Je suis parti du bistro vers une heure
du matin, probablement 0h59, s'il faut être précis. L'heure, c'est
l'heure. C'était une petite soirée : je n'ai pas bu. Je me
comprends. Je rentre à la maison. J'arrive vers une heure et quart,
probablement. Je mets ma clé dans la serrure. Elle tourne mais la
porte ne s'ouvre pas. Je comprends immédiatement que ma mère avec
fermé la targette par réflexe, avant d'aller se coucher.
Me voilà obligé d'aller sonner me
disant qu'il était heureux que je ne sois pas saoul comme un cochon.
Je sonne une fois, deux fois trois fois. Je téléphone, une fois,
deux fois, trois fois. Je sonne à nouveau,... Et j'y vais
franchement : je sonne 10 fois consécutives. Enfin, la lumière
s'allume et je crie bien fort « c'est moi ! » pour
calmer sa potentielle inquiétude.
Si l'on peut reconstituer le scénario,
quand j'ai tenté d'ouvrir la porte, j'ai fait un tel vacarme que
dans son demi sommeil et demi éveil, elle était entrée dans un
cauchemar, croyant la maison attaquée. C'est un truc qui m'arrive
très souvent, à Bicêtre (ma chambre est à côté de l'immeuble
des voisins et leur femme de ménage, qui vient deux fois par
semaine, arrive à 8h30 et j'entends le bruit de l'interphone :
quand je suis réveillé, vu que ça me rappelle que je suis en
retard pour aller au boulot, si je suis encore somnolent, cela
déclenche des impressions bizarres, chez moi, des petits
cauchemars). Du coup, avec les coups de sonnettes, le téléphone,
elle a tout mélangé et se croyait encore endormie ou un truc comme
ça.
Encore faut-il que le sujet d'un billet de blog n'ait aucun intérêt.
Moi, un gros passablement éméché tapant furieusement à ma porte à une heure du mat, j'aurai pas ouvert même si c'était mon propre fils !
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