arrive à Rennes. Le
téléphone d'un type vient faire le bruit d'une femme qui jouit.
Soit un copain lui a fait une farce et changé la sonnerie. Soit il
regardait un film porno et a remis le son par erreur. Un tas de gens
d'une soixantaine d'années montent dont ma pas mal de femmes qui
n'arrêtent pas de causer, de se bousculer, de demander où ranger la
valise, ...
14h25 : dans la gare de Saint Brieuc.
J'ai bien dormi entre Rennes et Saint Brieuc, malgré ces
andouillettes qui n'arrêtaient pas de jacasser. Un peu en avance.
Batterie de l'iPhone à 35%. Le partage de connexion coûte cher.
14h40 : le car arrive. Une quinzaine de
personnes l'attendaient. La queue sous la neige dans le vent
glacial.
14h48 : départ (trois minutes en
retard). Batterie à 28%. Tiens ! L'horloge du car à 5 minutes
d'avance. Ça me perturbe.
15h03 : le car arrive à Plaintel. Je
parie que personne ne va monter ou descendre. Je vais en profiter
pour voire si le
jeu de Hiéléna avance. Ah ! Si ! Deux personnes descendent et
une personne monte pour aller à Pontivy. Quelle idée !
15h07 : c'est réparti. On n'a perdu
que 4 minutes avec cet arrêt.
15h14 : L'Hermitage-Lorge. Une personne
descend. Prochain arrêt Uzel Berlouze. Même pas deux minutes
perdues.
15h20 : Uzel. 2 filles descendent. Il
neige beaucoup. Le jeu de Hiéléna est terminé. Je ne comprends
qu'à peine la réponse. C'est con.
15h27 : La Motte Bel Air. Personne.
15h35 : gare de Loudeac en vue. 3
minutes de retard. Il pleut un peu. Pas assez pour m'empêcher de
rentrer.
15h38 : boire un coup en urgence au
tabac de la gare. Pourquoi je n'ai pas acheté une bouteille d'eau à
Montparnasse comme d'habitude (enfin, pas spécialement, mais des
mecs bourrés à cette heure, ça a peu d'intérêt). Un des bistro
avec la clientèle la plus louche de Loudéac. Batterie à 20%.
15h45 : départ pour la maison.
15h50 : arrivée à la maison. Il est
temps. Non seulement l'envie de pisser ma bière de midi est devenue
incontrôlable (ou presque) mais il commence à tomber une petite
grêle.
Ne faites pas gaffe au pourcentage pour
la batterie, je note, pour moi, la vitesse de consommation.
28 mars 2013
Les cons du métro
Le soir, je prends le métro en bout le ligne (la une à Grande
Arche). On est donc assurés d'avoir une place assise. Au pire, on laisse
passer une rame et on perd deux minutes, ce que je fais ce soir. La
nouvelle rame arrive. J'étais le premier à entrer par la porte et je
vise une place. Un type arrive en courant d'une autre porte et s'assoit à
la place que j'avais visée, la plus près de MA porte. Comme s'il
s'était donné comme défit de me la piquer.
Les cons du métro sont un éternel sujet de billet de blog.
Mon
voisin est au téléphone avec sa femme. Ils sont en train de faire la
liste des présents à un repas et définissent les modalités. Le gars
explique à sa femme que ça ne se fait pas de demander aux invités
d'amener leurs boissons.
Un grand rentre dans
le métro et se met debout en face de moi. Il téléphone : "ah ! J'étais
avec un client. Je peux le qualifier de sodomite aigu".
Ligne
7. Debout accroché à une barre. Une petite dame entre et s'adosse à la
barre, la tête posée sur ma main. Je vais pour la tirer (pas la dame, la
main), je manque de ma casser la gueule, je me rattrape. Avec une main,
je lui accroche une touffe de cheveux. Avec l'autre, je lui donne un
coup d'iPhone dans le crâne.
27 mars 2013
Pause
Je n'ai pas foutu grand chose sur ce blog cette semaine. Demain matin, j'ai une réunion aux aurores (billets nulle part). Demain soir, je suis en RTT et à un KdB et le week-end fait trois jours. Retour mardi pour un rythme de publication normal.
Vendredi, je vais en Bretagne en train. Donc pas de billet sur ma voiture de location.
Vendredi, je vais en Bretagne en train. Donc pas de billet sur ma voiture de location.
26 mars 2013
Courses
Un de mes camarades de comptoir a oublié son sac Leclerc et pose ses courses sur le comptoir. Il va manger des croque-monsieur à chier mais que va-t-il faire du reste ?
Devinez de qui il s'agit ! #larumeur
Devinez de qui il s'agit ! #larumeur
24 mars 2013
J'ai reçu un SMS du vieux Jacques
Il est en illustration. Le pauvre. Il a oublié son sac (de quoi ? Je ne sais pas) au Petit Relais. J'espère qu'il l'a retrouvé.
J'arrive à l'Amandine vers 12h15. Le vieux était avec Patrice. J'ai raconté une anecdote récemment : quand il veut appeler un contact de son téléphone, c'est le numéro d'un autre contact qui se fait mais c'est le bon numéro qui s'affiche.
Il n'en peux plus et me demande de réparer. En effet, quand je rentre dans certains contacts, le numéro n'est pas le bon. Il a un Samsung et je ne connais pas. Je galère un peu pour trouver la manière de modifier les trucs. 20 minutes.
Après, il me demande s'il a accès à internet. J'essaie : oui. Et je lui explique comment faire. Il ne comprend rien. 20 minutes.
Je pars. Marcel le Fiacre passait à ce moment devant le bistro avec sa femme. Je dis bonjour et tout ça. Marcel me dit qu'il a un problème avec son téléphone : il faut qu'il rentre deux codes de quatre chiffres pour déverrouiller son téléphone ! Je cherche. Je trouve (un code pour le téléphone, un pour ma carte SIM). Entre temps, on était revenus à l'Amandine. 10 minutes.
Arrive Alain. Il me dit : je n'entends pas mon téléphone quand il sonne. 5 minutes.
Un lascar au comptoir : "vous êtes très fort, j'ai un problème avec mon téléphone, vous pourriez me le régler ?"
Non.
J'arrive à l'Amandine vers 12h15. Le vieux était avec Patrice. J'ai raconté une anecdote récemment : quand il veut appeler un contact de son téléphone, c'est le numéro d'un autre contact qui se fait mais c'est le bon numéro qui s'affiche.
Il n'en peux plus et me demande de réparer. En effet, quand je rentre dans certains contacts, le numéro n'est pas le bon. Il a un Samsung et je ne connais pas. Je galère un peu pour trouver la manière de modifier les trucs. 20 minutes.
Après, il me demande s'il a accès à internet. J'essaie : oui. Et je lui explique comment faire. Il ne comprend rien. 20 minutes.
Je pars. Marcel le Fiacre passait à ce moment devant le bistro avec sa femme. Je dis bonjour et tout ça. Marcel me dit qu'il a un problème avec son téléphone : il faut qu'il rentre deux codes de quatre chiffres pour déverrouiller son téléphone ! Je cherche. Je trouve (un code pour le téléphone, un pour ma carte SIM). Entre temps, on était revenus à l'Amandine. 10 minutes.
Arrive Alain. Il me dit : je n'entends pas mon téléphone quand il sonne. 5 minutes.
Un lascar au comptoir : "vous êtes très fort, j'ai un problème avec mon téléphone, vous pourriez me le régler ?"
Non.
23 mars 2013
En slip
"Ding dong" fait ma sonnette ! Je rédigeais un billet pour blog politique. Je ne connais pas le bruit de ma sonnette. Personne ne sonne jamais à ma porte. Quand j'ai un visiteur, il sonne à l'interphone et je l'attends sur le palier. Ca fait probablement plus de dix ans que je suis le seul à avoir appuyé le bouton pendant les heures où je suis à la maison. Le seul qui vienne parfois est le facteur quand il vend les calendriers mais il vient pendant mes heures de bistro. Peu importe !
"Ding dong" fait ma sonnette alors que je rédigeais un billet de blog. Surpris ! Je me lève, je fais les trois mètres jusqu'à ma porte. J'ouvre. C'était ma concierge qui venait me remettre la convocation pour l'Assemblée Générale.
"Bonjour madame, vous allez bien ?"
Oups ! Pardon. Je ferme la porte. Je mets un pantalon et je retourne la voir.
22 mars 2013
Les mots fléchés et le bonnet noir
J'étais face au comptoir de la Comète, dos à la porte.
J'entends "Bonjour Nicolas".
C'était Odette. Je me retourne. Elle était différente par rapport à d'habitude. On se fait
la bise. Je lui demande : "ça va ?"
Elle fond en larmes.
Je comprends que sa sœur est morte mais j'en reste bouche
bée. J'étais persuadé qu'elle était morte avant Noël. Son putain de crabe lui
aura laissé trois mois de sursis. Je regarde Odette avec des grands yeux
(voulant dire : « Que se passe-t-il ? »).
"Ma sœur", elle me dit.
Elle était tout en noir avec un bonnet.
Tonnégrande s'étant pointé entre temps : "quoi ta sœur, elle est malade ?" Je le regarde
avec des grands yeux (voulant dire : « Abruti,
tu ne vois pas qu’elle est en noir ? »). Il regarde Odette et
comprend.
On présente nos condoléances. Je lui demande si elle a
besoin de quelque chose (sous-entendu du pognon pour un billet de train) et la
soirée reprend son fil. Il était 19h45.
Plus tard, dans la soirée, j'apprends que Sarkofrance ferme
ses blogs. J'en fais un billet, je commente son blog non politique...
Le vieux Joël arrive. Je lui dis : "tiens ! La sœur d'Odette est morte. Il y a deux
exemplaires du Parisien, on va pouvoir faire les mots fléchés ensemble".
Généralement, je les lui laisse, comme ça, quand il gueule parce que j'ai le nez
dans l'iPhone, je peux lui répondre "hé ho ! Tu
viens de passer vingt minutes dans les mots fléchés".
Non ! Je les lui laisse car il vient au bistro pour les
faire. Si je les faisais avant lui, il achèterait le journal rien que pour ça
et il finirait par ne plus venir au bistro. Il m’a déjà fait le coup. Il se
fait avoir à chaque fois : il ne trouve plus de prétexte pour sortir
(comme son boulot était de faire des feux d’artifices ou d’autres spectacle
nocturne, le vieux se couche à 6 heures du matin et se lève vers 16 ou 17). Alors il revient au bistro au bout d'une semaine ou deux...
Ça fait des années (6 ou 7) que je fais ses mots croisés
"par dessus son épaule". Il m'énerve. Il ne va pas assez vite. Dès
qu'il trouve un mot, il fait plein de croisements pour vérifier qu'il peut y
aller... Du coup, ça m'amusait qu'on les fasse "parallèlement", hier, pour voir le temps
qu'il "perd".
En principe, les mots fléchés du Parisien, si tu commences
en bas à droite, tu les fais en première lecture. J'ai commencé en bas à
droite. Il a, comme toujours, commencé en haut à gauche. Ça m'énerve mais il a
raison : il cherche l'exercice intellectuel alors que je ne cherche qu'à
empêcher que le serveur foute un journal à la poubelle sans que les mots
fléchés soient faits.
Dès que j'ai terminé les miens, j'ai regardé où il en était.
Comme toujours. Il n'a rien trouvé en haut à droite et était reparti du bas. Il
avait fait les deux tiers.
Il a terminé cinq minutes après moi mais il me manquait une
lettre. C'est con, les mots fléchés.
Ce matin, j'arrive à la Comète. J'annonce à la patronne le
deuil d'Odette pour qu'elle ne soit pas surprise à midi. Elle me dit : "moi aussi j'ai une mauvaise nouvelle pour toi". Je fais les gros yeux (voulant dire : « Allons bon, vous avez enfin pris la décision de fermer le
dimanche, je vais bouffer où, moi ? »). Elle me répond : « Dorénavant, on sera fermés le samedi soir ».
Ah merde ! Je rétorque : « Ben y'a d'autres
bistros... »
J’arrive au métro. La ligne 7 était saturée. Troisième
incident de la semaine. Itinéraire bis (il me fait perdre cinq ou dix minutes).
J’avais écrit ce billet dans le RER (je reprends au
paragraphe précédent) et je réfléchissais à un titre pour ce billet. Juan m’avait
envoyé un message que j’ai pu lire en sortant. Je pensais donc à son blog tout
en cherchant un titre pour mon billet. Le type qui vendait « l’itinérant »
à la sortie avait un bonnet blanc. J’ai trouvé le titre du billet. Et je me
suis rappelé d’un tweet reçu hier. Un type disait, en gros : j’aime bien de
tels billets de @jegoun (à propos du blog politique), c’est quand même autre
chose que ses billets en mode pleureuse.
Je n’avais pas trouvé de réponse à lui faire. Il me fallait
le remercier, évidemment, pour la première partie de son tweet et l’insulter
copieusement pour la seconde. Je vais lui répondre maintenant.
« Merci beaucoup, cher ami,
mais espèce de connard, quand comprendras-tu qu’on tient des blogs personnels,
pas des tribunes politiques ? Je ne suis pas candidat à des élections. Tu peux
ne pas lire mon blog mais, si tu le lis, tu ne le prends pas pour ce qu’il n’est
pas. Tu ne me prends pas pour ce que je ne suis pas. Vous commencez tous à me
casser les burnes à nous regarder comme des monstres alors qu’on n’est que des
cons comme vous. »
Heureusement, ça ne tient pas en 140 caractères. Juan, tu
peux revenir avec un autre blog, un autre nom. Redevenir anonyme et dire ce que
tu as envie de dire.
21 mars 2013
Bon anniversaire @fattorius !
J'ai failli faire une gaffe ! Ce matin je m'étais promis de faire un billet pour DF pour son anniversaire puis je suis rentré dans un problème des transports en commun (1h35 pour aller au boulot au lieu de 0h50) puis, surtout, je suis tombé dans des querelles de blogueurs politiques aussi abrutis que moi...
Je tiens à souhaiter un bon anniversaire à DF, qui est un de mes plus anciens commentateurs ce qui est d'autant plus remarquable que je commente assez peu chez lui...
C'est un des lascars avec qui j'ai développé cette espèce d'amitié virtuelle qui nous surprend bêtement dans les réseaux sociaux !
Vive les réseaux sociaux, vive Daniel et bon anniversaire à lui !
19 mars 2013
Bon anniversaire Didier Goux ! Cc @dgoux
Ça fait la deuxième année de suite que j'oublie l'anniversaire de cette vieille outre. Je lui envoie donc la photo de la bière du vieux Joël qui vient de se faire opérer de la cataracte et qui va être obligé de s'arrêter à la deuxième bière.
Il serait d'usage que je fasse un billet pour dire du bien de ce gros réactionnaire mais il ne faut quand même pas trop m'en demander.
Il serait d'usage que je fasse un billet pour dire du bien de ce gros réactionnaire mais il ne faut quand même pas trop m'en demander.
Quel geek es-tu ?
Depuis une semaine, maintenant, je testes des machins pour
remplacer Google Reader, presque frénétiquement. Ça m'emmène une première réflexion
:
1. Je suis un geek qui a horreur de changer ses habitudes.
Tiens ! Est-ce qu'on ne pourrait pas recenser tous ses
trucs de geeks en faire une chaîne de blogs ? Sont tagués : Rosa, Hiéléna, Elooooody, FalconHill, Yann, Gaël, Thierry,
Bembelly
(à qui je pique l’illustration pour ce billet), Pierre,
El
Camino, Guillaume,
2. Je n'aime pas changer mes habitudes mais je les change. Quelques
exemples :
2.1 je ne regarde plus mes compteurs de visites. Je regarde
les chiffres par habitude de statisticien mais ça s'arrête là.
2.2 je ne regarde plus les liens vers mes blogs et je ne
m'efforce plus d'en faire vers les blogs des copains.
2.3 je ne lis plus les blogs comme avant (j'en lis toujours
autant mais plus "impérativement" tout de suite : je me les mets en réserve
pour plus tard).
3. Je suis un geek qui déteste la technique. Avec tous ces
agrégateurs de flux que j'essaie, j'ai abandonné tous ceux qui nécessitaient de
vagues compétences techniques, privilégiant des machins avec plein d'essais à faire
au hasard. Je suis un geek complètement rétif à certaines études techniques. Par
exemple, ce n'est que par hasard (bis) après des années de blogage que j'ai découvert
comment fonctionnent les blogs "auto hébergés" (ce qui est un comble
vu mon boulot)
4. Je suis un geek qui teste un tas de produits, trouve tout
formidable mais oublie le lendemain ce qu'il a pu tester. Parmi les agregateurs
de flux testés, j'en ai découvert certains où j'avais déjà un compte.
5. Je suis un geek qui avait 43 applications qui ne lui
servent à rien dans l'iPhone (et qui supporte les mises à jour...). Je viens
d'en virer une dizaine, tout en les comptant.
6. Je suis un geek qui adore bloguer. Ça se voit sûrement
mais je fais des trucs pour le boulot comme si je bloguais. Ça parait négatif,
mais c'est un plus : mes documents de travail sont plus lisibles que ceux de
collègues.
7. Je suis un geek qui ne jure pas que par Android et Chrome
et qui ne dit pas partout que Google est dangereux.
18 mars 2013
Le téléphone du vieux Jacques
Le vieux Jacques a un nouveau téléphone avec un joli bug dedans. Quand il sélectionne un de ses contacts pour appeler, c'est parfois le numéro d'un autre contact qui est fait.
Hier, il voulait appeler Patrice pour sa fête. Il a obtenu le standard de l'hôpital où il va faire une cure de temps en temps.
C'est pareil quand il reçoit un appel : c'est parfois un autre nom qui s'affiche.
J'ai pu vérifier, hier, c'est le bon numéro qu'il a fait. Il a choisi Patrice dans ses contacts et c'est bien le numéro de ce dernier qui s'est affiché.
Amusant, non ?
Hier, il voulait appeler Patrice pour sa fête. Il a obtenu le standard de l'hôpital où il va faire une cure de temps en temps.
C'est pareil quand il reçoit un appel : c'est parfois un autre nom qui s'affiche.
J'ai pu vérifier, hier, c'est le bon numéro qu'il a fait. Il a choisi Patrice dans ses contacts et c'est bien le numéro de ce dernier qui s'est affiché.
Amusant, non ?
17 mars 2013
16 mars 2013
Suis-je la Joconde ou Obama ?
C'est l'application iPhone FaceStealer (trouvée chez Vincent Abry) qui permet de faire ressembler les gens à des personnalités.
Je ne suis pas convaincu.
15 mars 2013
Retour aux sources
T'as vu ! Pas de billet sur le blog politique et ici ! C'est bien la première fois depuis longtemps. Je n'ai même pas consulté l'actualité, aujourd'hui. Aussi bien le pape est mort. Je n'ai quasiment pas lu les blogs, non plus.
J'ai passé mon temps de blogage à organiser mon Netvibes. 300 blogs à trier...
J'ai passé mon temps de blogage à organiser mon Netvibes. 300 blogs à trier...
14 mars 2013
Se faire des amis au boulot ?
"Et toi tu pars du principe qu'on peut se faire des amis au boulot ou pas ?" : telle est la question que pose Virginie et comme j'ai parlé plusieurs fois de l'amitié dans mes blogs, je vais tenter d'y répondre sachant qu'on ne sait toujours pas ce qu'est l'amitié. En voyant son billet, ce matin, j'ai immédiatement pensé à une belle réponse. J'ai fait l'erreur de la remettre à plus tard et j'ai complètement oublié ce que je voulais dire...
Néanmoins, je n'ai rien glandé dans ce blog aujourd'hui et je vais me lancer...
Comme le dit bien Virginie, quand on débute dans la vie active, on se fait facilement des potes. On est comme à la fac : on se prête l'appartement, on va en week-end ensemble, on va boire des bières le soir,... Alors pourquoi pas devenir amis ?
Par la suite, on prend des distances pour un tas de raisons,...
Je vais commencer par une vacherie : dans ma carrière, j'ai eu deux ou trois types qui m'ont considérés comme un ami mais ce n'était pas réciproque...
Dans cette carrière, j'ai eu beaucoup d'amitié (j'espère réciproque !) avec quatre types, dont deux que je continue à voir occasionnellement dans un cadre professionnel avec beaucoup de plaisir.
Le premier : c'était Michel, un type bien plus vieux que moi. J'avais été son client entre 90 et 93. Ensuite, j'ai bossé dans la même boîte que lui. Nous avions un tas d'atomes crochus, notamment manger en racontant des conneries et en buvant une bière. Du coup, on était tout le temps fourrés ensemble. Depuis que je suis parti, en 1996, je n'ai aucune nouvelle.
Le deuxième : c'est Bertrand. Il bossait avec nous entre 93 et 96 et c'était mon contact avec le service en relation avec les clients (il bossait donc avec Michel). C'était le plus jeune de la boîte, 22 ou 23 ans peut-être. C'était un des rares à ne pas avoir une vision corporatiste de l'entreprise (je n'en étais pas salarié, j'étais prestataire de service d'une SSII) et donc, avec Michel, un des seuls à ne pas me regarder comme un objet étrange. C'était étrange, c'était le plus jeune qui faisait l'interface entre moi et les autres guignols. Je ne sais pas s'il s'en est rendu compte.
N.B. : je suis vache. Si je ne m'étais pas entendu relativement bien avec la hiérarchie et le service client, je me serais barré.
Le troisième : c'est Patrick. C'était un collègue dans ma SSII et il est devenu commercial au moment où j'ai quitté la boîte de Michel et Bertrand. Sa première mission en tant que commercial (et donc chef) a été de me trouver une mission chez un autre client (ce qui a été fait rapidement). Nous aimions bien bosser ensemble et je suis resté son principal assistant pour les missions commerciales. Ensuite, nous avons connu différentes évolutions dans la boîte. Des rachats, des réorganisations,... Un jour notre grand chef fâché avec les actionnaires de cette boîte de milliers de personnes, a crée une nouvelle boîte. Avec Patrick et 6 autres collègues, on est partis pour créer une boîte qui a été rachetée au bout de trois mois par le bigboss. Une telle aventure crée des liens.
J'ai gardé beaucoup d'affection pour les gens connus à cette époque. On est partis à 8 et on a fini à 22, dans une petite entité au sein d'un groupe. Notamment Catherine et Laurence étaient un peu mes protégées.
Le quatrième : c'était Arnaud. Un petit gars qui avait bossé avec moi en 1996. Comme il ne connaissait personne à Paris, il était tout le temps fourré dans mes jambes (ce n'est pas une critique, au contraire, c'est plus moi qui l'entraînait). Sa copine l'a rejoint et nous avons continué à nous voir pendant des années. Ils faisaient partie de la bande de la Comète une soirée ou deux par mois.
Néanmoins, de l'affection ou un sentiment d'amitié entre deux personnes en font-elles des amis, des vrais, tels qu'on entend dans la littérature réactionnaires ?
Assurément non.
Je bosse actuellement depuis près de dix ans avec les mêmes gens. On a avec à peu près tous, une très grande complicité, souvent de l'affection et cette sensation d'amitié.
Je vais préciser un élément avant de conclure. On habite tous "aux quatre coins" de la région Parisienne avec des temps de trajet importants. Il est donc très compliqué de se voir en dehors du travail. Enfin, je n'aime pas les discussions de cantine de certains : je ne vais manger avec la bande qu'occasionnellement.
Je vais donc répondre avec Virginie. La réponse est : bof. D'ailleurs j'ai oublié la question.
"Et toi tu pars du principe qu'on peut se faire des amis au boulot ou pas ?"
Tout peut arriver mais on reste souvent uniquement des relations professionnelles. Quand on change de boulot, on se perd de vue (sauf, pour moi, Bertrand et Patrick, mais le cadre reste professionnel), surtout en région Parisienne.
Dans ce contexte, on ne peut pas parler d'amis ! Ce qui n'empêche pas la complicité, l'affection voire l'intimité. Ces gens avec qui je bosse depuis 10 ans, je les ai vus avoir des gamins ou en élever, s'il les avaient déjà avant. Et le temps passe !
Hier matin, j'étais avec ma chef. Celle qui m'a recruté comme consultant en décembre 2003, puis qui m'a embauché, comme salarié, en avril 2008. Elle me demande de la remplacer à des réunions l'après-midi parce qu'elle avait pris une demi-journée de congés. Je lui dis : "encore, mais ça fait plusieurs fois depuis une semaine ?" Elle me répond : "Ben oui, je ne veux pas trop laisser les jumelles toutes seules". "Ah ! Oui ! C'est les vacances. Mais tu fais comment pour les autres demi-journées". "Ben elles se débrouillent".
J'avais oublié qu'elles n'ont plus quatre ans. Je bossais avec quelqu'un qui avait des enfants de 4 ans, je l'ai remplacée quand les filles étaient malades ou qu'il fallait les accompagner quand elles sont rentrées au collège...
C'est aussi ça, les relations professionnelles... Une intimité et une distance... Forcément une dose d'amitié.
Ça fait quatre ans que je bosse dans le même bureau qu'un collègue, jeune père de famille,... Comment voulez-vous qu'on ne soit pas intimes ? Il me voit plus que sa femme. Je le vois plus que les serveurs de la Comète.
On est forcément copains et intimes. Par contre, j'ai un rapport hiérarchique avec lui. Comme avec ma chef. Et forcément un rapport conflictuel à quelques rares occasions avec tous les collègues.
Collègues, amis, copains, complices... Va savoir. Ce qu'il y a de sur, c'est qu'il y a de l'affection, de la complicité, du respect, de l'intimité,...
Qu'importe !
Néanmoins, je n'ai rien glandé dans ce blog aujourd'hui et je vais me lancer...
Comme le dit bien Virginie, quand on débute dans la vie active, on se fait facilement des potes. On est comme à la fac : on se prête l'appartement, on va en week-end ensemble, on va boire des bières le soir,... Alors pourquoi pas devenir amis ?
Par la suite, on prend des distances pour un tas de raisons,...
Je vais commencer par une vacherie : dans ma carrière, j'ai eu deux ou trois types qui m'ont considérés comme un ami mais ce n'était pas réciproque...
Dans cette carrière, j'ai eu beaucoup d'amitié (j'espère réciproque !) avec quatre types, dont deux que je continue à voir occasionnellement dans un cadre professionnel avec beaucoup de plaisir.
Le premier : c'était Michel, un type bien plus vieux que moi. J'avais été son client entre 90 et 93. Ensuite, j'ai bossé dans la même boîte que lui. Nous avions un tas d'atomes crochus, notamment manger en racontant des conneries et en buvant une bière. Du coup, on était tout le temps fourrés ensemble. Depuis que je suis parti, en 1996, je n'ai aucune nouvelle.
Le deuxième : c'est Bertrand. Il bossait avec nous entre 93 et 96 et c'était mon contact avec le service en relation avec les clients (il bossait donc avec Michel). C'était le plus jeune de la boîte, 22 ou 23 ans peut-être. C'était un des rares à ne pas avoir une vision corporatiste de l'entreprise (je n'en étais pas salarié, j'étais prestataire de service d'une SSII) et donc, avec Michel, un des seuls à ne pas me regarder comme un objet étrange. C'était étrange, c'était le plus jeune qui faisait l'interface entre moi et les autres guignols. Je ne sais pas s'il s'en est rendu compte.
N.B. : je suis vache. Si je ne m'étais pas entendu relativement bien avec la hiérarchie et le service client, je me serais barré.
Le troisième : c'est Patrick. C'était un collègue dans ma SSII et il est devenu commercial au moment où j'ai quitté la boîte de Michel et Bertrand. Sa première mission en tant que commercial (et donc chef) a été de me trouver une mission chez un autre client (ce qui a été fait rapidement). Nous aimions bien bosser ensemble et je suis resté son principal assistant pour les missions commerciales. Ensuite, nous avons connu différentes évolutions dans la boîte. Des rachats, des réorganisations,... Un jour notre grand chef fâché avec les actionnaires de cette boîte de milliers de personnes, a crée une nouvelle boîte. Avec Patrick et 6 autres collègues, on est partis pour créer une boîte qui a été rachetée au bout de trois mois par le bigboss. Une telle aventure crée des liens.
J'ai gardé beaucoup d'affection pour les gens connus à cette époque. On est partis à 8 et on a fini à 22, dans une petite entité au sein d'un groupe. Notamment Catherine et Laurence étaient un peu mes protégées.
Le quatrième : c'était Arnaud. Un petit gars qui avait bossé avec moi en 1996. Comme il ne connaissait personne à Paris, il était tout le temps fourré dans mes jambes (ce n'est pas une critique, au contraire, c'est plus moi qui l'entraînait). Sa copine l'a rejoint et nous avons continué à nous voir pendant des années. Ils faisaient partie de la bande de la Comète une soirée ou deux par mois.
Néanmoins, de l'affection ou un sentiment d'amitié entre deux personnes en font-elles des amis, des vrais, tels qu'on entend dans la littérature réactionnaires ?
Assurément non.
Je bosse actuellement depuis près de dix ans avec les mêmes gens. On a avec à peu près tous, une très grande complicité, souvent de l'affection et cette sensation d'amitié.
Je vais préciser un élément avant de conclure. On habite tous "aux quatre coins" de la région Parisienne avec des temps de trajet importants. Il est donc très compliqué de se voir en dehors du travail. Enfin, je n'aime pas les discussions de cantine de certains : je ne vais manger avec la bande qu'occasionnellement.
Je vais donc répondre avec Virginie. La réponse est : bof. D'ailleurs j'ai oublié la question.
"Et toi tu pars du principe qu'on peut se faire des amis au boulot ou pas ?"
Tout peut arriver mais on reste souvent uniquement des relations professionnelles. Quand on change de boulot, on se perd de vue (sauf, pour moi, Bertrand et Patrick, mais le cadre reste professionnel), surtout en région Parisienne.
Dans ce contexte, on ne peut pas parler d'amis ! Ce qui n'empêche pas la complicité, l'affection voire l'intimité. Ces gens avec qui je bosse depuis 10 ans, je les ai vus avoir des gamins ou en élever, s'il les avaient déjà avant. Et le temps passe !
Hier matin, j'étais avec ma chef. Celle qui m'a recruté comme consultant en décembre 2003, puis qui m'a embauché, comme salarié, en avril 2008. Elle me demande de la remplacer à des réunions l'après-midi parce qu'elle avait pris une demi-journée de congés. Je lui dis : "encore, mais ça fait plusieurs fois depuis une semaine ?" Elle me répond : "Ben oui, je ne veux pas trop laisser les jumelles toutes seules". "Ah ! Oui ! C'est les vacances. Mais tu fais comment pour les autres demi-journées". "Ben elles se débrouillent".
J'avais oublié qu'elles n'ont plus quatre ans. Je bossais avec quelqu'un qui avait des enfants de 4 ans, je l'ai remplacée quand les filles étaient malades ou qu'il fallait les accompagner quand elles sont rentrées au collège...
C'est aussi ça, les relations professionnelles... Une intimité et une distance... Forcément une dose d'amitié.
Ça fait quatre ans que je bosse dans le même bureau qu'un collègue, jeune père de famille,... Comment voulez-vous qu'on ne soit pas intimes ? Il me voit plus que sa femme. Je le vois plus que les serveurs de la Comète.
On est forcément copains et intimes. Par contre, j'ai un rapport hiérarchique avec lui. Comme avec ma chef. Et forcément un rapport conflictuel à quelques rares occasions avec tous les collègues.
Collègues, amis, copains, complices... Va savoir. Ce qu'il y a de sur, c'est qu'il y a de l'affection, de la complicité, du respect, de l'intimité,...
Qu'importe !
13 mars 2013
Humour de droite vs. humour de gauche
Ça frise la blogowar. L'infâme blogueur réactionnaire, l'Amiral Woland, affirme qu'il lui "semble que globalement les gens de droite sont plus drôles que les gens de gauche. Cela tient à plusieurs choses. D’abord parce que c’est très rigolo de pousser un pauvre dans les escaliers et que les gens de gauche y rechigne souvent."
C'est faux ! L'humour de gauche est bien plus drôle que l'humour de droite. D'ailleurs, son exemple est crétin, malgré tout le respect que je lui dois pour une raison qui m'échappe.
Que fera le type de droite après avoir poussé le pauvre dans l'escalier ? Il ira à confesse. Voire en enfer plus tard. Et il sera triste parce qu'il aura un type plus pauvre que lui en moins. Il sera donc lui même singulièrement plus pauvre. Que fera le type de gauche ? Non seulement il rigolera de sa bonne farce mais en plus il se réjouira d'avoir supprimé un pauvre et d'avoir participé à la réduction des inégalités.
Prenons un autre exemple. Tous les matins, en allant au boulot, je passe devant un pauvre qui vend un journal du genre de l'Itinérant. Tous les matins, il me dit "bonjour" et je lui réponds "non". Tous les matins. Chacun un mot. Ça me fait rire. Lui aussi. Il est probablement de gauche. Le type de droite, par contre, sera tenté de faire la charité. Ce n'est pas drôle.
L'Amiral : "Comme nous prenons moins les choses au sérieux, notre esprit s’autorise plus de chose, est moins encadré, et comme l’humour vient de la surprise (Comme nous prenons moins les choses au sérieux, notre esprit s’autorise plus de chose, est moins encadré, et comme l’humour vient de la surprise (...) l’esprit de droite est plus apte à surprendre."
Il confond le militant de gauche et le normal de gauche. Notre esprit s'autorise beaucoup plus de choses et n'est pas du tout encadré. J'ai fait la réputation de ce blog en me foutant de la gueule de deux ou trois petits vieux, un arabe et deux gros noirs. L'Amiral a-t-il déjà, par exemple, parlé de la bite de ses copains noirs ? Assurément non. Déjà, je ne sais pas s'il a des copains noirs. Je doute. Toujours est-il qu'il n'oserait pas parler de la bite d'un noir sur son blog de peur d'être catalogué comme étant raciste.
Moi, je ne suis pas raciste. Je ne risque rien. L'autre jour nous étions à la campagne. Nous décidons d'aller pisser au bord de la rivière avec Djibril. Pour meubler, je lui dit "le fond de l'air est frais". Il me répond : "le fond de l'eau aussi".
Un blogueur de droite a-t-il déjà raconté cette histoire, certes éculée (et j'espère pas par un noir), sur son blog ?
L'Amiral : "Pour le degauche, les drouadlôms et le bien-être de chacun d’entre nous est en jeu si on n’augmente pas les impôts des racistes pour arrêter le réchauffement climatique qui va tous nous tuer. Ca leur donne une certaine amertume qui a tendance à nuire à leur humour. Ce qui fait que l’on rit d’eux mais pas avec eux."
Je vais rire avec tout le monde. Le degauche comme le dedroite ne s'imaginent pas à quel point ses propres valeurs et leur défense sont aussi drôle que vice-versa.
Par exemple, le mariage pour tous a donné lieu à des réactions des deux bords. La défense de leur vision du mariage était absolument rigolo pour nous autres. Mais nous sommes peu nombreux, à gauche, à plaisanter sur le fait que nous étions nous-mêmes en train de défendre une certaine vision du mariage, cette institution éculée (toi-même !).
Peut-être, à gauche, avons-nous plus de recul et d'autodérision ? Par exemple, dans mon dernier billet du blog politique, je défends le libéralisme de gauche en critiquant les dedroites qui réclament plus d'intervention de l'Etat tout en mettant en avant des idées gauchistes abominables, comme la défense des services publics.
Je rigole d'avance de la réaction de certains, à gauche comme à droite. Et je sais qu'elles vont m'énerver et je rigole d'avance de ma propre réaction.
Il n'empêche que des gens qui ont soutenu un type leur promettant de travailler plus peuvent difficilement être qualifiés de drôles. Sauf avec du second degré.
12 mars 2013
Anniversaire, neige et #KdB spécial nichons
Il faudrait que je fouille les archives de mon blog pour
retrouver quand j'ai croisé Styven dans les réseaux sociaux. Je crois bien
qu'il avait 19 ans et comme je connais l'âge qu'il va avoir aujourd'hui, ça ne
nous rajeunit pas.
Ce matin, je sors de chez moi et m'engage sur le trottoir de la Nationale 7.
Arrivé près de la Comète, une petite dame se casse la gueule sur la neige. Je
lui demande si ça va. Elle me répond qu'elle ne sait pas. Je me décide d'aller
l'aider et manque de tomber. Je finis par remonter la dame. Une autre se casse
la gueule devant moi. Je vais être en retard au bureau.
Styven est une des premières
personnes avec qui j'ai réellement sympathisé dans les blogs comme si j'étais
un gros pédophile puisque, à l'époque, j'avais deux fois son âge. A ce jour, il
nous reste toujours 20 ans d'écart. Je me rappelle que c'était une époque où
nous passions beaucoup de temps à déconner dans les blogs.
A propos de déconner, je ne sais pas ce qu'ils foutent à la mairie de Bicetre.
Ils ont déneigé le trottoir du côté du métro, pour permettre aux piétons
d'aller vers l'hôpital. C'était un tel bordel côté Comète que je me demandais
si je n'allais pas devoir aller à l'hôpital avec mes petites dames. La seconde
est partie mais la première était tétanisée. Il a fallu que je lui prenne la
main pour qu’elle fasse les premiers pas et je suis resté juste derrière elle. Quand
je me suis arrêté pour rentrer à la Comète, elle est restée sans bouger
quelques secondes.
L’autre jour, j’ai fait un billet sur l’amitié dans les
réseaux sociaux. Je crois que c’est El Fredo qui a commenté pour indiquer sa
définition de l’amitié : pour moi un ami est quelqu'un avec qui on prend
plaisir à s'ennuyer. Je ne crois pas m’être déjà ennuyé avec Styven mais la
définition pourrait coller. Je ne sais plus quand je l’ai rencontré pour la
première fois. Je suppose que c’était à la Comète. Je me rappelle d’un Kremlin
des Blogs où nous n’étions que trois, avec Melclalex et lui. Nous étions
restés comme des andouilles au comptoir à raconter des conneries. Le bonheur.
La ligne 7 était bien chargée ce matin. Mais sur la une c’était
l’enfer. La petite dame nous expliquait dans le haut-parleur qu’ils avaient mis
des rames supplémentaires pour faire face à des problèmes sur la ligne A.
Rarement vu un tel bordel…
Styven aurait du venir au Kremlin des Blogs, hier soir. Je
suppose qu’il a paniqué quand il a vu mon tweet : « #KdB spécial gros
nichons ». De fait, on a rarement vu autant de gonzesses. @elooooody,
@polluxeblog, @jujusete, @mlle_titam, @hielenahb et @amy_papote et moi. Ca aurait
pu finir en partouze avec @elc95, @mediavox, @sebmusset, @menilmuche, @megaconnard, @fabien_lorch, @pgildan,
@nicocerise, @jujusete, @politeeks, @amsika, @cyrilmarcant, @davidburlot et moi.
Une bien belle soirée qu’il a loupé.
Arrivé à la Défense, ce matin, j’ai cru un moment que je n’allais
pas pouvoir arriver jusqu’au bureau pour pouvoir diffuser ce billet dans de
bonnes conditions après avoir cherché des photos de Styven dans Google pour
illustrer ce billet.
Pour lui souhaiter un bon anniversaire !
11 mars 2013
Bon anniversaire mon gars
Le type qui a publié ce statut Facebook a son anniversaire demain, si ma mémoire est bonne. Je ferai donc un billet émouvant pour dire combien je l'aime bien, que je l'ai découvert il y a 7 ou 8 ans et tout ça.
Je veux bien être gentil. Jouer mon côté paternaliste, retracer l'histoire du petit jeune qui mérite beaucoup, grâce à son travail assidu...
Mais putain de bordel de merde, il devait venir à un Kremlin des Blogs et nous explique que chaussette a pissé sur le manteau.
Je veux bien être gentil. Jouer mon côté paternaliste, retracer l'histoire du petit jeune qui mérite beaucoup, grâce à son travail assidu...
Mais putain de bordel de merde, il devait venir à un Kremlin des Blogs et nous explique que chaussette a pissé sur le manteau.
Le gros de la Comète
Hier, dimanche, je suis sorti vers 12h20 pour aller prendre
un café à la Comète. J'étais le seul client au comptoir. Le gros Djibril était
affalé dans un fauteuil en train de téléphoner. A 12h30, je suis passé à
Amandine pour voir si les copains étaient là. Personne. Je suis arrivé à
l'Aéro. Il y avait 3 clients au comptoir dont le gros Gilles. Le vieux Jacques
venait de partir.
En janvier, j’avais fait un billet sur le prix du demi. Un patron
de bistro inconnu mais sympathique a laissé un petit commentaire, hier, pour me féliciter et je l'ai remercié. Pour
rigoler je lui ai fait une remarque du genre : alors, tu ne travailles pas le
dimanche ? Il m'a répondu qu'il était au boulot mais n'avait aucun client donc glandait
sur le web.
Je suis retourné à la Comète, donc. Il y avait deux
personnes au comptoir dont une qui puait, d'ailleurs. Il a fallu que je me
déplace. C’est toujours ainsi, le dimanche. Ce sont les mecs qui
travaillent sur le marché. Les pires sont évidemment les poissonniers mais les
autres sont pas mal, non plus. Je vous conseille de vous mettre le plus loin
possible de la porte de la cuisine : les hottes aspirent les mauvaises
odeurs. Si vous vous mettez entre les « pueurs » et les hottes, c’est
l’enfer.
Toujours est-il que je ne connaissais personne.
C’est alors que le gros type de la photo ratée est arrivé. A
moitié neuneu. Comme je papotais avec le serveur, il rigolait beaucoup. Quand
il a vu que je mangeais au comptoir, il a commencé à commander des assiettes de
frites. Il bouffait ça par poignées...
Il a sauvé mon repas.
Vive François Hollande !
Je sais, je ne suis pas dans mon blog politique. Il n'empêche que c'est grâce à François Hollande que les Maliens peuvent boire de la bière à Gao.
10 mars 2013
Stigmatisation
Je viens de faire un billet pour montrer les photos d'un type à côté de moi. Un type tellement énorme qu'on tiendrait à plusieurs gros comme moi et d'autres que je ne stigmatiserai pas dedans. En faisant ce billet, J'ai ainsi vu que j'avais un billet pour stigmatiser le camarade Vogelsong en voyant qu'il m'avait RT pour me stigmatiser.
Je vais le stigmatiser à mon tour. Il aurait du savoir que pour faire ce genre de billet stigmatisant j'étais probablement saoul, ce en quoi il n'aurait pas eu entièrement tort. En fait, je crois bien que j'ai fait deux billets hier soir. Je stigmatise trop. Mais j'aime bien.
Tiens ! Je vais stigmatiser gauche de combat. Dans son dernier billet, il stigmatise le Nouvel Obs. Pas grave. Il oublie juste de se poser une question : le Nouvel Obs n'aurait-il pas raison en prétendant que les politiques menées sont à l'origine de la montée du FN ?
Arrêtons donc de nous stigmatiser mutuellement. Ce terme idiot est devenu à la mode avec la politique de Nicolas Sarkozy et la communication tous azimuts. Il n'empêche que je peux l'utiliser dix fois dans un billet, la preuve !
Je vais le stigmatiser à mon tour. Il aurait du savoir que pour faire ce genre de billet stigmatisant j'étais probablement saoul, ce en quoi il n'aurait pas eu entièrement tort. En fait, je crois bien que j'ai fait deux billets hier soir. Je stigmatise trop. Mais j'aime bien.
Tiens ! Je vais stigmatiser gauche de combat. Dans son dernier billet, il stigmatise le Nouvel Obs. Pas grave. Il oublie juste de se poser une question : le Nouvel Obs n'aurait-il pas raison en prétendant que les politiques menées sont à l'origine de la montée du FN ?
Arrêtons donc de nous stigmatiser mutuellement. Ce terme idiot est devenu à la mode avec la politique de Nicolas Sarkozy et la communication tous azimuts. Il n'empêche que je peux l'utiliser dix fois dans un billet, la preuve !
09 mars 2013
Ils sont mariés !
@mlle_titam et @menilmuche ont convolé, hier.
Mes félicitations aux jeunes mariés qui seront avec nous lundi soir pour le Kremlin des Blogs !
08 mars 2013
Transports quotidiens
Quand je suis arrivé à la Comète, ce matin, Roger, le toubib
et Jean-Marc étaient devant et regardaient le bouchon sur la Nationale 7. Je me
suis foutu de leur gueule : « Alors, les
vieux, on regarde les trains passer ! ». Roger me répond :
« Mais non, abruti, regarde, on n’a jamais vu
un tel bouchon ! ». Du coup, je regarde avec eux trois minutes
et je suis bien obligé d’admettre.
Je prends mon café. Je papote avec la patronne. Elle m’explique
qu’il y a eu un accident vers 6h45 à Porte de Bercy et que, depuis, c’était le
bordel. Le bouchon s’est formé progressivement. Elle l’a su parce qu’elle est
tombée dedans en venant au boulot (en scooter).
J’y vais, rentre dans le métro. Il y avait un peu de monde,
sans plus, comme ça arrive parfois. Je me dis que je vais laisser passer la
première rame. Elle arrive, je la laisse passer. La prochaine est annoncée à 4
minutes. « Ah merde » me dis-je !
Quand il y a trois minutes, ça passe. A quatre, c’est le bordel. Tant pis.
Je regarde sur le quai d’en face. La prochaine rame est y annoncée
à 15 minutes, la suivante à 22. Je me dis qu’au moins on a de la chance, dans notre
sens. Je regarde à nouveau, la nouvelle rame est annoncée pour dans une minute.
Elle est restée 10 bonnes minutes annoncée pour dans une minute. Sans doute un
peu plus, puisque je suis sorti du métro à 9 heures, juste après son arrivée,
quand j’ai constaté qu’il serait impossible de prendre le métro ce matin.
J’avais quand même attendu la rame parce qu’avec les
bouchons, les bus circulaient probablement très mal. Il y avait une foule
incroyable qui attendait le bus 47 qui m’aurait amené Place d’Italie où j’aurais
pu prendre la ligne 6 jusqu’à Charles de Gaulle puis la 1. Du coup, je décide
de prendre le 131 qui m’aurait amené Porte d’Italie où j’aurais pu improviser.
Un 131 arrive. Impossible de monter dedans.
Je décide courageusement d’aller à pieds à Porte d’Italie. Ce
n’est pas très loin (1 km) mais il y a un carrefour très chiant pour les
piétons, au dessus du périph. Dans les 3 ou 400 premiers mètres, j’ai doublé 3
bus 131 presque vide. J’enrageais : celui que j’avais essayé de prendre
était bondé alors que les trois précédents étaient vides. Vraiment étrange, ce
bouchon. La panne du métro avait du se produire juste un peu avant.
Cent ou deux cent mètres avant le périph, je vois mes quatre
bus qui me redoublent et roulaient normalement. Le bouchon avait disparu. D’ailleurs,
en passant au dessus du périph, j’ai vu qu’il était particulièrement fluide. Le
bouchon avait disparu.
Etrange.
Bref… Pour finir, je prends le tram jusqu’à Cité U, puis le
RER B et le RER A.
Vous vous en foutez ? Je le conçois. Je racontais ça
pour broder.
Toujours est-il qu’en attendant le tram, j’ai envoyé un SMS
à deux collègues pour les prévenir de mon gros retard afin qu’ils prennent les
dispositions si nous avions quelque chose de prévu (réunion, …). J’arrive au
bureau, un collègue me dit : « Ah ben t’es
pas tellement en retard ». Je vérifie : j’avais mis 25 minutes
de plus que d’habitude, seulement, alors que j’avais passé cinq minutes à
regarder un bouchon avec des vieux devant la Comète, 15 minutes dans le métro
avant de décider d’aller en bus et 5 minutes à attendre un bus avant de décider
d’aller à pieds. Soit 25 minutes.
Ca me troue le cul.
Si, en arrivant à la Comète, j’avais été informé des
difficultés que j’allais rencontrer et que j’avais pris immédiatement la
décision de prendre l’itinéraire de délestage (13 minutes de marche, un tram et
deux RER), je serais arrivé exactement à la même heure que d’habitude
(ce qui est d’autant plus surprenant que j’ai attendu le tram assez longtemps).
Du coup, j’ai passé quelques temps sur Google Map et le site
de la RATP pour calculer les temps de trajet en faisant bouger les horaires,
les moyens de locomotion, …
J’ai quatre trajets raisonnables pour aller au bureau :
-
ligne 7, jusqu’à Chatelet puis RER A
jusqu’à Grande Arche,
-
ligne 7, jusqu’à Palais Royal Musée du
Louvre puis ligne 1 jusqu’à Esplanade de la Défense,
-
bus 131 ou 47, jusqu’à Porte d’Italie puis
tram jusqu’à Cité U puis RER B puis RER A,
-
à pied, jusqu’à Porte d’Italie puis tram
jusqu’à Cité U puis RER B puis RER A.
Et bien, figurez-vous qu’à quelques minutes près (3 ou 4),
les temps de trajet sont rigoureusement identiques. La troisième solution serait
même la plus rapide dans l’absolu mais devient la plus longue s’il me faut
attendre le bus et le tram un peu trop longtemps.
Ca me troue le cul.
Quand on est venu à la Défense, j’ai passé des heures à
étudier les différentes solutions pour optimiser mes trajets… Je n’avais pas
imaginé que la pire (la quatrième, éliminée d’emblée) était strictement
équivalente aux autres.
07 mars 2013
La journée du droit des pouffes
Demain, c'est la journée de la femme ou des droits de la femme. Il est normal que j'en fasse un billet dans mon blog politique mais j'y ai déjà raconté assez de conneries aujourd'hui. Je vais en raconter dans mon blog bistro.
D'ailleurs, j'ai une nouvelle de la Comète à vous donner : il y a un store neuf. L'autre était tout pourri. Je n'ai pas encore arrosé ça avec les patrons.
Étant dans le métro, je ne peux pas documenter ce billet comme il se doit avec des liens. Avec un peu de chance, je pourrai trouver dans les archives de mon iPhone une photo pas trop ratée du nouveau store mais ça n'a rien à voir avec l'objet du billet qui est :
La journée des droits de la femme.
De mémoire. C'est l'appellation officielle sur le site de l'Unesco. Les gonzesses ronchonnent parce qu'elles voudraient que ça s'appelle les journées des droits des femmes et pas la journée des droits de la femme.
Je n'ai pas bien compris la nuance. Pourtant, elles m'ont expliqué. Même Elooooody. Généralement, quand elle m'explique des trucs de féminisme, je comprends. Souvent, je suis d'accord avec elle. Ou alors je ferme ma gueule pour ne pas en prendre une.
Je suis pour l'égalité entre les hommes et les femmes quand c'est possible ce qui n'est pas toujours le cas. Par exemple, quand une femme a des gros nichons, il est possible qu'elle soit baisable mais je ne connais aucun homme avec des gros nichons qui soit baisable.
Je suis pour l'égalité mais je me pose une question : pourquoi 95% des bonnes femmes bourrées au comptoir sont absolument casse-couilles au comptoir alors que seuls 50% des hommes sont casse-ovaires ? La différence est énorme. Si vous voyez une femme au comptoir quand vous entrez dans un bistro, il faut en changer (de bistro, imbécile) mais on n'est jamais sûrs de trouver un autre bistro ouvert.
J'en étais à l'appellation officielle de la journée des droits de la femme qui devrait être des droits des femmes. Il parait que ce sont les traducteurs de l'Unesco qui sont mauvais. En anglais, on utilise le pluriel. Faudrait pas qu'ils déconnent trop, à l'Unesco. Un de ces jours on va se retrouver avec Nadine Morano au patrimoine mondial de l'Unesco.
C'est Elooooody qui m'a expliqué tout ça. C'était hier, je crois. Je me disais que je voulais bien accorder une journée par an aux bonnes femmes pour défendre leurs droits mais il était absolument hors de question que je cède devant une gonzesse pour une sujet de cette plus haute importance. Encore plus haute que l'échelle utilisée pour installer le store de la Comète.
Je me suis dit que, aussi bien, cette connerie de journée avait été inventée par des Français ou d'autres francophone. J'ai immédiatement éliminé l'Afrique. Pas par racisme mais je ne voyais pas Djibril accorder ce genre de droit à sa femme. Déjà que suite à une histoire malheureuse, il a interdit à sa femme de venir le chercher au bistro.
Je ne vous ai jamais raconté ça ? Nous étions attablés à la Comète, le vieux Jacques, Djibril et moi. Une dame noire très basse de poitrine se pointe dans le bistro et commence à engueuler Djibril dans une langue que je ne connaissais pas. Il l'engueule à son tour. Elle part. Moi : "c'est ton épouse ? Elle est TRÈS charmante". Lui : "oui c'est elle, connard." Le vieux Jacques : "mais elle est en enceinte, tu nous avais caché ça !" J'éclate de rire et je réponds à Jacques : "abruti ! Tu ne vois pas que sa légère surcharge pondérale est un peu avancée". Le vieux ne savait plus où se foutre. Djibril a pris le même parti que moi, celui d'en dire.
Toujours est-il que ce n'est pas un francophone qui a inventé la journée de la femme. J'ai oublié les détails lus dans Wikipédia mais Staline a imposé ce truc chez lui avant que ça ne débarque chez nous. Je ne sais pas comment interpréter ça.
J'ai eu une autre idée. Le siège officiel de l'Unesco est à Paris. Il était donc possible que la langue officielle soit le français. J'aurais pu moucher Elooooody.
Tiens ! Un aparté. Je suis dans le métro. Une petite dame criait au téléphone : "je vais à République, je vais à République". Elle est descendu aux Gobelins (ce qui me fait penser qu'il est temps que je finisse ce billet à propos du store de la Comète). Je veux bien leur octroyer des droits mais elles peuvent prendre elles-mêmes celui de réfléchir. Elle aurait du descendre Place d'Italie et prendre la 5. Elle aurait du demander à un homme.
Je suis allé sur le site de l'Unesco, non pas pour savoir ce qu'ils comptaient faire de l'ancien store de la Comète au cas où il aurait été classé, mais pour savoir s'ils avaient une langue officielle. Je n'ai pas trouvé la réponse et j'ai interrompu mes recherches. J'avais autre chose à faire.
Ainsi, pour la journée des droits de la femme, je vais faire une concession aux gonzesses : j'admets qu'il peut y avoir un traducteur intérimaire à l'Unesco qui aurait pu faire une erreur en étant saoul.
D'ailleurs, j'ai une nouvelle de la Comète à vous donner : il y a un store neuf. L'autre était tout pourri. Je n'ai pas encore arrosé ça avec les patrons.
Étant dans le métro, je ne peux pas documenter ce billet comme il se doit avec des liens. Avec un peu de chance, je pourrai trouver dans les archives de mon iPhone une photo pas trop ratée du nouveau store mais ça n'a rien à voir avec l'objet du billet qui est :
La journée des droits de la femme.
De mémoire. C'est l'appellation officielle sur le site de l'Unesco. Les gonzesses ronchonnent parce qu'elles voudraient que ça s'appelle les journées des droits des femmes et pas la journée des droits de la femme.
Je n'ai pas bien compris la nuance. Pourtant, elles m'ont expliqué. Même Elooooody. Généralement, quand elle m'explique des trucs de féminisme, je comprends. Souvent, je suis d'accord avec elle. Ou alors je ferme ma gueule pour ne pas en prendre une.
Je suis pour l'égalité entre les hommes et les femmes quand c'est possible ce qui n'est pas toujours le cas. Par exemple, quand une femme a des gros nichons, il est possible qu'elle soit baisable mais je ne connais aucun homme avec des gros nichons qui soit baisable.
Je suis pour l'égalité mais je me pose une question : pourquoi 95% des bonnes femmes bourrées au comptoir sont absolument casse-couilles au comptoir alors que seuls 50% des hommes sont casse-ovaires ? La différence est énorme. Si vous voyez une femme au comptoir quand vous entrez dans un bistro, il faut en changer (de bistro, imbécile) mais on n'est jamais sûrs de trouver un autre bistro ouvert.
J'en étais à l'appellation officielle de la journée des droits de la femme qui devrait être des droits des femmes. Il parait que ce sont les traducteurs de l'Unesco qui sont mauvais. En anglais, on utilise le pluriel. Faudrait pas qu'ils déconnent trop, à l'Unesco. Un de ces jours on va se retrouver avec Nadine Morano au patrimoine mondial de l'Unesco.
C'est Elooooody qui m'a expliqué tout ça. C'était hier, je crois. Je me disais que je voulais bien accorder une journée par an aux bonnes femmes pour défendre leurs droits mais il était absolument hors de question que je cède devant une gonzesse pour une sujet de cette plus haute importance. Encore plus haute que l'échelle utilisée pour installer le store de la Comète.
Je me suis dit que, aussi bien, cette connerie de journée avait été inventée par des Français ou d'autres francophone. J'ai immédiatement éliminé l'Afrique. Pas par racisme mais je ne voyais pas Djibril accorder ce genre de droit à sa femme. Déjà que suite à une histoire malheureuse, il a interdit à sa femme de venir le chercher au bistro.
Je ne vous ai jamais raconté ça ? Nous étions attablés à la Comète, le vieux Jacques, Djibril et moi. Une dame noire très basse de poitrine se pointe dans le bistro et commence à engueuler Djibril dans une langue que je ne connaissais pas. Il l'engueule à son tour. Elle part. Moi : "c'est ton épouse ? Elle est TRÈS charmante". Lui : "oui c'est elle, connard." Le vieux Jacques : "mais elle est en enceinte, tu nous avais caché ça !" J'éclate de rire et je réponds à Jacques : "abruti ! Tu ne vois pas que sa légère surcharge pondérale est un peu avancée". Le vieux ne savait plus où se foutre. Djibril a pris le même parti que moi, celui d'en dire.
Toujours est-il que ce n'est pas un francophone qui a inventé la journée de la femme. J'ai oublié les détails lus dans Wikipédia mais Staline a imposé ce truc chez lui avant que ça ne débarque chez nous. Je ne sais pas comment interpréter ça.
J'ai eu une autre idée. Le siège officiel de l'Unesco est à Paris. Il était donc possible que la langue officielle soit le français. J'aurais pu moucher Elooooody.
Tiens ! Un aparté. Je suis dans le métro. Une petite dame criait au téléphone : "je vais à République, je vais à République". Elle est descendu aux Gobelins (ce qui me fait penser qu'il est temps que je finisse ce billet à propos du store de la Comète). Je veux bien leur octroyer des droits mais elles peuvent prendre elles-mêmes celui de réfléchir. Elle aurait du descendre Place d'Italie et prendre la 5. Elle aurait du demander à un homme.
Je suis allé sur le site de l'Unesco, non pas pour savoir ce qu'ils comptaient faire de l'ancien store de la Comète au cas où il aurait été classé, mais pour savoir s'ils avaient une langue officielle. Je n'ai pas trouvé la réponse et j'ai interrompu mes recherches. J'avais autre chose à faire.
Ainsi, pour la journée des droits de la femme, je vais faire une concession aux gonzesses : j'admets qu'il peut y avoir un traducteur intérimaire à l'Unesco qui aurait pu faire une erreur en étant saoul.
06 mars 2013
Les morts des réseaux sociaux
Je suis mélancolique, ce soir. Je n’ai rien foutu sur ce
blog aujourd’hui, ce qui est la première fois depuis longtemps (hors week-ends).
J’ai été happé par le boulot et par un long billet sur le blog politique, où je
tenais à approfondir le sujet… J’apprends, un peu après, qu’un copain blogueur
est mort. Un vilain crabe qui le taraudait depuis un an. C’est le troisième pote blogueur
que je perds en deux ans. La vie, quoi ! Plus j’ai de potes, plus il y en
a qui meurent. C’est mathématique.
Après Olivier et Jean-Louis, voila Philippe.
J’étais à la Comète, ce soir. J’ai reçu l’information par
mail. Samedi, j’étais chez ma mère. J’ai reçu une même information par mail comme
quoi un autre gars était mort. Je ne le connaissais pas mais il était
très proche de certains de mes copains bretons. Les morts se multiplient. N’allez
pas croire que je suis mélancolique pour ça. C’est la vie, c’est la mort.
J’étais à la Comète ce soir (bis). Le vieux Joël se pointe
; on discute le bout de gras. Il se plonge dans les mots croisés, je replonge
dans mon iPhone, les copains ont fait des billets en hommage à Philippe (je ne
vais citer que Melclalex
puisque je lui pique la photo mais merci aux autres). J’ai à peine vu
Tonnégrande, ce soir. Ramdane n’est pas passé et Djibril a arrêté de fréquenter
les bistros.
Voila le vieux Joël qui me demande de l’aider pour un mot. Je
trouve en première lecture. Il ne me croit pas. Je lui dis que c’est lui qui m’a
appris le mot. Il ne me croit toujours pas. Je chercher avec l’iPhone et je
trouve la preuve que le mot est bon. Nous voila à nous engueuler comme des
charmants copains de comptoir. « Je te dis que
c’est toi qui m’a appris le mot ». « Je
te dis que non, je ne le connaissais pas ». J’ai évidemment raison (véridique,
je me rappelle précisément les circonstances).
Il me dit : « ah mais
bordel t’es tout chose, qu’est-ce qu’il se passe ? » Je lui
explique que j’ai un copain blogueur qui est mort. Il me répond
bizarrement que je confonds la vraie vie et les réseaux sociaux. Je lui dis
que, non, je connaissais réellement Philippe, même si je ne l’ai vu que trois ou quatre fois (si ma mémoire est bonne, trois fois à la Comète et une fois à
meeting d’Hollande).
Le vieux Joël est comme ça. Il me fait plusieurs fois par
semaine la remarque que je suis accroc avec mon iPhone et mes réseaux sociaux
asociaux et que je ne pense qu’à ça tout en débarquant au bistro en s’assurant
que les mots fléchés du journal n’ont pas déjà été faits par une autre
andouille puis en se plongeant dedans sans écouter ce que je pouvais avoir à
lui dire.
Je lui ai donc expliqué que dans mon blog, je faisais des
phrases trop longues mais aussi que les copains des réseaux sociaux sont
parfois aussi importants que les copains de la vraie vie. Ce sont les mêmes
copains. Pendant que le vieux faisait ses mots croisés, ce soir, je papotais
avec des copains et des copines, comme Shaya. Et il m’engueulait parce que je n’étais
pas dans son trip, à l’aider à faire les mots fléchés du Parisien, le genre de
truc que je fais en dix minutes quand il ne vient pas et que je n’ai aucune
raison de lui laisser.
Philippe est venu deux fois à la Comète pour un Kremlin des
Blogs et une fois parce qu’il passait dans le quartier par hasard. Cette fois, nous
avions discuté, lui et moi, vite fait parce qu’il devait rentrer chez lui, pendant
que le vieux Joël faisait ses mots fléchés, à côté. J’avais rangé mon iPhone
dans ma poche.
Quelle différence entre les copains des réseaux sociaux et
ceux de la vraie vie ?
Salut, Philippe !
Salut, Philippe !
05 mars 2013
Habemus papal dit-il sans prononcer les R
Il parait que je ne suis plus pape. Finalement, c'est Gildan qui devrait s'y coller. Bembelly a bien la couleur qu'il faut désormais pour la fonction mais n'est pas assez gras.
Sa première mesure sera de remplacer les orgues des églises par des guitares électriques. On est bien...
De Condate à Rennes
Ce week-end, je présentais un site web qui permettait de comparer des photos aérienne de la Bretagne entre 1950 et aujourd'hui. Dans les commentaires, MHPA m'a signalé un service, de Condate à Rennes, qui permet de comparer les "vues" aériennes de Rennes du 18ème siècle à aujourd'hui.
C'est très sympa. Je me suis "focalisé" sur le quartier de la gare, seul quartier de Rennes que je connaisse un peu et c'est d'autant plus intéressant que la gare a été entièrement refaite il y a une vingtaine d'années.
Merci MHPA !
04 mars 2013
Habemus - hips - papam
Allons bon ! Je savais qu’il ne fallait pas
nécessairement être candidat pour être élu pape mais je pensais au moins qu’il
fallait être catholique. Preuve en est que non : je viens d’être élu pape.
Si ! C’est dans la
presse.
Vous m’excuserez si je cafouille un peu au début, je n’ai
pas trop l’habitude de ce genre de fonction.
Il me faudra prendre des premières mesures intelligentes
pour marquer mon autorité. Trop attaché à la tradition, je ne remplacerai pas
le vin de messe par de la bière de messe mais j’approuverai les
initiatives intéressantes.
Moi, pape, je lutterai contre les scandales sexuels à l’église.
Tout membre de l’église surpris dans un scandale sexuel impliquant des mineurs
sera viré. Pour compenser, tout membre de l’église qui ne sera pas surpris dans
une histoire non scandaleuse mais sexuelle impliquant des mineurs sera viré.
Moi, pape, j’interdirai la messe en latin et introduirai,
outre la nouvelle bonne sœur, celle dans le fond, là, avec des gros nichons, la
messe en argot et en verlan, voire en langage des banlieuesn zyva et tout ça.
Moi, pape, je négocierai avec les pouvoirs publics pour qu’ils
interdisent les touristes qui ne sont pas habillés normalement dans les sites à
vocation religieuse, notamment les touristes habillés en tenues de cycliste.
Parfaitement ! Comme pape, j’aurai des côtés réactionnaires.
Moi, pape, j’autorisai les nonettes à venir en minijupe à
condition qu’elles portent une cornette à caractère érotique sauf dans les
églises (voir le chapitre précédent).
Moi, pape, je transférerai le siège de la papauté à titre
transitoire place de la Comète, au Kremlin-Bicêtre, non sans avoir négocié la
suppression de l’arrêt municipal interdisant le port de la soutane sur le
territoire de la commune.
Moi, pape, j’interdirai les anaphores à la con qu’on n’arrive
pas à terminer.
03 mars 2013
La Bretagne de 1950 à aujourd'hui
J'ai découvert par hasard le site GéoBretagne qui compare des photos aériennes de 1950 et d'aujourd'hui. En illustration, le quartier "maternel".
02 mars 2013
01 mars 2013
Les toilettes du 1880
Il y a une belle affluence, ce soir, au 1880. Il a fallu que je me faufile dans la foule pour aller aux toilettes. En y allant, j'ai réussi à doubler Moy qui y allait aussi visiblement, mais restait à discuter avec des gens.
Je ne vous ai jamais parlé des toilettes du 1880 ? Il y a une première petite pièce avec le lavabo. Le trône est dans une autre petite pièce dans le fond.
Donc, j'y vais. Pendant que j'officiais, un type essaie s'ouvrit la porte. Je l'avais fermée à clé. Il jure. Je finis ce que j'avais à faire. J'ouvre la porte. Moy était adossé au lavabo. Il n'arrivait pas à ouvrir l'autre porte. Celle qui va du lavabo à la salle. Il me dit "hips ! Si tu peux l'ouvrir, on est sauvés, sinon on est mal., hips" Je tourne le loquet et ouvre la porte.
Il dit "ouf" et sort. Sans aller pisser ?
Je me demande si le lavabo ne sert qu'à se laver les mains.
Je ne vous ai jamais parlé des toilettes du 1880 ? Il y a une première petite pièce avec le lavabo. Le trône est dans une autre petite pièce dans le fond.
Donc, j'y vais. Pendant que j'officiais, un type essaie s'ouvrit la porte. Je l'avais fermée à clé. Il jure. Je finis ce que j'avais à faire. J'ouvre la porte. Moy était adossé au lavabo. Il n'arrivait pas à ouvrir l'autre porte. Celle qui va du lavabo à la salle. Il me dit "hips ! Si tu peux l'ouvrir, on est sauvés, sinon on est mal., hips" Je tourne le loquet et ouvre la porte.
Il dit "ouf" et sort. Sans aller pisser ?
Je me demande si le lavabo ne sert qu'à se laver les mains.
4 jeux concours pour le prix d'un
Petit 1 :
Parmi ces quatre sympathiques personnages, il y a : Dominique Besnehard, moi après et avant la coupe de cheveux et Robert le Hamster.
Mettez un nom en face de chaque photo.
Petit 2 :
Parmi les quatre personnages ci-dessous, un a dit que je ressemblais à Dominique Besnard, l'autre n'a rien fait, le troisième a dit que la photo de ma voiture est foule et l'autre m'a envoyé la photo de Robert le Hamster.
Petit 3 :
Qui est Laurent Obertone ? Didier Goux ou l'Amiral Woland ?
Petit 4 :
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