Pages

17 août 2014

L'origine de la famille

Hier, j’évoquais dans le blog politique une partie de l’histoire familiale : comment la famille Jégou a-t-elle finit par atterrir à Loudéac ? Je vais résumer… Mon grand-père maternel, Sommier, était originaire de villages plus ou moins proches de Loudéac (Saint Thélo, Merléac, Uzel, Trévé…). Pendant la guerre, alors qu’il était malade, ma grand-mère qui bossait à la poste a réussi à avoir sa mutation à la grande ville du coin. Le hasard a fait le reste.

Ce matin, je relisais mon billet et me disais qu’on en savait assez peu, en fait, de l’histoire de la famille, faute de biographe… La mémoire s’éteint de génération en génération au profit de l’écriture d’une nouvelle page. Toute la famille de mon père est d’origine de la région de Paimpol dans cette région que connaissent si bien mes compères blogueurs Yann et Lolobobo.

La branche Jégou semble venir de Plouha. Du côté du père de la mère de mon père (les Le Lousse), les origines semblent être vers Quintin ou Guingamp. Du côté de la mère de la mère de mon père (les Le Floch), tout le monde ou presque vient de Plourivo.

Toute la famille de ma grand-mère maternelle vient du Sud Finistère. La branche Péron (avec une variante Perron mais l’origine est probablement Pédron, deux ancêtres ou deux curés auraient fait des fautes mais différentes dans les registres…Un peu plus tard, on trouve aussi des Perrot), c’est-à-dire le père de ma grand-mère maternelle vient d’un patelin qui s’appelle « Le Trévoux », près de Quimperlé.

Quand je dis toute, c’est toute ! Point. Du moins, aussi loin que mon père qui faisait de la généalogie a pu remonter. Quand il y a une vague de xénophobie, en France, on voit toujours des slogans du genre : « on est tous des enfants d’immigrés ». Le message est clair : nous avons tous un parent, un grand-parent, un arrière-grand-parent,… qui est venu en France grâce à une vague d’immigration. L’immigration est donc bonne.

Pas moi. Tous mes ascendants sont nés en Bretagne. Les seules à avoir fait des incartades sont ma mère et la sienne, nées dans le 44, parce que leurs parents étaient fonctionnaires. Tous les autres sont d’authentiques Bretons. Dans une des branches, il est même remonté jusqu’à 1605, en ligne droite, la lignée Jégou. Mon aïeul, qui se prénommait François comme tous ses descendants « de la lignée » sauf mon père (sa sœur s’appelant Françoise). Mon frère a repris le flambeau. Ce premier François Jégou fricotait avec la noblesse : il était écuyer.

Vous ne savez pas ce qu’est un écuyer. C’est un gentilhomme au service d’un chevalier. Il peut-être anobli. J’ignore si celui-ci l’a été. De toute manière, nous ne sommes pas descendants des fils ainés de tous ces braves gens mais de ceux qui s’appelaient François. Je ne suis pas noble. Je vais au bistro avec le peuple.  Le pire c’est que quand je pense à « écuyer », je ne peux pas m’empêcher de voir un type en pantalon moule-burnes grotesque. Ca doit venir d’un film à la con.

Je vous ai sorti le nom de naissance de quatre grands-parents. Pour la génération précédente, je connais le nom des pères des quatre mais je connais qu’un seul nom « d’une mère » (Le Floch), parce que j’ai connu mon arrière-grand-mère. C’est étrange, il m’en manque trois…


Et vous ? Vous vous en rappelez ? 

20 commentaires:

  1. Je retiens de tout cela que Sommier a fait son lit à Loudéac : c'est cohérent.

    Sinon, je trouve que vos ascendances manquent un peu de diversité et d'exotisme : pas terrible, ça, quand on est de gauche…

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai un profil tres réac...

      Le truc qui me fait marrer, c'est que nous sommes issus de petits villages : il y a donc un tas de mariages consanguins... De tantes qui épouses leurs neveux et tout ça.

      Supprimer
    2. Cela étant, Sommier est mort trois ou quatre ans après son arrivée. Au moins, il est enterré au pays.

      Supprimer
  2. Yes ! Fait chez moi : 50% dauphinoise | 50% morvandelle.
    Tiens ma fille se lance dans la biographie personnalisée. Si ça intéresse quelqu'un. Laissez son histoire, que personne ne pourra leur prendre, à ses descendants, c'est mieux que des dettes, non ?

    RépondreSupprimer
  3. "Laisser" pas "laissez". Je vais me bouffer les doigts.

    RépondreSupprimer
  4. Stéphane Bern n'aurait pas fait mieux

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce n'est pas mal du tout, ce que fait Bern dans ses émissions historiques. Même chose d'ailleurs pour les livres de Lòrant Deutsch, que critique un malfaisant sous un autre billet que celui-ci.

      Supprimer
    2. C'est un peu ce qu'on disait hier : le pb des historiens du dimanche est qu'ils focalisent sur des trucs.

      Quant à Lòrant machin, ses critiques (émanant souvent de types qui ne l'ont pas lu...) sont typiques d'un délit de faciès. Comment supporter qu'un jeune blondinet tout doux puisse dire "ça" ?

      D'ailleurs, à y réfléchir, je me demande si ce n'est un peu pareil pour Bern.

      Supprimer
    3. Il y a surtout que Deutsch ne semble pas être précisément de gauche, ce qui, aux yeux de beaucoup, est un crime dès lors qu'on s'intéresse à l'histoire, et totalement incompréhensible chez un type qui, par ailleurs, fait profession de saltimbanque.

      Pour Bern, j'ignore tout de ses opinions politiques, mais enfin il ne semble guère mélenchonnien…

      Supprimer
    4. Deutsch s'est fait connaître par un film dans le quel il partait vers 18 ans en vacances sur la côté avec des jeunes de banlieue (dont Djamel Debouze), j'ai oublié le titre, sauf que je me rappelle qu'il était à rallonge.

      Il a ainsi commencé son job comme typiquement blondinet de gauche.

      Supprimer
    5. Wikipédia est notre ami.
      http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Le_Ciel,_les_Oiseaux_et..._ta_mère_!

      Supprimer
    6. Stéphane Bern avait parlé une fois de ses orientations politiques. Il me semble me souvenir que ses regards se tournaient vers le royalisme. Il s'est de toutes façons très peu étendu sur la chose.

      Supprimer
  5. Remonter jusqu'à 1605, c'est pas mal.Quand c'est faisable, beaucoup remontent avec peine à la Révolution.
    Je suis remonté pour la famille de ma chérie jusqu'à cette période et pour la mienne, éparpillée à l'est d'une ligne Nice-Brest, difficile à savoir. Mon père avait fait mais ne mentionne aucune date... Ce qui est pas mal pour une généalogie. J'en ai reconstitué une partie.

    RépondreSupprimer
  6. Ma mère est née d'un viol dont l'auteur ne s'est pas fait connaitre... Comment faire ?

    RépondreSupprimer
  7. Bonjour Nico !

    C'est toujours intéressant de savoir d'où l'on vient... parfois on dit que ça permet de savoir "où l'on va".

    Bises et merci pour cette publication.

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Soyez patients !