Il est temps d’aborder un des vrais sujets, de ceux qui sont
particulièrement importants et qui ne sont jamais traités dans les blogs. J’ai
nommé : les toilettes du bureau et les règles de savoir-vivre qui s’y
pratiquent, notamment un détail pratique.
Pourquoi ce sujet aujourd’hui ? Parce que je suis en retard et que Sciences
et Avenir dévoilait récemment que les essuie-mains à air pulsé propulsaient
un tas de bactéries et de cochonneries non propice à un maintien en bonne
santé. Vous me direz que cela n’a rien à voir puisque ces machins équipent
généralement les stations-service mais pas les bureaux. Je retiens l’objection
mais n’oublions pas qu’il y a des progressistes qui vont finir par rendre
obligatoire ce genre de dispositif.
Figurez-vous qu’un de mes collègues est grand et un peu
timide. Avant l’arrivée d’un autre type, il ne parlait quasiment jamais à
personne. Ca fait deux fois que je le croise alors qu’il sortait des toilettes.
J’ai horreur de ça. On ne peut pas savoir si ses mains sont propres ou pas. Si
elles sont humides, c’est désagréable mais on ne peut pas être sûr qu’il s’agisse
d’eau et qu’il s’est réellement lavé les mains.
De même, j’ai horreur de serrer la main à quelqu’un quand je
sors des toilettes du bureau. On ne sait pas si l’autre ne va pas se dire :
ah mais quel gros porc !
Quand le type sort des toilettes et vous tend la main, vous
ne pouvez pas refuser de la serrer. La tentation est forte d’aller à son tour
aux toilettes pour un lavage de main (au singulier, ce n’est pas la peine de
vous laver les deux dans ce cas précis). Quand c’est vous qui sortez des
toilettes et que quelqu’un veut vous serrer la main, ce qui est une pratique
usuelle, il est délicat de refuser sauf si vous avez les mains mouillées auquel
cas vous pouvez répondre : ah désolé, j’ai les mains mouillées, je te fais
pas la bise mais le cœur y est. Car il faut, en plus, faire preuve d’un humour
fin et délicat.
C’est ainsi que je ne m’essuie jamais les mains après les
avoir lavées, au bureau.
En poussant le bouchon un peu plus loin, je me demande si je
ne me passe pas les mains sous l’eau uniquement pour pouvoir refuser de serrer
des mains.
Toujours est-il que tous les dispositifs pour se laver les
mains pourraient être supprimés sauf, peut-être les machins qui distribuent du
papier car c’est bien pratique quand on n’a plus de mouchoir.
Ce que je dis pour les bureaux est également variable pour
les bistros mais avec d’autres proportions.
Le pire est : la poignée de porte.
RépondreSupprimerOui. Et le bouton du lavabo manipulé par des dizaines de types ayant pissé.
SupprimerLa solution magique: Utiliser des gants jetables, des roses pour les filles, des bleus pour les gars et des arc en ciel pour les autres
RépondreSupprimerVoila.
SupprimerTiens, tu rappelles le jour où on a vu débarquer les services de l'hygiène dans un petit resto ouvrier.
RépondreSupprimerIls ont voulu analyser les olives sur le comptoir (pour l'apéro).
Ils ont trouvé dessus en moyenne 7 urines différentes.
Pas mal, non ?
Je connais cette histoire avec différentes versions...
SupprimerEn ce qui me concerne, c'est du vécu.
SupprimerBerk. J'ai l'impression d'avoir l'odeur avec la lecture du billet...
RépondreSupprimerPauvre femme fragile.
SupprimerCaptivant et un peu en retard: la journée mondiale des toilettes, c'était le 19 novembre dernier. Juste la veille de la sortie du beaujolais nouveau...
RépondreSupprimerComment ? Et je n'avais pas fait de billet ?
Supprimer(il y a un tas de billets au sujet des toilettes des bureaux à écrire, notamment au sujet des bruits, des gens qui restent très longtemps, des habitudes de certains). (par exemple, à propos des bruits, je ne parle pas de "ceux qui sentent", je ne veux pas rendre Suzanne malade).
Favorable au distributeur de papier individuel
RépondreSupprimerUn beau billet comme on aime les lire
Je suis contre le papier individuel aussi... Je ne m'essuie les mains que dans du tissus (donc c'est souvent mon pantalon).
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