Figurez-vous que j'ai acheté des chaussures. Quand j'achète des chaussures et quand je vais chez le coiffeur, je fais un billet de blog. C'est comme ça. Je ne m'en lasse pas. Il faudrait que j'aille chez le coiffeur le jour où j'achète des pompes, pour économiser des billets mais cela pourrait perturber mes lecteurs. Néanmoins, cette fois, je n'ai pas acheté des pompes à Bicêtre mais à Loudéac. C'est un cas d'urgence, je n'avais pas vu que les deux anciennes étaient percées.
Cela étant, j'ai rencontré un jeune blogueur, samedi. Il vient de démarrer. Je crois qu'il a fait son premier billet hier. Je tiens à lui démontrer que l'on peut faire un billet à n'importe quel sujet.
Ça fait environ 30 ans que je fais la même pointure. Selon les modèles, je prends soit du 42 soit du 43. Généralement, je prends la première paire que j'essaie. Depuis mon service militaire, en 88, je prends toujours des pompes en cuir noir. Ou des pompes noires en cuir. Ceci donne à peu près toujours le même modèle.
Depuis 5 ou 10 ans, je prends des chaussures de qualité qui me durent 18 mois. Je mets les mêmes tous les jours sauf pendant les vacances d'été. Avant, j'achetais des chaussures de moindre qualité.
Toujours est-il que ça fait environ ma trentième pompe de cuir noir que j'achète.
J'étais donc dans le magasin. Le vendeur me présente ses modèles. Je fais un choix. Vous faites quelle pointure me demande-t-il ? Je ne sais pas s'il faut une formation spéciale pour vendre des chaussures mais ce commerçant a posé exactement la bonne question au bon moment. Je lui réponds : du 42 ou du 43. Il me répond qu'il préfère me faire essayer du 43. Je ne lui demande pas pourquoi.
Je m'assois. Il me tend la pompe après avoir ajusté les lacets. J'avais enlevé ma chaussure droite mais c'est la gauche qu'il me présente. Instant de confusion. Il me présente non plus une chaussure mais des excuses. J'enlève mon autre pompe.
Un coup de chausse-pied plus tard tout était en place. Je lui dis que ça me semble parfait. Il me dit que oui et que les chaussures vont se faire à mon pied.
Il va chercher l'autre dans l'arrière boutique. Ajustage des lacets. Opération chausse-pied. Ça va. Il me dit oui et que les chaussures vont se faire à mes pieds.
Je fais quelques pas. Je dis que c'est parfait. Vous noterez au passage que je ne suis pas un client chiant.
Il me dit : vous allez voir, elles vont se faire à votre pied, c'est du cuir des deux cotés. Je ne savais pas qu'on pouvait avoir une matière avec du cuir que d'un seul côté.
Surtout, je ne sais pas s'il se rend compte qu'il m'a dit trois fois que les chaussures vont se faire à mon pied et que ça fait donc 90 fois dans ma vie qu'on m'informe que mes chaussures vont se faire à mes pieds.
La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
30 avril 2013
26 avril 2013
La truite
Place de l'église, à Loudéac, il y avait une truite (une sculpture). La mairie l'a supprimée. Elle frétille ailleurs.
La municipalité est hautement critiquable pour bien des sujets mais pas pour ça. Mon côté réactionnaire. Je n'aime pas les truites sculptées imposées par des municipalités progressistes.
Il n'empêche que c'est la première fois dans l'histoire de la blogosphère (vous pouvez vérifier, je vous mets au défi) qu'un type fait un billet de blog pour évoquer une équipe de jeunes qui font le tour des bistros de la commune pour demander aux clients de rédiger un petit mot qu'ils scotchent sur des bouquets de fleurs pour exiger le retour de la truite .
La municipalité est hautement critiquable pour bien des sujets mais pas pour ça. Mon côté réactionnaire. Je n'aime pas les truites sculptées imposées par des municipalités progressistes.
Il n'empêche que c'est la première fois dans l'histoire de la blogosphère (vous pouvez vérifier, je vous mets au défi) qu'un type fait un billet de blog pour évoquer une équipe de jeunes qui font le tour des bistros de la commune pour demander aux clients de rédiger un petit mot qu'ils scotchent sur des bouquets de fleurs pour exiger le retour de la truite .
Marine Le Pen et la femme moche
J'avais promis de raconter des anecdotes de mon voyage en train mais il ne se passe PS grand chose. Le partage de connexion me permet de surfer en toute tranquillité.
J'ai acheté l'Express pour changer. L'erreur. Un seul article a réussi à m'intéresser, celui sur l'égalité des sexes. L'éditorial de Christophe Barbier ne vaut pas plus qu'un billet d'un blogueur politique qui se place au dessus du lot comme s'il voulait faire croire qu'il est objectif et neutre. Ce qui n'est pas une critique, c'est notre lot à tous. Il contient une petite erreur d'analyse ou une facilité. Les manifestants du 5 mai, des deux cotés, ne manifestent pas ad hominem contre pépère. J'ai acheté ce canard pour un long reportage sur Marine Le Pen et le FN. Aucun intérêt. J'en aurais fait un billet de blog de la taille d'un A4 : on sait qu'il est possible que le FN devienne la première force électorale aux Européennes de 2014.
Pour ma part, je ne suis pas inquiet : le PS ne fera pas moins que la dernière fois vu que les verts sont morts. Par contre, si j'étais à l'UMP, je baliserais.
Mais je ne suis pas dans mon blog politique. D'ailleurs la dame moche n'est pas Marine Le Pen.
A Montparnasse, ainsi, j'ai vu une des femmes les plus moches que je n'avais jamais vues. Elle avait le teint d'une alcoolique et paraissait avoir un nez extrêmement large. La pauvre.
Je me promène dans la gare. Puis vais prendre mon train. Qui était à la place à côté de moi ? La dame moche. Elle est descendue à Lamballe. Je n'aurais pas raconté ça devant elle.
Comme elle causait un peu (pas chiante), j'ai pu l'observer. Elle avait une espèce de verrue d'un bon centimètre sur la gauche du nez et une espèce d'excroissance de la taille (volume, forme, épaisseur) de mon pouce. Ça semblait de la consistance d'un nez de rogne. De fait, elle avait plein de vergetures sur les joues. Je me forçais à la regarder droit dans les yeux en lui parlant.
Cela dit, elle était sympathique, polie,...
On arrive à Saint Brieuc
J'ai acheté l'Express pour changer. L'erreur. Un seul article a réussi à m'intéresser, celui sur l'égalité des sexes. L'éditorial de Christophe Barbier ne vaut pas plus qu'un billet d'un blogueur politique qui se place au dessus du lot comme s'il voulait faire croire qu'il est objectif et neutre. Ce qui n'est pas une critique, c'est notre lot à tous. Il contient une petite erreur d'analyse ou une facilité. Les manifestants du 5 mai, des deux cotés, ne manifestent pas ad hominem contre pépère. J'ai acheté ce canard pour un long reportage sur Marine Le Pen et le FN. Aucun intérêt. J'en aurais fait un billet de blog de la taille d'un A4 : on sait qu'il est possible que le FN devienne la première force électorale aux Européennes de 2014.
Pour ma part, je ne suis pas inquiet : le PS ne fera pas moins que la dernière fois vu que les verts sont morts. Par contre, si j'étais à l'UMP, je baliserais.
Mais je ne suis pas dans mon blog politique. D'ailleurs la dame moche n'est pas Marine Le Pen.
A Montparnasse, ainsi, j'ai vu une des femmes les plus moches que je n'avais jamais vues. Elle avait le teint d'une alcoolique et paraissait avoir un nez extrêmement large. La pauvre.
Je me promène dans la gare. Puis vais prendre mon train. Qui était à la place à côté de moi ? La dame moche. Elle est descendue à Lamballe. Je n'aurais pas raconté ça devant elle.
Comme elle causait un peu (pas chiante), j'ai pu l'observer. Elle avait une espèce de verrue d'un bon centimètre sur la gauche du nez et une espèce d'excroissance de la taille (volume, forme, épaisseur) de mon pouce. Ça semblait de la consistance d'un nez de rogne. De fait, elle avait plein de vergetures sur les joues. Je me forçais à la regarder droit dans les yeux en lui parlant.
Cela dit, elle était sympathique, polie,...
On arrive à Saint Brieuc
25 avril 2013
Repos !
Déjà que je n'ai pas glandé grand chose sur mes blogs non politique depuis deux ou trois semaines, voilà que je prends quelques jours de vacances et glanderai encore plus pendant une petite semaine (reprise du boulot jeudi).
En principe vous aurez quand même un récit de mon voyage en train, demain...
En principe vous aurez quand même un récit de mon voyage en train, demain...
24 avril 2013
Grand-père !
Aujourd'hui, le gros Tonnégrande a appris qu'il était grand-père pour la troisième fois. Il nous montre les photos.
Il est content ! Je ne l'ai jamais vu heureux comme ça : ça occupe sa femme et il peut rester au bistro.
Il est content ! Je ne l'ai jamais vu heureux comme ça : ça occupe sa femme et il peut rester au bistro.
23 avril 2013
Kremlin des Blogs spécial anniversaire et #legalitecestmaintenant ?
A ma pause de 11 heures, j’avais déjà 42 personnes qui m’avaient
souhaité un bon anniversaire dans Twitter (dont 1 par DM) et 32 dans Facebook (29
sur le mur et 3 par message). Je ne compte pas ceux qui me l’ont souhaité en
commentaire du billet que j’ai fait pour le mariage pour tous (le 23 avril est
une grande date !) ou celui de El Camino
avec mon cadeau (illustration).
Je n’avais jamais vu ça ! Généralement, je fais un
billet ici tous les ans mais jamais sur le blog politique… En principe, j’ai
répondu à tout le monde mais j’ai pu me planter, notamment sur Facebook (l’application
est « limitée »).
Donc merci à tout !
Je serai bien évidemment à la Comète de 19h à 22h… Ceux qui
veulent boire une bière sont invités à passer.
On appellera ça un Kremlin des Blogs !
21 avril 2013
Elysée
J’oppose un démenti formel. Je ne suis jamais allé à l’Elysée.
Ces photos le prouvent. Les blogueurs n’ont jamais été invités à l’Elysée. François
Hollande ne leur a pas accordé un entretien. Tout ce que j’ai dit dans mon
billet d’hier est un odieux mensonge. Je regrette que des andouilles
y aient cru, ça m’apprendra à raconter des conneries de bistro dans un blog
dédié aux conneries de bistro.
L’article
du Lab ne tient pas debout. Dans le premier paragraphe, il dit que François
Hollande a reçu les blogueurs sur des chaises en demi-cercle dans un salon de l’Elysée.
Plus loin, il dit : « à la fin de cette
réunion avec ses collaborateurs, le président en personne a passé une tête et
quelques minutes avec les blogueurs militants. » Faudrait savoir.
Au buffet, les cassolettes de hachis Parmentier de canard
étaient parfaites.
Les lecteurs dubitatifs voudraient bien savoir ce qu’on a
dit avec le Président. Ils sont curieux. Une espèce de curiosité maladive. Tout
ce que j’ai dit dans mon billet d’hier à ce sujet est, pour le coup, réellement proche du mensonge.
Je vais le reprendre, si vous le permettez. Je
suis un blogueur fainéant.
« Je vous préviens, j'ai une
heure de trajet de métro pour inventer des conneries. » C’est
parfaitement exact. J’ai commencé à rédiger ce billet en rentrant du Château et
je l’ai fini en allant au Kremlin des Blogs. Je l’ai publié en buvant des
bières avec des copains et je l’ai tweeté à Guy.
« On m'avait annoncé ça il y a quelques jours : nous étions invités à l'Elysée par l'Elysée. J'ai répondu : "vous ne pourriez pas faire ça à la Comète, plutôt ? J'ai rendez-vous à l'apéro avec Tonnégrande." Pépère lui-même m'a répondu : "Ta gueule ! Tu fais chier avec ta Comète et tu sais bien que Valoche ne veut pas que j'aille au bistro." » C’est évidemment faux.
« Je ne savais pas de quoi ils voulaient nous parler. Je pensais à un machin autour des blogs, de Twitter, de la riposte,... » C’est la stricte vérité. J’étais invité à l’Elysée mais je ne savais pas pourquoi.
« Je me suis donc pointé vers 10h40. Sarkofrance et El Camino attendaient devant. Les autres sont arrivés... Je n'ai pas compté. Seb Musset, Dedalus et Gildan sont arrivés bien en retard. » C’est vrai. Je suis arrivé. J’ai attendu un peu avec Sarkofrance et El Camino puis avec Politeeks et quelques autres.
« Je n'ai pas vu un seul bistro dans le quartier. Ils doivent se faire chier. Déjà qu'au bureau, il faut que je fasse au moins cent mètres pour boire un demi, à l'Elysée, ça doit être l'horreur. » On s’en fout.
« A 10h45, on est entrés par le célèbre porche du 55, rue du Faubourg Saint-Honoré. Traversée de la cour (sans tapis rouge...), montée des marchés,... Nous voilà dirigés vers la salle des fêtes. » C’est presque vrai. On est entrés par une petite porte à côté.
« J'ai décidé d'aller regarder par la fenêtre, voir le fameux jardin puis on a commencé à visiter la salle des fêtes, à prendre des photos,... » C’est vrai mais on s’en fout.
« On m'avait annoncé ça il y a quelques jours : nous étions invités à l'Elysée par l'Elysée. J'ai répondu : "vous ne pourriez pas faire ça à la Comète, plutôt ? J'ai rendez-vous à l'apéro avec Tonnégrande." Pépère lui-même m'a répondu : "Ta gueule ! Tu fais chier avec ta Comète et tu sais bien que Valoche ne veut pas que j'aille au bistro." » C’est évidemment faux.
« Je ne savais pas de quoi ils voulaient nous parler. Je pensais à un machin autour des blogs, de Twitter, de la riposte,... » C’est la stricte vérité. J’étais invité à l’Elysée mais je ne savais pas pourquoi.
« Je me suis donc pointé vers 10h40. Sarkofrance et El Camino attendaient devant. Les autres sont arrivés... Je n'ai pas compté. Seb Musset, Dedalus et Gildan sont arrivés bien en retard. » C’est vrai. Je suis arrivé. J’ai attendu un peu avec Sarkofrance et El Camino puis avec Politeeks et quelques autres.
« Je n'ai pas vu un seul bistro dans le quartier. Ils doivent se faire chier. Déjà qu'au bureau, il faut que je fasse au moins cent mètres pour boire un demi, à l'Elysée, ça doit être l'horreur. » On s’en fout.
« A 10h45, on est entrés par le célèbre porche du 55, rue du Faubourg Saint-Honoré. Traversée de la cour (sans tapis rouge...), montée des marchés,... Nous voilà dirigés vers la salle des fêtes. » C’est presque vrai. On est entrés par une petite porte à côté.
« J'ai décidé d'aller regarder par la fenêtre, voir le fameux jardin puis on a commencé à visiter la salle des fêtes, à prendre des photos,... » C’est vrai mais on s’en fout.
On s’est ensuite regroupé dans un bout de la salle. Une dame
est arrivée et a été présentée à tout le monde ou presque. C’était la
Directrice de la Communication, il me semble.
« A un moment, on s'est rapprochés de la porte. Un huissier a annoncé : "le Président de la République". François Hollande est entré. A serré les paluches de tout le monde. » Oui. C’est rigolo. A ce moment là, on ne ressent aucune émotion. On se demande si on est bien placés et s’il allait pouvoir nous serrer la main.
« Il s'est assis. Nous aussi. J'ai réussi à prendre une traditionnelle photo ratée. Il a parlé. A dit merci pour la campagne et tout ça. Après les gens ont causé aussi. » C’est vrai.
« A un moment, on s'est rapprochés de la porte. Un huissier a annoncé : "le Président de la République". François Hollande est entré. A serré les paluches de tout le monde. » Oui. C’est rigolo. A ce moment là, on ne ressent aucune émotion. On se demande si on est bien placés et s’il allait pouvoir nous serrer la main.
« Il s'est assis. Nous aussi. J'ai réussi à prendre une traditionnelle photo ratée. Il a parlé. A dit merci pour la campagne et tout ça. Après les gens ont causé aussi. » C’est vrai.
Ca a duré un certain temps puis il est parti.
« Ensuite on a bouffé mais
il n'y avait pas de bière. Le buffet était très bien. Il y avait quelques
gonzesses comme Amandine, Mipmip, Hélène, Elooooody, Peggy, Sophie,... On
aurait pu faire un
e partouze mais il parait que c'est interdit. » C’est vrai. On a déjeuner autour d’un buffet sympathique.
« Après, je me suis promené dans la cour d'honneur avec Louis. Les deux blogueurs de Loudéac qui racontaient des bêtises. On était tout seul. Pas un garde, rien. C'était vachement impressionnant. » C’est vrai. C’est peut-être à ce moment là que j’ai été le plus ému. Une sorte de fierté, devant le chemin parcouru depuis des années, quand j’ai fait la connaissance de Louis dans les réseaux sociaux alors qu’il était un tout jeune candidat sur la liste de l’opposition, à Loudéac. Avant, on avait été pris en photo, salle des fêtes.
e partouze mais il parait que c'est interdit. » C’est vrai. On a déjeuner autour d’un buffet sympathique.
« Après, je me suis promené dans la cour d'honneur avec Louis. Les deux blogueurs de Loudéac qui racontaient des bêtises. On était tout seul. Pas un garde, rien. C'était vachement impressionnant. » C’est vrai. C’est peut-être à ce moment là que j’ai été le plus ému. Une sorte de fierté, devant le chemin parcouru depuis des années, quand j’ai fait la connaissance de Louis dans les réseaux sociaux alors qu’il était un tout jeune candidat sur la liste de l’opposition, à Loudéac. Avant, on avait été pris en photo, salle des fêtes.
« Après les autres
participants nous ont rejoints et on a fait les cons. » C’est vrai.
Faire les cons est un bien grand mot. On a eu un moment sympathique et
convivial.
« A un moment, j'ai proposé qu'on monte sur les marches et qu'on montre nos fesses pour prendre des photos (pas avec nos fesses, imbécile ! De nos fesses) mais les autres n'ont pas voulu. Soit ils ne sont pas joueurs soit ils sont TRÈS Républicains. Seul Sarkofrance était d'accord parce que ça ne brise pas son anonymat. Ce garçon veut bien montrer ses fesses mais pas sa tête. » C’est faux.
« Après on est retournés dans la salle des fêtes. Il y avait du café mais plus de rouge. » C’est vrai.
« A un moment, j'ai proposé qu'on monte sur les marches et qu'on montre nos fesses pour prendre des photos (pas avec nos fesses, imbécile ! De nos fesses) mais les autres n'ont pas voulu. Soit ils ne sont pas joueurs soit ils sont TRÈS Républicains. Seul Sarkofrance était d'accord parce que ça ne brise pas son anonymat. Ce garçon veut bien montrer ses fesses mais pas sa tête. » C’est faux.
« Après on est retournés dans la salle des fêtes. Il y avait du café mais plus de rouge. » C’est vrai.
20 avril 2013
Le petit Nicolas à l'Elysée : rompre le off
Puisque la presse affirme sans savoir que les blogueurs étaient reçus à l'Elysée, il est parfaitement juste que j'en fasse un compte rendu. Après tout, passer de blogueur de Gouvernement à blogueur de Présidence est une promotion.
Je vous préviens, j'ai une heure de trajet de métro pour inventer des conneries.
On m'avait annoncé ça il y a quelques jours : nous étions invités à l'Elysée par l'Elysée. J'ai répondu : "vous ne pourriez pas faire ça à la Comète, plutôt ? J'ai rendez-vous à l'apéro avec Tonnégrande." Pépère lui-même m'a répondu : "Ta gueule ! Tu fais chier avec ta Comète et tu sais bien que Valoche ne veut pas que j'aille au bistro."
Je ne savais pas de quoi ils voulaient nous parler. Je pensais à un machin autour des blogs, de Twitter, de la riposte,...
Je me suis donc pointé vers 10h40. Sarkofrance et El Camino attendaient devant. Les autres sont arrivés... Je n'ai pas compté. Seb Musset, Dedalus et Gildan sont arrivés bien en retard.
Je n'ai pas vu un seul bistro dans le quartier. Ils doivent se faire chier. Déjà qu'au bureau, il faut que je fasse au moins cent mètres pour boire un demi, à l'Elysée, ça doit être l'horreur.
A 1Oh45, on est entrés par le célèbre porche du 55, rue du Faubourg Saint-Honoré. Traversée de la cour (sans tapis rouge...), montée des marchés,... Nous voilà dirigés vers la salle des fêtes.
J'ai décidé d'aller regarder par la fenêtre, voir le fameux jardin puis on a commencé à visiter la salle des fêtes, à prendre des photos,...
A un moment, on s'est rapprochés de la porte. Un huissier a annoncé : "le Président de la République". François Hollande est entré. A serré les paluches de tout le monde.
Il s'est assis. Nous aussi. J'ai réussi à prendre une traditionnelle photo ratée. Il a parlé. A dit merci pour la campagne et tout ça. Après les gens ont causé aussi. Ensuite on a bouffé mais il n'y avait pas de bière. Le buffet était très bien. Il y avait quelques gonzesses comme Amandine, Mipmip, Hélène, Elooooody, Peggy, Sophie,... On aurait pu faire une partouze mais il parait que c'est interdit.
Après, je me suis promené dans la cour d'honneur avec Louis. Les deux blogueurs de Loudéac qui racontaient des bêtises. On était tout seul. Pas un garde, rien. C'était vachement impressionnant. Après les autres participants nous ont rejoints et on a fait les cons.
A un moment, j'ai proposé qu'on monte sur les marches et qu'on montre nos fesses pour prendre des photos (pas avec nos fesses, imbécile ! De nos fesses) mais les autres n'ont pas voulu. Soit ils ne sont pas joueurs soit ils sont TRÈS Républicains. Seul Sarkofrance était d'accord parce que ça ne brise pas son anonymat. Ce garçon veut bien montrer ses fesses mais pas sa tête.
Après on est retournés dans la salle des fêtes. Il y avait du café mais plus de rouge.
Ce qu'a dit le Président ?
Il nous a raconté ses vacances de février aux Ménuires puis la foi où il a mis la main aux fesses d'Angela Merkel suite à un pari idiot avec le Roi des Belges.
Ensuite, tout le monde a parlé. J'ai dit que maintenant que Cahuzac était parti, on pourrait peut-être diminuer les taxes sur la bière.
Je lui ai dit aussi que la plupart des bistros parisiens allaient couler à cause de la loi pour l'accès des handicapés. En 2015, ils doivent mettre des toilettes assez grandes pour manœuvrer un fauteuil roulant et sauter la bonne tout en étant accessibles sans escalier. Dans la plupart des bistros de Paris et de banlieue, les chiottes sont au sous sol. Les bistros devront donc amputer 4 m² de leur salle de restauration.
Ceci est authentique mais il me fallait bien un peu de vérité dans ce billet.
Au fait ! El Camino est allé faire pipi dans les toilettes pour dame de la salle des fêtes. Il a trouvé une petite culotte.
Je lui ai conseillé de la remettre à un huissier.
Je vous préviens, j'ai une heure de trajet de métro pour inventer des conneries.
On m'avait annoncé ça il y a quelques jours : nous étions invités à l'Elysée par l'Elysée. J'ai répondu : "vous ne pourriez pas faire ça à la Comète, plutôt ? J'ai rendez-vous à l'apéro avec Tonnégrande." Pépère lui-même m'a répondu : "Ta gueule ! Tu fais chier avec ta Comète et tu sais bien que Valoche ne veut pas que j'aille au bistro."
Je ne savais pas de quoi ils voulaient nous parler. Je pensais à un machin autour des blogs, de Twitter, de la riposte,...
Je me suis donc pointé vers 10h40. Sarkofrance et El Camino attendaient devant. Les autres sont arrivés... Je n'ai pas compté. Seb Musset, Dedalus et Gildan sont arrivés bien en retard.
Je n'ai pas vu un seul bistro dans le quartier. Ils doivent se faire chier. Déjà qu'au bureau, il faut que je fasse au moins cent mètres pour boire un demi, à l'Elysée, ça doit être l'horreur.
A 1Oh45, on est entrés par le célèbre porche du 55, rue du Faubourg Saint-Honoré. Traversée de la cour (sans tapis rouge...), montée des marchés,... Nous voilà dirigés vers la salle des fêtes.
J'ai décidé d'aller regarder par la fenêtre, voir le fameux jardin puis on a commencé à visiter la salle des fêtes, à prendre des photos,...
A un moment, on s'est rapprochés de la porte. Un huissier a annoncé : "le Président de la République". François Hollande est entré. A serré les paluches de tout le monde.
Il s'est assis. Nous aussi. J'ai réussi à prendre une traditionnelle photo ratée. Il a parlé. A dit merci pour la campagne et tout ça. Après les gens ont causé aussi. Ensuite on a bouffé mais il n'y avait pas de bière. Le buffet était très bien. Il y avait quelques gonzesses comme Amandine, Mipmip, Hélène, Elooooody, Peggy, Sophie,... On aurait pu faire une partouze mais il parait que c'est interdit.
Après, je me suis promené dans la cour d'honneur avec Louis. Les deux blogueurs de Loudéac qui racontaient des bêtises. On était tout seul. Pas un garde, rien. C'était vachement impressionnant. Après les autres participants nous ont rejoints et on a fait les cons.
A un moment, j'ai proposé qu'on monte sur les marches et qu'on montre nos fesses pour prendre des photos (pas avec nos fesses, imbécile ! De nos fesses) mais les autres n'ont pas voulu. Soit ils ne sont pas joueurs soit ils sont TRÈS Républicains. Seul Sarkofrance était d'accord parce que ça ne brise pas son anonymat. Ce garçon veut bien montrer ses fesses mais pas sa tête.
Après on est retournés dans la salle des fêtes. Il y avait du café mais plus de rouge.
Ce qu'a dit le Président ?
Il nous a raconté ses vacances de février aux Ménuires puis la foi où il a mis la main aux fesses d'Angela Merkel suite à un pari idiot avec le Roi des Belges.
Ensuite, tout le monde a parlé. J'ai dit que maintenant que Cahuzac était parti, on pourrait peut-être diminuer les taxes sur la bière.
Je lui ai dit aussi que la plupart des bistros parisiens allaient couler à cause de la loi pour l'accès des handicapés. En 2015, ils doivent mettre des toilettes assez grandes pour manœuvrer un fauteuil roulant et sauter la bonne tout en étant accessibles sans escalier. Dans la plupart des bistros de Paris et de banlieue, les chiottes sont au sous sol. Les bistros devront donc amputer 4 m² de leur salle de restauration.
Ceci est authentique mais il me fallait bien un peu de vérité dans ce billet.
Au fait ! El Camino est allé faire pipi dans les toilettes pour dame de la salle des fêtes. Il a trouvé une petite culotte.
Je lui ai conseillé de la remettre à un huissier.
18 avril 2013
Règles de vie au bureau
Au cours de ce séminaire avec des gens de ma boîte, que je ne connais pas, j'ai découvert que beaucoup de services avaient des règles de vie du genre :
- aller dans le couloir pour passer des appels personnels,
- ne pas déranger le chef pour un oui ou pour un non, ...
Rien de particulier, quoi !
Ce qui m'a sidéré, c'est que ces règles sont formalisées, comme si elles étaient écrites en annexe du règlement intérieur ...
Parmi ces règles, il y a des trucs délirants, comme ne pas sortir son téléphone portable pendant les réunions. Qu'on évite de l'utiliser est une chose mais comment fait-on pour être appelé pour les urgences professionnelles ?
C'est fou de penser que les gens ont besoin de règles écrites...
Aucun de mes proches ne penserait à m'appeler pendant les heures de bureaux. Aucun collègue ne viendrait me déranger en réunion s'il n'y avait pas un truc urgent. D'ailleurs aucun ne viendrait m'appeler : tous m'auraient envoyé un SMS.
Ils vivent au moyen âge, c'est-à-dire, il y a dix ans quand il fallait faire le tour des salles de réunion ou appeler les hôtesses d'accueil pour qu'elles le fassent pour vous, dans les cas d'urgence.
- aller dans le couloir pour passer des appels personnels,
- ne pas déranger le chef pour un oui ou pour un non, ...
Rien de particulier, quoi !
Ce qui m'a sidéré, c'est que ces règles sont formalisées, comme si elles étaient écrites en annexe du règlement intérieur ...
Parmi ces règles, il y a des trucs délirants, comme ne pas sortir son téléphone portable pendant les réunions. Qu'on évite de l'utiliser est une chose mais comment fait-on pour être appelé pour les urgences professionnelles ?
C'est fou de penser que les gens ont besoin de règles écrites...
Aucun de mes proches ne penserait à m'appeler pendant les heures de bureaux. Aucun collègue ne viendrait me déranger en réunion s'il n'y avait pas un truc urgent. D'ailleurs aucun ne viendrait m'appeler : tous m'auraient envoyé un SMS.
Ils vivent au moyen âge, c'est-à-dire, il y a dix ans quand il fallait faire le tour des salles de réunion ou appeler les hôtesses d'accueil pour qu'elles le fassent pour vous, dans les cas d'urgence.
17 avril 2013
Réconcilié avec la nature humaine
J'étais en formation, aujourd'hui. J'étais bien intéressé par le sujet mais en tout blogueur, un... blogueur sommeille. J'observais donc le comportement des gens en loucedé pour en faire un billet. J'ai même commencé à prendre des notes pour en faire un billet de blog puis j'ai arrêté : elles étaient perdues dans les notes professionnelles et l'intérêt pour la formation a pris le dessus.
Il n'empêche que dans ces formations, on catalogue assez vite les gens : les désabusés, les critiques, les fayots, les bons élèves, les qui se croient au dessus du lot, les qui se prennent au sérieux, les qui se croient plus intelligents que le formateur, les, souvent les mêmes, qui expliquent les réponses des uns et des autres, ...
Un autre phénomène est sympathique : on fait tous partie de la même boîte et on fait assez esprit de corps : on est solidaires pour un tas de trucs...
La formation portait sur le management.
Une des participantes avait une quinzaine d'années de moins que moi. Elle avait une petite équipe à gérer et pas moi (on a fait un tour de table). Elle a donc plus de responsabilités hiérarchiques que moi. Il n'empêche que je suis à un échelon hiérarchique largement supérieur au sien, ce qui se voit nécessairement...
Je pourrais faire un billet à ce sujet. Pour faire un parallèle avec l'armée, un informaticien sera embauché avec le grade de lieutenant alors qu'un type qui dirige une équipe sur le terrain de combat pourra être caporal chef !
Toujours est-il que j'avais catalogué ma jeune collègue dans la catégorie des bons élèves un peu fayots mais sans plus.
Nous sommes partis ensemble, ce soir, ayant quitté les locaux en retard, nous avions oublié nos badges...
Sur le chemin du retour, nous avons discuté un peu. Elle m'a demandé ce que je pensais de la formation. J'ai répondu avec ce que je pensais être son esprit, pour ne pas la décourager. Du genre : "très intéressant, ça donnera de belles bases..."
Elle m'a alors vidé un peu son sac, ayant un peu compris que je n'avais pas d'autre choix que de jouer mon rôle de cadre supérieur. Du genre : "mais vous rigolez, ce n'est pas applicable mais vous avez raison, c'est utile."
J'ai donc fait un magnifique rétropédalage en citant les limites de cette formation tout en lui donnant raison : c'est utile.
Nous avions tous les deux joué notre rôle. Elle de bonne élève un peu fayote et moi de je ne sais quoi. Il faudrait demander aux autres. Cadre désabusé ? Imbécile prétentieux ? Va savoir.
Mais nous étions d'accord.
Réconcilié avec la nature humaine...
Il n'empêche que dans ces formations, on catalogue assez vite les gens : les désabusés, les critiques, les fayots, les bons élèves, les qui se croient au dessus du lot, les qui se prennent au sérieux, les qui se croient plus intelligents que le formateur, les, souvent les mêmes, qui expliquent les réponses des uns et des autres, ...
Un autre phénomène est sympathique : on fait tous partie de la même boîte et on fait assez esprit de corps : on est solidaires pour un tas de trucs...
La formation portait sur le management.
Une des participantes avait une quinzaine d'années de moins que moi. Elle avait une petite équipe à gérer et pas moi (on a fait un tour de table). Elle a donc plus de responsabilités hiérarchiques que moi. Il n'empêche que je suis à un échelon hiérarchique largement supérieur au sien, ce qui se voit nécessairement...
Je pourrais faire un billet à ce sujet. Pour faire un parallèle avec l'armée, un informaticien sera embauché avec le grade de lieutenant alors qu'un type qui dirige une équipe sur le terrain de combat pourra être caporal chef !
Toujours est-il que j'avais catalogué ma jeune collègue dans la catégorie des bons élèves un peu fayots mais sans plus.
Nous sommes partis ensemble, ce soir, ayant quitté les locaux en retard, nous avions oublié nos badges...
Sur le chemin du retour, nous avons discuté un peu. Elle m'a demandé ce que je pensais de la formation. J'ai répondu avec ce que je pensais être son esprit, pour ne pas la décourager. Du genre : "très intéressant, ça donnera de belles bases..."
Elle m'a alors vidé un peu son sac, ayant un peu compris que je n'avais pas d'autre choix que de jouer mon rôle de cadre supérieur. Du genre : "mais vous rigolez, ce n'est pas applicable mais vous avez raison, c'est utile."
J'ai donc fait un magnifique rétropédalage en citant les limites de cette formation tout en lui donnant raison : c'est utile.
Nous avions tous les deux joué notre rôle. Elle de bonne élève un peu fayote et moi de je ne sais quoi. Il faudrait demander aux autres. Cadre désabusé ? Imbécile prétentieux ? Va savoir.
Mais nous étions d'accord.
Réconcilié avec la nature humaine...
16 avril 2013
Les con de @Ptitmorveux
Je manque à tous mes devoirs. J'ai oublier de faire un billet pour annoncer la naissance d'un tout nouveau blog Ptitmorveux.
Vous connaissez le taulier, probablement. Une piste : il n'aime pas le concombre (pour un usage alimentaire, pour le reste, je ne sais pas).
Vous pouvez le troller, le blogueroller, l'engueuler,...
Je lui faisais remarquer qu'il n'avait pas de système d'abonnement aux commentaires. Il me répond : "Et il y en aura jamais ! Je reviens aux origines du blog. A l’ancienne comme toi ! :)"
Qu'a-t-il voulu dire ? Je ne sais pas. Au début, Blogger n'avait pas d'abonnement. C'est arrivé et c'est très bien.
Pourquoi commente-t-on un blog ? Vous, je ne sais pas. Moi, je sais mais ce n'est pas l'objet du billet qui est, pour l'instant : bordel ! Ptitmorveux ! Tu vas nous mettre un système d'abonnement aux commentaires. Je n'ai pas que ça à foutre de faire le tour des blogs que j'ai commentés pour voir la réponse du taulier ! Or, si je ne vais pas voir la réponse, ça ne sert à rien que le taulier me répondre ou qu'un autre crétin réponde à ma connerie d'usage.
Donc ça ne sert à rien de commenter. C'est la mort des blogs. Une de plus.
Que fait Ptitmorveux dans son blog ? Il parle des cons. Remarque ! Je parle bien de lui... Les cons du métro. Les cons chez le docteur. Les cons dans l'immeuble. Je ne sais pas s'il souhaite ouvrir une rubrique les cons dans les blogs politiques.
A propos ! Message de service : je ne suis pas à mon bureau en fin de semaine et je risque de ne pas faire de billet politique avant lundi. Je risque même de tomber en panne de batterie d'iPhone avant de commencer ma première bière.
Les cons !
Ptitmorveux a choisi un thème où on ne manque pas de sujet. C'est une fainéasse.
Par exemple, je suis dans le métro debout avec un couple. Un strapontin se libère. Je cache ma joie. Le monsieur demande à la dame si elle veut s'asseoir. Je dis merde. Elle répond négativement. Je me réjouis. Et paf ! Une grosse conne qui était à côté des portes d'à côté débarque en courant et pose son cul sur mon strapontin. Elle croise les bras, l'air de dire : j'y suis j'y reste.
A sa place, j'aurais pissé pour marquer la propriété.
Les blogs sur les cons ont de l'avenir.
Vous connaissez le taulier, probablement. Une piste : il n'aime pas le concombre (pour un usage alimentaire, pour le reste, je ne sais pas).
Vous pouvez le troller, le blogueroller, l'engueuler,...
Je lui faisais remarquer qu'il n'avait pas de système d'abonnement aux commentaires. Il me répond : "Et il y en aura jamais ! Je reviens aux origines du blog. A l’ancienne comme toi ! :)"
Qu'a-t-il voulu dire ? Je ne sais pas. Au début, Blogger n'avait pas d'abonnement. C'est arrivé et c'est très bien.
Pourquoi commente-t-on un blog ? Vous, je ne sais pas. Moi, je sais mais ce n'est pas l'objet du billet qui est, pour l'instant : bordel ! Ptitmorveux ! Tu vas nous mettre un système d'abonnement aux commentaires. Je n'ai pas que ça à foutre de faire le tour des blogs que j'ai commentés pour voir la réponse du taulier ! Or, si je ne vais pas voir la réponse, ça ne sert à rien que le taulier me répondre ou qu'un autre crétin réponde à ma connerie d'usage.
Donc ça ne sert à rien de commenter. C'est la mort des blogs. Une de plus.
Que fait Ptitmorveux dans son blog ? Il parle des cons. Remarque ! Je parle bien de lui... Les cons du métro. Les cons chez le docteur. Les cons dans l'immeuble. Je ne sais pas s'il souhaite ouvrir une rubrique les cons dans les blogs politiques.
A propos ! Message de service : je ne suis pas à mon bureau en fin de semaine et je risque de ne pas faire de billet politique avant lundi. Je risque même de tomber en panne de batterie d'iPhone avant de commencer ma première bière.
Les cons !
Ptitmorveux a choisi un thème où on ne manque pas de sujet. C'est une fainéasse.
Par exemple, je suis dans le métro debout avec un couple. Un strapontin se libère. Je cache ma joie. Le monsieur demande à la dame si elle veut s'asseoir. Je dis merde. Elle répond négativement. Je me réjouis. Et paf ! Une grosse conne qui était à côté des portes d'à côté débarque en courant et pose son cul sur mon strapontin. Elle croise les bras, l'air de dire : j'y suis j'y reste.
A sa place, j'aurais pissé pour marquer la propriété.
Les blogs sur les cons ont de l'avenir.
15 avril 2013
Patrimoine
C'est la mode : je vais déclarer mon patrimoine. Je suis propriétaire de mon appartement que j'ai acheté 790000 francs en 1994 et qui vaut sans doute plus de 200000 euros aujourd'hui ce dont j'aurais assez tendance à me foutre, il faut bien que j'habite quelque part.
Sinon, j'ai du pognon sur différents comptes mais ça ne regarde personne... Je ne suis pas ministre. Mon appartement fait 48 m² et il est au Kremlin Bicêtre.
Cela étant, je voulais déclarer à la population entière que j'ai environ 120 euros en liquide sur moi parce que la machine à carte bancaire de la Comète est dans un état de délabrement incroyable mais qui arrive parfois la mécanique étant ce qu'elle est. Du coup, je suis allé à la tireuse de mon honorable banque voisine. On met une carte dans la machine, le contact ne fonctionne pas. La machine ne voit pas la carte.
Ce qui m'amuse dans cette histoire, c'est que je racontais dans ce blog un problème de carte bancaire que j'ai eu la semaine dernière dans un bistro. Le soir, j'arrive à la Comète : même problème.
J'étais moins fier. Me serais-je trompé dans mon analyse ? Le lendemain, pareil. Samedi, ça passe mais après un incident. Le dimanche, ça passe. Le vendredi, j'étais allé dans un autre commerce : il a fallu que le commerçant frotte ma carte.
Précision pour Norby : c'est un Ingenico et dans l'autre bistro aussi, je crois.
Toujours est-il que nous avons une épidémie de terminaux de paiement qui tombent en panne mais des ministres qui déclarent leurs patrimoines. On est sauvés.
Sinon, j'ai du pognon sur différents comptes mais ça ne regarde personne... Je ne suis pas ministre. Mon appartement fait 48 m² et il est au Kremlin Bicêtre.
Cela étant, je voulais déclarer à la population entière que j'ai environ 120 euros en liquide sur moi parce que la machine à carte bancaire de la Comète est dans un état de délabrement incroyable mais qui arrive parfois la mécanique étant ce qu'elle est. Du coup, je suis allé à la tireuse de mon honorable banque voisine. On met une carte dans la machine, le contact ne fonctionne pas. La machine ne voit pas la carte.
Ce qui m'amuse dans cette histoire, c'est que je racontais dans ce blog un problème de carte bancaire que j'ai eu la semaine dernière dans un bistro. Le soir, j'arrive à la Comète : même problème.
J'étais moins fier. Me serais-je trompé dans mon analyse ? Le lendemain, pareil. Samedi, ça passe mais après un incident. Le dimanche, ça passe. Le vendredi, j'étais allé dans un autre commerce : il a fallu que le commerçant frotte ma carte.
Précision pour Norby : c'est un Ingenico et dans l'autre bistro aussi, je crois.
Toujours est-il que nous avons une épidémie de terminaux de paiement qui tombent en panne mais des ministres qui déclarent leurs patrimoines. On est sauvés.
14 avril 2013
On a retrouvé @peuples
Il fêtait son anniversaire. Mais un peu trop arrosé, d'après cet article. C'est mal !
Bon anniversaire, Tophe !
Bon anniversaire, Tophe !
12 avril 2013
Les blogs de @mamanjegoun et @tonnegrande
"Le couvreur est venu faire les travaux cet après-midi pendant que je tondais la pelouse. Il est monté sur le toit avec sa grande échelle et se déplaçait sur les ardoises avec une petite échelle en bois. Quand il a eu fini et qu'il était prêt à descendre, une très forte rafale a balancé la grande échelle qui s'est affalée sur la pelouse, mais ni sur moi, ni sur la voiture... Seulement, le gars, tout souriant, était coincé sur le toit, à 6 mètres du sol. Impossible pour moi de relever l'échelle."
Telles sont les informations reçues par mail de ma mère (qui lit mon blog) ce soir (à peu près, les informations, les détails ne vous regardent pas, malotrus !).
Tout ça pour vous annoncer que Tonnégrande a décidé de rouvrir son blog pour raconter les conneries qu'il subit au jour le jour dans le métro.
Il n'a pas finit.
Vous devriez conseiller @mamanjegoun d'ouvrir un blog.
Telles sont les informations reçues par mail de ma mère (qui lit mon blog) ce soir (à peu près, les informations, les détails ne vous regardent pas, malotrus !).
Tout ça pour vous annoncer que Tonnégrande a décidé de rouvrir son blog pour raconter les conneries qu'il subit au jour le jour dans le métro.
Il n'a pas finit.
Vous devriez conseiller @mamanjegoun d'ouvrir un blog.
Point météo et métro
L'orage de grêle s'est terminé aussi vite qu'il avait commencé mais la pluie qui a suivi était violente. Tant qu'à faire j'ai préféré attendre cinq minutes de plus. La perturbation aura duré de 18h05 à 18h20 environ. Je dirais moins d'un quart heure.
En remontant le parvis de la Défense, il y avait une belle couche d'eau. Plus de 1 cm par endroit. Le parvis était noir de monde. Ils ont fait comme moi : attendu la fin.
Le métro était donc relativement chargé. J'ai laissé passer une rame.
Ça n'a pas grand chose à voir mais depuis quelques jours j'ai remarqué qu'il y avait presque toujours un groupe de contrôleurs juste après un grand virage dans un escalier après les portillons. Ils sont toujours en train de verbaliser quelqu'un. Comme ils ne m'ont jamais contrôlé, je me demandait comment ils faisaient pour détecter les lascars.
Ce soir, il y avait deux personnes qui discutaient négligemment dans l'autre coin de l'escalier, comme s'ils attendaient quelqu'un. En fait, ils surveillent les portillons et signalent aux contrôleurs qui sont les types qui trichent...
En remontant le parvis de la Défense, il y avait une belle couche d'eau. Plus de 1 cm par endroit. Le parvis était noir de monde. Ils ont fait comme moi : attendu la fin.
Le métro était donc relativement chargé. J'ai laissé passer une rame.
Ça n'a pas grand chose à voir mais depuis quelques jours j'ai remarqué qu'il y avait presque toujours un groupe de contrôleurs juste après un grand virage dans un escalier après les portillons. Ils sont toujours en train de verbaliser quelqu'un. Comme ils ne m'ont jamais contrôlé, je me demandait comment ils faisaient pour détecter les lascars.
Ce soir, il y avait deux personnes qui discutaient négligemment dans l'autre coin de l'escalier, comme s'ils attendaient quelqu'un. En fait, ils surveillent les portillons et signalent aux contrôleurs qui sont les types qui trichent...
Point météo
J'ai horreur qu'un orage de grêle se déclenche (tonnerre, éclairs,...) se déclenche au moment où je sors du bureau un vendredi soir... Impossible d'aller jusqu'au métro. Il y avait un magnifique soleil il y a 15 minutes.
Les dangers de l'obésité !
On parle de celle du chien et c'est ici que ça se passe, dans un blog bien sympa dédié à nos amis les chiens, avec ou sans compte en Suisse.
Melclalex, Didier, l'Amiral, El Camino, Pierre, vous pouvez vous rendormir.
11 avril 2013
Bistro et boulot
Code
J'ai déjeuné à la même brasserie que d'habitude, vers le centre de la Défense, j'ai oublié son nom. J'aime bien. Elle est gigantesque mais il y règne une vraie ambiance derrière le comptoir et les prix sont raisonnables.
Le barman, Fernand, un petit père proche de la retraite, est très sympa. Il est relativement petit mais est énorme. Il est aidé par un petit jeune d'une vingtaine d'années grand et mince, sympa aussi mais tout timide dans l'apprentissage de la relation client.
Fernand n'arrête pas de le houspiller et de nous dire qu'il fait plein d'erreurs. Nous ? Quelques clients habitués qui nous mettons toujours au bout du bar. C'est rigolo, d'ailleurs, tous les habitués de ce comptoir sont toujours à la même place.
Notre coin de bar est le domaine exclusif de Fernand. Nous voyons le petit jeune uniquement quand il vient nous apporter les plats ou chercher des boissons dans notre coin. Il s'occupe plus de préparer les sandwichs et les commandes de boissons des serveurs en salle. Quand il est disponible, il aide Fernand au comptoir. Bref... Comme il est rarement vers chez nous. Il arrive que Fernand se lâche, jamais méchamment, ce qui fait que nous avons les deux en sympathie, le vieux bourru ronchon et le jeune qui se fait engueuler par son formateur.
Ambiance de bistro, quoi ! Elle dure de 12h à 13h30. L'heure de pointe est plus tôt que dans d'autres bars de ma connaissance. C'est étrange. Il me semble aussi que les jours de pointe sont différents. J'ai remarqué plusieurs fois que le mardi était "vide" alors que le mercredi est chargé.
La clientèle au comptoir est hétéroclite, plus qu'à la Comète, je pense (je ne peux pas l'affirmer, je suis très rarement le midi à la Comète en semaine) : des cadres, des ouvriers, des secrétaires. Il faut dire qu'il y a très peu de bistros dans le secteur alors qu'autour de mon fief du soir, il y a le Jean-Bart, le PMU, l'Aéro et l'Amandine.
Le vendredi, c'est rigolo. Il y a une bande de cadres du secteur, assez jeunes, qui viennent d'enfiler des pintes de Leffe. 4 ou 5 chacun. Assez pour mettre de l'ambiance !
Cette semaine, Fernand n'est pas là. Aussi bien, il est parti en retraite et a oublié de nous prévenir. Plus vraisemblablement, il est en congés. C'est le petit jeune qui nous servait. Il n'a fait aucune erreur. C'est probablement que c'est Fernand qui le stresse.
Je vais pour payer, ce midi.
Il met ma carte dans la machine. Tout va bien. Elle me demande de taper mon code. Code bon. Je pose l'appareil sur le comptoir. Il affiche "carte muette".
Je vous rappelle que je suis du métier. La puce de votre carte se dépose, quand vous l'insérez, sous des "contacts" qui permettent au terminal et à la carte de dialoguer ensemble.
Je suppose qu'en posant l'appareil sur le comptoir, un des contacts a décollé. Étrange ! Je n'avais jamais vu ça. Le message "normal" est "carte arrachée". Vous avez probablement déjà eu ces deux messages. "Carte arrachée" est assez évocateur. "Carte muette" est plus suspect.
Concrètement, le terminal l'affiche quand il n'arrive pas à causer avec cette putain de puce.
Quand ça arrive, le commerçant prend votre carte, la frotte, comme s'y lavait la puce et réessaie. Ça finir par marcher et il dit "ça arrive". Dans la vraie vie, c'est complément con : votre carte n'est jamais assez sale pour empêcher un contact électrique de se faire. Et quand vous poussez la carte dans le machin, ça enlève les impuretés. C'est donc généralement l'appareil qui a des problèmes, soit il est salle, soit un des contacts est usé. C'est d'autant plus con que l'habitude de frotter les cartes vient du temps des cartes à piste : on les frottait sur de la laine pour réactiver le magnétisme.
Bref, le serveur remet ma carte, carte muette. Il la frotte. Carte muette. Et ainsi de suite. Ça finit par marcher. Je tape mon code : "code faux". Pas de chance. Je recommence en faisant attention. Code faux. Ah merde ! Hop ! Je recommence. "Code faux". Oups ! Je retire ma carte. Je la remets, il me demande le code. Il n'aurait pas du. J'avais fait trois codes faux. Le serveur va chercher le patron pour lui demander son avis.
Il arrive et me propose de réessayer. J'accepte. J'avais déjà éclusé mes trous essais permis.
J'ai un coup de génie ! L'intuition professionnelle... Je demande au patron de me filer un autre terminal. Il était surpris. Je lui explique que j'ai de l'argent pour payer donc qui n'a pas d'inquiétude à avoir. Je tenais simplement à faire un autre test avant d'appeler ma banque.
Il va chercher la machine. On passe la carte. Ça marche. Le patron était sur le cul.
Je lui dis : "monsieur, vous ne me connaissez pas mais je suis un professionnel des cartes, je peux vous garantir que c'est votre terminal qui a un défaut". J'aurais pu lui dire que j'arrive à faire mon code après une soirée à la Comète, je devrais réussir à le faire après un demi et une blanquette.
Il a haussé les épaules et est parti.
Le con.
J'ai déjeuné à la même brasserie que d'habitude, vers le centre de la Défense, j'ai oublié son nom. J'aime bien. Elle est gigantesque mais il y règne une vraie ambiance derrière le comptoir et les prix sont raisonnables.
Le barman, Fernand, un petit père proche de la retraite, est très sympa. Il est relativement petit mais est énorme. Il est aidé par un petit jeune d'une vingtaine d'années grand et mince, sympa aussi mais tout timide dans l'apprentissage de la relation client.
Fernand n'arrête pas de le houspiller et de nous dire qu'il fait plein d'erreurs. Nous ? Quelques clients habitués qui nous mettons toujours au bout du bar. C'est rigolo, d'ailleurs, tous les habitués de ce comptoir sont toujours à la même place.
Notre coin de bar est le domaine exclusif de Fernand. Nous voyons le petit jeune uniquement quand il vient nous apporter les plats ou chercher des boissons dans notre coin. Il s'occupe plus de préparer les sandwichs et les commandes de boissons des serveurs en salle. Quand il est disponible, il aide Fernand au comptoir. Bref... Comme il est rarement vers chez nous. Il arrive que Fernand se lâche, jamais méchamment, ce qui fait que nous avons les deux en sympathie, le vieux bourru ronchon et le jeune qui se fait engueuler par son formateur.
Ambiance de bistro, quoi ! Elle dure de 12h à 13h30. L'heure de pointe est plus tôt que dans d'autres bars de ma connaissance. C'est étrange. Il me semble aussi que les jours de pointe sont différents. J'ai remarqué plusieurs fois que le mardi était "vide" alors que le mercredi est chargé.
La clientèle au comptoir est hétéroclite, plus qu'à la Comète, je pense (je ne peux pas l'affirmer, je suis très rarement le midi à la Comète en semaine) : des cadres, des ouvriers, des secrétaires. Il faut dire qu'il y a très peu de bistros dans le secteur alors qu'autour de mon fief du soir, il y a le Jean-Bart, le PMU, l'Aéro et l'Amandine.
Le vendredi, c'est rigolo. Il y a une bande de cadres du secteur, assez jeunes, qui viennent d'enfiler des pintes de Leffe. 4 ou 5 chacun. Assez pour mettre de l'ambiance !
Cette semaine, Fernand n'est pas là. Aussi bien, il est parti en retraite et a oublié de nous prévenir. Plus vraisemblablement, il est en congés. C'est le petit jeune qui nous servait. Il n'a fait aucune erreur. C'est probablement que c'est Fernand qui le stresse.
Je vais pour payer, ce midi.
Il met ma carte dans la machine. Tout va bien. Elle me demande de taper mon code. Code bon. Je pose l'appareil sur le comptoir. Il affiche "carte muette".
Je vous rappelle que je suis du métier. La puce de votre carte se dépose, quand vous l'insérez, sous des "contacts" qui permettent au terminal et à la carte de dialoguer ensemble.
Je suppose qu'en posant l'appareil sur le comptoir, un des contacts a décollé. Étrange ! Je n'avais jamais vu ça. Le message "normal" est "carte arrachée". Vous avez probablement déjà eu ces deux messages. "Carte arrachée" est assez évocateur. "Carte muette" est plus suspect.
Concrètement, le terminal l'affiche quand il n'arrive pas à causer avec cette putain de puce.
Quand ça arrive, le commerçant prend votre carte, la frotte, comme s'y lavait la puce et réessaie. Ça finir par marcher et il dit "ça arrive". Dans la vraie vie, c'est complément con : votre carte n'est jamais assez sale pour empêcher un contact électrique de se faire. Et quand vous poussez la carte dans le machin, ça enlève les impuretés. C'est donc généralement l'appareil qui a des problèmes, soit il est salle, soit un des contacts est usé. C'est d'autant plus con que l'habitude de frotter les cartes vient du temps des cartes à piste : on les frottait sur de la laine pour réactiver le magnétisme.
Bref, le serveur remet ma carte, carte muette. Il la frotte. Carte muette. Et ainsi de suite. Ça finit par marcher. Je tape mon code : "code faux". Pas de chance. Je recommence en faisant attention. Code faux. Ah merde ! Hop ! Je recommence. "Code faux". Oups ! Je retire ma carte. Je la remets, il me demande le code. Il n'aurait pas du. J'avais fait trois codes faux. Le serveur va chercher le patron pour lui demander son avis.
Il arrive et me propose de réessayer. J'accepte. J'avais déjà éclusé mes trous essais permis.
J'ai un coup de génie ! L'intuition professionnelle... Je demande au patron de me filer un autre terminal. Il était surpris. Je lui explique que j'ai de l'argent pour payer donc qui n'a pas d'inquiétude à avoir. Je tenais simplement à faire un autre test avant d'appeler ma banque.
Il va chercher la machine. On passe la carte. Ça marche. Le patron était sur le cul.
Je lui dis : "monsieur, vous ne me connaissez pas mais je suis un professionnel des cartes, je peux vous garantir que c'est votre terminal qui a un défaut". J'aurais pu lui dire que j'arrive à faire mon code après une soirée à la Comète, je devrais réussir à le faire après un demi et une blanquette.
Il a haussé les épaules et est parti.
Le con.
10 avril 2013
La langue des autres
Ils sont trois. Ils ont la cinquantaine (soit un peu plus que moi, j'ai du mal à m'y faire). Le comptoir est presque vide. On était quatre. Ils se sont pourtant installés autour de moi. Deux à ma gauche, un à ma droite. J'ai pris mon verre et suis allé un peu plus loin. Ils ont commandé une "local beer". Le serveur leur a filé des 1664. Ils ont pris les verres et sont allés s'asseoir en salle.
J'ai repris ma place au comptoir. Ils sont à deux mètres de moi et je les écoute parler.
Finalement, ils ne parlent pas anglais. La langue m'est familière mais je ne comprends rien. J'avais déduit qu'ils étaient anglais au fait qu'ils avaient commandé des verres au comptoir pour les boire en salle.
Ces histoires de langues sont troublantes. Ma charmante collègue qui a le bureau en face de moi parle souvent une langue étrangère que je ne connais pas, quand elle est au téléphone. Je crois qu'elle est d'origine Marocaine. Je suppose qu'elle parle arabe. Toujours est-il que je suis tellement habitué à entendre du Kabyle dans les bistros de Bicêtre sans rien y comprendre que ses propos me surprennent toujours (pas ce qu'elle dit, je n'y comprends rien, ce qui est aussi bien pour des conversations personnelles d'un collègue, ils me surprennent pour l'intonation). Ce qu'il y a d'amusant, c'est qu'ils emploient tous des mots français quand ils ne trouvent pas l'équivalent dans "leur langue".
J'ai demandé au serveur. Il pense qu'ils parlent serbo croate, langue qui m'est aussi vaguement familière. J'avais participé à l'encadrement d'un centre de vacances en Yougoslavie en 1987 - avec Gaël qui n'était qu'un jeune à l'époque - et on s'efforçait de ne jamais parler Allemand, la langue des principaux touristes locaux, à l'époque. Je connaissais assez de mots en serbo croate pour acheter "phonétiquement" de quoi faire bouffer les mômes (et commander des bières). Ne connaissant pas la langue, je disais des mots en français et en allemand en plus de ma base de serbo croate.
A écouter ces clients de bistro, j'ai compris qu'ils emploient des mots anglais pour parler avec nous. Et des mots allemands (principale langue des touristes chez eux). Aucun français.
Assis, tous les trois ont bu leurs verres cul sec, sont restés discuter entre eux dix minutes. Un s'est levé, a payé au comptoir. Ils sont partis.
A côté de moi, Johnny, notre SDF préféré qui n'est jamais là le soir, boit des bières avec des potes avec lui. Exceptionnel. Il parle avec son accent à lui, ses intonations de titi parisien...
Ils s'engueulent pour savoir sur quelle chaîne passe le match de foot, ce soir.
Des SDF. Ils organisent la visualisation de la rediffusion.
N'éprouvant que peu d'intérêt pour le foot, je ne comprends rien à ce qu'ils disent.
Ce n'est pas qu'une question de langue. Je comprenais mieux mes serbo croates...
J'ai repris ma place au comptoir. Ils sont à deux mètres de moi et je les écoute parler.
Finalement, ils ne parlent pas anglais. La langue m'est familière mais je ne comprends rien. J'avais déduit qu'ils étaient anglais au fait qu'ils avaient commandé des verres au comptoir pour les boire en salle.
Ces histoires de langues sont troublantes. Ma charmante collègue qui a le bureau en face de moi parle souvent une langue étrangère que je ne connais pas, quand elle est au téléphone. Je crois qu'elle est d'origine Marocaine. Je suppose qu'elle parle arabe. Toujours est-il que je suis tellement habitué à entendre du Kabyle dans les bistros de Bicêtre sans rien y comprendre que ses propos me surprennent toujours (pas ce qu'elle dit, je n'y comprends rien, ce qui est aussi bien pour des conversations personnelles d'un collègue, ils me surprennent pour l'intonation). Ce qu'il y a d'amusant, c'est qu'ils emploient tous des mots français quand ils ne trouvent pas l'équivalent dans "leur langue".
J'ai demandé au serveur. Il pense qu'ils parlent serbo croate, langue qui m'est aussi vaguement familière. J'avais participé à l'encadrement d'un centre de vacances en Yougoslavie en 1987 - avec Gaël qui n'était qu'un jeune à l'époque - et on s'efforçait de ne jamais parler Allemand, la langue des principaux touristes locaux, à l'époque. Je connaissais assez de mots en serbo croate pour acheter "phonétiquement" de quoi faire bouffer les mômes (et commander des bières). Ne connaissant pas la langue, je disais des mots en français et en allemand en plus de ma base de serbo croate.
A écouter ces clients de bistro, j'ai compris qu'ils emploient des mots anglais pour parler avec nous. Et des mots allemands (principale langue des touristes chez eux). Aucun français.
Assis, tous les trois ont bu leurs verres cul sec, sont restés discuter entre eux dix minutes. Un s'est levé, a payé au comptoir. Ils sont partis.
A côté de moi, Johnny, notre SDF préféré qui n'est jamais là le soir, boit des bières avec des potes avec lui. Exceptionnel. Il parle avec son accent à lui, ses intonations de titi parisien...
Ils s'engueulent pour savoir sur quelle chaîne passe le match de foot, ce soir.
Des SDF. Ils organisent la visualisation de la rediffusion.
N'éprouvant que peu d'intérêt pour le foot, je ne comprends rien à ce qu'ils disent.
Ce n'est pas qu'une question de langue. Je comprenais mieux mes serbo croates...
08 avril 2013
07 avril 2013
05 avril 2013
10 conseils pour devenir twittos influent
Voilà ! Ça fait deux semaines que tu as un compte Twitter. Tu maitrises. Tu es prêt à devenir un twittos influent. Retrousse tes manches.
Conseil 1 : sois aimable avec les autres influents. Ils pourront assurer ta promotion. Fais-leur des compliments discrets mais pas trop. Deux ou trois par semaine.
Conseil 2 : sois odieux avec les influents si tu ne peux pas les blairer. Ils ont probablement d'autres "ennemis" qui te suivront avec plaisir.
Conseil 3 : adopte des postures. Dire n'importe quoi n'est pas très grave, il y a toujours des cons qui seront d'accord avec toi et qui te vénéreront.
Conseil 4 : fais du livetweet d'émissions de télévision grand public suivies par d'autres neuneus.
Conseil 5 : critique les livetweets et dis que tous ceux qui les regardent sont des cons.
Conseil 6 : parle parfois de choses très personnelles comme ta femme qui te gonfle parce que sa mère à un cancer (si ta femme ne te followe pas, hein !). Les gens auront l'impression que tu te confies à eux comme un grand frère. Parle un peu de tes gosses : ça attendrit.
Conseil 7 : si tu as un blog, fais des longs billets incompréhensibles (j'y arrive très bien). Les lecteurs auront l'impression d'avoir à faire à quelqu'un d'important.
Conseil 8 : ne balance des liens que vers des pages vraiment intéressantes (par exemple, mes billets de blog).
Conseil 9 : écoute la radio publique et fais le savoir. Ça fait plus sérieux que de regarder la télé ou d'écouter RTL sauf quand c'est Aphatie pour ne pas louper le conseil 10. Annonce le programme de la radio à l'avance pour montrer que tu n'écoutes pas des trucs au hasard.
Conseil 10 : critique Jean-Michel Aphatie.
04 avril 2013
Rafale d'anniversaires !
Ah ! Une ribambelle d’anniversaires, aujourd’hui. Tout
d’abord celui de Melvil.
Je ne le connais pas, mais c’est au moins l’occasion de saluer la mère. Il y a
ensuite celui de Daniel Cohn-Bendit, dont je n’ai rien à cirer (de son
anniversaire).
Ensuite, il y a celui de Custinda.
Enfin, voire surtout, il y a celui d’Homer !
Je leur souhaite donc de bons anniversaires !
03 avril 2013
Préoccupations
"Bon, les gars cassez-vous, il n'y a plus de RER A". Notre chef est venu nous dire ça à 17h30. Sympathique, non ? Mes collègues sont partis. Je ne prends pas le RER et j'étais plongé dans les blogs.
Il faut dire que l'affaire Cahuzac perturbe un peu les blogueurs politiques. Je ne suis pas sur mon blog politique. Je vais néanmoins interroger Nancy, ma plus fidèle commentatrice, qui habite au bout du monde, vers la Colombie Chinoise. Parte-t-on de ça là-bas ?
Les journaux asiatiques s'intéressent-ils à nos carabistouilles ou sont-ils plus inquiétés par la Corée du Nord ?
Ça me fait penser à la Gare du Nord. En fait, le RER A n'y passe pas mais elle me rappelle l'objet du billet.
J'arrive à 18h30 à Grande Arche. La dame dans le haut parleur évoque bien un léger problème sur une des branches suite à l'agression (d'un conducteur ?). La ligne 1 du métro est presque vide. La Défense s'est probablement vidée dès que l'alerte a été lancée par la RATP. De fait, j'étais parmi les derniers au bureau. Et tout est revenu dans l'ordre.
Tout ça parce que j'ai traîné à cause de Cahuzac et d'un billet qui n'en finissait pas.
Je me demande si les quelques types qui sont autour de moi sont aussi préoccupés par la situation politique. Préoccupé ? Ce est pas le mot. Ce qui me préoccupe, c'est le fait que je vais arriver tard à la Comète et que je ne pourrai probablement pas aller à l'Amandine. En sortant du boulot, j'étais encore plus préoccupé par l'état potentiel de la ligne 1.
D'ailleurs, elle me parait légèrement plus lente que d'habitude. Ou alors j'ai soif.
La situation politique me désespère : c'est le bordel mais il n'y a pas d'autre choix que de continuer.
Tiens ! Les lignes L, U et I, à partir de Saint Lazare ne sont plus assurées. C'est ce qu'un type vient d'annoncer à une station de métro. Il faudrait que les gens qui parlent dans les micros de la RATP apprennent à parler français. Depuis quand assure-t-on des lignes ? Qu'a-t-il voulu dire ? Nous déconseiller de prendre ces lignes parce qu'en cas d'accident, les assurances des lignes ne pourraient pas nous rembourser ?
Ça me rappelle la ligne 7. Près de chez moi, il y a une fourchette. La moitié des rames vont à Villejuif et l'autre à Ivry-sur-Seine. A chaque trajet, le conducteur fait une annonce pour que les clients ne se trompent pas de branche. Une fois sur deux, on a droit à "Mesdames, Messieurs, je vous rappelle que ce train se dirige en direction de Villejuif". Ça m'énerve.
Tiens ! Tant qu'on parle de la ligne 7, je suis au changement. Il y a du monde mais une arrivée à la Comète vers 19h20 devrait être possible. De toute manière, ce billet sera diffusé avant d'y arriver.
Sur le quai, il y a un type avec une moustache. Il me rappelle Plenel. J'ai eu envie de lui donner une baffe. En fait, ce qui m'énerve dans l'affaire Cahuzac, c'est qu'on n'a rien à dire sur l'essentiel. On ne peut que constater : la République irréprochable, on peut se la mettre sur l'oreille, on la fumera plus tard. Du coup, on parle d'autre chose dont Mediapart. Je me fous de Médiapart.
Ils ne lancent pas d'alerte quand il y a un problème dans le métro. Ils n'ont pas fait d'article sur l'information du jour : ce matin, ce n'est pas la patronne qui m'a servi mon café mais Christian. J'étais inquiet ! Je pensais qu'elle ou son fils étaient malade. Pas du tout, m'explique Christian. Comme on est dorénavant fermé le samedi soir, c'est moi qui fait l'ouverture le mercredi, qu'il dit.
Vous, vous n'êtes que lecteur. C'est déjà pas mal. Il faut se taper mes tartines faites sur un iPhone donc pleines de fautes d'orthographe. Mais vous ne pensez pas aux imbrications.
L'affaire Cahuzac n'est rien à côté. Là, on sait où on va. A peu près. Hollande ne va pas dissoudre l'Assemblée. La droite va se calmer. Aussi bien, ils ont plus de comptes en Suisse qu'à gauche. Seul Plenel va continuer à nous harceler au nom de la probité pour vendre son journal.
La Comète ferme le samedi soir. Cela veut dire deux choses. Je suis obligé de vous expliquer tout. C'est un scandale. La presse d'investigation ne s'intéresse pas aux préoccupations des Français.
La seconde est évidente. Il faudra que j'aille dans un autre bistro le samedi soir mais la Comète est le plus proche de chez moi.
La première (oui, j'ai commencé à l'envers) : il n'y aura plus de service continu en restauration le samedi après-midi. Le cuisinier partira de bonne heure. Je serai donc obligé de déjeuner à 14 heures alors que j'aime bien trainer.
Et Plenel ne dit rien. Il envoie un sosie attendre le métro sur ma ligne. C'est peut-être une investigation ?
C'était quoi l'objet du billet, au fait ?p
Il faut dire que l'affaire Cahuzac perturbe un peu les blogueurs politiques. Je ne suis pas sur mon blog politique. Je vais néanmoins interroger Nancy, ma plus fidèle commentatrice, qui habite au bout du monde, vers la Colombie Chinoise. Parte-t-on de ça là-bas ?
Les journaux asiatiques s'intéressent-ils à nos carabistouilles ou sont-ils plus inquiétés par la Corée du Nord ?
Ça me fait penser à la Gare du Nord. En fait, le RER A n'y passe pas mais elle me rappelle l'objet du billet.
J'arrive à 18h30 à Grande Arche. La dame dans le haut parleur évoque bien un léger problème sur une des branches suite à l'agression (d'un conducteur ?). La ligne 1 du métro est presque vide. La Défense s'est probablement vidée dès que l'alerte a été lancée par la RATP. De fait, j'étais parmi les derniers au bureau. Et tout est revenu dans l'ordre.
Tout ça parce que j'ai traîné à cause de Cahuzac et d'un billet qui n'en finissait pas.
Je me demande si les quelques types qui sont autour de moi sont aussi préoccupés par la situation politique. Préoccupé ? Ce est pas le mot. Ce qui me préoccupe, c'est le fait que je vais arriver tard à la Comète et que je ne pourrai probablement pas aller à l'Amandine. En sortant du boulot, j'étais encore plus préoccupé par l'état potentiel de la ligne 1.
D'ailleurs, elle me parait légèrement plus lente que d'habitude. Ou alors j'ai soif.
La situation politique me désespère : c'est le bordel mais il n'y a pas d'autre choix que de continuer.
Tiens ! Les lignes L, U et I, à partir de Saint Lazare ne sont plus assurées. C'est ce qu'un type vient d'annoncer à une station de métro. Il faudrait que les gens qui parlent dans les micros de la RATP apprennent à parler français. Depuis quand assure-t-on des lignes ? Qu'a-t-il voulu dire ? Nous déconseiller de prendre ces lignes parce qu'en cas d'accident, les assurances des lignes ne pourraient pas nous rembourser ?
Ça me rappelle la ligne 7. Près de chez moi, il y a une fourchette. La moitié des rames vont à Villejuif et l'autre à Ivry-sur-Seine. A chaque trajet, le conducteur fait une annonce pour que les clients ne se trompent pas de branche. Une fois sur deux, on a droit à "Mesdames, Messieurs, je vous rappelle que ce train se dirige en direction de Villejuif". Ça m'énerve.
Tiens ! Tant qu'on parle de la ligne 7, je suis au changement. Il y a du monde mais une arrivée à la Comète vers 19h20 devrait être possible. De toute manière, ce billet sera diffusé avant d'y arriver.
Sur le quai, il y a un type avec une moustache. Il me rappelle Plenel. J'ai eu envie de lui donner une baffe. En fait, ce qui m'énerve dans l'affaire Cahuzac, c'est qu'on n'a rien à dire sur l'essentiel. On ne peut que constater : la République irréprochable, on peut se la mettre sur l'oreille, on la fumera plus tard. Du coup, on parle d'autre chose dont Mediapart. Je me fous de Médiapart.
Ils ne lancent pas d'alerte quand il y a un problème dans le métro. Ils n'ont pas fait d'article sur l'information du jour : ce matin, ce n'est pas la patronne qui m'a servi mon café mais Christian. J'étais inquiet ! Je pensais qu'elle ou son fils étaient malade. Pas du tout, m'explique Christian. Comme on est dorénavant fermé le samedi soir, c'est moi qui fait l'ouverture le mercredi, qu'il dit.
Vous, vous n'êtes que lecteur. C'est déjà pas mal. Il faut se taper mes tartines faites sur un iPhone donc pleines de fautes d'orthographe. Mais vous ne pensez pas aux imbrications.
L'affaire Cahuzac n'est rien à côté. Là, on sait où on va. A peu près. Hollande ne va pas dissoudre l'Assemblée. La droite va se calmer. Aussi bien, ils ont plus de comptes en Suisse qu'à gauche. Seul Plenel va continuer à nous harceler au nom de la probité pour vendre son journal.
La Comète ferme le samedi soir. Cela veut dire deux choses. Je suis obligé de vous expliquer tout. C'est un scandale. La presse d'investigation ne s'intéresse pas aux préoccupations des Français.
La seconde est évidente. Il faudra que j'aille dans un autre bistro le samedi soir mais la Comète est le plus proche de chez moi.
La première (oui, j'ai commencé à l'envers) : il n'y aura plus de service continu en restauration le samedi après-midi. Le cuisinier partira de bonne heure. Je serai donc obligé de déjeuner à 14 heures alors que j'aime bien trainer.
Et Plenel ne dit rien. Il envoie un sosie attendre le métro sur ma ligne. C'est peut-être une investigation ?
C'était quoi l'objet du billet, au fait ?p
02 avril 2013
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