Doudou avait réservé à l'Atelier d'Yvonne. Il parait que c'est un véritable bouchon lyonnais mais je dois reconnaître que la vue des touristes, en terrasse, laissait plutôt penser à un de ces pièges à cons dans des ruelles faites pour ça, pensée rapidement abandonnée !
C'est un peu la cantine de Georges (Doudou a un vrai prénom...) comme la Comète, pour moi. La table réservée était à l'intérieur. Le décors est très sympa, moderne mais dans un style un peu ancien.
Il y avait Trublyonne (Mme Doudou), Bembelly, Toniolibero et, pendant l'apéro, Romain.
Un pot de Macon blanc (de mémoire) puis un deuxième suffirent pour l'apéro, pendant lequel ils nous servirent des machins en guise d'entrée, tout d'abord une mousse de courgettes (je crois) et du cochon puis des morceaux de boudin noir avec de la sauce.
Une bouteille de vin rouge sublime est arrivée pour le plat. C'est surtout le millésime qui est génial : 2009. Nous sommes passés au 2010 ensuite car il n'y avait plus de 2009 au frais (en fait, la boutique réserve le 2009 à Doudou, je crois. Il n'est plus sur la carte des vins).
Doudou étant au régime, il a pris une pièce de bœuf avec de la salade... Les autres plats étaient bien plus sympathique. Vous trouverez une photo de mon assiette de ris de veau en illustration. Les desserts étaient du même tonneau : ma tarte à la praline était sublime.
C'est une grande maison ! Un service sympa, un décors du thème tonneau, une nourriture de très grande qualité et en quantité plus que suffisante. Pour l'anecdote, j'étais surpris de ne pas voir d'entrée à la carte et les amuse gueule servi à l'apéro, bien que succulents, me paraissaient léger pour une entrée ! Mais quand j'ai vu le plat, j'ai compris : l'entrée n'est pas nécessaire.
Vive les bouchons lyonnais ! Vive l'atelier d'Yvonne !
Vous aurez compris que nombre de restaurants de même gamme de prix (que j'ignore d'ailleurs, j'ai seulement vu le prix des ris de veau) en région Parisienne (l'équivalent serait une brasserie de qualité et un peu branchée) ne remonte pas dans mon estime.
Le fait que Georges soit un grand habitué joue beaucoup dans cette ambiance. C'est un peu ce que ressentent probablement les gens qui mangent en petit groupe avec moi à la Comète.
Encore merci encore aux copains qui m'ont nourri, hébergé, véhiculé, guidé...