Après avoir rédigé mon billet au sujet d'Elstir, le chien
des Goux (heureusement qu'ils n'ont pas un rat), mort lundi, je me disais que
ça serait sympa de faire un billet à propos des chiens des autres. Par exemple,
je voyais plus Elstir comme un personnage de blog que comme un chien !
Le chow chow de ma sœur
Elle en est à son deuxième mais je connais assez peu celui-ci. J'ai bien connu le premier, par contre, Rouky... Et il me connaissait bien. J'étais celui qui levait les interdits... En effet, comme beaucoup de gens, ma sœur et son mari tentaient d'élever leurs chiens selon les règles, les conseils des éleveurs,... Pour ma part, c'est le genre de truc dont j'ai horreur. Ainsi, à la plus grande joie de Rouky, je n’hésitais pas à lui donner à bouffer mes restes, à lécher mon assiette,…
Le chow chow de ma sœur
Elle en est à son deuxième mais je connais assez peu celui-ci. J'ai bien connu le premier, par contre, Rouky... Et il me connaissait bien. J'étais celui qui levait les interdits... En effet, comme beaucoup de gens, ma sœur et son mari tentaient d'élever leurs chiens selon les règles, les conseils des éleveurs,... Pour ma part, c'est le genre de truc dont j'ai horreur. Ainsi, à la plus grande joie de Rouky, je n’hésitais pas à lui donner à bouffer mes restes, à lécher mon assiette,…
Quand j’arrivais chez eux, une ou deux fois par an, il était
généralement dans le jardin. En me voyant, il sautait verticalement. Je ne sais
pas comment il faisait, il arrivait à faire décoller ses quatre pattes du sol
en même temps… C’était évidemment grotesque mais il n’arrivait pas à cacher sa
joie.
Le labrador de Jacques
Un jour, une imbécile a décidé d’offrir un labrador blanc au
vieux Jacques qui l’adorait. Jacques a des notions particulières de l’éducation
d’un chien. Il lui accordait toute liberté. Il n’était jamais tenu en laisse.
Il errait dans toute la commune et je me demande comment il n’a jamais fini à
la fourrière ou comment il n’a pas provoqué d’accident.
Evidemment, il creusait partout dans la terre. Il se roulait
dans la boue. Dans les bistros, il sautait sur les gens qui se retrouvaient
dégueulasses comme lui. Il se promenait dans la salle, entre les gens qui
mangent. Les patrons et les serveurs étaient furieux. Jacques ne comprenait pas
pourquoi il se faisait engueuler.
Une fois, le vieux était parti à l’hôpital. J’avais donc
gardé le chien. Avec moi, impossible de faire le con et je le tenais en laisse
en permanence. Il n’était pas si malheureux que ça. Il semblait presque fier de
marcher à mes côtés… Le chien (j’ai oublié son nom) m’avait accepté comme
deuxième maître. Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête des chiens. Ils
voient les maîtres comme des mâles dominants ou un truc comme ça. J’avais donc
le statut de sous-chef. D’ailleurs, le chien sautait sur tout le monde sauf sur
Jacques et moi. Il nous était soumis.
Jacques passait son temps dans les bistros : l’Amandine,
les Monts d’Aubrac, la Comète et l’Aéro. Quand on se promenait, il entrait par
réflexe dans tous les bistros. Une fois, je l’avais emmené dans un coin que ne
fréquentait pas Jacques : il entrait dans tous les bistros. Mais on n’a pu
observer qu’il ne le faisait que s’il était accompagné.
Parfois, il cherchait son maitre. Il faisait donc le tour
des bistros, les quatre en question, regardait par la porte et entrait
uniquement s’il connaissait du monde, pour les saluer, comme s’il voulait leur
demander : « vous n’avez pas vu papa ? ».
Le bâtard de la Grenouille
Un jour, la patronne du bistro a décidé d’offrir un chien à
sa fille qui avait une douzaine d’années à l’époque et qui passait beaucoup de
temps toute seule, dans l’appartement au dessus du bistro, pendant que ses
parents bossaient. Elle n’avait jamais eu de chien et ne savait pas comment s’en
occuper.
Une fois la décision prise, elle est allée à la SPA et a
demandé un vieux chien. Elle ne voulait pas d’un jeune tout fou. Elle préférait
un vieux, surtout que ça dure moins longtemps. Je n’invente rien.
La fille le promenait trois fois par jour par obligation
mais ça durait généralement moins de cinq minutes. De toute manière, le chien
était en liberté et se promenait. Comme le chien de Jacques, il arpentait la
commune (mais en Centre Bretagne, c’est plus fréquent qu’en région Parisienne).
Ce vieux machin était un immonde bâtard bien dégueulasse qui
puait et n’arrêtait pas de péter. Pire ! Il vomissait un peu partout et n’importe
comment, comme si c’était naturel. On l’avait appelé Gerbator ! Le bistro
était un enfer mais, on l’aimait bien. La fille des patrons était un peu notre
mascotte et on avait adopté le clébard.
Comme il fuguait, il était parfois ramassé par les services ad
hoc. Du coup, la fourrière appelait le bistro pour dire : « on a
votre chien ». La quatrième fois, la patronne a répondu « ah ben,
vous n’avez qu’à le garder. »
Plus de chien.
La suite au prochain numéro. Le chien de mon frère, le chien de Jim,...
Nous avons eu un chien, que nous avons fort mal élevé, qui ne savait pas à qui obéir, qui fuguait, qui m'en a fait pis que pendre ... et pour lequel j'ai sangloté comme une malade quand on lui a abrégé ses souffrances de vieux chien.
RépondreSupprimerJe ne suis pas allée quand même jusqu'à en reprendre un autre.!
Tu devrais ! Si tu as le temps de t'en occuper.
SupprimerJ'espère que ceux du Vincennes auront leur heure de gloire bloggesque
RépondreSupprimerNon, je les connaissais assez mal et je n'aime pas trop ce genre de chiens... En plus, ils ne faisaient pas trop les cons.
SupprimerMais c'est plus un blog, ici, c'est un chenil !
RépondreSupprimerSinon, il ne faut jamais perdre de vue que le chien, tout comme le loup, est un animal de meute. C'est-à-dire qu'il a besoin d'avoir un "chef", afin de calquer son attitude sur la sienne, de savoir ce qu'il peut faire ou non, etc. Si bien qu'un chien à qui on laisse absolument tout faire, sans jamais lui interdire quoi que ce soit ni trop s'en occuper, risque d'être nettement plus malheureux qu'un autre que l'on tient en laisse, interdit certaines choses, oblige à en faire d'autres, etc.
Oui mais la psychologie canine du vieux Jacques...
Supprimerles chiens!!! vaste programme. Le dernier qui a vécu chez moi était théoriquement de passage pendant que sa maîtresse travaillait à l'étranger. Un jeune chien surprenant qui était capable de s'adapter à la seconde au lieu ou il vivait et nous étions 3 ou 4 à le garder.
RépondreSupprimerFinalement, il est parti vivre avec sa patronne. Ouf ! plus à le descendre.
Avoir un chien est une contrainte. Il faut avoir de la disponibilité et aimer ça. J'adore les chiens... mais ceux des autres uniquement. Je ne pourrais pas en avoir un.
SupprimerC'est mon cas maintenant mais quand il est là juste pour quelques jours, quel bonheur et quelle fête !
SupprimerLOOPING
RépondreSupprimerAh oui tiens !
Supprimer