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02 octobre 2014

Igor a grossi et la bite ne fait pas le moineau


On l'a connu grand et baraqué. Il nous faisait presque peur quand il nous parlait avec son accent polonais du haut de son mètre quatre vingt dix et ses cent kilos de muscles. On ne faisait pas le con. Il nous payait des verres et on n'osait pas refuser de peur qu'il nous casse la gueule, c'est vous dire !

J'espère qu'il ne connait pas mon blog. 

Là il fait toujours 1m90 et probablement plus 100 kg mais 110. Et moins de muscles. On ne l'avait pas vu depuis plusieurs mois. 


Il fait moins peur. Je me suis foutu de sa gueule. J'aime bien me foutre de la gueule des gros comme Melclalex, El Camino, JJU, Styven, Lolo et d'autres. Ils sont toujours emmerdés et pas un seul n'ose rétorquer que je suis encore plus gros. Si je trouve un type plus gros que moi, je me fous aussi de sa gueule mais avec affection et un brin de condescendance. C'est comme ça. 

La grosseur, ça se gère. Par exemple, la patronne de la Comète a astucieusement mis des plantes vertes devant les miroirs. 


Ca permet à des clients gros comme Tonnégrande et le vieux Joël de ne pas se rendre compte qu'ils sont gros. Du coup, ils continuent à boire. 

Ca me rappelle Karim, à l'Aéro, qui, pour masquer des éclats dans le mur des toilettes, avait mis des miroirs au dessus de la chasse d'eau. Du coup, on se voyait la bite en pissant. Plus exactement, on se voyait la bite pisser. Je l'avais raconté dans un billet. Ca avait beaucoup fait rire FalconHill, qui, lui-même, n'est pas spécialement maigrichon. 


Jean-Claude est gros, aussi, mais comme il est photogénique, ça ne se voit pas. Pour sa bite, je ne sais pas. Je ne l'ai jamais vue dans un miroir (ni ailleurs, mais la bite de Jean-Claude n'est pas le sujet de ce billet). 

Toujours est-il que la vie m'a permis de voir ma bite et mon ventre dans des miroirs de bistros. 

Hé bien, apres cette expérience scientifique de premier plan, je peux vous l'assurer maintenant : entre sa propre bite et sa propre bedaine, dans un miroir de bistro, ce n'est jamais la bite qui a l'air grosse. 

Si les patrons de bistro étaient moins cons, ça serait le contraire. 

Cela étant, je ne connais pas la bite d'Igor. Je ne connais la bite que d'un seul client de la Comète, par ailleurs blogueur, mais nous étions saouls. Ca ne compte pas. C'est Roger qui m'a raconté le lendemain. Je connais aussi la bite de Jim, mais il n'était pas client de la Comète. Il était serveur et nous étions saouls aussi. Je ne connais pas la bite des autres serveurs, notamment celles de Roger et de Jean-Claude que je cite ce soir et qui ont l'honneur de me servir. 

Faudrait pas boire. 

Toujours est-il que ce billet porte sur Igor et pas des bites qui passent ou pissent. 

Quand je lui ai dit qu'il avait grossi, il m'a répondu : c'est le diabète. 

L'accent polonais est terrible. J'ai éclaté de rire. 


5 commentaires:

  1. Chui pas gros (pas maigre non plus). Mais j'ai adoré le billet sur les chiottes : à encadrer !

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  2. Il a raison Karim.
    Au moins quelques uns auront des nouvelles de quelqu'un qu'ils n'ont pas vu depuis longtemps.

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