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26 novembre 2014

La genèse de la grande cuisine

Hier soir, rentrant à la maison à une heure un tantinet tardive vu que Jean-Claude étant malade, j'ai préféré servir de chaperon à la patronne qui faisait la fermeture toute seule, j'avais faim. J'ai donc regardé le contenu de mon réfrigérateur pour un état les lieux. J'avais bien un certain nombre de conserves (que je range au frigo vu qu'il est trop grand pour mes besoins de célibataires) et des produits frais (j'entends par là qu'ils ne se conservent pas indéfiniment ; les surgelés se trouvant dans la catégorie "produits frais") qu'il me fallait terminer dans la semaine vu que je vais en Bretagne ce week-end. 

Il me restait, outre des pommes de terre (mon côté Breton), des saucisses de Frankfort, des andouillettes et du rôti de porc cuit. Sans compter du surimi. Le surimi me gonfle mais j'ai horreur de manger du poisson quand il n'est pas préparé par ma mère. Du coup, j'achète du surimi pour me donner bonne conscience. 

J'ai donc décidé de manger des saucisse de Frankfort avec des patates. Je colle donc mes Frankfort dans de l'eau pour les réchauffer et je me prépare à mettre trois pommes de terre au microonde. C'est alors que je dis mon calcul. Le surimi se conserve bien moins que nos produits parmentieresque, j'ai donc décidé de remplacer les patates par du surimi pour aller avec mes Frankfort. 

J'ai donc mangé mon premier bâton de surimi avec de la mayonnaise en attendant que les saucisses se réchauffent. J'ai trouvé ça bien fade. J'ai donc décidé d'ajouter de l'échalote et du poivre. 

C'est alors que j'ai eu l'idée de génie. J'ai haché l'échalote et le surimi et ai foutu le tout dans la casserole où chauffaient les saucisses. Et du poivre. Beaucoup de poivre (j'aime ça). J'ai attendu que ça arrive à ébullition. J'ai goûté. Les Frankfort chaude avec de la mayonnaise froide, ce n'est pas bon. J'ai donc placé ma casserole sous l'eau froide et le contenu dans une passoire. échalotes, Frankfort et surimi. Hop. 

Le tout arrivant à une température comestible (contrairement au thermomètre qui n'est pas comestible mais anal), j'ai servi le tout dans une assiette et j'ai ajouté de la mayonnaise (en boîte). J'ai mélangé le tout. 

C'était très bon et je vous le conseille. Sans les échalotes si vous comptez baiser ensuite mais c'est moins bon. 

Ce qui est la preuve qu'il ne faut pas être obsédé par le cul mais c'est dommage. 

4 commentaires:

  1. Tu vois Nico ... tu as du talent pour cuisinier et innover !... et dans d'autres domaines aussi je suppose ! ;o) LOL

    Bises ! :o)

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  2. La seule chose que je retiens de ce billet qui ne fera pas date chez Michelin ou Gault et Millot, est que tu reviens ce WE dans le gros bourg du centre Bretagne

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  3. Loin de moi l'idée de vouloir juger de tes talents de cuisinier; j'ai moi-même parfois commis des tentatives pour le moins hasardeuses; néanmoins tu me permettras d'être un peu dubitatif sur l'association saucisses/surimi.
    Ceci dit, les goûts (non pas lui !) et les couleurs.....

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  4. Mesdames, Messieurs, je suis en retard pour répondre.

    Détrompez vous, j'ai du talent pour accommoder les restes et ce machin n'est pas mauvais. Réellement.


    Nancy,

    A quoi tu penses ?

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