Pages

18 septembre 2015

Première journée à Beaune

La journée avait mal commencé. Il me fallait rejoindre Gare de Lyon. Regardez un plan de métro : de Bicêtre, ce n'est pas très facile contrairement aux autres gares parisienne. Avec un collègue croisé en arrivant nous étions les premiers, vers 9h10 pour un rendez-vous à 9h30. J'ai appris un peu ensuite que le train partait à 10h23 puis qu'il y avait un changement à Dijon. Finalement, nous sommes arrivés avec 55 minutes de retard, vers 13h50. J'ai donc mis plus de 5h30 pour un trajet de moins de trois heures en voiture...

Ces séminaires permettent de réunir tous les salariés de la boîte, une bonne centaine, tous les 18 mois. La première journée est plus ludique, la deuxième plus laborieuse. 

Le repas du midi était très bon mais a du être avalé rapidement. Et avec seulement deux verres de vin. 

L'après-midi fut très bien, probablement le meilleur depuis que je fais ces séminaires. Une heure de visite de l'Hotel Dieu, une heure d'atelier de de gustation de vin et une heure de visite de la ville. 

J'informe immédiatement les mauvaises langues : je n'ai pas bu une goute de vin. Ni même goûté. Je n'aime pas ces simagrées autour du pinard. Le bon vin se boit (et ne se crache pas) autour d'une table avec des amis connaisseurs. Sans compter que l'envie de pisser se pointait. 

Les deux guides et l'animateur de la dégustation étaient très bien (concrètement à beaucoup de guides que j'ai pu voir qui ponctuent leurs visites d'anecdotes stupides et récitent un discours). J'ai eu l'explication sur le chemin du retour en papotant avec une d'entre elles (Ils ont maintenant une vraie formation du genre licence d'histoire de l'art plus spécialisation). 

Un défaut néanmoins. Dans l'Hospice nous avons piétiné ; la dégustation se faisait debout et la visite de la ville était ponctuée de pauses pour des explications. A la fin de la deuxième heure, nous avions comme des fourmis sous la plante des pieds (presque tous). Avec le nombre d'heures que je passe debout au comptoir, j'étais surpris que cela puisse m'arriver. 

Le retour à l'hôtel a été une délivrance. Pas pissé entre 8h et 18h...

Après une petite sieste dans nos chambres, nous avons travaillé une petite heure. Séance photo puis apéro. J'ai fait l'erreur de ne pas picoler, pensant que nous allions le faire plus tard. 

Le dîner était fort convivial mais moins bon que le midi. Deux bouteilles de vin pour neuf.

Nous nous sommes donc retrouvés ensuite au bar de l'hôtel à quelques uns. Ouf. 



12 commentaires:

  1. Et t'as donc fini à 4h du matin empêchant ce brave travailleur d'aller se coucher ! Ah ben bravo !

    RépondreSupprimer
  2. Les organisateurs planificateurs de séminaires sont nuls, la moindre des choses est de se renseigner sur le profil des séminaristes

    RépondreSupprimer
  3. fallait mettre tes chaussures de rando

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Rien à voir : c'est rester debout sans bouger qui fait mal. Sauf au comptoir.

      Supprimer
  4. "Le bon vin se boit (et ne se crache pas)"

    Mais non, pas nécessaire : toutes les papilles gustatives se trouvent sur la langue et sur le palais: au-delà, il n'y en a plus une seule jusqu'au trou du cul. Avaler le vin ne sert donc à rien pour le déguster - ce qu'il faut, c'est le garder longtemps en bouche; si on le buvait autrefois, c'est parce qu'il était plus potable que l'eau, et qu'il faut bien s'hydrater; et si on ne le crache pas aujourd'hui, c'est parce que ça ne se fait pas de cracher à table.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous avez coupé ma phrase : j'ai dit : se boit avec des copains.

      Supprimer
  5. Les séminaristes ne sont plus ce qu'ils étaient...

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Soyez patients !