27 novembre 2016

@fhollande : fonce !


Cher François,

Ils sont tous devenus fous, y compris dans ce que l'on pourrait appeler un parti socialiste mesuré si on avait confiance en ces crétins. 

Mme Pinel se présente. Ton premier ministre aussi. Ils n'ont aucune chance. Ils sont fous. 

Ta stratégie est parfaite : tu vas laisser Valls couler Montebourg dont au sujet duquel tous les électeurs savent qu'il n'arrivera pas au second tour à cause d'andouilles comme moi qui, dans un moment de colère pourraient très bien voter Macron. 

Tu vas donc annoncer que tu ne seras pas candidat à la primaire. Peu importe qui la gagnera. Le bordel sera tellement énorme à gauche, que, quand tu annonceras ta candidature à ta propre succession, en mars, le vainqueur de la primaire sera obligé de se désister, ce que fera également Macron que tu as envoyé en franc-tireur. 

Devant une droite encore plus bête que la gauche vu qu'elle fera tout pour faire monter Marine Le Pen en droitisant un discours ce qui la fera baisser tout comme si ma tante en avait, tu arriveras au second tour et tu gagneras haut la main avec 50,001% des voix. 

Chapeau, l'artiste ! 

Ton dévoué. 
Nicolas. 

26 novembre 2016

Gros Loïc

Nous n'avions pas eu de nouvelles de cette andouille depuis plusieurs mois. Figure de Bicêtre, il avait fini par rentrer dans sa campagne.  Châteauroux ou un truc comme ça. 

Il a toujours été gros mais, compte tenu de ma propre corpulence, je ne vais pas lui jeter la pierre. La dernière fois qu'il est venu à Bicêtre, nous étions surpris. Il mesurait 1m70 et faisait 130 kg. Pour ma part, je suis plutôt demi genre à faire 1m75 (avec le tassement dû à l'âge) et 115 kg, ce qui mérite le respect. 

D'après mon informateur, il dépasse maintenant 150kg. C'est trop. Il ne peut plus bouger. 

22 octobre 2016

Des condoléances ? Ça s'arrose au bistro '

La mère de ma concierge - pardon, ma gardienne - est morte (ce qui touchera certainement mes lecteurs...). Je l'ai appris parce qu'une affiche avait été mise sur la porte de l'immeuble pour organiser une collecte pour des fleurs (c'est normal, ses proches, les membres du conseil machin, n'avaient pas d'autres moyens de procéder. Le problème est que je passe toujours par le sous-sol et pas par le hall). J'ai vu l'affiche jeudi matin (je suis passé par le hall parce que je discutais avec un voisin) mais, la tête dans le cul, je ne m'en suis rappelé ce matin (le samedi, je passe par le Hall, c'est plus simple pour aller à l'Amandine).

J'ai donc envoyé ce midi un SMS de condoléances. Ce n'est pas facile. Nous sommes dans un monde moderne. On ne peut plus glisser une carte dans une boîte à lettres. Je n'ai pas son adresse mail et je n'allais pas sonner chez elle ou attendre de la voir pour lui présenter mes condoléances. De toute manière, c'est faux cul. Présenter des condoléances alors qu'on ne connaît pas le mort de son vivant...

Cela me rappelle la mort - oups le décès - du père de ma chef. Quand elle est revenu, je lui avais glissé une parole. "Mes condoléances". Ca ne veut rien dire. C'est étrange. Enfin, si, ça veut dire quelque chose mais ceux qui présentent des condoléances essaient souvent de faire croire qu'ils partagent la douleur alors qu'ils ne veulent que montrer un geste de sympathie... Je ne sais pas. 

Ma cheffe avait été surprise. Réellement. Comme si elle ne comprenait pas mes quelques mots ou si j'avais été le seul. 

En écrivant ce SMS à ma concierge, j'étais ému. C'est pourtant un geste froid. Une obligation que l'on remplit parce qu'il le faut. Combien de fois ai-je présenté des condoléances ? Des parents de copains, par exemple. J'ai 50 ans. C'est l'âge d'avoir des copains qui perdent leurs parents. Je n'ai jamais été ému. J'ai toujours agi par réflexe. 

J'ai même organisé des collectes. Pour la mort de proches, c'est normal. Pour la mort de parents de proches, je me demande. C'est forcément mais pas dramatiquement faux-cul. 

Alors, je me suis rendu compte pourquoi j'étais ému. Ça fait 22 ans que j'habite là. 22 ans que je connais la gardienne. Insidieusement, c'est devenu une amie. Comment définir ce qu'est une amie ? Je vous laisse à la psychologie de comptoir, lieu que je ne fréquente jamais. 

Mais, en rédigeant ce billet, en discutant avec Tonnégrande en buvant l'apéro (mon côté multi-taches), je me suis rappelé d'un truc. Mi-octobre 1996, j'ai fait une espèce de dépression. Peu importent les raisons et le fait que ca soit une vraie dépression. Mon toubib m'a prescrit du Prozac et 15 jours d'arrêt. Jusqu'au 28 octobre 1996. 

Ça va faire 20 ans. J'ai repris le boulot le 29. Des dates restent marquées. Le 29, je sors du métro après ma première journée. Je me dis : "connard, si tu n'as aucune vie sociale à Paris, tu vas finir vraiment dépressif". Je suis donc entre dans le premier et seul bistro entre le métro et chez moi. 

C'était la Comète. 

10 octobre 2016

Du nouveau sur ce blog

Il a changé de nom, de forme et d'URL. Cette image ne sera néanmoins peut-être pas bon pour ma réputation.

09 octobre 2016

La pin-up du dimanche chez @elc95


Elle est à voir chez El Camino mais il est en retard. 

P.S. :
- ne vous inquiétez pas ce blog ferme dans quelques jours.
- pour avoir cette photo, j'ai cherché "grosse nue" dans Google. Je croyais les Américains pudibonds. Les résultats sont ignobles. 

06 octobre 2016

Nous avons rendez-vous à la cantine !

Tous les trois ou six mois, il y a une réunion dans la tour avec les entreprises qui ont un contrat avec le RIE. Les salariés de ma boite sont consultés pour les sujets à aborder. Un collègue a répondu hier et, en prenant le métro le soir, je me suis rappelé de son mail. J'ai alors décidé d'en ajouter une couche (mais j'ai choisi de m'envoyer un mail à mon adresse perso pour pouvoir me relire à tête reposée). Au bout de quelques mots, je suis rentré en "mode Jégoun" (ce matin, j'ai donc décidé de ne pas envoyer ma réponse pour différentes raisons dont le fait que je ne voulais pas donner l'impression de dénigrer une personne en particulier - Grosse Lyonnaise de surcoit ; le sujet n'étant pas là). 

Je vous la livre en masquant les prénoms (mais je précise qu'il m'arrive de faire preuve de moins de retenue et d'envoyer ce genre de mails au bureau) :

Bonjour,

Tout à fait d'accord avec C. notamment sur la température dans la salle mais pas sur le prix. 

Des bons points pour les desserts (on peut faire critique mais compte tenu du faible nombre de clients, soyons gentils). Les entrées préparées (présentoir de gauche) pourraient être plus variées. 

Cela étant, n'oublions pas la remarque que tout le monde a à la bouche mais n'ose pas formuler à cause d'une retenue à l'honneur de tout le monde. Disons que l'accueil à la caisse pourrait être plus aimable et efficace. 

Je veux bien qu'on ne me dise pas bonjour et bon appétit quand il n'y a pas de jeune stagiaire en formation. Je veux bien qu'on ne me donne plus de serviette en me tendant le ticket. Je veux bien être obligé de porter mon plateau dans la file parce que les machines à café sont juste devant la caisse puis le poser en urgence, sortir mon badge, le passer sans qu'on ne me dise quand le faire en me faisant engueuler quand je le passe trop tôt tout en récupérant ma serviette, mon ticket, en rangeant mon badge et en portant mon plateau. Je veux bien me faire engueuler quand je recharge mon badge à la caisse alors que j'aurais dû le faire à la borne alors qu'il ne passait pas (il me semble pourtant être un peu spécialiste de l'acceptation des cartes y compris sans contact avec la norme 14443 ou 5 que je cite de mémoire ce qui est l'intérêt d'être expert généraliste : se vanter de n'importe quoi). Je veux bien me faire aussi engueuler quand je signale une erreur de saisie parce que je nuis à la fluidité du service, tout en n'ayant jamais la preuve que ma réclamation est prise en compte (cela étant, je ne réclame jamais quand elle compte moins, soyons honnête). Je passe le piment vendu à la caisse, les entrées chaudes qui ne sont jamais disponibles à l'ouverture près de cette même caisse quand on mange de bonne heure (ce qui permet d'éviter les problèmes de machine à café, reconnaissons-le). 

Cela étant, je me demande s'il n'y a pas un léger motif de mécontentement. 

Et je ne supporte pas les problèmes de rendu de monnaie avec les visiteurs qui viennent nous voir (pléonasme) qui se font enguirlander parce qu'il n'ont pas l'appoint, qu'elle n'a pas de monnaie,... Parce que c'est moi qui leur ai suggéré de déjeuner là. 

À part ça, la dame quitte souvent ses fonctions pendant que je fais une pause devant la tour, vers 15 heures. Là, elle est charmante. 

P., bon courage !

Cordialement,
Nicolas. 

Envoyé de mon smartphone



04 octobre 2016

Les bistros et la prestance des nouveaux cons

Il A la Comète, on a un nouveau con parmi les clients. Ça nous change de Geneviève qui n'est pas une nouvelle conne. Ça nous change de Didier Goux aussi, mais il n'est pas, non plus, un nouveau con. Que vient faire Geneviève dans ce billet ? Rien. Le nouveau con parle autant qu'elle. Que vient faire Didier Goux, alors ? Rien non plus mais le type est aussi mal fringué que lui et est aussi grand. 

Tout d'abord, il est barbu avec une barbe entretenue. J'ai horreur de ça. Soit on se rase soit on ne se rase pas, comme moi, mais une barbe courte ne s'entretient pas. C'est grotesque. 

Il n'arrête pas de parler et adresse la parole à tout le monde. Il fait toutes les plaisanteries usuelles de comptoir et est plus que compétent que tous les sujets que tout le monde. 

Les mecs à qui il cause sont contents. Il leur offre des verres. Et comme ils sont encore plus cons que lui, ils remettent une tournée. Ils sont cons. Ils deviennent assez rapidement copains d'enfance pour deux ou trois semaines. C'est beau l'amitié. 

Comme il a cette prestance, il croit avoir du charisme. Il croit réellement qu'il intéresse les gens parce qu'ils finissent à ses pieds. Ils l'écoutent pour se faire payer des verres. Et en payent. Moi-même, j'ai eu des hordes de cons qui étaient avec moi pour se faire offrir des verres, mais, au moins, ils n'ont pas à m'écouter. Je ne parle pas. Mon côté altruiste silencieux. 

Il est grand, à dix ans de moins que moi, je ne peux pas l'insulter. Mais un de ces jours, il aura droit à une de ces réflexions sont j'ai le secret. Il comprendra que je ne l'aime pas. Il ne sera pas triste. Il changera de bistro. Je lui laisse six semaines. On ne le verra plus. 

Il n'y a que deux personnes que je n'ai pas réussi à virer. Geneviève. Mais elle est trop conne. Didier Goux mais je ne l'ai pas viré, il est parti tout seul. Une sombre histoire de cuite pourtant bien naturelle. 

Édit :
1. Et en plus il m'appelle Nico. Ça mérite des baffes. 
2. Je n'ai pas de chance. Le con du jour avec qui il parlait avait une guitare. Ils l'ont sortie. 

17 septembre 2016

La guigne

Je vous racontais hier que mon train avait pris trois heures de retard. En fin de compte, c'est un peu moins mais ma période de guigne a commencé jeudi matin. Ayant une réunion importante (à laquelle je pouvais arriver en retard de 10 minutes) à 10 heures, je suis parti de la Comète à 9h10, ayant habituellement 50 minutes de trajet (un peu moins de 45 quand tout va bien, souvent près d'une heure).

Je rentre dans le métro. Les quais étaient plein. Le « micro » annonce que le trafic est arrêté pour une des raisons habituelles (malaise d'un voyageur, panne de signalisation, incident technique, colis suspect : à la fin, on n'écoute plus...). J'aurais pu attendre la remise en service mais compte tenu de la foule, il aurait fallu que je laisse passer plusieurs rames.

Je décide alors de prendre le plan B : je prends un bus pour la Porte d'Italie, puis le tram jusqu'à Cité U, puis le RER B et, enfin, le RER A. Cela semble compliqué avec un tas de changements mais il faut aussi 45 à 50 minutes pour faire le trajet, le RER étant plus rapide que le métro.

Toujours est-il que sortant du métro de Bicêtre pour prendre le bus, je me rends compte que l'avenue est bouchée et que les bus ne circulent pas. Comme il pleuvait, je ne pouvais même pas faire à pied les 7 ou 800 mètres jusqu'au tram. J'envoie un mail aux collègues pour les prévenir de mon retard et je reste perplexe. Finalement, un bus arrive peu de temps après (par hasard, j'étais un des premiers à monter dedans alors que plusieurs dizaines, voire centaines de personnes attendaient, du coup, j'ai eu une place assise). J'arrive au tram, le prochain est annoncé à 6 minutes mais arrive immédiatement. Je me dis que la chance revient et que je serai à l'heure à ma réunion.

J'arrive à Cité U, vois une foule très dense à la station du RER avec plein de gens qui en sortaient. J'écoute : colis suspect. Je sors, je vais pour reprendre le tram mais évidemment tout le monde voulait faire comme moi. J'arrive à rentrer par miracle, bénissant dieu de l'absence de gros dans la rame. Je descends à Porte d'Orléans (les architectes ayant conçu la station devaient être saouls mais je n'étais pas là pour le tourisme). Je prends la 4 jusqu'à Châtelet puis la une jusqu'à La Défense.

Je suis arrivé à 10h45...

Le soir, vers 17h, je me rends compte que j'ai oublié de réserver mon billet de train pour le week-end. Je vais pour le faire par internet mais, il y a un système de sécurité pour payer : votre banque vous envoie un SMS avec un code à entrer sur le PC. Le SMS n'arrive pas. Je demande un nouveau code. Il arrive. Je le rentre, pas de bol, c'était le premier qui arrivait en retard. A force de réessayer, j'ai fais trois codes faux : je ne peux plus payer par carte par Internet...).

Je fonce donc à la gare de la Défense. Elle était fermée exceptionnellement. Nous étions plusieurs, comme des cons, à se demander comment un point de vente aussi important pouvait être fermé une après-midi (surtout qu'étant en congés le lendemain, je me croyais au vendredi)... On papotait avec les gens quand j'ai vu des bornes, à côté. J'ai pu réserver mon billet mais j'ai oublié de prendre le retour.

Je rentre au bureau. En cours de route, j'avais soif. J'avais marché vite pendant 20 minutes alors qu'il faisait chaud mais avec des rafales de vent très froid. Bizarre. Bien qu'en week-end, je rentrais au boulot finir ce que j'avais à faire. Je méritais largement une pression. Je m'arrête dans le premier bistro. Le comptoir était moche. Je prends une blonde ordinaire (une bière blonde, abruti, pas une pouffe blondasse). 4€60 ! C'est le prix de la pinte au bistro suivant, celui à côté du bureau.

Tout va bien jusqu'au lendemain vers 13 heures, quand mon TGV s'est arrêté à Vitré à cause d'incidents divers. Pendant trois heures.

Il y a des jours, comme ça...



16 septembre 2016

Trois heures de retard

Un arbre est tombé sur les caténaires interrompant les trains entre Rennes et Vitré. Mais un des espèces de fils électriques est tombé sur les rails de l'autre côté et un TGV roulant dans l'autre sens a roulé dessus. Hop ! La panne. 

Le TGV suivant s'est arrêté mais n'a pas d'alimentation électrique pour redémarrer. 

La SNCF doit donc dépanner deux TGV ou, plus précisément, envoyer des motrices diesel de Rennes les chercher. 

Si j'ai bien compris... Mais la présence de trois TGV (les deux en panne et le mien) en si peu de temps me paraît suspecte. 

Toujours est-il qu'ils ont annoncé trois heures de retard et que je vais louper l'apéro. D'autant que je ne sais même pas s'il y a un car, à cette heure tardive, entre Saint Brieuc et Loudéac.  

07 septembre 2016

Deux terrasses, Cosette et des imbéciles


Les gens, vous comprenez qu'on ferme ?


Le nombre d'imbéciles qui croient sur le le personnel bosse uniquement pour le plaisir me sidère toujours. 

06 septembre 2016

Soirée de bistro (un mardi)

On a rarement vu autant de monde au comptoir, chez Francois. Une vingtaine de gugusses vient de débarquer du conservatoire. Presque tous boivent des pintes de 1664. Sympa. 

Un peu avant quand je suis arrivé, il y avait un groupe en terrasse. Certains sont restés, d'ailleurs. Pascal et la serveuse ne sont pas couchés. Et moi non plus par dommage collatéral. 

Un type bourré avec un bras cassé faisait chier tout le monde.  Il autre type bourré (un petit noir qui vient souvent et boit du Ricard) et Geneviève lui criaient dessus avec chapeau qui en ajoutait une couche. 

Geneviève se fâchait de plus en plus et demandait pourquoi Pascal le servait toujours alors qu'il faisait chier tout le monde. J'ai répondu bien fort que c'est elle qui fait chier tout le monde et qu'on devrait la virer. Ce que je pense réellement. 

Un autre type qui buvait seul au comptoir s'est cru obligé d'intervenir auprès du mec bourré. Alors je suis sorti, je l'ai écarté gentiment. Pascal m'a rejoint. Calmement on a convaincu le type de partir. 

Geneviève reste là à brailler et à raconter que je l'ai envoyée chier alors qu'elle voulait rendre service. L'autre andouille de petit noir (désolé, j'ai oublier son prénom) est calme en terrasse. 

Il reste 20 types au comptoir et une petite dizaine en terrasse.

02 septembre 2016

Les trois vieilles


Ce sont trois vieilles copines, habituées de la Comète. L'une est cachée derrière une autre mais elles sont bien trois. 

Ce soir, elles n'ont pas remarqué que la terrasse était vide et que le personnel n'attendait que leur départ pour finir le ménage. 

Vie de bistro. 

24 août 2016

Ces ministres qui baragouinent


La baisse n'a pas été actée. Elle a été confirmée, constatée,... Mais elle n'a pas été "décidée" et, quand bien même elle l'aurait été, elle a fait l'objet d'un "acte"(chez un notaire ou autre). 

Arrêtons d'employer des mots au hasard. 

20 août 2016

Le temps qui passe...

Plus on vieillit, plus le temps passe vite. Pourquoi ? C'est une question que je me suis toujours posée. Slate tente d'y répondre. 


J'ai toujours pensé à l'hypothèse mathématique. 

15 août 2016

La cuisine pour les nuls (illustrée gratuitement par le sauté de porc à la Jégoun)

Disons-le franchement : depuis juin 2008, le bistro en bas de chez moi, la Comète, est ouvert les samedis et les dimanches : je n'ai plus l'occasion de faire réellement la cuisine à part pendant quelques jours fériés et à l'occasion de trop rares repas de famille où il m'arrive de mettre la main à la pâte. Il n'empêche qu'à l'occasion de ces vacances, seul chez ma mère, il a bien fallu que je m'y remette et, pas plus tard qu'hier midi, j'ai retrouvé une de mes anciennes spécialités, le sauté de porc à la con.

Pour être complet, il me faut dire qu'avant 1996, je rentrais toutes les semaines en Bretagne ce qui fait que, dans ma vie, je n'ai fait couramment la cuisine que pendant une douzaine d'années. Maintenant, ce que je fais de plus compliqué tourne autour de l'omelette et de la salade de pates, ce qui n'est d'ailleurs pas si simple, quand on y pense. Par exemple, dans la salade de pâtes, beaucoup d'imbéciles multiplient le nombre d'ingrédients par principe, parce qu'une salade doit contenir des légumes, parce que c'est frai, et tout ça. Pas du tout. Il faut des pâtes, une viande coupée en petits morceaux et de la sauce, comme un mélange d'huile d'olive et de mayonnaise, du poivre, des oignons ou de l'échalote. Point. Si vous insistez, pour vous donner bonne conscience, ajouter quelques dés de poivrons.

Je vous vois venir avec ce mélange d'huile d'olive et de mayonnaise. Non, je ne mange pas gras, c'est tout au plus une fois par quinzaine et il faut relativiser. Par exemple, toi, là, tu vas acheter une pièce de bœuf de 300 grammes car tu te penses carnivore mais tu vas la choisir sans gras apparent. Moi, je prends 200 grammes avec du gras et, en bout de course, j'ai la bidoche avec le plus de goût et la moins mauvaise pour la santé. Dis-toi bien que quand tu multiplies les légumes dans la salade, tu multiplies les pesticides. Pire ! Tu passes ton temps à bouffer du poisson car c'est officiellement meilleur pour la santé mais tu ne penses pas à toutes les saloperies qu'il y a dedans, du plomb et d'autres truc qui te donne le cancer.

Pendant ces douze années de cuisine dominicale (le samedi, c'est plus chiant, il faut faire le ménage, les courses,...), j'ai inventé quelques spécialités, comme le rôti de porc confit. C'est simple. Comme vers 11 heures, tu vas prendre l'apéritif avec les copains, il te faut une viande qui puisse se manger froide au cas où cela déborde et que tu puisses cuire le matin. A une époque, je programmais mon four et la fin, j'ai trouvé la solution idéale. Tu chauffes ton four assez bien. Tu y colles le rôti, tu diminues la température (genre thermostat 3 ou 4), tu vas prendre l'apéro et tu reviens deux ou trois heures après. C'est le bonheur. Très peu de gens osent car une recette doit s'appliquer à la lettre. Seuls les vrais gastronomes et les fumiers comme moi tentent de cuisiner en s'écartant un peu des règles.

Tiens ! Puisque tu es sympathique, je vais te donner une recette simple.

Le rosbif aux pommes de terre.

Ce qui est important est la cuisson des pommes de terre. De toute manière, après l'apéro, ton rosbif sera froid. Il n'empêche qu'en faisant couler ton café du matin, tu vas mettre ton four à fond. Tu vas badigeonner ton rosbig de beurre (ça donne une espèce de couche bien sympathique quand tu le mangeras froid), tu balances du poivre et quelques épices, sans plus, peut-être de l'ail. Quand le four est bien chaud, tu enfournes le tout. Tu retourneras à mi-cuisson, éventuellement en ajoutant un peu d'eau, chacun fait comme il le sent. Tu baisseras un peu la chaleur du four après l'enfournage initial.

Pour ce qui concerne la durée de cuisson, tu ne suivras aucune recette. Tout le monde te dit : un quart d'heure par livre. C'est faux ! C'est environ un quart d'heure par livre. Disons un quart d'heure pour la première. Pour un machin de 1,5 kg, tu mets 35 minutes. En gros. Tu te débrouilles.

Une fois que c'est cuit, tu pense à éteindre le four et à en laisser la porte ouverte. Attention ! Si tu ne vas pas prendre l'apéritif avec les copains, ce qui est complètement con, et que tu souhaites manger rapidement, tu laisseras le rosbifs au four éteint avec la porte ouverte au moins 10 minutes.

Mais venons-en aux pommes de terre. Pendant que le café coule, après avoir allumé le four, tu coupes les patates en morceaux (genre deux ou trois centimètres) après les avoir épluchées. Tu prends une cocotte, tu mets les patates dedans et tu mets un peu d'eau, environ jusqu'à la moitié de la hauteur. Après tu ajoutes un peu de beurre ou d'huile (quand je dis « un peu », c'est une façon de parler). Tu mélanges de temps en temps. Quand tu pars au bistro, tu coupes le gaz et tu le remets en route quand tu reviens, le temps de découper le rosbif.

Les pommes de terre vont cuire dans l'eau et quand celle-ci sera évaporée, elles vont commencer à rissoler dans la matière grasse. C'est sublime. Tu me diras que ceci a peu d'intérêt par rapport à une recette normale. Pas du tout. Des pommes de terre à l'eau, c'est bon, mais ce n'est pas mangeable avec du rosbif froid, et il faut ajouter du beurre salé pour donner du goût. Profitons de cette espace qui nous est accordé pour cracher sur les types qui mangent des pommes de terre à l'eau sans beurre salé, notamment parce qu'ils ont salé les pommes de terre à l'avance. Alors ils mettent du beurre doux. C'est immonde.

Des pommes de terre au beurre, c'est succulent mais c'est un peu chiant à faire, il faut surveiller. Quant aux pommes de terre sautées, qui ne manquent pas de charme, elles nécessitent d'avoir été cuites à l'eau puis à la matière grasse (où entièrement à la matière grasse ce qui nous ramène aux patates au beurre), ce qui est chiant. J'ai inventé la recette tout en un.

Remerciez-moi.

Mais venons-en à l'essentiel.

Le sauté de porc pour les nuls.

Amis musulmans, vous pouvez évidemment remplacer le porc par de la dinde ou une cochonnerie comme ça, même du veau mais ça coûte plus cher, sauf pour la première étape : le choix du morceau.

Prenez un bon morceau, genre du filet mignon. Vous faites pas chier. On a une tradition en France, c'est d'avoir des recettes pour accommoder les morceaux de viandes les moins bons. La bonne viande peut aussi être préparée... Notons toutes les andouilles qui vont, à raison, vénérer la côte de bœuf ou l'entrecôte, excellents morceaux de viande. Ils vont généralement la manger avec de la sauce, au vin, au poivre, au bleu, béarnaise,... autant de machins qui vont vampiriser le goût de la viande. D'ailleurs que font-ils du filet mignon ? Ils le badigeonnent de moutarde...

Vous le coupez en petits morceaux. C'est aussi l'intérêt du filet mignon, il est facile à couper. Un coup dans le sens de la longueur, le reste, plusieurs fois !, dans le sens de la largeur. Vous mettez de la matière grasse dans un faitout à feu vif, vous mettez les morceaux de viandes à rissoler un peu en ajoutant quelques épices, notamment du poivre, des oignons et des trucs comme ça. Une fois la viande légèrement dorée, vous ajouter un peu d'eau (jusqu'à mi-hauteur). Vous baissez beaucoup le gaz, vous mélangez. Vous vaquez. Revenez de temps en temps mélanger à nouveau. Si vous allez au bistro, ne partez pas plus d'heure.

Vous pouvez ajouter des trucs, genres carottes, pommes de terre en calculant au pif le temps de cuisson (ça vous évitera de cuire des légumes à part), du vinaigre ou vin blanc, de l'ail, ce que vous voulez, du concentré de tomate, du curry,... ! Dix minutes avant la fin, vous mettez des trucs que vous avez en stock, comme des champignons de Paris (frais, mais laissez les cuire 10 minutes), de la crème fraiche,...

Et voilà ! Vous n'avez plus aucune excuse pour ne pas cuisiner. L'important est de ne regarder aucune recette de cuisine, sauf pour avoir des idées. L'improvisation totale. Hier, j'avais du porc, de la crème fraiche (et quelques épices), de la moutarde et un reste de pommes de terres sautées, j'ai foutu la bidoche dans la cocotte avec du poivre et de la moutarde, dix minutes avant la fin, j'ai ajouté la crème fraiche puis les pommes de terres sautées.

C'était divin.

Attention, néanmoins ! Faire n'importe quoi ne fait pas de vous un cuisinier, n'improvisez pas une recette si vous avez du monde et si vous avez peur d'échouer. Entrainez-vous ! Par exemple, mon sauté de porc n'est pas présentable. Il est très bon. C'est facile de faire un truc bon : de la viande cuite, du poivre et de la crème fraîche. Ce n'est pas de la gastronomie pour autant... Ce n'est pas pour ça qu'il faut obliger les autres à se taper votre espèce de ragougnasse sans nom.

Quelques conseils :

1. Ne mettez pas trop de sel, voire pas du tout. C'est une très mauvaise habitude. Si c'est fade, vous pourrez en ajouter à table. Le sel ne fait pas que relever le goût des aliments, il donne le goût de sel... A contrario, prenez du beurre salé.

2. Beurre ou huile ? On s'en fout. Parole de Breton ayant découvert la cuisine à l'huile sur le tard. L'huile crue doit être bonne et le beurre cru doit être salé. Pour le reste, débat sans intérêt. Le mieux est de mélanger un peu les deux, par exemple quand on fait des patates au beurre. L'huile est plus simple à utiliser, ne crame pas,...

3. Par contre, ne lésinez pas sur le poivre, le normal, le gris, dès le début de la cuisson. Cela donne une espèce de force indéfinissable à la viande.

4. Célibataires gras du bide et fainéants, ne lésinez pas sur les légumes verts frais, non pas parce que c'est meilleur pour la santé, mais parce que c'est simple à préparer (même si ça parait chiant d'équeuter les haricots) et parce que c'est bon "tout court", à condition de ne pas être cuit uniquement à l'eau ou à la vapeur. Il faut un petit plus. Prenez des brocolis à la vapeur, par exemple ! Vous les mangez écrasés avec du beurre salé. C'est le bonheur. Il faut que le beurre soit frais (enfin, froid), pour goûter le contraste entre la chaleur des brocolis et la fraicheur du beurre qui sort du frigo.

5. Ne conchiez pas le gras (si vous avez des invités, évitez quand même les trucs qui baignent dans l'huile...). C'est ce qui donne du goût à la viande. Je connais des milliers de types qui vont adorer le filet de bœuf parce que c'est tendre. Mais ça n'a pas de goût par rapport à un simple rosbif, une entrecôte,... 

6. Même le truc le plus simple se travaille. Une brave omelette n'est pas à la portée du type sans expérience (j'ai moi même loupé une omelette aux champignons avant hier parce que je n'avais jamais préparé d'omelette aux champignons : elle était très bonne mais absolument pas présentable, or, pour une omelette, la vue compte aussi).

7. Un épice trop peu pratiqué : le cumin. Essayez de cuire des courgettes dans de l'huile d'olive avec du cumin. Miam. Et rien de plus simple. Vous épluchez vaguement les courgettes et les collez dans une poêle avec les machins pendant 35 minutes et hop !

07 août 2016

La pinte est raide

Dans un recent billet, je racontais ma dérive du comptoir vers la terrasse. Je dois avouer qu'elle s'accompagne d'une deuxième mutation : je bois plus souvent des pintes de bières que des demis. J'en bois évidemment deux fois moins. 

Mon blog est un blog scientifique. Il nous faut approfondir ce phénomène d'autant que j'ai toujours été un opposant farouche aux pintes de bière. Quand on reste longtemps avec une pinte en terrasse, elle s'évente et surtout se réchauffe. Je trouve les gens qui prétendent savourer des pintes de bonne bière en terrasse sont des abrutis. Quand je passe du temps en terrasse et ne peut pas boire beaucoup (allez picoler quand vous avez une heure de métro sans pouvoir pisser, par exemple), je ne bois jamais de pinte. 

Ma mutation vers la pinte date de 2008, quand la Comète a changé. Ils ont arrêté de vendre des petits verres de rouge. Donc, Tonnégrande et le vieux Jacques, qui buvaient des verres de rouge pendant que je buvais des demis, à mon rythme, se retrouvaient saouls comme des cochons car ils oubliaient qu'il y a plus d'alcool dans 14 cl de vin que dans 25 cl de bière. 

Cela s'est accéléré vers 2012, quand je suis revenu à La Défense. Un soir, le jeune serveur m'a dit : arrête de me faire chier à te servir des demis, bois donc des pintes, ça me fera moins de boulot. Et il a ajouté : la pinte est à 3 euros alors que le demi est à 2€10. Le calcul était vite fait. 

L'autre phénomène vient des cadres abrutis qui par une espèce de snobisme ne boivent que des pintes. J'avais l'air malin avec les demis quand ils étaient à la pinte. Il fallait que je boive des verres en Suisse pour lutter contre ma soif bien légitime. 

Enfin, au 1880, le patron a commencé à faire sonner la cloche une demi heure avant la fermeture pour annoncer qu'il ne servirait plus qu'un seul verre à chaque client. J'ai pris l'habitude de boire des verres plus grands (parce que les clients boivent des cocktails plus alcoolisés et longs à boire). Enfin, en salle, le service est rapide mais quand on est en terrasse, heu...

Voila comment la société évolue. 

La terrasse (pour verifier le comptoir)

20h35, il était, quand je suis arrivé au 1880 ou, plus exactement, son annexe, la Grange. Il y avait trois tables sur le parking avec mon pote Gilles, le patron et des types que je connais vaguement (sauf un et une fille que j'ai pas reconnue, en fait, honte sur moi). Je les salue, le patron me fait signe de m'asseoir avec eux. J'obtempère.

Je pense que s'ils avaient sorti les tables au-delà de la terrasse, c'est pour avoir un peu d'air frais mais aussi pour être visible de la rue, pour monter que le bistro était ouvert et avait un peu de monde. Cela a fonctionné, la vraie terrasse et la Grange elle-même étaient pleines vers 22h30. Les copains sur le parking ont commencé à rentrer chez eux et nous sommes restés seuls, avec Gilles. Ca commençait à cailler et le patron avait mis le chauffage à gaz. On a trouvé une table libre puis on a été rejoints par des vagues connaissances à lui.

En une soirée, en terrasse, toute ma tension était retombée. J'étais arrivé là avec une espèce de poids sur la poitrine. A la fermeture, vers 1 heures, j'étais zen.

Ceci est un billet de test, pour vérifier le bon fonctionnement la page Facebook associée à mesblogs. Quoi de mieux qu'un billet sur les terrasses pour vérifier une page qui s'appelle "Le Comptoir de Jégoun".

C'est étrange, moi qui ai été pendant des années un homme de comptoir, je deviens un client de terrasse dans les nouveaux bistros que je fréquente, pas trop quand je suis tout seul (sauf à l'Abri Côtier, à Arradon) vu que, dans ce cas, je cherche la solitude du comptoir, justement, mais quand je suis avec des potes voire, même, de plus en plus avec des collègues de bureau (c'est un des intérêts de La Défense, on trouve certains quartiers avec de belles terrasses, je vous conseille la partie située entre le métro « l'Esplanade » et la place des Corolles, voire jusqu'à Coeur Défense).

Pendant des années, ça me dérangeait presque d'aller en terrasse, sauf pendant les vacances, l'été, d'une part parce que c'est souvent plus cher (pas en Bretagne...), d'autre part, les premiers bistros où j'étais vraiment habitué (la Comète d'avant les travaux, l'Atelier et la Grenouille). Si j'allais en terrasse, c'est parce que les gens avec qui j'étais le voulaient.

Encore maintenant, à la Comète, ou la terrasse est si agréable l'été, je préfère largement manger au comptoir quand je suis seul.

Et toi ?

05 août 2016

Coupe de vacances


On a bossé comme des fous, pendant les 10 derniers jours. Et aujourd'hui : rien. J'ai écoulé les affaires courantes. Partant en vacances ce soir, je ne pouvais pas travailler sur des dossiers. Pour vous dire, je suis arrivé au bureau à 10h20, ce matin. D'ailleurs notre nouveau DG a fait le tour des bureaux à 9h30. Les collègues ont dû lui dire que j'étais déjà parti en congés. A 17 heures, je commençais à m'emmerder et à jouer à la belotte sur l'iPhone. A 18h (au lieu de 19 minimum vu mon retard matinal) : j'ai dit : hop ! Chez le merlan. 

Ce qui m'entraîne de réflexions. 

Petit 1 : j'y vais tous les 7 mois. Ça me coûte 26 euros, donc moins de 50 par an. Je connais beaucoup de gens qui se vantent d'avoir un coiffeur à 8 euros et me traitent de con quand ils voient ce que je paye. Or, ils y vont tous les mois. Aller moins souvent chez le coiffeur est encore la meilleure solution pour faire des économies. Le mieux étant bien sûr la tondeuse mais, si je m'y mettais, avec ma carrures, j'aurais encore plus l'air d'un gros con. 

Petit 2 : je comprends que ces braves coiffeurs préfèrent travailler avec du matériel propre et humide mais pourquoi font-il deux shampoings à leurs clients ?surtout cela dure environ 4 minutes, alors qu'à la maison, ça prend 30 secondes sous la douche. 

D'un autre côté, je me vois mal me foutre à poil chez le merlan pour prendre une douche pendant qu'une shampouineuse assermentée vérifie que je me lave réellement. 

Ça ne manquerait pourtant pas de charme. 

28 juillet 2016

Viré !

Je parle du ballon dont au sujet duquel la petite dame avait soufflé dedans, ce que j'ai vu en sortant du métro alors que la maréchaussée faisait des contrôles systématiques au carrefour en face de la sortie de notre valeureux transport en commun. 

Cela m'a amusé malgré la compassion de mise. Elle a joué. Elle a perdu. Rappelons qu'en roulant bourré, on risque de tuer des gens. Alors qu'on peut bloguer ivre par exemple. C'est une conne. Cela lui servira de leçon. 

Elle était toute penaude quand le policier l'a amenée dans le camion pour faire les papiers ou la transporter jusqu'au commissariat pour la faire souffler dans un autre truc afin de vérifier le niveau de l'infraction. Elle s'est alors tournée.

Et j'ai vu qu'elle avait elle-même le ballon. Je veux bien que les grosses et les gros bourrés roulent après avoir bu quelques litres d'après mais pas que les hommes et les femmes picoles quand ils sont enceints ou enceintes. 

C'était une grosse conne. Elle mérite le gnouf. 

27 juillet 2016

Mon jour des morts !

Ça fait deux ou trois jours que j'y pense. Généralement, fin juillet je suis épuisé mais, cette annee, j'ai pris une semaine de vacances en début de mois. 

J'étais épuisé, le 28 juillet 2011 (ou 2010, peu importe), quand le fils de Jean-Louis, le Coucou, m'a téléphoné pour m'apprendre la mort de son perd, la veille. Je me rappelle avoir appelé Sylvie, ce matin là. Sans doute la première fois que je l'appelais et elle papotait sans ce rendre compte que j'avais un truc à dire... Et je lui ai dit "stop ! Il faut que je parle". Jean-Louis est mort. 

J'étais épuisé le 27 juillet 1996. J'étais avec Gaël qui était mon adjoint alors que je dirigeais un centre de vacances. Mon copain Christophe était venu nous aider à ramasser le camp avant de partir. L'orage a pointé son nez. J'ai demandé à tout le monde d'accélérer. Sinon, il aurait fallu que nous rangions les tentes humides et aurions eu beaucoup de difficultés à les faire sécher de retour en Bretagne. Son cœur a lâché. Il avait quarante ans. J'en avais trente. J'en ai cinquante. Responsable mais pas coupable. 

J'étais fatigué le 27 juillet 1992. J'étais parti en centre de vacances, comme directeur adjoint. Mon père était malade. Mon frère m'avait appelé la veille. Il faut que tu rentres. Papa va mourir, sans doute cette nuit. On n'avait pas de portables à l'époque. Du coup, il avait appelé les voisins que j'avais prévenus : je risque d'être appelé pour... Le centre de vacances se terminait et on avait une fête avec les gamins. La voisine est venue me chercher. J'ai répondu au téléphone. Papa ne passera pas la nuit. 

Et je suis revenu au camp, la fêté continuait. J'avais les horaires de train, mon billet était reservé. Les gamins me réclamaient. J'étais revenu. The show must go on. 

On avait convenu avec deux copains qu'ils m'ameraient à la gare de Toulouse, le matin, départ vers 5 heures. Deux heures de route. J'étais fatigué. A la gare, j'ai appelé la maison. Mon père était mort la veille. J'avais loupé une étape. 

Quand le Coucou est mort, j'étais fatigué, très. Comme il déprimait suite à la mort de sa femme, j'avais prévu de passer mes vacances avec lui après une visite à mes copains du Gard, comme Falconhill. Mon pote était mort et mes vacances étaient foutues. J'étais très épuisé et je ne savais même plus pourquoi je pleurais. 

Alors j'ai fait du 27 juillet mon jour des morts, même si mon père a trépassé la veille. Excusons-le. Il ne pouvait pas savoir qu'entre le 26 et le 27, il ne ferait pas la majorité. 

Vivement demain. 

Avec une pensée pour les autres copains qui sont morts plutôt que de décéder, notamment Olivier et Philippe. S'il y en a d'autres, ils me pardonneront l'oubli. Moi pas. 

23 juillet 2016

L'art du pain

http://www.franceculture.fr/emissions/ne-parle-pas-la-bouche-pleine/c-est-si-bon-de-saucer

Cet article de France Culture parle d'un bouquin et rappelle comment il est bon de saucer et comment des imbéciles ont déclaré que c'était contraire aux règles du savoir vivre. Je n'ai pas lu le livre et l'article de suffit en lui-même. Débrouillez-vous. C'est Ménilmuche qui l'a partagé dans Facebook. 

Je voudrais revenir sur un point TRÈS important. Pour sauver, il faut du pain blanc. De la baguette est l'idéal et couchions les pains spéciaux. 

Ils sont devenus à la mode depuis une dizaine ou une quinzaine d'années, ces pains spéciaux, ces baguettes traditions,... Ils sont défendus par des bobos, croyant à un retour aux sources, au pain de nos grands parents, aux produits naturels n'utilisant pas d'artifice pour paraître purs. Tout cela n'est qu'une grosse connerie. Un vulgaire mensonge. Google et Wikipédia sont vos amis pour vérifier mes dires. Nos grands-parents et leurs grands-parents mangeaient du Ain blanc. Parfois, il mangeaient du pain de seigle parce que c'est si bon avec du beurre pour accompagner les fruits de mer. Parfois, ils mangeaient du pain d'épice, c'est si bon (notamment avec le foie gras, mais ça, c'est mon côté bobo). 

Les ains spéciaux qui n'ont rien de spéciaux existent depuis la nuit des temps, avant le pain blanc, c'est vrai, mais ils ont été remis à la mode par des industriels de la boulangerie pour vendre plus cher. Les bobos, dont toi, cher lecteur, probablement, sont cons. Ils acceptent de payer plus cher une baguette estampillée de qualité parce qu'elle est produite à partir d'une farine plus facile à faire. On marche en plein délire. 

Notons bien qu'avec ce genre de billets, je devrais avoir des tonnes de réactions négatives dans les réseaux sociaux. Forcément, tous les gugusses se sont fait baiser par les industriels et ont tendance à conchier les pauvres qui n'ont pas les moyens de payer 1€20 la baguette. L'adoration du pain spécial est un marqueur social pour péter plus haut que son cul. 

Je vais faire un aparté. On admettra assez facilement que le pain est meilleur quand il est frais. Qu'il soit blanc ou spécial. Il y a un tas d'abrutis qui achètent le pain en boulangerie par snobisme et qui le mangent pas frais. Le pain d'hypermarché frais est évidemment bien meilleur mais c'est tabou. Le pire étant en Bretagne où le pain de supermarché est systématiquement meilleur que le pain de boulangerie, ce qui n'est pas le cas dans la plupart des régions de France, notamment à Paris. Mais la Bretagne est pleine de cons à principe qui ne veulent acheter que du pain en boulangerie. Ils feraient mieux de consulter des Parisiens en vacances en Bretagne. Ce que j'ai fait. Et ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Le pain industriel est à chier. 

Revenons à nos moutons. Le pain pour sauver. 

Imaginons que vous mangiez des moules préparées normalement. C'est une hérésie de préparer des moules autrement que marinières ou au naturel, avec quelques produits qui vous passent sous la main, genre vin blanc, oignon ou échalotes, persil ! Il n'y a que deux exceptions : les moules gratinées et les quiches aux moules (éventuellement avec des coques). Tout autre solution pour préparer des moules est à proscrire et à ranger dans la catégorie : truc de bobo. 

Revenons à nos moules normales. Disons avec un peu de vin blanc, pour faire gastro, et des oignons. Vous les mettez sur le feu (dans une cocotte, andouille) et attendez qu'elles s'ouvrent. 

Vous mettez sur la table avec de la baguette blanche et du beurre salé. Vos convives pendront un plaisir inouï à alterner moules et morceaux de pain beurré. Et ils auront une érection en plongeant leurs bouts de pain blanc dans le jus. 

Autre aparté : j'aime bien les moules frites mais, vu de Bretagne, c'est un truc de bobo, aussi. Je préfère le vrai repas de moules avec que ça, du pain blanc et du beurre salé. 

L'autre exemple est le pain blanc beurre avec les radis. Mais il y a moins à saucer. Ne manger jamais de sel avec les radis. Mangez du pain blanc avec du beurre salé. 

C'est un ordre. 

Dernier aparté : le pain blanc est bon quand il est frais. Le pain spécial est un truc de types qui n'aiment pas le pain et qui finissent par le manger le lendemain de l'achat. Il est alors meilleur que la baguette blanche, c'est évident. Mais cela ne vaut pas le surcroît de dépense. 

Je vais résumer : quand vous invitez des gens à la maison, n'achetez que de la baguette blanche (du pain de seigle avec les fruits de mer, notamment les huîtres, et du pain d'épice avec le foie gras pour accentuer votre côté bobo d'autant que le pain de mie industriel grillé a des limites). Si vous avez peur d'avoir des critiques, sortez un prétexte à la con (du genre : mon boulanger a raté sa fournée de campaillettes, elles étaient trop cuite et le pain de campagne ne m'attirait pas). 

Bon appétit !

22 juillet 2016

Le grand Marc Loy à la Comète


Ca fut une excellente soirée. Merci à tous. Marc, le patron, Roger, Pascal et tous les clients imbéciles ou pas. 

Heureusement qu'Odette n'a pas internet. 

12 juillet 2016

02 juillet 2016

Les gens n'ont pas de chance

Je ne sais pas ce qui est arrivé mais cette voiture est arrivée sur le toit à deux mètres de l'entrée de la Comete. 



Les pompiers sont arrivés ils ont installé un "périmètre de sécurité". 


Les visiteurs affluent mais on ne peut plus sortir du bistro. 

Un prétexte comme ça pour rester au bistro, vous en avez déjà vu ?

Ça me rase


01 juillet 2016

L'ultime casse couilles

Il est 18h13, un vendredi soir. Tu as une semaine de vacances. La deuxième en 10 mois, la première ayant été passée au lit avec une espèce de grippe. Tu t'es assuré avoir répondu à toutes les urgences. Tu as activé ton agent d'absence, tu as éteint ton PC. Il te reste deux bricoles à faire : ranger ton bureau et laver ta tasse à café. Tu te lèves, prend la tasse pour aller faire la vaisselle. 

Un collègue rentre dans le bureau pour te demander des précisions parce qu'il devra se débrouiller sans toi. Tu écoutes la première question. La deuxième arrive. Tu poses la tasses, te rassoies et commences à rassembler les papiers sur le bureau. A entasser ceux qui pourraient servir. À mettre les autres à la poubelle,  la conversation dure, tu te lèves, prends ta tasse, marches vers la porte en espérant qu'il comprenne.

Et l'autre continue. 

Alors, tu réponds à la dixième question : la prochaine fois, tu passeras me voir à 17h ou tu te démerderas. 

28 juin 2016

Bud Spencer


Bud Spencer, ancien champion de natation et comédien dans films comme on aime, sans fond mais très drôles, est mort hier mais je n'ai pas eu le temps de lui rendre hommage qu'il mérite. 

C'était un gros barbu, ancien champion de natation, comme moi, même s'il y a quelques volets de ma carrière sportive que je relate peu sur mon blog. 

En 1982 ou 83, j'ai été champion de Bretagne junior UNSS de relai 4 fois cent mètres par équipe. On avait bien rigolé. Il y avait une seule équipe à se présenter et on avait nagé comme des crapauds. Même que les organisateurs avaient refusé de nous refiler la médaille. Comme quoi, c'est bien qui ne sont pas sportifs. Le président de la fédération se prénommait probablement Gérard. 

Néanmoins, avec ma légère surcharge pondérale, ma barbe entretenue par le jardinier du coin, c'est le seul point commun que j'ai avec le monsieur, sauf peut-être celle de manquer de sérieux (ce que je tiens par sa bio Wikipedia, pour le reste, je n'en sais rien). 

Il était plus grand que moi et pesait plus lourd. C'est une référence. 

Néanmoins, avec Terrence Hill, il formait un couple d'acteurs que j'adorais. Le couple et les deux acteurs. Vu mon âge, ils représentaient quelque chose mais je les avais presque oubliés. Il faut dire qu'ils avaient tourné dans beaucoup de navets. Contrairement à moi. Son compère, par contre, a fait quelques chefs d'œuvre. Mais l'un n'aurait pas existé sans l'autre. 

Bud Spencer tire son prénom d'une marque de bière contrairement à moi qui ai le prénom d'un marchand de vin. 

Mes condoléances à la famille, aux proches et à tous les fans. 

J'ai toujours jours été persuadé que c'est grave à lui que des surchargés pondéralement ne sont jamais agressés dans le métro et que, si je suis encore en vie après trente ans de conneries dans et sous Paris, c'est un peu grâce à lui. 

Il a donc œuvré pour une bonne cause. 

26 juin 2016

Dure journée

J'attends encore le résultat de deux élections (municipales à Loudéac et NDDL).

Excellent déjeuner à la Comète avec Esther, Irène, Sophie, Aymeric, Ronald et Nathan même si je m'endormais. C'est tout moi le dimanche midi. Si je ne suis pas avec des potes au comptoir, il faut que ce fasse ma sieste à 13h ou 13h30 ! 

La discussion tournait autour des conséquences du Brexit, le prétexte de notre KdB pendant le début du repas. 

Toujours est-il qu'au moment où ils sont partis, le match commençait avec ce putain de penalty dès le début. Je suis resté jusqu'au bout, bien heureux de l'issue finale avec le blondinet avec un nom allemand qui marque deux buts. 

Tenter de faire la sieste à 17h15 était une mauvaise idée. 

Je vais aller attendre les premières estimations à l'Aéro, tellement il fait chaud chez moi (alors que dehors, c'est moyen), ce qui devrait me faire sept heures de bistro aujourd'hui, le tout sans picoler. 

20 juin 2016

RATP ligne 7 : gros fail ce soir

Je suis parti de La Défence à 20 heures. Le monsieur dans le micro annonçait un incident Ligne 7 avec reprise du trafic à 21h. Je me suis rabattu sur la ligne 6 à l'Etoile. Je descends Place d'Italie. L'incident était confirmé. Je décide de rendre le 47. L'arrêt était plein de monde et les bus, bondés, ne s'arrêtaient pas. 

Ces andouilles n'avaient pas pensé à mettre des bus de substitution. 

Je me décide à aller à pied Porte d'Italie pour prendre un 131, que j'ai fini par avoir au bout de 10 minutes, le tout pour arriver à Bicêtre vers 21h45, mes bistros fermant. 

Ces ânes de la RATP avaient annoncé une reprise du trafic à 21h. 45 minutes plus tard ce n'était pas revenu et aucun moyen de secours n'était mis en œuvre. L'application RATP indique toujours une reprise à 21h et le type de Twitter est parti au bistro, ce qui n'est pas une critique, mais j'arrive encore à tweeter après 35526 verres. 

S'ils avaient dit la vérité des le départ, j'aurais gagné 45 minutes en prenant l'itinéraire bis. Il y a encore une grosse marge d'amélioration. 

19 juin 2016

Vidéo de bistro


Ces trois types prenaient discrètement une vidéo de nous, pendant cet apéro sous le signe du baptême du fils du patron. 

Discrètement est une façon de parler. On est deux à avoir vu le manège. 

Ma photos sera sur Facebook avant leur vidéo. 

Un d'eux, celui du milieu, était dzjà là vendredi soir. On dirait des abrutis du service d'ordre du FN. Ou de la CGT. 

15 juin 2016

Perversité

J'ai un doute. 

Une jeune fille (20 ans ?) se penche vers le chien d'Odette pour le caresser. Le chien se lève sur ses pattes arrières contre les cuisses de la charmante jouvencelle ce qui fait que sa truffe arrivait "dans" sa jupe. Je me suis mis à imaginer qu'il lui arrache la culotte. J'en parle à Tonnégrande qui avoue une pensée similaire (je suppose que le gros s'imaginait que la demoiselle n'avait pas de culotte et avait trouvé un truc à lécher). J'ai donc dit à Odette qu'elle devrait éduquer son chien pour arracher les culottes. 

Cela fait-il de nous d'immondes pervers méritant d'être montrés du doigt par les féministes et dénoncés par les blogueurs de gauche abrutis ?

Le chien : 


12 juin 2016

Les Irlandais sont des pochetrons contrairement aux Polonais

Dans le TGV, j'ai eu soif. Cela m'arrive rarement contrairement à ma réputation. Je suis donc allé au wagon bar boire une bière (j'ai eu de la chance, il en restait 4). Il y avait une douzaine d'Irlandais saouls comme des Polonais qui chantaient et criaient comme dans un pub de chez eux. 

J'ai rigolé avec la vendeuse. Du genre : bravo pour votre bistro, il y a une sacré ambiance. Je masquais mon profond mépris. Non pas pour elle mais pour son employeur et le système. Toujours est-il qu'elle était de très bonne humeur, n'ayant jamais eu un tel moment d'amusement dans son boulot. 

Une paire d'heures d'heures après, j'arrive à Bicêtre et vais boire un coup à l'Aéro, où la nonne humeur est de mise aussi en cette période de ramadan. La Comète est en face et, vers 20 heures, je vous les serveurs, Christian et Roger, sortir. Ils se dirigent vers le PMU et je décide, un peu à contre cœur (j'étais bien à l'Aéro) de les rejoindre dix minutes après. 

Il y avait une bande d'Irlandais (alors que la bière est de l'Amstel) en fête, chantant et criant. Un vrai bonheur. 

J'arrive à me faire servir (sur le compte de Christian). Le patron (kabyle, vive la couleur du drapeau) était pris au jeu des Irlandais et "dansait" avec eux. 

Christian et Roger ne savaient pas qui avait gagné le match et contre qui jouait l'Irlande. J'ai pris mon iPhone et regardé. Irlande avait perdu contre la Pologne...

Je suis donc retourné à l'Aéro où je savais voir un Polonais normal, qui boit du Whisky, mon homonyme, Nicolas, et où la bière est bonne (de la Kro, on n'est jamais déçus). 

Et qui ne sait évidemment pas que l'équipe de son pays dont il se contrefout avait gagné un match dans une compétition dont il se contrefout aussi. 

11 juin 2016

La fête de la musique à Loudéac #FDLM2016

La municipalité s'étant désengagée de l'organisation des festivités, l'essentiel d'entre elles aura lieu en face du 1880 Café, boulevard de la Gare (sur une partie du parking de l'Intermarché).

Galettes saucisses pour la restauration, buvettes pour la soif et pour la musique : John Kenny, Ronan one man band, DJ Dimitri.N et surtout Light in cities !

C'est le 17 juin.

09 juin 2016

Monsieur Roger de La Comète est un artiste !


Voila son Bloody Mary ! Pendant que Didier Goux nous parle de tabasco. Ça ne va pas Reveler le niveau. 

La tranche de citron qui sépare les les deux espèces de liquides. C'est beau. Avec la paille qui va jusqu'en bas. 

J'en pleure. 

08 juin 2016

Allo @ligne7_ratp ?

Mardi la semaine dernière (de memoire), et de lundi à aujourd'hui, cette semaine, il y avait un incident vers 9h. Cela m'oblige à prendre le bus 131 ou 47 du Kremlin-Bicêtre à Porte d'Italie puis le tram jusqu'à Cité U puis le RER B et le A pour aller bosser à La Défense. 

Vous ne pourriez pas arrêter de tout mette sur le dos d'incidents techniques ou me trouver une solution plus simple pour aller bosser ?

Concours de circonstances ou de ridicule ?

04 juin 2016

Des pompes neuves pour la crue


Quand je fréquentais des blogueuses mode, je faisais des photos quand j'achetais des chaussures. J'avais arrêté mais j'ai trouvé un jeu de mot pourri pour le titre. 

Néanmoins, j'aurais voulu que ces Geox soient remboursées par la sécu car mon achat se situe dans une démarche de santé publique (surtout de la mienne). 

Depuis quatre ou cinq semaines, je n'étais plus à l'aise dans les anciennes, l'impression d'avoir une démarche spéciale comme si le talon était usé. Et à chaque fois que me levais de mon siège de bureau (il n'y a qu'au bureau que je suis assis avec des chaussures, sinon je suis au comptoir), je me mettais à boite pendant cinq ou six mètres. 

Hier, un collègue me demande ce que j'ai et je lui répond que mes pompes sont pourries. Il me dit que je n'ai qu'à en changer. 

Je dois reconnaître que ça ne m'était pas venu à l'esprit. Véridique. 

02 juin 2016

Paris perdu

Quittant le bureau à 18h40, il téléphona pendant une quinzaine de minutes puis se dit qu'il serait sympathique de s'enfiler une bière avant de prendre le métro. Bêtement, il sombra dans les blogs et décida de publier un billet sur son blog. Du coup, il se retrouva comme souvent au métro vers 20h, pensant arriver à la Comète avant neuf heures tout en se demandant pourquoi il parle de lui à la troisième personne et passe de vingt heures à 9h en une heure.

Le haut-parleur du métro m'annonça que le trafic était interrompu sur la ligne 1 ares l'Etoile et donc pertubé avant. J'ai dit tant pis. Je vais même dire que je me réjouissais de devoir prendre la ligne 6, métro "aérien", ce qui m'aurait permis d'admirer la Seine en crue. J'estimais que j'allais ne perdre qu'une dizaine de minutes. 

A 8h dix ou vingt heures 10, je ne sais plus, le haut-parleur me dit alors que le trafic était interrompu entre La Défense jusqu'à 21 heures moins 20. Le temps que l'information monte au cerveau, il se passa une 10xaine de minutes. J'étais baisé. Il fallait soit attendre soit choisir une autre solution. J'avais deux solutions. La première était d'aller prendre un RER à Grande Arche mais d'Esplanade, il y a 20 minutes de marche. Ça me faisait arriver à la Comète  à 21h40. Soyons précis. L'autre solution était de rentrer en taxi. À cette heure tardive, la circulation aurait dû être fluide. J'avais une chance d'arriver un peu après 21 heures at home mais cela m'aurait coûté une trentaine d'euros (je prends souvent le taxi quand je rentre tard pour des raisons professionnelles, donc avec note de frais). Je choisis cette solution. 

Mais le périphérique était bien chargé le panneau lumineux nous annonçant une heure moins 20 pour arriver Porte d'Orléans (donc cinquante mn pour la Comete, en principe). En fait, on a mis moins de temps. Joie. Jusqu'à 21 heures, j'ai gardé l'espoir d'arriver à 10 minutes de plus au fief. 

Mais, la Porte d'Italie était bouchée. On a mis 20 minutes pour sortir du périphérique. Ce qui fait qu'on est arrivés à la Comète à 20 et une heure 40. Soit, exactement l'heure à laquelle je serais arrivé si j'avais choisi l'autre option. 

Et ça m'a coûté plus de cinquante €. 


01 juin 2016

La Comète est unique et verveine

Il me semble que cela fait quelques années, à peine une trentaine, voire 35, que je fréquente les bistros, mais c'est la première fois que j'en vois un servir à une même table 9 cafés gourmands... Dont 7 avec de la verveine. 



J'espère que les dames (je suppose, mais c'est mon côté machiste) vont bien dormir.