Pot de départ de l'assistance du Président de ma boite, filiale d'une filiale d'un groupe public. 75 minutes de discours, pas chiants (je n'ai pas vu le temps passer), pas faux cul (j'en ai vu des départs en retraite où les orateurs faisaient des plaisanteries pour masquer la joie de voir disparaître un chœur), beaucoup d'humour, une dose d'émotion mais pas trop.
Le sommet, à la fin, la remise de la médaille du travail (elle n'était pas au courant). Bien méritée de même que toute la cérémonie. 40 ans de carrière. Entrée comme dactylo, finie comme cadre. Une des dernières fonctionnaires du groupe (elle a commencé après concours au siège de l'administration des PTT en 78), il n'en reste plus qu'un dans la filiale.
J'aurais dû faire un discours rapide (une minute) mais j'ai horreur de prendre la parole en public pour un discours. Elle est originaire, comme son mari, d'un patelin dont j'ai oublié le nom, coincé entre Plouha (origine d'une partie de mon père) et Saint Quais (origine des belles familles des sœurs de mon père - si les cousins passent par là...). Alors c'est son ancien chef (mon ancien Président, donc) qui a parlé de la Bretagne.
Comme d'habitude, quand le buffet a été ouvert, j'ai pris un petit four, puis un autre, puis trois autres. Alors je suis parti (on peut m'inviter à boire mais pas à un buffet).
Un poids sur le cœur. Non pas pour son départ, elle a bien mérité. Pour l'éloge des vies.