Le lendemain matin, je recevais un appel de son fils. Jean-Louis s'était pendu. Vingt minutes après mon dernier message.
J'étais perdu. J'ai appelé Trub puis j'ai annoncé la nouvelle dans le groupe de discussion des leftblogs. Un imbécile, Rimbus, a demandé de quoi il était mort. Comme si ce n'était pas évident. Comme si ce n'était pas évident que je ne pouvais rien dire.
Ces cons de copains (que j'aime évidemment !) m'ont demandé ensuite ce qu'ils pouvaient faire pour la famille, pour les fleurs,... Sans me demander ce qu'ils pouvaient faire pour moi. Sans penser que je pouvais être plus affecté que cela. La routine, quoi ! Un copain est mort.
Les hommages ont commencé à fleurir sur la toile et je remercie tout le monde. Personne n'a pensé que j'étais le seul à avoir l'accès à son blog. Tiens ! Je vais me suicider maintenant pour faire chier Romain et Gaël à qui j'ai donné les clés.
Seul Didier Goux a fait un billet intelligent. Comme quoi. Le thème était :
J'espère qu'il s'est suicidé.
On était peu à avoir la réponse.
Rien a dire. Sinon que ton billet est touchant. A plus d'un titre.
RépondreSupprimerOn oublie souvent ceux qui restent... Surtout quand on les aime, ceux qui restent,,,
Faudrai surtout ne pas oublier ceux qui ne restent pas. ;-)
SupprimerIl m'arrive encore de regretter le rébus du dimanche matin.
RépondreSupprimerOuais.
SupprimerEt ne te suicide pas
RépondreSupprimerSi mais après les vacances. ;-)
SupprimerNon, Nicolas, attends au moins qu'on se fasse une bouffe aux alentours de Noël!
RépondreSupprimerOui..
SupprimerSans déconner, Nicolas, tu es le genre de type qui peut se suicider un beau matin... J'espère simplement que je suis pas le genre de type avec lequel tu viendrais de dialoguer juste avant...
RépondreSupprimerJamais le matin !
Supprimer« Seul Didier Goux a fait un billet intelligent. »
RépondreSupprimerMais qu'est-ce que c'est encore que cette immonde calomnie ? Vous savez que je pourrais porter plainte, pour une saloperie pareille ?
Ah merde.
SupprimerPendant que tu écrivais ce billet, ou était-ce la veille ?
RépondreSupprimerJe ne sais plus et ça n'a guère d'importance.
Donc pendant que tu écrivais ce billet, j'étais chez lui, occupé à relire ses derniers textes.
Le temps a passé si vite depuis sa disparition, Le Coucou avait été un des premiers à m'accorder de l'attention alors que j'arrivai dans cette jungle de Twitter et des blogs. Je sais ce que lui dois, je pense à lui de temps en temps et au risque d'amuser les plus endurcis d'entre nous, à chaque fois ; même si je ne le connaissait pas personnellement ; j'ai toujours un petit pincement au cœur.
Bah !
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