J’oppose un démenti formel. Je ne suis jamais allé à l’Elysée.
Ces photos le prouvent. Les blogueurs n’ont jamais été invités à l’Elysée. François
Hollande ne leur a pas accordé un entretien. Tout ce que j’ai dit dans mon
billet d’hier est un odieux mensonge. Je regrette que des andouilles
y aient cru, ça m’apprendra à raconter des conneries de bistro dans un blog
dédié aux conneries de bistro.
L’article
du Lab ne tient pas debout. Dans le premier paragraphe, il dit que François
Hollande a reçu les blogueurs sur des chaises en demi-cercle dans un salon de l’Elysée.
Plus loin, il dit : « à la fin de cette
réunion avec ses collaborateurs, le président en personne a passé une tête et
quelques minutes avec les blogueurs militants. » Faudrait savoir.
Au buffet, les cassolettes de hachis Parmentier de canard
étaient parfaites.
Les lecteurs dubitatifs voudraient bien savoir ce qu’on a
dit avec le Président. Ils sont curieux. Une espèce de curiosité maladive. Tout
ce que j’ai dit dans mon billet d’hier à ce sujet est, pour le coup, réellement proche du mensonge.
Je vais le reprendre, si vous le permettez. Je
suis un blogueur fainéant.
« Je vous préviens, j'ai une
heure de trajet de métro pour inventer des conneries. » C’est
parfaitement exact. J’ai commencé à rédiger ce billet en rentrant du Château et
je l’ai fini en allant au Kremlin des Blogs. Je l’ai publié en buvant des
bières avec des copains et je l’ai tweeté à Guy.
« On m'avait annoncé ça il y a quelques jours : nous étions invités à l'Elysée par l'Elysée. J'ai répondu : "vous ne pourriez pas faire ça à la Comète, plutôt ? J'ai rendez-vous à l'apéro avec Tonnégrande." Pépère lui-même m'a répondu : "Ta gueule ! Tu fais chier avec ta Comète et tu sais bien que Valoche ne veut pas que j'aille au bistro." » C’est évidemment faux.
« Je ne savais pas de quoi ils voulaient nous parler. Je pensais à un machin autour des blogs, de Twitter, de la riposte,... » C’est la stricte vérité. J’étais invité à l’Elysée mais je ne savais pas pourquoi.
« Je me suis donc pointé vers 10h40. Sarkofrance et El Camino attendaient devant. Les autres sont arrivés... Je n'ai pas compté. Seb Musset, Dedalus et Gildan sont arrivés bien en retard. » C’est vrai. Je suis arrivé. J’ai attendu un peu avec Sarkofrance et El Camino puis avec Politeeks et quelques autres.
« Je n'ai pas vu un seul bistro dans le quartier. Ils doivent se faire chier. Déjà qu'au bureau, il faut que je fasse au moins cent mètres pour boire un demi, à l'Elysée, ça doit être l'horreur. » On s’en fout.
« A 10h45, on est entrés par le célèbre porche du 55, rue du Faubourg Saint-Honoré. Traversée de la cour (sans tapis rouge...), montée des marchés,... Nous voilà dirigés vers la salle des fêtes. » C’est presque vrai. On est entrés par une petite porte à côté.
« J'ai décidé d'aller regarder par la fenêtre, voir le fameux jardin puis on a commencé à visiter la salle des fêtes, à prendre des photos,... » C’est vrai mais on s’en fout.
« On m'avait annoncé ça il y a quelques jours : nous étions invités à l'Elysée par l'Elysée. J'ai répondu : "vous ne pourriez pas faire ça à la Comète, plutôt ? J'ai rendez-vous à l'apéro avec Tonnégrande." Pépère lui-même m'a répondu : "Ta gueule ! Tu fais chier avec ta Comète et tu sais bien que Valoche ne veut pas que j'aille au bistro." » C’est évidemment faux.
« Je ne savais pas de quoi ils voulaient nous parler. Je pensais à un machin autour des blogs, de Twitter, de la riposte,... » C’est la stricte vérité. J’étais invité à l’Elysée mais je ne savais pas pourquoi.
« Je me suis donc pointé vers 10h40. Sarkofrance et El Camino attendaient devant. Les autres sont arrivés... Je n'ai pas compté. Seb Musset, Dedalus et Gildan sont arrivés bien en retard. » C’est vrai. Je suis arrivé. J’ai attendu un peu avec Sarkofrance et El Camino puis avec Politeeks et quelques autres.
« Je n'ai pas vu un seul bistro dans le quartier. Ils doivent se faire chier. Déjà qu'au bureau, il faut que je fasse au moins cent mètres pour boire un demi, à l'Elysée, ça doit être l'horreur. » On s’en fout.
« A 10h45, on est entrés par le célèbre porche du 55, rue du Faubourg Saint-Honoré. Traversée de la cour (sans tapis rouge...), montée des marchés,... Nous voilà dirigés vers la salle des fêtes. » C’est presque vrai. On est entrés par une petite porte à côté.
« J'ai décidé d'aller regarder par la fenêtre, voir le fameux jardin puis on a commencé à visiter la salle des fêtes, à prendre des photos,... » C’est vrai mais on s’en fout.
On s’est ensuite regroupé dans un bout de la salle. Une dame
est arrivée et a été présentée à tout le monde ou presque. C’était la
Directrice de la Communication, il me semble.
« A un moment, on s'est rapprochés de la porte. Un huissier a annoncé : "le Président de la République". François Hollande est entré. A serré les paluches de tout le monde. » Oui. C’est rigolo. A ce moment là, on ne ressent aucune émotion. On se demande si on est bien placés et s’il allait pouvoir nous serrer la main.
« Il s'est assis. Nous aussi. J'ai réussi à prendre une traditionnelle photo ratée. Il a parlé. A dit merci pour la campagne et tout ça. Après les gens ont causé aussi. » C’est vrai.
« A un moment, on s'est rapprochés de la porte. Un huissier a annoncé : "le Président de la République". François Hollande est entré. A serré les paluches de tout le monde. » Oui. C’est rigolo. A ce moment là, on ne ressent aucune émotion. On se demande si on est bien placés et s’il allait pouvoir nous serrer la main.
« Il s'est assis. Nous aussi. J'ai réussi à prendre une traditionnelle photo ratée. Il a parlé. A dit merci pour la campagne et tout ça. Après les gens ont causé aussi. » C’est vrai.
Ca a duré un certain temps puis il est parti.
« Ensuite on a bouffé mais
il n'y avait pas de bière. Le buffet était très bien. Il y avait quelques
gonzesses comme Amandine, Mipmip, Hélène, Elooooody, Peggy, Sophie,... On
aurait pu faire un
e partouze mais il parait que c'est interdit. » C’est vrai. On a déjeuner autour d’un buffet sympathique.
« Après, je me suis promené dans la cour d'honneur avec Louis. Les deux blogueurs de Loudéac qui racontaient des bêtises. On était tout seul. Pas un garde, rien. C'était vachement impressionnant. » C’est vrai. C’est peut-être à ce moment là que j’ai été le plus ému. Une sorte de fierté, devant le chemin parcouru depuis des années, quand j’ai fait la connaissance de Louis dans les réseaux sociaux alors qu’il était un tout jeune candidat sur la liste de l’opposition, à Loudéac. Avant, on avait été pris en photo, salle des fêtes.
e partouze mais il parait que c'est interdit. » C’est vrai. On a déjeuner autour d’un buffet sympathique.
« Après, je me suis promené dans la cour d'honneur avec Louis. Les deux blogueurs de Loudéac qui racontaient des bêtises. On était tout seul. Pas un garde, rien. C'était vachement impressionnant. » C’est vrai. C’est peut-être à ce moment là que j’ai été le plus ému. Une sorte de fierté, devant le chemin parcouru depuis des années, quand j’ai fait la connaissance de Louis dans les réseaux sociaux alors qu’il était un tout jeune candidat sur la liste de l’opposition, à Loudéac. Avant, on avait été pris en photo, salle des fêtes.
« Après les autres
participants nous ont rejoints et on a fait les cons. » C’est vrai.
Faire les cons est un bien grand mot. On a eu un moment sympathique et
convivial.
« A un moment, j'ai proposé qu'on monte sur les marches et qu'on montre nos fesses pour prendre des photos (pas avec nos fesses, imbécile ! De nos fesses) mais les autres n'ont pas voulu. Soit ils ne sont pas joueurs soit ils sont TRÈS Républicains. Seul Sarkofrance était d'accord parce que ça ne brise pas son anonymat. Ce garçon veut bien montrer ses fesses mais pas sa tête. » C’est faux.
« Après on est retournés dans la salle des fêtes. Il y avait du café mais plus de rouge. » C’est vrai.
« A un moment, j'ai proposé qu'on monte sur les marches et qu'on montre nos fesses pour prendre des photos (pas avec nos fesses, imbécile ! De nos fesses) mais les autres n'ont pas voulu. Soit ils ne sont pas joueurs soit ils sont TRÈS Républicains. Seul Sarkofrance était d'accord parce que ça ne brise pas son anonymat. Ce garçon veut bien montrer ses fesses mais pas sa tête. » C’est faux.
« Après on est retournés dans la salle des fêtes. Il y avait du café mais plus de rouge. » C’est vrai.
C'est qui le jeune cadre de la Droite forte, à côté du gros à la chemise qui sort ?
RépondreSupprimerIl fait ce qu'il veut. C'est un maigrichon.
SupprimerEh oh!
SupprimerBen quoi ?
SupprimerAh mais y'a plus de off du coup?
RépondreSupprimerMerci de l'article je me suis poilé
De rien !
Supprimer♡✿♡ ♡✿♡ ♡✿♡
RépondreSupprimerCoucou Nico !!!
mais alors ? tu y es allé réellement ? :o)
Cette grande salle de réception à l’Élysée je la connais ! :o)
Bah ! on peut dire que tu as été chanceux !!! :o)
Bises et bonne semaine !!!! :o)
Oui, hein !
SupprimerMerci, toi aussi !
Quand on possède une collection de cravates à ch ...
RépondreSupprimeron n'en même pas une pour honorer les ors de la République ???
Omer d'à l'or.... tout ce qui brille n'en est pas, tout ce qui ne brille pas non plus !
SupprimerSolveig, non, jamais le samedi.
SupprimerRemarque, comme ça elle était pas de traviole ...
SupprimerVoila !
Supprimer♡✿♡ ♡✿♡ ♡✿♡
RépondreSupprimerHier matin sur Europe1 ils ont parlé de cette rencontre samedi à l’Élysée avec un groupe de blogueurs et j'ai pensé à toi et à ton post
Je t'envoie de grosses bises d'Asie !!!
Bonne journée Nico !!!
Merci ! Toi aussi.
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