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05 juillet 2015

Orage

Ce matin, il faisait chaud, très chaud. Une ambiance lourde sans commune mesure avec les jours précédents alors qu’il faisait plus chaud, je crois, n’ayant pas un thermomètre rivé au corps. Je suppose que c’était l’orage. Cela a d’ailleurs commencé hier. Quand je suis arrivé au bistro pour l’apéro du midi, j’étais oppressé comme si mon palpitant allait lâcher. Il m'a fallu trois Ricard pour revenir à un état normal.

J’y avais rendez-vous vers midi avec ce vieux con de Roger et Corinne. Aussi, à midi vingt, après avoir glandé toute la matinée, j’ai pris ma douche. En sortant de la salle de bain, il y avait un tel bruit qui je croyais avoir oublié de fermer la douche. Je suis donc allé vérifier : rien… Je me suis alors rendu compte que cela venait dehors. Il pleuvait comme vache qui pisse. Je n’avais jamais vu une telle densité d’eau.

J’ai eu un moment de « panique » : il ne m’était possible d’aller au bistro. La situation était grave. J’ai quand même mis un tee-shirt, un caleçon et un jean et je suis descendu, résigné à attendre dans la fraîche cave de la résidence. Je suis arrivé en bas et j’ai mis un nez dehors : il fait beau.


Cet orage délirant n’avait duré que moins de cinq minutes.

3 commentaires:

  1. Ben oui mais si t'etais en tongs t'as reussi a eviter les flaques ? :)

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  2. l'expression "Vache qui pisse" a été préférée, et de loin, à "Vache qui bouse" pour des raisons olfactives

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