Ce matin, il faisait chaud, très chaud. Une ambiance lourde
sans commune mesure avec les jours précédents alors qu’il faisait plus chaud,
je crois, n’ayant pas un thermomètre rivé au corps. Je suppose que c’était l’orage.
Cela a d’ailleurs commencé hier. Quand je suis arrivé au bistro pour l’apéro du
midi, j’étais oppressé comme si mon palpitant allait lâcher. Il m'a fallu trois Ricard pour revenir à un état normal.
J’y avais rendez-vous vers midi avec ce vieux con de Roger
et Corinne. Aussi, à midi vingt, après avoir glandé toute la matinée, j’ai pris
ma douche. En sortant de la salle de bain, il y avait un tel bruit qui je
croyais avoir oublié de fermer la douche. Je suis donc allé vérifier :
rien… Je me suis alors rendu compte que cela venait dehors. Il pleuvait comme
vache qui pisse. Je n’avais jamais vu une telle densité d’eau.
J’ai eu un moment de « panique » : il ne m’était
possible d’aller au bistro. La situation était grave. J’ai quand même mis un
tee-shirt, un caleçon et un jean et je suis descendu, résigné à attendre dans
la fraîche cave de la résidence. Je suis arrivé en bas et j’ai mis un nez
dehors : il fait beau.
Cet orage délirant n’avait duré que moins de cinq minutes.
Ben oui mais si t'etais en tongs t'as reussi a eviter les flaques ? :)
RépondreSupprimerJe ne mets plus de tong depuis le 23 août 96.
Supprimerl'expression "Vache qui pisse" a été préférée, et de loin, à "Vache qui bouse" pour des raisons olfactives
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