La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
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31 mai 2013
La photo de Patrice
Il préfère quand je prends les photos avec l'iPhone : elles sont floues et on ne voit pas ses défauts. Mais là, la batterie de l'iPhone est vide et j'ai sorti l'iPad du sac de voyage.
30 mai 2013
Séminaire de rien
Pour ceux qui ne pensent pas à mon autre blog, ma première journée de séminaire y est racontée.
http://www.nicolasjegou.com/2013/05/seminaire-premiere-journee.html
http://www.nicolasjegou.com/2013/05/seminaire-premiere-journee.html
Là, je vais boire de l'eau pour ne pas avoir soif au cocktail.
29 mai 2013
Séminaire morose
Cette idée de partir en séminaire avec ma boîte pendant 36 heures dès demain matin me plonge dans une certaine dépression. Je vais être obligé d'abandonner les réseaux sociaux pour la seule et bonne raison que la batterie de l'iPhone ne tiendra pas.
Je m'entends à merveille avec mes collègues et si tout va bien, on devrait faire une sacré fête, demain soir. Il n'empêche qu'avec ces gadgets électroniques, on devient tarés.
Cela étant, chers camarades, vous pouvez faire des billets de blog pendant deux jours : je ne lirai pas. Et c'est bien la première fois que ça m'arrive. J'aurais probablement de l'électricité dans la chambre pour recharger le bordel mais ne suis pas sûr d'avoir la 3G dans la journée.
Amen.
28 mai 2013
Des mots
J'apprends par un tweet de Bembelly que le Petit Robert va avoir
un
tas de nouveaux mots.
« Qu'ils ou elles soient "chelous", "choupinets", "décomplexés", "low cost", "patenteux", "hénaurme" (variante du traditionnel "énorme") ou qu'ils en "fassent des caisses" : les "kékés", "modeux", "traîneux", "graffeurs", "conspirationnistes", de même que les "bombasses" ont désormais leur place dans l'édition 2014 du Petit Robert." "Plusieurs mots issus des nouvelles technologies feront leur apparition, comme "texter", "itinérance" et "microblog". D'autres nous proviennent des pays étrangers, comme les "fricadelles" (saucisse panée) et le "brol" (fouillis) venant de Belgique.
Les expressions "bien-pensance", "bas-culotte" (collant), "transgénérationnel", "interprofession", "agender" (fixer une date pour), "nobéliser" (de prix Nobel) ou "goncourable" (susceptible de décrocher le prix Goncourt), et les moins sympathiques "PCB", pour "composé chimique très toxique", seront également présents. »
Je vire probablement encore plus réactionnaire mais la plupart de ces mots sont ridicules, d'autant qu'ils vont pour la plupart disparaître prochainement du langage courant.
Notons que je ne suis pas contre les évolutions de la langue mais je crois qu'il ne fait pas confondre la langue de la rue avec le français. On peut déclarer oralement qu'une gonzesse est une bombasse sans devoir nécessairement l'inscrire au dictionnaire. On peut dénoncer veut qui jouent aux kékés sans rendre ce mot officiel.
On m'expliquera comment la rue ou la littérature ont pu inventer des mots comme nobeliser ou goncourable, voire texter ou agender.
Low cost et microblog existent dans les faits mais est-ce utile d'en produire une définition officielle ?
« Qu'ils ou elles soient "chelous", "choupinets", "décomplexés", "low cost", "patenteux", "hénaurme" (variante du traditionnel "énorme") ou qu'ils en "fassent des caisses" : les "kékés", "modeux", "traîneux", "graffeurs", "conspirationnistes", de même que les "bombasses" ont désormais leur place dans l'édition 2014 du Petit Robert." "Plusieurs mots issus des nouvelles technologies feront leur apparition, comme "texter", "itinérance" et "microblog". D'autres nous proviennent des pays étrangers, comme les "fricadelles" (saucisse panée) et le "brol" (fouillis) venant de Belgique.
Les expressions "bien-pensance", "bas-culotte" (collant), "transgénérationnel", "interprofession", "agender" (fixer une date pour), "nobéliser" (de prix Nobel) ou "goncourable" (susceptible de décrocher le prix Goncourt), et les moins sympathiques "PCB", pour "composé chimique très toxique", seront également présents. »
Je vire probablement encore plus réactionnaire mais la plupart de ces mots sont ridicules, d'autant qu'ils vont pour la plupart disparaître prochainement du langage courant.
Notons que je ne suis pas contre les évolutions de la langue mais je crois qu'il ne fait pas confondre la langue de la rue avec le français. On peut déclarer oralement qu'une gonzesse est une bombasse sans devoir nécessairement l'inscrire au dictionnaire. On peut dénoncer veut qui jouent aux kékés sans rendre ce mot officiel.
On m'expliquera comment la rue ou la littérature ont pu inventer des mots comme nobeliser ou goncourable, voire texter ou agender.
Low cost et microblog existent dans les faits mais est-ce utile d'en produire une définition officielle ?
J’accepte :
Itinérance : j’ignorais que ce mot n’était
pas dans le dictionnaire mais c’est vrai qu’il a une nouvelle signification
avec les nouvelles technologies.
Microblog : j’accepte par principe mais
il n’est pas utilisé.
Bien-pensance : il est tellement utilisé
par les réacs qu’on ne peut pas le leur refuser. Je le conchie néanmoins.
Fricadelle : je pensais que c’était
français.
Le reste est refusé.
27 mai 2013
Mes bistros à Loudéac
Je parle souvent des bistros que je fréquente mais assez peu
des bistros que je ne fréquente pas. Pourtant, dans mon dernier billet, j’évoque
un tas de bistros Loudéaciens qui me rappellent des souvenirs.. Y compris à Bicêtre.
A Loudéac
La Chope : je n’y vais qu’une fois ou deux par an,
quand le 1880 est fermé. En fait, les deux bistros sont du même type, avec une
clientèle similaire. Malheureusement, il est assez loin de la maison.
Le Café de la Gare : je suis allé une fois, récemment. L’avant-dernière
fois que je suis venu en Bretagne, j’avais une soif terrible. Une faune
particulière.
Le Colibri : j’y vais parfois. C’est souvent le seul bistro
ouvert. Il a une très mauvaise image dans la bande mais est en fait très
sympathique.
Le Cornouailles : j’y suis allé tous les vendredis pendant
un an. Mais le patron est de droite et oublie son devoir de réserve quand il
picole un peu trop. J’ai totalement cessé d’y aller.
Le Nelson : j’y suis allé une fois, avec des potes. C’est
typiquement le bistro qui a une mauvaise image de marque mais le patron est
très sympa. Ce soir là, nous étions arrivés là par hasard en voulant aller au
Pub Notre Dame. Du genre : une bière pour la route. Mais on était resté
plusieurs heures, tellement on était bien.
Le Pub Notre Dame : c’est le bistro un peu chic du
coin, il fait bar de nuit. J’y vais plusieurs fois par an mais essentiellement
quand les autres sont fermés.
Le Sabot : j’y suis allé le mois dernier. Je n’irai
plus.
L'Epoque : des copains étaient très clients, à une
époque, ce qui me poussait à y aller à l’occasion. Un soir, j’ai soufflé dans
le ballon en rentrant. Rien de bien grave (600 francs, quand même…) mais j’y
suis plus jamais retourné.
Les Routiers : le patron était souvent au 1880 (avant
de se fâcher avec l’ancien patron). Du coup, on y allait parfois, quand le
1880 était fermé (la bande s’y retrouvait tous les lundis).
Au Kremlin-Bicêtre
Chez Pierre : il y a une dizaine d'année, des potes étaient copains avec le patron que j'aimais bien mais pas l'ambiance du bar. Etrange.
Le Brazza : c'est un immense restaurant, près de l'hôpital. On y allait déjeuner, parfois, le samedi, à une époque où la Comète était fermée et où je n'étais pas client de l'Amandine. Ca nous faisait quitter notre petit monde.
Le Jean-Bart : j'y vais de temps en temps quand je veux voir Marcel qui y va de temps en temps en cachette...
L'Espérance : j'y allais à l'occasion mais ça fait bien trois ans que je n'y ai pas mis les pieds. Je ne sais pas pour quoi.
Les Ambassadeurs : j'y trainais vers 1997 et 1998.
Le Marigny : c'est le premier bistro que j'ai connu à Bicêtre quand j'y ai habité, en 1996 (c'est le seul qui fermait un peu tard).
L'Oustalet : c'est le premier bistro que j'ai connu, à Bicêtre, en 1987. Le patron était originaire de la région de Loudéac. "On" m'a envoyé le voir quand je cherchais mon premier appartement. Ca fait plus de 15 ans que je ne suis pas retourné.
Le Théatre : assez proche de chez moi, j'y allais à une époque avec le gros Loïc, mais je n'aime pas du tout l'ambiance. Les clients semble squatter les tables et le comptoir pour jouer au PMU, beaucoup plus que dans d'autres PMU.
Au Kremlin-Bicêtre
Chez Pierre : il y a une dizaine d'année, des potes étaient copains avec le patron que j'aimais bien mais pas l'ambiance du bar. Etrange.
Le Brazza : c'est un immense restaurant, près de l'hôpital. On y allait déjeuner, parfois, le samedi, à une époque où la Comète était fermée et où je n'étais pas client de l'Amandine. Ca nous faisait quitter notre petit monde.
Le Jean-Bart : j'y vais de temps en temps quand je veux voir Marcel qui y va de temps en temps en cachette...
L'Espérance : j'y allais à l'occasion mais ça fait bien trois ans que je n'y ai pas mis les pieds. Je ne sais pas pour quoi.
Les Ambassadeurs : j'y trainais vers 1997 et 1998.
Le Marigny : c'est le premier bistro que j'ai connu à Bicêtre quand j'y ai habité, en 1996 (c'est le seul qui fermait un peu tard).
L'Oustalet : c'est le premier bistro que j'ai connu, à Bicêtre, en 1987. Le patron était originaire de la région de Loudéac. "On" m'a envoyé le voir quand je cherchais mon premier appartement. Ca fait plus de 15 ans que je ne suis pas retourné.
Le Théatre : assez proche de chez moi, j'y allais à une époque avec le gros Loïc, mais je n'aime pas du tout l'ambiance. Les clients semble squatter les tables et le comptoir pour jouer au PMU, beaucoup plus que dans d'autres PMU.
Des bistros à Loudéac
Dans mon dernier billet, j'annonçais le cambriolage du 1880.
Ce n'était pas l'ami MHPA. Il a fait le tour de la commune, hier, mais n'a pas
trouvé le bistro ! Il en a trouvé quelques uns et le raconte sur son blog.
Par contre, il en a compté un en double : le Colibri est le nouveau nom du
Sympathique.
Il donc trouvé : le Colibri, le Nelson, le bar de la Corderie, la Chope,
l'Epoque et les Routiers. Jacques constate en commentaire qu'il a oublié : Le
Pub Notre Dame, le Cornouaille, le Café de la Gare, le Bistrot.
Jacques a oublié : les Voyageurs, le France et le Cheval Blanc, mais, à la
réflexion, j'ignore s'il y a un comptoir, tout comme au resto en face de
l'hippodrome (le Marignan ?).
Il a oublié aussi Le Sabot. C'est mal. J’ignore si celui près de l’étang existe
toujours.
Je me rappelle que quand j'avais une quinzaine d'années, voire un peu plus, il
y en avait plus de quarante, soit beaucoup plus que les 17 énumérés ici.
Il y avait évidemment deux que j'ai beaucoup fréquentés : l'Atelier et la
Grenouille. Il y a eu un éphémère bistro en face de chez nous, à l'ancien
magasin Allo. Il y en avait un à Saint Bugan, en haut de la rue Chateaubriand.
Je ne sais pas si le Cadélac existe encore.
Le Sidney a fermé récemment. Je l’ai un peu fréquenté mais
mes potes allaient à son prédécesseur dont j’ai oublié le nom. Jacques s’en
rappellera, il est resté copain avec l’ancien patron qui habite maintenant au
Canada.
Je me rappelle d’un autre bistro, de mémoire la Croix Verte,
en face de la Mairie (je crois qu’il y a une crêperie, à la place).
Je pense que j’en ai oublié une bonne quinzaine…
Cambriolage au 1880
Message du patron sur son mur Facebook : "La magie de Facebook fait que ce message finira par arriver à ses destinataires.
Alors à vous, abrutis dont la lâcheté n'a d'égal que le manque de couilles, j'ai une information à vous communiquer:
aujourd'hui, vous m'avez cambriolé. Aujourd'hui, nous sommes dimanche, et vous êtes fiers de votre journée. Malheureusement pour vous, demain, nous sommes lundi.
Et à partir de demain, les choses vont changer pour vous. Car demain, les forces de police vont vous chercher, les enquêteurs de mon assurance juridique vont vous chercher, mon avocate va vous chercher, mais surtout, JE vais vous chercher. Je vais mettre tous les moyens dont je dispose pour vous traquer. Vous avez commis des erreurs hier soir, et je vais en profiter. Commencez à être intelligents et livrez-vous. Il y a toujours un maillon faible dans la bande, et je vais commencer par lui.
J'en appelle au témoignage de toute personne qui aurait vu des véhicules bouger sur le parking du 1880 café dans la nuit de samedi à dimanche entre 02H30 et 8H30 à passer me voir au bar, à contacter la police, ou me contacter en Message Privé.
A vous, bande d'abrutis, je vais vous chercher, et je vais vous trouver."
26 mai 2013
Maman !
C'est la fête des mères. L'heure est venue de leur rendre
hommage. Pas à la mienne. Ceci est un espace publique, ce que je fais avec ma
mère ne vous regarde pas. Le lui ai rendu hommage par ailleurs. J'ai fait un
collier de nouilles. J'en ai pris des cuites pour changer.
Tout d'abord, une page culture. Le mot "maman" est
utilisé par les enfants pour appeler leur mère. Exemple : « Maman, tu peux me filer 20 euros pour que j'aille au
bistro ? » Quoi qu'en pense Louis Pergaud, par ailleurs mort
pour la France après avoir écrit la guerre des boutons, ce n'est pas un nom
commun. On ne dit pas, par exemple : j'ai acheté des fleurs à ma maman. On dira
: j'ai acheté des fleurs à ma mère. Trop de gens font la confusion. C'est
abominable. Je vais craquer. Je vais y revenir mais il me faut apporter une
précision complémentaire. On préféra dire « j'ai
offert des fleurs » que « j'ai
acheté des fleurs ». Mieux : on préfèrera fermer sa gueule. Le côté
"hé t'as vu j'ai acheté des fleurs c'est la
preuve que je l'aime" est abominable.
L'autre jour, Geneviève gueulait pacte qu'elle ne voyait pas
assez son petit fils. "Tu te rends compte,
Nicolas, que ma fille ne m'a pas invité depuis un mois. Je suis pourtant la
mamie de son fils". Charitablement, j'ai répondu : "non, connasse, tu n'es pas la mamie mais la grand-mère".
On nous dit souvent que la fête des mères a été inventé par
le Maréchal Pétain parce qu’il ne savait pas quoi faire pour faire plaisir à sa
vioque.
Il n’en est rien. La fête des mères date de l’antiquité. Je
n’ai pas noté précisément l’heure.
Les rosbifs avaient créé la fête des mères des le 15ème
siècle et c’est au début fin du 19ème que les américains qui l’ont
institutionnalisée, repris peu après par les anglais puis par les allemands
pour nous distraire peu avant de nous envahir.
En 1918, la ville de Lyon a instauré une fête pour les mères
en hommage à celles qui avaient perdu des époux ou des enfants à la guerre. En
1920, fut instaurée la fête des mères de familles nombreuses. La fête des mères
fut réellement installée en 1929. Pétain l’a mise dans le calendrier en 1941
pour raviver la force du pays.
Voila la vérité.
Bonne fête, Maman !
25 mai 2013
L'appel à ordure !
Figurez-vous que j'ai acheté une pelle à ordures. Je vous la montre en photo sur le comptoir de la Comète. Regardez bien et lisez la suite. Ou pas.
La photo est ratée mais vous me connaissez : je rate toujours les photos. Je suis probablement un des premiers blogueurs politiques zinfluent à faire un billet sur l'achat d'une pelle à ordures dans son blog bistro. Je suis même peut-être le premier blogueur à faire un billet à ce sujet.
On n'y pense jamais assez mais l'achat d'une pelle n'est pas un acte anodin. Ce n'est pas un truc qu'on fait des dizaines de fois dans sa vie. Pour ma part, je crois que c'est la deuxième fois. Je ne suis pas formel. J'ai fait du bénévolat dans une association d'éducation populaire pendant des années (un truc de gauchistes) et il est possible que j'ai acheté une pelle pour des besoins d'un centre de vacances, dans le temps.
Ma précédente pelle a rendu l'âme vers 11 heures, ce matin à cause d'Ipsos. Ces instituts de sondage sont réellement nocifs pour la société. Je vous raconte.
Ce matin, je fais le ménage chez moi. Le téléphone sonne. Je vais répondre. C'était une petite dame de chez Ipsos. Je n'aime pas ce genre d'appel. Les gens demandent Monsieur Jegou alors que je suis Monsieur Jégou. Ça donne un truc du genre "pourrais-je parler à Monsieur Jeeeeuuugou ?" Et ça m'énerve.
Bref ! C'était un sondage pour le boulot, les conditions de travail et tout ça. Je ne pouvais pas ne pas répondre. J'accepte mais je demande à la petite dame deux secondes le temps d'aller couper l'aspirateur. En fonçant, j'ai marché sur ma vielle pelle qui participait à mon opération ménage pour tous. Elle n'a pas supporté. 105 kilos, il faut reconnaître que ça n'était pas dans le cahier des charges initial.
Toujours est-il que je vais chez Leclerc pour acheter une nouvelle pelle. J'ai aussi acheté du Shampoing mais ça n'a rien à voir avec l'objet du billet.
Toujours est-il que je me pointe à la caisse. J'en avais pour un montant dérisoire. Dont la pelle pour 1€75.
Vous admettrez que le prix est dérisoire. Un demi de bière me coûte 2€50 et me dure au maximum une demi-heure mais plus souvent une dizaine de minutes quand je suis lancé. La pelle à ordure me dure 19 ans.
J'aimerais donc savoir pourquoi ma pelle coûte moins cher que mon shampoing alors que mes deux flacons qui vont durer au maximum un ou deux mois alors que la pelle devrait tenir jusqu'à la retraite.
Surtout, je me demande pourquoi je suis obligé d'acheter une balayette en même temps que la pelle. C'est incroyable. : il est maintenant impossible d'acheter une elle pelle sans balayette.
Je pourrais profiter de mon blog pour vous demander ce que je pourrais faire de ma balayette franchement neuve mais il me semble que les réponses pourraient inciter à une certaine perversion à laquelle je n'ai pas envie de participer.
24 mai 2013
A même, alors ?
Au bureau, j'allais écrire une note avec une précision : "il s'agit de calculer le temps pendant lequel nos machines sont à même de rendre le service aux clients". Je suis resté scotché devant ma phrase, me demandant comment écrire "à même" ou, plus exactement, pourquoi j'avais écrit "à même". Quel est le rapport avec le mot "même" qu'on utilise dans différentes expressions comme : "j'ai tellement soif que je boirais même de l'eau." ? Ou : "la dame à la même culotte que ma secrétaire" ?
On ne réfléchit jamais à ce genre de mot. Il est même probable que je sois le premier blogueur à y consacrer un billet, certes court. Je ne perds même pas de temps et ça ne fait même pas mal.
On l'utilise dans tous les sens. Tiens ! "J'ai bu mon demi à même le comptoir".
C'est étrange.
Identique, être proche de, être capable de,... Combien de définitions ?
C'était notre page culturelle. Retournons à nos conneries politiques.
23 mai 2013
Ma liberté
Ce qu'il y a d'amusant, c'est que c'est une chanson que je fredonne depuis plus de 30 ans et que je ne savais pas que c'était Moustaki, tellement elle était ancrée dans mon crâne.
Mort de Georges Moustaki
On apprend ce matin la mort de Georges Moustaki. Je n’ai
jamais été un grand fan mais à force de participer à des vacances organisées
par une célèbre association d’éducation populaire, je connaissais pas mal de
chansons par cœur, Le Métèque en premier plan !
J’ai une anecdote à raconter. Quand j’étais en troisième,
nous avions des « correspondants allemands ». Toute l’année, on
échangeait des courriers puis il a passé 15 jours chez nous et j’ai passé 15
jours en Allemagne. Quand il est venu chez nous, il m’avait offert un cadeau :
un disque de Georges Moustaki. Je ne sais plus ce que je lui ai offert quand je
suis allé là-bas, un truc breton sans doute, une bourriche d’huitre, un litre
de cidre, … ou plus probablement un livre sur l’histoire locale ou une
casquette « I love BZH »…
Quand j’ai reçu mon cadeau, je me suis rendu compte que j’avais
en face de moi un vrai con. Offrir à un Français un disque d’un chanteur
français, passablement ringard, d’ailleurs, puisqu’à 15 ans, comme célébrités
françaises, j’écoutais plutôt Téléphone…
S’il m’avait offert
du Nina Hagen, du Deutsch-Amerikanische Freundschaft (DAF) voire du Kraftwerk,
j’aurais mieux compris…
Georges Moustaki est mort à l'âge de 79 ans. Je croyais qu'il avait plus...
Georges Moustaki est mort à l'âge de 79 ans. Je croyais qu'il avait plus...
22 mai 2013
Mes courses en mode réactionnaire
J'ai horreur de faire les courses en semaine. Généralement, j'y vais le samedi matin en coup de vent. Ce soir, j'étais au bout des rouleaux de PQ, je n'avais pas le choix.
Je passe au rayon "parfumerie" acheter des trucs inutiles mais il faut bien se raser. Un "jeune des banlieues" testait les différents désodorisants masculin. Il a trouvé un truc qui lui plaisait. Il regarde si personne ne l'observe. Personne. Sauf moi, discrètement. Il prend la bombe et s'asperge carrément le blouson.
J'espère qu'il va emballer. J'avais d'autres notions de l'hygiène.
Je change de rayon et vais à celui des produits frais (pour célibataire : jambon, rôti de porc cuit, blanc de poulet grillé,..). Une grosse blonde arrive avec un bébé dans les bras puis se met à hurler. Elle tend le bébé à un type (son mec, j'espère) en lui disant : "tiens ! Occupe t'en ! Il me casse les couilles".
Les ravages de mai 68 ?
J'arrive à la caisse. Ah ! Flash back. Il n'y a plus de paniers en libre service, mais des espèces de machins avec un manche et des roulettes. J'arrive à la caisse ou, plus précisément, au groupe de 4 caisses automatiques.
Il y avait des paniers à roulettes dans tous les coins. La petite dame devant moi passe en bousculant tout. Comme j'avais le temps, j'ai tout rangé. Je suis un bon citoyen.
Une espèce de gros type d'environ 18 ans attendait devant une des quatre caisses sans rien faire. Je supposais donc que la dame à côté était sa mère et qu'il attendait.
Je lui fais un signe poli, genre : "excusez moi, monsieur, cette caisse est-elle libre ?" Il commence à m'engueuler, je n'ai pas noté ses propos puis une autre grosse arrive avec un truc qu'elle voulait acheter et paye à la caisse où était cet abruti.
Une caisse se libère. J'y vais mais me rappelle que je n'ai pas de sac. Je cherche donc le préposé du regard. Il était derrière le type en question. Donc, "mon regarde rencontre le sien". Il ne me lâche plus. Je cherchais le préposé qui préposait avec un autre client. Le type me jette un regard noir. Du coup, je passe mes articles devant la caisse. Une fois fini, je cherche à préposer à nouveau. Ces deux cons avec un article étaient toujours là. La carte de madame ne passait pas.
Le type continue à m'observer. Il va pour m'engueuler, je me rapproche de lui. Je lui dis "fais pas chier avec mai 68" et interpelle le vigile : "bonsoir monsieur, le préposé n'est pas là, je voudrais un grand sac, s'il vous plait". "Voilà monsieur". "Merci".
Le gros commençait à engueuler sa grosse dont la carte ne passait pas. J'ai dit : "pour le code, essaie 0568".
Je paye mes courses. Je range tout dans mon sac Leclerc tout neuf dont au sujet duquel je suis fier comme un bar tabac. Je paye et tout ça. Je me casse. La grosse était en train d'engueuler le préposé parce que sa carte ne passait pas.
Je sors. Je croise le vigile qui rappliquait défendre le préposé. Je lui dis : "ah les ravage de mai 68, bonsoir monsieur".
Je crois qu'il a pas compris.
21 mai 2013
Crise d'angoisse
Figurez-vous que je rentre d'un week-end un peu plus long que prévu en Bretagne. Dans le train, à l'approche de Montparnasse (on rentre dans le premier tunnel), je me rends compte que je ne sais pas qui sera le serveur à la Comète, ce soir.
L'angoisse.
Pourquoi plus long que prévu ?
L'agence de ma banque était exceptionnellement fermée samedi, je ne pouvais pas récupérer ma nouvelle carte bancaire. J'aurais pu me la faire envoyer par la poste.
Dimanche après midi, j'étais épuisé. J'ai eu la flemme de faire la déclaration de revenu pour ma mère.
J'avais donc deux excellentes raisons de passer une journée supplémentaire à Loudéac.
Mais je suis déphasé : je ne sais pas qui est de service à la Comète.
L'angoisse.
19 mai 2013
Ambiance au 1880
Alors qu'il n'y avait personne au bistro jusqu'à 18h15, l'équipe B de foot vient de gagner le championnat de foot et monte en D2, ils ont décidé de fêter ça ici.
17 mai 2013
Prendre une cuite par le cul
Slate a un plus joli titre que moi. Leur article signale une société qui a inventé des suppositoires à l'alcool permettant de s'enivrer sans crise d'estomac ni mauvaise haleine.
On aurait malin au comptoir !
http://www.slate.fr/story/72597/alcool-anus-vagin-cul (je ne peux pas faire de lien propre avec l'appli de l'iPad)
Traversée de Laval
Quelle misère ! Aucune événement ne vient marquer ce voyage. Aucune anecdote croustillante. Je profite néanmoins du fait que la jeune femme à côté de moi soit endormie sur sa tablette pour vous dire qu'elle est vraiment canon.
Ça me change de la vieille avec d'ignobles verrues sur le nez de la dernière fois.
Suite du voyage
Passons à la suite du voyage. Le récit du voyage en direct ne sera plus en direct. On perd la connexion à la 3G dès l'entrée dans le premier tunnel après Montparnasse. Le Edge passe par intermittence mais pas assez pour "travailler" correctement.
Ceci explique la légèreté de mon dernier billet. Vous vous en foutez ? Je raconte quand même. J'avais commencé à taper le dernier billet sur l'iPad en ne me rendant pas compte que l'heure du départ était proche malgré l'annonce dans le micro. Quand le TGV a commencé à rouler, j'avais fini la première phrase du deuxième paragraphe : "L'iPad est en place, connecté à Internet via la 3G déjà l'iPhone." Et j'allais décrire mes voisins : je n'avais pas le temps de terminer, j'ai dit un truc au hasard. J'ai fermé l'application. J'ai récupéré le billet sur l'iPhone et je l'ai publié sans relire. J'aurais pu le publier avec l'iPad, me direz vous ! Oui, mais je n'étais pas sûr d'avoir internet sur l'iPad très longtemps. J'ai réussi mon coup ! Ça s'est joué à moins de deux secondes près, le message de confirmation de publication est arrivé alors que le TGV entrait dans l'âge tunnel. En prenant soin de vérifier que l'iPhone avait bien récupéré le billet, j'avais la garantie de pouvoir le publier en Edge. Hop ! Ça n'a pas été utile.
Stop ! La vraie explication ?
J'ai constaté une baisse de l'audience de trois de mes blogs qui se traduit notamment par la baisse du nombre de lecteurs de chaque billet mais aussi un phénomène étrange : le compteur de lecture de chaque billet met très longtemps à monter (trois ou quatre jours) ce qui n'était pas le cas avant.
Je tente donc l'expérience de diffuser plein de billets dans une journée sur mes blogs pour étudier le phénomène. Hier, c'était le blog politique et le blog geek. Aujourd'hui, ce sont les deux autres.
Voila.
Je publie dès qu'on arrive au Mans, dans une petite demi-heure.
Finalement non, je continue.
J3 ne vois pas pourquoi vous louperiez une demi-heure de voyage. En bricolant sur l'iPad, j'ai trouvé l'application Open Office. Je décide donc d'y finir ce billet. Pour voir. Ça change.
A l'usage, aucun intérêt on perd la mise en page.
Voyage et nouvelles technologies
Il est temps que je commence à raconter mon voyage. Je suis dans TGV place 78 de la voiture 78 ce qui me semble loin de la buvette.
L'iPad est en place, connecté à Internet via le wifi. Les nouvelles technologies m'impressionnent. Je tape les billets de blog sur l'iPad et je les récupère sur l'iPhone pour les publier grâce à iCloud. Ce qui m'amuse c'est que les machins sont à côté sur la tablette mais que les billets passent quand même par iCloud, c'est à dire les serveurs Apple aux USA.
14 mai 2013
Caille !
Je traînais dans Facebook. Deux copains (dont Homer et le patron du 1880, soit environ 100% des deux copains) sont obligés de faire des deux de cheminée pour rendre supportable l'ambiance.
Au bureau, ils ont du réinverser le système de climatisation si bien qu'il faisait 25, ce matin, alors qu'hier ça soufflait de l'air froid).
Le Tourbillon, le bistro où je bouffe le midi, n'a pu sortir qu'une seule fois sa grande terrasse. La Comète a du remettre le chauffage extérieur à la demande de clients, hier.
C'est le bordel.
13 mai 2013
Raymond
Raymond « était » un ivrogne britannique qui
donnait des cours d’anglais à des jeunes Chinoises dans la salle du fond, à la
Comète, tous les mardis soirs. A la fin de ses cours, vers 20 heures, il nous
rejoignait au comptoir. On le voyait parfois d’autres jours.
Si j’avais eu mon blog à cette époque, il en aurait été un des
personnages centraux. Il m’était presque sorti du crâne mais j’y pensais
parfois, me demandant ce qu’il était devenu. En fait, il avait cessé ses cours,
faute d’étudiantes, puis arrêté progressivement de venir à la Comète. Je
suppose qu’il n’avait pas de pognon. Sur la fin, on le voyait un peu errer dans
le quartier mais semblant se cacher. Je le croisais sur la place piétonne entre
chez moi et la Comète ou dans le métro mais jamais au bistro ou dans la rue.
Comme le patron de la Comète ne le voyait jamais passer, je suppose qu’il
dormait dans un des recoins de cette place et prenait la station de métro plus
loin, comme s’il se cachait de nous.
Hier, il est rentré dans le bistro, comme si on s’était vus
la veille, ne se rendant même pas compte de la surprise qu’il pouvait me
provoquer. Je l’ai pris dans mes bras car j’étais réellement heureux de le
voir. C’était bizarre : je ne suis pas coutumier de ces gestes d’affection.
C’est toute une partie de ma vie qui m’est revenue en mémoire, cette période d’avant
2002 ou 2003 (l’époque où j’ai connu Tonnégrande, le vieux Jacques et où Jim
est arrivé à la Comète).
Pourtant, il faut être honnête. Je ne pouvais pas le
blairer. Plus exactement, je l’aimais bien mais je n’aimais pas les moments
passés avec lui. Son accent anglais était horripilant et bien que vivant en France,
il se revendiquait différent. Ou, plutôt, il s’étonnait toujours des habitudes
que l’on pouvait avoir, comme si on devait s’adapter à ses propres coutumes. Dès
qu’on disait un truc, il répondait avec des phrases du genre : « ah
vous les Français… » La photo d’hier était mauvaise mais Raymond avait un
pif énorme. C’était une espèce de caricature d’ivrogne puant. D’ailleurs, par
moment, il puait réellement.
Je disais qu’à la fin, je soupçonnais qu’il était SDF mais
dans la première partie de notre copinage de comptoir, il habitait dans Paris,
je ne sais plus où. Je pense qu’il squattait chez quelqu’un mais qu’il ne
pouvait pas y aller toutes les nuits. Il dormait donc quelque part ailleurs… où
il n’avait pas les moyens de se laver. Je crois d’ailleurs me rappeler qu’il
faisait parfois sa toilette, le matin, à la Comète…
Pourtant, il était un peu comme une mascotte. Il nous
rejoignait alors que le bar était fermé et que nous connaissions ses moments d’intimité,
si particulier, que j’essaie de décrire parfois ici. Les clients de la salle sont
partis. Le patron est détendu et n’a plus qu’à attendre le moment où le serveur
a fini le ménage puis à décider quand il va virer les andouilles au comptoir.
12 mai 2013
11 mai 2013
Picologies
Un nouveau venu en kiosque. Je ne sais pas pourquoi, le gros frisé à lunettes en couverture du numéro un m'est très sympathique. Peut-être devrait-il mettre une cravate à chier ?
Pour en savoir plus (désolé avec cette imbécile d'application iPhone, je ne peux pas faire de lien) :
http://www.toutnestquelitresetratures.com/m/article-117631495.html
10 mai 2013
Le petit couple à la Comète
Le couple arrive à la Comète. Je vais être odieux mais elle a une taille normale pour une femme. Genre 1m65. Ce qui frappe, c'est que le mec est légèrement plus petit qu'elle. Elle est enceinte jusqu'aux oreilles. Je ne suis pas spécialiste mais au moins 7 ou 8 mois.
Elle demande à consulter la carte. Le mec se met franchement en retrait, trois ou quatre mètres plus loin vers la salle du fond. Elle regarde une trentaine de secondes. Elle fait un signe de la tête voulant dire non. Elle rend la carte puis finit par se rendre compte de sa grossièreté et présente ses excuses. Ils se cassent.
Le mec est d'origine étrangère. Probablement algérienne, compte tenu de la commune mais nous ne ferons pas de délit de faciès. Je m'imaginais qu'avec sa grossesse, elle avait eu une envie subite et que son mec l'a amenée au bistro pour essayer de la contenter.
Un mec avec moi au comptoir, un vague copain, d'origine algérienne (il me l'a dit) d'une bonne cinquantaine d'années (donc 6 ou 7 ans de plus que moi) me sort sa version : le gars est sans papier et se cache. La preuve, selon lui : la manière avec laquelle il s'est mis en retrait. Elle est enceinte et ils espèrent une reconnaissance en paternité pour qu'il puisse avoir des papiers.
Dans quel monde vivons-nous ? Il va se cacher longtemps ?
Elle demande à consulter la carte. Le mec se met franchement en retrait, trois ou quatre mètres plus loin vers la salle du fond. Elle regarde une trentaine de secondes. Elle fait un signe de la tête voulant dire non. Elle rend la carte puis finit par se rendre compte de sa grossièreté et présente ses excuses. Ils se cassent.
Le mec est d'origine étrangère. Probablement algérienne, compte tenu de la commune mais nous ne ferons pas de délit de faciès. Je m'imaginais qu'avec sa grossesse, elle avait eu une envie subite et que son mec l'a amenée au bistro pour essayer de la contenter.
Un mec avec moi au comptoir, un vague copain, d'origine algérienne (il me l'a dit) d'une bonne cinquantaine d'années (donc 6 ou 7 ans de plus que moi) me sort sa version : le gars est sans papier et se cache. La preuve, selon lui : la manière avec laquelle il s'est mis en retrait. Elle est enceinte et ils espèrent une reconnaissance en paternité pour qu'il puisse avoir des papiers.
Dans quel monde vivons-nous ? Il va se cacher longtemps ?
Petite journée
A 17h15, un pompier de service est passé au bureau me demander si j'attendais quelqu'un. Non. A 17h30, un collègue est passé me souhaiter un bon week-end et me demander pourquoi le pompier avait fait le tour des bureaux. J'ai supposé que c'était pour savoir s'ils pouvaient fermer l'accueil et libérer les hôtesses.
Les pauvres ! Elles se sont probablement ennuyé comme des rats morts. Il n'y avait personne aujourd'hui ... A l'informatique, nous étions 6 sur une vingtaine, le minimum pour assurer en cas de grosse merde. Dans les services centraux, je n'ai vu personne.
Du coup, je suis parti de bonne heure, à 17h45 : si l'accueil fermait, il aurait fallu que je passe par le sous-sol ce qui est désagréable. J'ai quand même fait un dernier tour des bureaux : j'étais le dernier.
A l'accueil, le gardien partait et le pompier donnait les dernières consignes aux hôtesses.
Ma tour est vers le milieu de la Défense, à mi chemin entre les deux stations de métro. Tous les commerces du coin étaient fermés sauf le Franprix, le coiffeur et le pharmacien. Même les deux marchands de journaux avaient porte close alors qu'ils étaient ouverts à midi.
A midi, justement... Impossible de trouver un coin pour manger. Les deux bistros du coin et la boulangerie étaient fermés. Les deux restaurants ouverts ne me faisaient pas envie. J'ai acheté des sandwichs à Franprix.
Ce matin, je suis passé à la Comète. Le patron n'avait quasiment vu personne. Il prévoyait la pire journée de l'année.
Dans le métro, ce soir, c'est bien vide. Les usagers ressemblent plus à des touristes qu'à des travailleurs.
Ce matin, il y avait un couple de sexagénaires avec deux petits garçons. Peut-être 6 et 8 ans. Ils étaient passionnés par le métro. Les rames de la ligne 1 n'ont pas de séparation entre les voitures, ce qui fait que quand il est vide, on voit d'un bout à l'autre. Je n'avais jamais remarqué vu qu'il y a toujours du monde mais ces touristes - je supposent - avaient raison. On avait l'impression de se promener dans un ver de terre qui se tortille.
Arrivés sur le Pont de Neuilly, le métro devient "aérien". J'aime bien ces quelques dizaines de secondes où l'on aperçoit la Seine et ses péniches. Amen. Le grand père s'est précipité vers la fenêtre du métro pour montrer les tours aux deux garçons. Ils sont étranges, ces touristes.
Choisir une telle journée pour visiter des tours vides...
La ligne 7 est plus chargée que la 1, ce soir. Ce n'est pas habituel. Il n'y a pas de touriste.
Les pauvres ! Elles se sont probablement ennuyé comme des rats morts. Il n'y avait personne aujourd'hui ... A l'informatique, nous étions 6 sur une vingtaine, le minimum pour assurer en cas de grosse merde. Dans les services centraux, je n'ai vu personne.
Du coup, je suis parti de bonne heure, à 17h45 : si l'accueil fermait, il aurait fallu que je passe par le sous-sol ce qui est désagréable. J'ai quand même fait un dernier tour des bureaux : j'étais le dernier.
A l'accueil, le gardien partait et le pompier donnait les dernières consignes aux hôtesses.
Ma tour est vers le milieu de la Défense, à mi chemin entre les deux stations de métro. Tous les commerces du coin étaient fermés sauf le Franprix, le coiffeur et le pharmacien. Même les deux marchands de journaux avaient porte close alors qu'ils étaient ouverts à midi.
A midi, justement... Impossible de trouver un coin pour manger. Les deux bistros du coin et la boulangerie étaient fermés. Les deux restaurants ouverts ne me faisaient pas envie. J'ai acheté des sandwichs à Franprix.
Ce matin, je suis passé à la Comète. Le patron n'avait quasiment vu personne. Il prévoyait la pire journée de l'année.
Dans le métro, ce soir, c'est bien vide. Les usagers ressemblent plus à des touristes qu'à des travailleurs.
Ce matin, il y avait un couple de sexagénaires avec deux petits garçons. Peut-être 6 et 8 ans. Ils étaient passionnés par le métro. Les rames de la ligne 1 n'ont pas de séparation entre les voitures, ce qui fait que quand il est vide, on voit d'un bout à l'autre. Je n'avais jamais remarqué vu qu'il y a toujours du monde mais ces touristes - je supposent - avaient raison. On avait l'impression de se promener dans un ver de terre qui se tortille.
Arrivés sur le Pont de Neuilly, le métro devient "aérien". J'aime bien ces quelques dizaines de secondes où l'on aperçoit la Seine et ses péniches. Amen. Le grand père s'est précipité vers la fenêtre du métro pour montrer les tours aux deux garçons. Ils sont étranges, ces touristes.
Choisir une telle journée pour visiter des tours vides...
La ligne 7 est plus chargée que la 1, ce soir. Ce n'est pas habituel. Il n'y a pas de touriste.
09 mai 2013
Burp !
Je vois souvent le vieux Jacques mais nous n'avons pas les mêmes horaires et nos rencontres durent souvent moins d'un quart d'heure. Ce midi, je décide de déjeuner avec lui. Nous voilà donc au Petit Relai (qui s'écrit Petit Relais mais ça me choque).
Je prends une salade de gésiers et lui une terrine. Il mange la moitié de sa terrine et me refile le reste.
Ensuite, je prends une saucisse de Toulouse avec de la purée. Pour me faire plaisir, le patron m'en met deux. Le vieux prend une entrecôte et finit par m'en refiler un quart. Il ne mange pas ses frites. Dans ma gueule.
Après, je commande une part de gruyère. Le patron ajoute du camembert pour me faire plaisir (bof...). Puis je commande un gâteau au chocolat. Parfait. Le vieux Jacques ne finit pas son dessert. Moi si. Hop ! Une tarte aux pommes dans ma gueule.
Ce soir, je n'ai pas faim. Allez savoir pourquoi.
Grenadine
La cliente au patron : vous avez quoi comme grenadine ?
Le type avec elle, les yeux au ciel : prends donc un Malibu.
La cliente : je ne bois pas d'alcool. Vous avez quoi comme grenadine ?
Le patron : de la fraise.
La cliente : ah oui, c'est bon comme grenadine, la fraise. Mettez moi une grenadine à la fraise, s'il vous plait.
(Véridique, à 13h, au comptoir de l'Amandine, ce jeudi).
08 mai 2013
Charmante mais conne
Au Petit Relai on peut s'asseoir à deux mètres du comptoir. C'est tentant. Je tente. Une pouffe arrive avec son gamin et se met où j'étais. Elle prend mon demi et va pour le virer en disant : "il est parti ce con ?"
Le serveur la retient.
La connasse explique au serveur que son fils (8 - 10 ans) se faisait chier à la maison et lui avait demandé de sortir. D'où sa présence au bistro. Deux whisky en cinq minutes.
Bravo madame.
Beau cul néanmoins.
Où est Karim ?
Le copain de Karim qui l'aide à faire la gestion de l'Aéro est passé devant à 9 heures ce matin. Le bistro était fermé. Il a supposé que Karim avait fait la fête hier soir. Il a ouvert le bistro en espérant que Karim arrive.
Il est arrivé. À 13 heures. Les yeux gonflés.
Les deux connes de la terrasse
Hier, nous avons improvisé un petit Kremlin des Blogs et
nous étions très bien en terrasse. Quand Guillaume, le serveur, a commencé à
plier les tables, j’ai fait signe aux copains, ils sont passés régler au
comptoir avant de partir. Ils me connaissent : je ne demande jamais aucun
passe-droit à la Comète. Quand la maison ferme, elle ferme. Il m’arrive de
rester avec un ou deux types au comptoir le temps de prendre une bière pendant
que le serveur fait ses comptes, mais c’est tout.
Hier, je suis resté tout seul. Guillaume a pu débarrasser
notre table et entasser les chaises mais n’a pas pu les rentrer : deux
clientes chiantes restaient assises à leur place, justement celle devant la
porte de la petite salle, qui permet de rentrer le mobilier de la terrasse.
Ca a duré une bonne demi-heure. J’ai même demandé à
Guillaume s’il voulait que je les engueule… Il m’a dit « bah ».
Deux filles toutes seules, au milieu d’une terrasse avec les
chaises et les tables entassées. Elles ne comprenaient pas que le serveur n’attendait
que leur départ. Je ne comprends pas.
Au risque de rendre ce billet un tantinet trop long (private
joke), je vais ajouter deux apartés. Le premier : un serveur qui est là le
soir a généralement commencé sa journée à 11 heures ou à midi. A 22 heures, ça
fait donc au minimum 10 heures qu’il est là, avec peut-être une demi-heure de
pause. Le temps de tout finir, il aura bossé au minimum 10 heures dans la
journée. 10 heures de travail effectif. Je suppose que les deux gonzesses ont
passé 8 heures au bureau dont 2 en pause café. Le deuxième : les serveurs
sont payés à l’heure ou au chiffre d’affaire. Des clients qui restent au bistro
après la fermeture obligent un employé à rester et il n’est pas rémunéré. Si je
me limite à un ou deux copains au comptoir après la fermeture, c’est parce que
nous ne donnerons pas de travail au serveur et que, quand il aura donné le
signal du départ, tout le monde sera parti dans les trente secondes. Si nous
restions à six ou sept, il serait obligé de nous respecter car nous avons
dépensé du pognon pour le repas et nous nous comporterions comme des gros cons.
07 mai 2013
Pédé comme quoi ?
Un débat particulièrement important agite la blogosphère.
Les blogs politiques étant à peu près morts depuis deux jours (l’audience de
mon blog politique ferait pleurer un débutant : mon billet d’annonce de
Kremlin des Blogs pour ce soir a plus de visiteurs que les autres et les
confrères semblent muets…), je le reprends à mon compte. Dit-t-on « pédé
comme un foc », « pédé comme un phoque » ou, même « pédé
comme un fox » ?
Quand j’étais jeune, je croyais qu’on disait « pédé
comme phoque » mais on m’a dit, il y a probablement plus de vingt ans, que
l’expression était « pédé comme un foc », parce que c’est la voile
qui prend le vent par derrière. Néanmoins, Didier Goux, spécialiste de la chose
(littéraire, pas de l’homosexualité, et en plus il n’a que des gros chiens),
fait un
billet aujourd’hui où il est formel : c’est « pédé comme un
phoque ».
En tant que Breton, je ne suis pas spécialiste des phoques
mais des focs. Je confirme qu’une telle voile prend toujours le vent par l’arrière,
contrairement à ce que l’on peut lire ici où. S’il prenait le vent par l’avant,
le bateau irait en arrière. Après, il y a une notion de vent apparent. D’ailleurs
cette notion de vent pourrait nous confirmer le contenu du derrière.
Le sujet du vent apparent (qui n’a rien à voir avec la trace
de pneu dans le slip, ne l’oublions pas) est très intéressant. Il fait même l’objet
d’une page Wikipedia
que je vais résumer. Le vent réel est le vent réel. Votre bateau prend de la
vitesse, vous avez l’impression que le vent vient de l’avant. C’est le vent
apparent. En gros, le vent réel se cumule avec le vent créé par la vitesse du
navire. Plus la vitesse du vent augmente, plus vous aurez l’impression que le
vent vient de devant. De fait, votre voilier aussi : il vous faudra régler
les voiles.
Remonter le vent est impossible. Il vous faut tirer des
bords. Et le fait que nous parlions de tirer remet le sujet au centre du
dossier.
Cela étant, les mœurs sexuels des mammifères marins, y
compris El Camino qui est justement en
vacances en Grèce, ne nous regardent qu’assez peu, sauf s’ils copulent sur la
plage juste à côté de nous, auquel cas, il convient de ne pas regarder et de
laisser ces bestioles dans une intimité naturelle.
El Camino pourra donc poursuivre ses études car il est dit
que les Grecs sont tous des homosexuels, selon la légende. Je ne veux pas
participer à la répandre mais la seule femme que nous ayons eu premier ministre
a déclaré qu’un anglais sur quatre était pédé. Toujours est-il que vous
connaissez Gênes ? C’est une ville Italienne qui ne serait pas loin de la
Grèce si elle était complètement à l’opposée de l’Italie. Ce sont les Italiens
qui ont inventé le Génois qui est une forme de foc. C’est un grand foc. Les Italiens
l’ont inventé par hommage aux Grecs pour des raisons qui ne nous regardent pas.
Je rappelle à mes auditeurs que Gênes est plus proche de la
Grèce que le Plessis-Hébert et même Plieux.
Quant à ceux qui disent que l’on doit dire « Pédé comme
un fox » parce que ces petites bêtes auraient des mœurs sexuels dépravés,
il faut rétablir la vérité : ces charmants chiens sont tout simplement
maladroits et laissent tomber leur savon sous la douche ce qui incite leurs
congénères à les sodomiser.
Toujours est-il qu’en faisant des recherches sur Internet,
on trouve de tout. Y compris ce site
qui commence par sortir sa science pour montrer qu’il a raison : « Mais avant de les citer, pour ceux qui ne le sauraient
pas, il est important de rappeler que pédé est l'abréviation de pédéraste,
mot qui vient du grec et qui aujourd'hui désigne un homosexuel mâle, mais qui
autrefois désignait un homme 'aimant' un peu trop les enfants, personne qu'on
qualifie aujourd'hui de pédophile, même si, pour certains, on devrait plutôt
les appeler des pédocriminels. »
L’étymologie du mot « pédéraste » est importante
et je n’aime pas ces rumeurs qui incident à confondre les pédés avec les pédophile.
Pédéraste ne vient pas réellement d’un mot Grec mais des racines grecques « paid »
qui veut dire enfant et « erastès » qui veut dire amant. Ce mot a été introduit (si je
puis me permettre) dans la langue (française, andouille) à la fin du seizième
siècle parce qu’à cette époque on a redécouvert la culture gréco-latine. Il
était employé par quelques lettrés. N’allez pas croire que je le sois moi-même
(ni lettré ni pédéraste comme un foc) mais je me fais aider de Wikipedia.
La pédérastie impliquait des relations sexuelles entre des hommes adultes et un
garçon, enfant ou adolescent mais a commencé à dériver vers les pratiques
homosexuelles plus standard, entre homme.
Toujours est-il que le mot s’est répandu au 19ème
siècle, s’appliquant au coït anal et au 20ème siècle, gay et homo
ont remplacé pédé ce qui n’a rien changé à l’industrie de la vaseline.
C’est ensuite, au 21ème siècle, c'est-à-dire très
récemment que la signification du mot a encore progressivement changé pour
revenir vers son sens initial, l’attirance pour les adolescents, mais
opposition avec la pédophilie. On trouve même des salopards qui trouvent que ça
fait distingué.
Pourquoi je vous raconte ça, moi ? Ah ! Oui !
L’introduction du site que j’ai trouvé avec l’origine de pédé comme un phox… Le
terme « pédé » n’est plus utilisé comme abréviation de « pédéraste »
puisque la signification du mot « pédéraste » évolue selon le temps.
« Pédé » est une espèce de terminologie obsolète
et péjorative, une espèce d’insulte qui n’a plus rien à voir avec le sexe. Par
exemple, si je dis que Tonnégrande est un gros pédé, ce n’est pas par référence
à ses pratiques sexuelles mais parce qu’il est parti sans payer sa tournée.
En outre, « pédé » peut avoir une connotation
affective et donc pas du tout péjorative comme dans la chanson « petit
pédé » de Renaud qui préfère pourtant le Ricard à la sodomie, parait-il.
Ceci est bien compliqué.
Et pour ce qui concerne l’expression « pédé comme un
foc », on ne saura jamais l’origine car elle est probablement née dans la
rue, où il y a plus de fox que de phoques ou de focs.
C’est un peu comme on se pose s’il faut écrire bistro ou
bistrot. On s’en fout un peu, tant qu’il reste de la bière dans les futs.
Ours matinaux
Ce matin, je sors de la Comète et me dirige vers le métro.
Un grand type s’approche de moi en cherchant quelque chose sur son smartphone
(j’avais le mien à la main). Il me demande le nom de l’avenue. Comme nous
étions à un carrefour, j’ai donné le nom des deux avenues, Eugène Thomas et
Fontainebleau, en lui montrant les directions. Il acquiesce mais reste
dubitatif. Voulant rendre service, je lui demande où il souhaite aller. Il me
répond : « C’est bon, c’est Fontainebleau »
avec un ton qui voulait dire : « Qu’est-ce
que ça peut te foutre connard ? » sans un merci sans rien.
Je pensais être tombé sur l’ours du matin.
J’arrive à la Défense et marche vers le bureau. Un type me
demande la tour Dexia. Je lui réponds « elle est juste là, on la voit ».
Je voulais lui dire par où y aller (avec les travaux, c’est tout un bordel)… et
je lui dis mais il était parti, sans un merci, sans rien… en poursuivant une
conversation au téléphone. Il expliquait à son interlocuteur qu’il était à
moitié perdu et se faisait guider par téléphone.
Deux ours…
05 mai 2013
03 mai 2013
Des gens
Après une dure journée de labeur et de blogage, c'est toujours un plaisir d'observer ses congénères dans le métro, sur tout un vendredi soir à 18h30 pendant les vacances scolaires.
Pour apprécier, néanmoins, je me demande s'il ne faut pas être tordu comme un blogueur.
En voilà un, sortant de la Défense, qui porte un costume dans "un sac" qu'il vient manifestement d'aller chercher au pressing. Oui. Il y a des gens qui font nettoyer leurs fringues près du boulot même quand ils y vont en transport en commun...
Cette andouille ne peut pas s'asseoir car il ne pourrait pas tenir son costume sans qu'il touche le sol. Il est adossé à un strapontin empêchant donc quelqu'un de poser son cul.
Au suivant !
Sur un autre strapontin, il y a une jeune fille boudinée vêtue de rose qui lit un livre tout en tapant des trucs sur son smartphone.
C'est mal d'observer les gens ?
Le jeune type en face de moi a un costume nickel ! Il a une magnifique cravate rouge vif. Elle attire les regards ce qui fait qu'on ne voit qu'un truc : sa chemise blanche n'est pas repassée.
C'est un peu le contraire de moi, en quelque sorte.
Un autre type vient de rentrer. Il est en costume, aussi. Mais une capuche sort de sa veste. Cette andouille a mis un sweet à capuche sous sa veste de costume.
Belle cueillette.
A côté, une petite dame avec un imper vert fluo reste debout sans s'accrocher à la barre alors que le métro est suffisamment vide pour pouvoir s'appuyer aux barres.
Tiens ! Non ! Il vient de se remplir, à Franklin Roosevelt. Du coup, je ne peux plus observer les gens. Pas grave. Je change de ligne de métro.
Une dame en robe longue à chier (et pas a chié, hein !), sur le quai. La mode aurait changé ?
Retour dans le métro.
Une adolescente lit sur une tablette et semble recopier des phrases sur son iPhone. Étrange.
Une chinoise avec un iPhone bleu me bouscule pour passer comme si elle voulait descendre (alors que je suis sur un strapontin en train d'écrire un billet de blog). Anodin. Sauf qu'elle repasse dans l'autre sens pour s'asseoir comme si elle avait changé d'avis.
La mère de l'adolescente est assise sur le strapontin en face de moi elle a une espèce de jupe fendue et a les jambes écartées. Malheureusement, elle a son sac à main sur les cuisses et ça bouche la vue.
Penché sur mon iPhone, je suis intrigué par un type qui vient de se pointer. Il a des chaussures noires pointues avec des lacets rouges dans nœud. Comme s'ils étaient là uniquement pour le décor. Je lève la tête. Il a un carton à chaussure sous le bras.
Un spécialiste.
Appuyé à la porte, un type lit quelque chose sur une tablette. Tout à mon billet, je me demande pourquoi je l'observe. En fait, il a un casque sur la tête. Il est relié à quelque chose dans sa poche par des gros câbles rouges qui semblent tenir aux oreilles, un peu comme des machins pour accrocher des lunettes.
Un couple vient de rentrer. Le monsieur s'excuse auprès de la dame : il n'y a pas de place assise à cause des heures de pointe. Ah ! Merde.
Le métro arrive.
Mon type au casque descend et est à côté de moi dans l'escalator. Je fais bien 20 cm de plus.
Pour apprécier, néanmoins, je me demande s'il ne faut pas être tordu comme un blogueur.
En voilà un, sortant de la Défense, qui porte un costume dans "un sac" qu'il vient manifestement d'aller chercher au pressing. Oui. Il y a des gens qui font nettoyer leurs fringues près du boulot même quand ils y vont en transport en commun...
Cette andouille ne peut pas s'asseoir car il ne pourrait pas tenir son costume sans qu'il touche le sol. Il est adossé à un strapontin empêchant donc quelqu'un de poser son cul.
Au suivant !
Sur un autre strapontin, il y a une jeune fille boudinée vêtue de rose qui lit un livre tout en tapant des trucs sur son smartphone.
C'est mal d'observer les gens ?
Le jeune type en face de moi a un costume nickel ! Il a une magnifique cravate rouge vif. Elle attire les regards ce qui fait qu'on ne voit qu'un truc : sa chemise blanche n'est pas repassée.
C'est un peu le contraire de moi, en quelque sorte.
Un autre type vient de rentrer. Il est en costume, aussi. Mais une capuche sort de sa veste. Cette andouille a mis un sweet à capuche sous sa veste de costume.
Belle cueillette.
A côté, une petite dame avec un imper vert fluo reste debout sans s'accrocher à la barre alors que le métro est suffisamment vide pour pouvoir s'appuyer aux barres.
Tiens ! Non ! Il vient de se remplir, à Franklin Roosevelt. Du coup, je ne peux plus observer les gens. Pas grave. Je change de ligne de métro.
Une dame en robe longue à chier (et pas a chié, hein !), sur le quai. La mode aurait changé ?
Retour dans le métro.
Une adolescente lit sur une tablette et semble recopier des phrases sur son iPhone. Étrange.
Une chinoise avec un iPhone bleu me bouscule pour passer comme si elle voulait descendre (alors que je suis sur un strapontin en train d'écrire un billet de blog). Anodin. Sauf qu'elle repasse dans l'autre sens pour s'asseoir comme si elle avait changé d'avis.
La mère de l'adolescente est assise sur le strapontin en face de moi elle a une espèce de jupe fendue et a les jambes écartées. Malheureusement, elle a son sac à main sur les cuisses et ça bouche la vue.
Penché sur mon iPhone, je suis intrigué par un type qui vient de se pointer. Il a des chaussures noires pointues avec des lacets rouges dans nœud. Comme s'ils étaient là uniquement pour le décor. Je lève la tête. Il a un carton à chaussure sous le bras.
Un spécialiste.
Appuyé à la porte, un type lit quelque chose sur une tablette. Tout à mon billet, je me demande pourquoi je l'observe. En fait, il a un casque sur la tête. Il est relié à quelque chose dans sa poche par des gros câbles rouges qui semblent tenir aux oreilles, un peu comme des machins pour accrocher des lunettes.
Un couple vient de rentrer. Le monsieur s'excuse auprès de la dame : il n'y a pas de place assise à cause des heures de pointe. Ah ! Merde.
Le métro arrive.
Mon type au casque descend et est à côté de moi dans l'escalator. Je fais bien 20 cm de plus.
02 mai 2013
Histoires de slips
Je m’en rappelle comme si c’était hier. C’était pourtant en
1991, je crois. Un événement marquant de ma vie de célibataire. A l’époque,
nous travaillions à Vannes. J’ouvre le coffre de la voiture d’un collègue pour
qu’il y mette ses affaires. Le coffre était vide, à l’exclusion d’un slip visible
déjà porté (pas sale, a priori, je n’ai pas été jusqu’à le sentir, mais
chiffonné) étalé sur le fond. J’étais surpris car je savais qu’il portait des
caleçons vu que je l’avais hébergé quelques semaines chez moi.
Je lui fais donc les plaisanteries grivoises d’usage, qui
seraient qualifiées d’homophobes aujourd’hui. Il ne comprenait pas réellement l’objet
de ma moquerie car pour lui, c’était parfaitement naturel d’avoir un slip dans
sa voiture. Il m’explique alors que quand il achète un pantalon, sauf un jean, il
met un slip pour aller l’essayer car on le « sent » beaucoup mieux.
Je lui dis que c’est parfaitement crétin puisqu’il met toujours des caleçons
mais peu importe.
La marque de son slip était imprimée dans ma tête, si je
puis dire.
Quelques temps après, je suis allé acheter des sous-vêtements
pour mon usage personnel et j’ai acheté un slip pour essayer, en plus des
caleçons. J’avais passé la fin de mon adolescence et le début de mon âge adulte
en caleçon. J’avais donc procédé à la première acquisition d’un slip pour
adulte à l’âge de 25 ans.
Quand je vous dis qu’on peut faire un billet de blog à
partir de n’importe quoi, c’est la stricte vérité. Vous pouvez même mettre un
peu d’émotion dans une histoire de slip. Par exemple…
C’était une époque où je rentrais chez mes parents tous les
week-ends. Je déposais mes fringues sales en boule près de la machine à laver et,
par miracle, à la fin du week-end, elles étaient lavées, repassées et rangées
dans mon armoire. Je pouvais donc les prendre et les foutre en vrac dans mon
sac de voyage.
Je suis retourné bosser à Paris en 1993. Pour avoir des
sous-vêtements propres, il ne me suffisait plus de piocher dans l’armoire
familiale. Il me fallait faire des lessives ou en acheter des propres.
C’est ainsi que je suis devenu acheteur frénétique de sous-vêtements
mais pour ne pas me faire repérer à la caisse, j’achetais des slips et des
caleçons. Des vrais caleçons ou des boxers, selon l’humeur. J’aime bien les
machins en microfibres.
Le matin, je choisis consciencieusement un slip ou un
caleçon (en prenant celui en haut du panier de linge propre).
Pourquoi je vous raconte ça, moi ?
Avant-hier, je parlais de mes chaussures neuves. Ce matin,
je relisais les commentaires. A voir le nombre et la teneur des commentaires
laissés après un billet sur mes chaussures, je me demande ce qui pourrait
arriver après un billet à propos de mes slips et de mes caleçons.
01 mai 2013
Rêve
Tel que vous me voyez, je suis dans le train. Je viens de me réveiller suite à une engueulade avec ma mère (dans mon rêve). Elle gueulait parce qu'il fallait absolument que je recharge mon téléphone et qu'elle n'allait pas pouvoir recharger le sien pendant ce temps.
Je lui disais qu'elle pouvait prendre le chargeur parce que j'étais dans le train et que je n'avais pas besoin de charger mon iPhone. Nous étions dans ma chambre à Loudéac (où elle charge son téléphone parce qu'une prise est bien placée). Et je m'engueulaient en lui disant la vérité (je suis dans le train à moins de vingt minutes de Paris) et elle m'expliquait sans relâche que je n'étais pas encore parti parce que mon téléphone n'est pas chargé.
C'est con un rêve. On devrait faire des billets de blogs des siens au moment où l'on se réveille.
Je lui disais qu'elle pouvait prendre le chargeur parce que j'étais dans le train et que je n'avais pas besoin de charger mon iPhone. Nous étions dans ma chambre à Loudéac (où elle charge son téléphone parce qu'une prise est bien placée). Et je m'engueulaient en lui disant la vérité (je suis dans le train à moins de vingt minutes de Paris) et elle m'expliquait sans relâche que je n'étais pas encore parti parce que mon téléphone n'est pas chargé.
C'est con un rêve. On devrait faire des billets de blogs des siens au moment où l'on se réveille.