La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
30 juillet 2016
28 juillet 2016
Viré !
Je parle du ballon dont au sujet duquel la petite dame avait soufflé dedans, ce que j'ai vu en sortant du métro alors que la maréchaussée faisait des contrôles systématiques au carrefour en face de la sortie de notre valeureux transport en commun.
Cela m'a amusé malgré la compassion de mise. Elle a joué. Elle a perdu. Rappelons qu'en roulant bourré, on risque de tuer des gens. Alors qu'on peut bloguer ivre par exemple. C'est une conne. Cela lui servira de leçon.
Elle était toute penaude quand le policier l'a amenée dans le camion pour faire les papiers ou la transporter jusqu'au commissariat pour la faire souffler dans un autre truc afin de vérifier le niveau de l'infraction. Elle s'est alors tournée.
Et j'ai vu qu'elle avait elle-même le ballon. Je veux bien que les grosses et les gros bourrés roulent après avoir bu quelques litres d'après mais pas que les hommes et les femmes picoles quand ils sont enceints ou enceintes.
C'était une grosse conne. Elle mérite le gnouf.
27 juillet 2016
Mon jour des morts !
Ça fait deux ou trois jours que j'y pense. Généralement, fin juillet je suis épuisé mais, cette annee, j'ai pris une semaine de vacances en début de mois.
J'étais épuisé, le 28 juillet 2011 (ou 2010, peu importe), quand le fils de Jean-Louis, le Coucou, m'a téléphoné pour m'apprendre la mort de son perd, la veille. Je me rappelle avoir appelé Sylvie, ce matin là. Sans doute la première fois que je l'appelais et elle papotait sans ce rendre compte que j'avais un truc à dire... Et je lui ai dit "stop ! Il faut que je parle". Jean-Louis est mort.
J'étais épuisé le 27 juillet 1996. J'étais avec Gaël qui était mon adjoint alors que je dirigeais un centre de vacances. Mon copain Christophe était venu nous aider à ramasser le camp avant de partir. L'orage a pointé son nez. J'ai demandé à tout le monde d'accélérer. Sinon, il aurait fallu que nous rangions les tentes humides et aurions eu beaucoup de difficultés à les faire sécher de retour en Bretagne. Son cœur a lâché. Il avait quarante ans. J'en avais trente. J'en ai cinquante. Responsable mais pas coupable.
J'étais fatigué le 27 juillet 1992. J'étais parti en centre de vacances, comme directeur adjoint. Mon père était malade. Mon frère m'avait appelé la veille. Il faut que tu rentres. Papa va mourir, sans doute cette nuit. On n'avait pas de portables à l'époque. Du coup, il avait appelé les voisins que j'avais prévenus : je risque d'être appelé pour... Le centre de vacances se terminait et on avait une fête avec les gamins. La voisine est venue me chercher. J'ai répondu au téléphone. Papa ne passera pas la nuit.
Et je suis revenu au camp, la fêté continuait. J'avais les horaires de train, mon billet était reservé. Les gamins me réclamaient. J'étais revenu. The show must go on.
On avait convenu avec deux copains qu'ils m'ameraient à la gare de Toulouse, le matin, départ vers 5 heures. Deux heures de route. J'étais fatigué. A la gare, j'ai appelé la maison. Mon père était mort la veille. J'avais loupé une étape.
Quand le Coucou est mort, j'étais fatigué, très. Comme il déprimait suite à la mort de sa femme, j'avais prévu de passer mes vacances avec lui après une visite à mes copains du Gard, comme Falconhill. Mon pote était mort et mes vacances étaient foutues. J'étais très épuisé et je ne savais même plus pourquoi je pleurais.
Alors j'ai fait du 27 juillet mon jour des morts, même si mon père a trépassé la veille. Excusons-le. Il ne pouvait pas savoir qu'entre le 26 et le 27, il ne ferait pas la majorité.
Vivement demain.
Avec une pensée pour les autres copains qui sont morts plutôt que de décéder, notamment Olivier et Philippe. S'il y en a d'autres, ils me pardonneront l'oubli. Moi pas.
24 juillet 2016
23 juillet 2016
L'art du pain
http://www.franceculture.fr/emissions/ne-parle-pas-la-bouche-pleine/c-est-si-bon-de-saucer
Cet article de France Culture parle d'un bouquin et rappelle comment il est bon de saucer et comment des imbéciles ont déclaré que c'était contraire aux règles du savoir vivre. Je n'ai pas lu le livre et l'article de suffit en lui-même. Débrouillez-vous. C'est Ménilmuche qui l'a partagé dans Facebook.
Je voudrais revenir sur un point TRÈS important. Pour sauver, il faut du pain blanc. De la baguette est l'idéal et couchions les pains spéciaux.
Ils sont devenus à la mode depuis une dizaine ou une quinzaine d'années, ces pains spéciaux, ces baguettes traditions,... Ils sont défendus par des bobos, croyant à un retour aux sources, au pain de nos grands parents, aux produits naturels n'utilisant pas d'artifice pour paraître purs. Tout cela n'est qu'une grosse connerie. Un vulgaire mensonge. Google et Wikipédia sont vos amis pour vérifier mes dires. Nos grands-parents et leurs grands-parents mangeaient du Ain blanc. Parfois, il mangeaient du pain de seigle parce que c'est si bon avec du beurre pour accompagner les fruits de mer. Parfois, ils mangeaient du pain d'épice, c'est si bon (notamment avec le foie gras, mais ça, c'est mon côté bobo).
Les ains spéciaux qui n'ont rien de spéciaux existent depuis la nuit des temps, avant le pain blanc, c'est vrai, mais ils ont été remis à la mode par des industriels de la boulangerie pour vendre plus cher. Les bobos, dont toi, cher lecteur, probablement, sont cons. Ils acceptent de payer plus cher une baguette estampillée de qualité parce qu'elle est produite à partir d'une farine plus facile à faire. On marche en plein délire.
Notons bien qu'avec ce genre de billets, je devrais avoir des tonnes de réactions négatives dans les réseaux sociaux. Forcément, tous les gugusses se sont fait baiser par les industriels et ont tendance à conchier les pauvres qui n'ont pas les moyens de payer 1€20 la baguette. L'adoration du pain spécial est un marqueur social pour péter plus haut que son cul.
Je vais faire un aparté. On admettra assez facilement que le pain est meilleur quand il est frais. Qu'il soit blanc ou spécial. Il y a un tas d'abrutis qui achètent le pain en boulangerie par snobisme et qui le mangent pas frais. Le pain d'hypermarché frais est évidemment bien meilleur mais c'est tabou. Le pire étant en Bretagne où le pain de supermarché est systématiquement meilleur que le pain de boulangerie, ce qui n'est pas le cas dans la plupart des régions de France, notamment à Paris. Mais la Bretagne est pleine de cons à principe qui ne veulent acheter que du pain en boulangerie. Ils feraient mieux de consulter des Parisiens en vacances en Bretagne. Ce que j'ai fait. Et ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Le pain industriel est à chier.
Revenons à nos moutons. Le pain pour sauver.
Imaginons que vous mangiez des moules préparées normalement. C'est une hérésie de préparer des moules autrement que marinières ou au naturel, avec quelques produits qui vous passent sous la main, genre vin blanc, oignon ou échalotes, persil ! Il n'y a que deux exceptions : les moules gratinées et les quiches aux moules (éventuellement avec des coques). Tout autre solution pour préparer des moules est à proscrire et à ranger dans la catégorie : truc de bobo.
Revenons à nos moules normales. Disons avec un peu de vin blanc, pour faire gastro, et des oignons. Vous les mettez sur le feu (dans une cocotte, andouille) et attendez qu'elles s'ouvrent.
Vous mettez sur la table avec de la baguette blanche et du beurre salé. Vos convives pendront un plaisir inouï à alterner moules et morceaux de pain beurré. Et ils auront une érection en plongeant leurs bouts de pain blanc dans le jus.
Autre aparté : j'aime bien les moules frites mais, vu de Bretagne, c'est un truc de bobo, aussi. Je préfère le vrai repas de moules avec que ça, du pain blanc et du beurre salé.
L'autre exemple est le pain blanc beurre avec les radis. Mais il y a moins à saucer. Ne manger jamais de sel avec les radis. Mangez du pain blanc avec du beurre salé.
C'est un ordre.
Dernier aparté : le pain blanc est bon quand il est frais. Le pain spécial est un truc de types qui n'aiment pas le pain et qui finissent par le manger le lendemain de l'achat. Il est alors meilleur que la baguette blanche, c'est évident. Mais cela ne vaut pas le surcroît de dépense.
Je vais résumer : quand vous invitez des gens à la maison, n'achetez que de la baguette blanche (du pain de seigle avec les fruits de mer, notamment les huîtres, et du pain d'épice avec le foie gras pour accentuer votre côté bobo d'autant que le pain de mie industriel grillé a des limites). Si vous avez peur d'avoir des critiques, sortez un prétexte à la con (du genre : mon boulanger a raté sa fournée de campaillettes, elles étaient trop cuite et le pain de campagne ne m'attirait pas).
Bon appétit !
22 juillet 2016
Le grand Marc Loy à la Comète
Ca fut une excellente soirée. Merci à tous. Marc, le patron, Roger, Pascal et tous les clients imbéciles ou pas.
Heureusement qu'Odette n'a pas internet.
12 juillet 2016
02 juillet 2016
Les gens n'ont pas de chance
Je ne sais pas ce qui est arrivé mais cette voiture est arrivée sur le toit à deux mètres de l'entrée de la Comete.
Les visiteurs affluent mais on ne peut plus sortir du bistro.
Les pompiers sont arrivés ils ont installé un "périmètre de sécurité".
Un prétexte comme ça pour rester au bistro, vous en avez déjà vu ?
01 juillet 2016
L'ultime casse couilles
Il est 18h13, un vendredi soir. Tu as une semaine de vacances. La deuxième en 10 mois, la première ayant été passée au lit avec une espèce de grippe. Tu t'es assuré avoir répondu à toutes les urgences. Tu as activé ton agent d'absence, tu as éteint ton PC. Il te reste deux bricoles à faire : ranger ton bureau et laver ta tasse à café. Tu te lèves, prend la tasse pour aller faire la vaisselle.
Un collègue rentre dans le bureau pour te demander des précisions parce qu'il devra se débrouiller sans toi. Tu écoutes la première question. La deuxième arrive. Tu poses la tasses, te rassoies et commences à rassembler les papiers sur le bureau. A entasser ceux qui pourraient servir. À mettre les autres à la poubelle, la conversation dure, tu te lèves, prends ta tasse, marches vers la porte en espérant qu'il comprenne.
Et l'autre continue.
Alors, tu réponds à la dixième question : la prochaine fois, tu passeras me voir à 17h ou tu te démerderas.
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