Pour un type comme moi, qui n’aime pas spécialement le foot
mais aime bien participer à la fête collective, la soirée de ce soir fut un pur
bonheur, un peu comme en 1998, non pas pour la finale (je ne prévoyais pas le
résultat…) mais pour l’ambiance qui régnait dans les bistros au fil des matchs.
C’est un des drames du foot : il se retrouve avec des supporters
erratiques ! C’est un peu comme quand deux clubs bretons sont en finale d’une
coupe de France, j’aime bien, même si leurs résultats dans le championnat de
sont pas géniaux… Les grands clubs délaissent le coupe de France parce qu’ils
ont mieux à faire…
Voir mon dernier billet : je suis arrivé à 14 heures au
boulot donc je suis parti tard et me suis pointé à la Comète après 21 heures (bravo
à la RATP : 1h30 pour faire 12
km aujourd’hui). La France menait déjà par deux buts à
zéros. Les terrasses étaient vides (contrairement à hier soir, voir encore mon
billet) et il y avait deux tables occupées en salle.
J’ai d’ailleurs passé une partie de la soirée à orienter
vers le PMU des clients qui cherchaient un bistro avec la télé (je ne l’ai su
qu’après, le PMU avait fermé les rideaux de bonne heure, probablement pour
passer une soirée privée, je n’en sais rien). La soirée ne fut pas un pur
bonheur pour les serveurs, Roger et Jean-Claude, qui auraient préféré regarder
le mach chez eux plutôt que de se faire chier sans client vu que les clients
potentiels étaient chez eux à regarder le match.
Djibril m’a rejoint et on a regardé la fin du match sur son
iPhone : je n’avais même pas pensé à faire ça avec le mien, tant j’étais
subjugué par le suivi du match dans Twitter. Le problème de Twitter est que les
twittos ne se rendent pas compte que tous les jeux de mots ont déjà était
faits. La Suisse encaisse beaucoup. Les Suisses peuvent faire leurs valises
mais sans billet pour la suite. La défense est un vrai gruyère. Alors, on Redoute
les trois Suisses.
Il n’empêche que pour les andouilles comme moi, un match de
foot avec sept buts, c’est le bonheur. Il se passe quelque chose. On n’est pas
en train d’attendre, on voit le match. Ca me rappelle la seule fois où j’ai vu
un match de foot au Parc des Princes, je crois que c’était PSG Sedan, il y a
une petite dizaine d’années. Sedan (ou, Troyes, à la réflexion, je m’en fous
tellement) menait 2 0 à la fin du temps réglementaire mais le PS avait marqué
deux buts pendant les « arrêts de jeu ». Il y avait une ambiance de
folie dans le stade et, nous autres, en « loges », gavés de petits
fours et de Champagne, avions appréciés de voir de l’action.
Vive le sport, hips ! Et vive les matchs avec beaucoup
de buts.
Les fanatiques de foot ne se rendent pas compte qu’une
partie de leurs compétitions ressemble à une loterie parce que chaque match se
joue finalement au hasard, sauf quand il y a beaucoup de buts. La France a
dominé, ce soir, mais un match avec un but à zéro laisse toujours sur la faim. L’andouille
comme moi voit bien qu’un championnat ne peut se jouer que sur la supériorité de
certains clubs et qu’une coupe, cette loterie, ce joue à l’endurance, donc sur
la supériorité, aussi.
Mais cela n’a rien de jouissif, sauf au moment de boire une
bière quand Guingamp a battu Rennes ou vice versa.
Ménez a du soucis à se faire avec une analyse footballistique comme la tienne
RépondreSupprimerOui, hein !
SupprimerOui, mais Ménès (sans z…) est encore plus gros !
SupprimerComme quoi...
SupprimerAprès la finale de 98 je ne sais même plus comment je suis rentré chez moi, rien que d'y penser j'ai encore mal au crane.
RépondreSupprimerMoi ça allait. Mais c'était à l'époque de ma splendeur ou J'entrerais tout le monde. On m'appelait le tueur.
SupprimerLes R se sont entrecroisés
Supprimer