D'ailleurs les anniversaires me travaillent ces jours-ci, surtout le mien. Avoir 50 ans dans un mois me sidère d'autant que j'ai toujours été persuadé quitter ce monde à 48 ans, je ne sais pas pourquoi. Sans doute parce que les hommes meurent jeune dans la famille (notamment mon grand-père maternel qui a permis à ma grand-mère d'être veuve pendant un bon demi-siècle, mon père qui n'a pas coûté un sou à la sécu pour sa retraite, sauf en réversion et le mari de sa sœur qui nous a quitté à 48 ou 49 ans à cause d'une hygiène de vie pourtant pas pire que la mienne. Mais c'était un sportif). Toujours est-il qu'à 50 ans bientôt, je n'ai jamais été hospitalisé pour autre chose que les amygdales, n'ai pas de médecin traitant, la dernière fois que j'ai vu un toubib, c'est parce que j'avais une couille comme un pamplemousse, ce qui m'a fait arrêter de boire pendant 4 semaines à cause des antibiotiques. Du coup, quand la deuxième couille a fait la même chose, je n'ai vu aucun médecin, et elle a mis exactement le même temps à dégonfler. Les médecins sont des charlatans. Et en plus je ne suis pas presbytes alors que je connais des vieux médecins casse-couilles. Surtout un. Il se reconnaîtra.
Mais j'ai dévié vu que j'avais deux idées de billet en tête (voire trois avec le 19 mars). J'en étais à l'apéro au comptoir. Ils sont cons les Arabes. Jamais je n'ai été dérangé par le vibrèrent d'un zinc créé par celui du smartphone d'un Chinois. Cela étant, le téléphone de mon Arabe a probablement été construit en Chine vu que les lyonnais sont assez peu portés sur les nouvelles technologies. Et le téléphone arabe n'a pas bonne presse. Ni les Kabyles téléphoniques d'ailleurs.
Revenons au comptoir. Nous sommes dimanche, jour de marché à Bicêtre. Il y a foule dans les rues.
Une femme se met à hurler sur le trottoir. Une grosse toute rouge. Nous étions donc pliés de rire, avec les Arabes kabyles ou les Kabyles arabes, je ne sais plus. Il n'y avait aucun lyonnais. Nous étions forcément tombés sur une folle poivrotte.
Elle hurlait et engueulait les gens, c'était très drôle.
Un gamin hilare est arrivé. 8 ou 10 ans à vue de nez. Elle l'engueule : ah ! Tu es là ! J'ai cru que tu avais été enlevé. J'ai eu très peur. Je t'ai dit de ne pas me quitter. Jamais.
La dame est redevenue normale, perdant sa rougeur et discutant normalement. Ce n'était pas une folle. Ou si. Perdant son fils de vue trois minutes dans la foule du marché, elle avait pété une Durit.
Il fallait imiter Dickens, pour la grosse dame rouge, et la surnommer illico : La Petite Durit…
RépondreSupprimerSinon, dans le genre "je me fais des idées à la con", aux alentours de 1988 ou 89, j'étais persuadé que j'allais mourir en 1991, sous prétexte que Mozart est mort en 1791 et que j'étais né comme lui en 56… Puis, en 1990, Catherine est arrivée et je n'y ai plus pensé.
Qu'on se le dise, il a volontairement écrit Durit! Alors pas de commentaires imbéciles du genre "c'est durite qu'il faut dire!!!
RépondreSupprimerJe l'ai écrit ainsi par analogie avec Dorritt…
Supprimerelle va dans une animalerie et achète une laisse
RépondreSupprimerVoila.
SupprimerTrois remarques : cinquante ans c'est encore jeune... tu as le temps d'entrer dans les statistiques familiales. Ce que je ne te souhaite pas, ne serait-ce que pour la santé financière des bistros que tu fréquentes. Deuzio : faut choisir entre arabe et kabyle. Les deux sont ethniquement différents un peu comme une chtouille et une blenno. Troisio, la grosse rouge bourrée, ce ne serait pas titine par hasard ?
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