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07 mars 2013

La journée du droit des pouffes

Demain, c'est la journée de la femme ou des droits de la femme. Il est normal que j'en fasse un billet dans mon blog politique mais j'y ai déjà raconté assez de conneries aujourd'hui. Je vais en raconter dans mon blog bistro.

D'ailleurs, j'ai une nouvelle de la Comète à vous donner : il y a un store neuf. L'autre était tout pourri. Je n'ai pas encore arrosé ça avec les patrons.

Étant dans le métro, je ne peux pas documenter ce billet comme il se doit avec des liens. Avec un peu de chance, je pourrai trouver dans les archives de mon iPhone une photo pas trop ratée du nouveau store mais ça n'a rien à voir avec l'objet du billet qui est :

La journée des droits de la femme.

De mémoire. C'est l'appellation officielle sur le site de l'Unesco. Les gonzesses ronchonnent parce qu'elles voudraient que ça s'appelle les journées des droits des femmes et pas la journée des droits de la femme.

Je n'ai pas bien compris la nuance. Pourtant, elles m'ont expliqué. Même Elooooody. Généralement, quand elle m'explique des trucs de féminisme, je comprends. Souvent, je suis d'accord avec elle. Ou alors je ferme ma gueule pour ne pas en prendre une.

Je suis pour l'égalité entre les hommes et les femmes quand c'est possible ce qui n'est pas toujours le cas. Par exemple, quand une femme a des gros nichons, il est possible qu'elle soit baisable mais je ne connais aucun homme avec des gros nichons qui soit baisable.

Je suis pour l'égalité mais je me pose une question : pourquoi 95% des bonnes femmes bourrées au comptoir sont absolument casse-couilles au comptoir alors que seuls 50% des hommes sont casse-ovaires ? La différence est énorme. Si vous voyez une femme au comptoir quand vous entrez dans un bistro, il faut en changer (de bistro, imbécile) mais on n'est jamais sûrs de trouver un autre bistro ouvert.

J'en étais à l'appellation officielle de la journée des droits de la femme qui devrait être des droits des femmes. Il parait que ce sont les traducteurs de l'Unesco qui sont mauvais. En anglais, on utilise le pluriel. Faudrait pas qu'ils déconnent trop, à l'Unesco. Un de ces jours on va se retrouver avec Nadine Morano au patrimoine mondial de l'Unesco.

C'est Elooooody qui m'a expliqué tout ça. C'était hier, je crois. Je me disais que je voulais bien accorder une journée par an aux bonnes femmes pour défendre leurs droits mais il était absolument hors de question que je cède devant une gonzesse pour une sujet de cette plus haute importance. Encore plus haute que l'échelle utilisée pour installer le store de la Comète.

Je me suis dit que, aussi bien, cette connerie de journée avait été inventée par des Français ou d'autres francophone. J'ai immédiatement éliminé l'Afrique. Pas par racisme mais je ne voyais pas Djibril accorder ce genre de droit à sa femme. Déjà que suite à une histoire malheureuse, il a interdit à sa femme de venir le chercher au bistro.

Je ne vous ai jamais raconté ça ? Nous étions attablés à la Comète, le vieux Jacques, Djibril et moi. Une dame noire très basse de poitrine se pointe dans le bistro et commence à engueuler Djibril dans une langue que je ne connaissais pas. Il l'engueule à son tour. Elle part. Moi : "c'est ton épouse ? Elle est TRÈS charmante". Lui : "oui c'est elle, connard." Le vieux Jacques : "mais elle est en enceinte, tu nous avais caché ça !" J'éclate de rire et je réponds à Jacques : "abruti ! Tu ne vois pas que sa légère surcharge pondérale est un peu avancée". Le vieux ne savait plus où se foutre. Djibril a pris le même parti que moi, celui d'en dire.

Toujours est-il que ce n'est pas un francophone qui a inventé la journée de la femme. J'ai oublié les détails lus dans Wikipédia mais Staline a imposé ce truc chez lui avant que ça ne débarque chez nous. Je ne sais pas comment interpréter ça.

J'ai eu une autre idée. Le siège officiel de l'Unesco est à Paris. Il était donc possible que la langue officielle soit le français. J'aurais pu moucher Elooooody.

Tiens ! Un aparté. Je suis dans le métro. Une petite dame criait au téléphone : "je vais à République, je vais à République". Elle est descendu aux Gobelins (ce qui me fait penser qu'il est temps que je finisse ce billet à propos du store de la Comète). Je veux bien leur octroyer des droits mais elles peuvent prendre elles-mêmes celui de réfléchir. Elle aurait du descendre Place d'Italie et prendre la 5. Elle aurait du demander à un homme.

Je suis allé sur le site de l'Unesco, non pas pour savoir ce qu'ils comptaient faire de l'ancien store de la Comète au cas où il aurait été classé, mais pour savoir s'ils avaient une langue officielle. Je n'ai pas trouvé la réponse et j'ai interrompu mes recherches. J'avais autre chose à faire.

Ainsi, pour la journée des droits de la femme, je vais faire une concession aux gonzesses : j'admets qu'il peut y avoir un traducteur intérimaire à l'Unesco qui aurait pu faire une erreur en étant saoul.

20 commentaires:

  1. presque d'accord avec toi, tiens! Un billet, qui, moi, en tant que femme, me fait du bien.
    En fait, il faudrait appeler la journée des hommes ( en tant que généralité comme humanité) qui ne sont pas des hommes, tant qu'à être absurdes et tandis qu'on y est, on pourrait aussi dire:
    Das journée de Das Femmes, si ça continue, quand on va sexuer les objets, comme on le fait en France, on va s'attirer des foudres, il va donc falloir imposer un genre neutre dans le langue française... donc cela risque d'être coton... Tout est sexué : la chaise deviendrait du chaise, le comptoir, du comptoir, enfin...
    Du journée du femmes?
    Et on oublie juste la manière dont certaines femmes sont exploitées et discriminées en attendant...

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    1. Oui. Une grosse partie de la lutte est ridicule dans le sens où elle fait perdre du credit.

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  2. Sinon comme ça en passant: le débat ne porte pas sur le genre grammatical ais sur le nombre hein

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    1. J'ai bien compris même si je ne suis pas d'accord. Dans la mesure où l'on ne précise pas qui est la femme, en français, ça veut dire toutes les femmes.

      Le code de la route s'applique à toutes les routes !

      Et paf !

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    2. Non. A mon avis. Question de langue. A force d'engueuler mes potes dont toi quand ils utilisaient des expressions avec des tirets pour marquer le féminin, style "enculé-e-s" (je suis sur mon blog, hein !), ils finissent par arrêter et toi aussi. Ça rend les messages beaucoup plus lisibles et percutants.

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    3. Perso, depuis que tu m'as fait la remarque j'opte dans la mesure du possible soit pour des termes neutres, soit pour le feminin et le masculin sans tirets quand j'estime que ça se prête à mon propos.
      Un peu comme le "madame monsieur bonsoir"

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    4. ;-) je sais être consensuelle...
      Hum.
      Je regrette déjà ce que je viens d'écrire.

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  3. Rrrraaaa mon commentaire s'est mis n'importe où! Fucking connexion, fucking iPhone!

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  4. Suis pliée de rire je ne chercherai donc aucun pou sur ta tête fraîchement toilettée, pour une histoire de pluriel mal-t'à propos ...
    mais franchement, faut tout leur expliquer aux hommes.

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  5. J'adore ton billet, mais je suis effaré de voir l'origine. Je viens d'aller sur Wikipedia, et en effet : "Selon l'hypothèse de l'historienne Françoise Picq, l'initiative en revient à Madeleine Colin, féministe et secrétaire confédérale de la CGT : la commémoration étant depuis son origine encadrée par le PCF et ses organisations satellites".
    Une journée encadrée par le PCF, ça me fout plutôt la trouille... et ça m'amuse de voir que les premiers pays à l'avoir institutionnalisé étaient l'URSS et la trés démocratique Chine (qui, comme tout le monde le sait, traitait relativement bien les femmes dans les campagnes...)


    Sinon un point de débat important sur ton billet : "quand une femme a des gros nichons, il est possible qu'elle soit baisable". Ta phrase est stigmatisante et discriminante vis à vis des femmes à moins gros nichons, qui peuvent avoir autant de pouvoir d'attirance que des dames à fortes poitrines.
    D'ailleurs, les faits montrent que parfois trop de nichons tue le nichon. Il doit y avoir des traités de libéralisme du nichon quelque part.

    Serait ce une bonne journée pour réfléchir sur le sujet, ou est il préférable d'attendre demain ?

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  6. "Il parait que ce sont les traducteurs de l'Unesco qui sont mauvais."

    Il est probable qu'un grand nombre des traducteurs de l'Unesco soient des traductrices, le métier étant très féminisé.

    Sinon, assez d'accord avec l'argument de Nicolas pour l'usage du singulier collectif: droits de la femme, comme droits de l'homme, droits de l'enfant, etc. (et "code de la route", etc.)

    Ces grandes organisations ont souvent plusieurs langues de travail, qui sont donc officielles - anglais, français, espagnol, arabe, russe, chinois.

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    1. Oui. Et si en anglais, on utilise le pluriel, je ne vois pas pourquoi on le ferait obligatoirement en français.

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