Pages

27 mars 2018

Pot de départ

Pot de départ de l'assistance du Président de ma boite, filiale d'une filiale d'un groupe public. 75 minutes de discours, pas chiants (je n'ai pas vu le temps passer), pas faux cul (j'en ai vu des départs en retraite où les orateurs faisaient des plaisanteries pour masquer la joie de voir disparaître un chœur), beaucoup d'humour, une dose d'émotion mais pas trop. 

Le sommet, à la fin, la remise de la médaille du travail (elle n'était pas au courant). Bien méritée de même que toute la cérémonie. 40 ans de carrière. Entrée comme dactylo, finie comme cadre. Une des dernières fonctionnaires du groupe (elle a commencé après concours au siège de l'administration des PTT en 78), il n'en reste plus qu'un dans la filiale. 

J'aurais dû faire un discours rapide (une minute) mais j'ai horreur de prendre la parole en public pour un discours. Elle est originaire, comme son mari, d'un patelin dont j'ai oublié le nom, coincé entre Plouha (origine d'une partie de mon père) et Saint Quais (origine des belles familles des sœurs de mon père - si les cousins passent par là...). Alors c'est son ancien chef (mon ancien Président, donc) qui a parlé de la Bretagne. 

Comme d'habitude, quand le buffet a été ouvert, j'ai pris un petit four, puis un autre, puis trois autres. Alors je suis parti (on peut m'inviter à boire mais pas à un buffet). 

Un poids sur le cœur. Non pas pour son départ, elle a bien mérité. Pour l'éloge des vies. 

24 mars 2018

Le degré d'humour

Vendredi soir, mon directeur (N+2) est passé dans mon bureau pour me parler d'un incident (bug informatique) perturbant pour les exploitants (du boulot en plus et de l'insatisfaction de clients) et me demander où on en était. Je l'ai rassuré en lui confirmant qu'il serait réparé dès lundi au retour d'un collègue en arrêt de travail (on a manque de bol : un type est parti en congés et trois sont tombés malades, pour des raisons différentes, dans l'équipe de 4 en charge de l'application concernée, ce que je racontais à Hip l'autre jour). 

Il en vient à me demander si j'avais des nouvelles du collègue en question. Je lui réponds que Oui, on papote par mail vu qu'il continue à lire ses mails professionnels pendant son arrêt ce que je lui ai interdit mais ça l'occupe. 

Il s'est fait posé un moniteur cardiaque, ce qui a nécessité une intervention chirurgicale avec anesthésie (le collègue me disait qu'en plus de se faire chose, il ne pouvait pas picoler). Du coup, avec le chef, on a commencé à déconner, vu qu'il a aussi des problèmes de cœur. Il restait un collègue dans le bureau. Il était outré par nos propos alors que, en fait, ils étaient plein d'affection pour un collègue très compétent, disponible, gentil, humble et j'en passe. 

Alors on a arrêté de deconné, le chef est parti. Ca m'a échappé, j'ai dit : "t'inquiète pas, il a un très bon moniteur, il a le BAFA". Ce à quoi il m'a répondu : "Oui, j'espère qu'il a au moins le second degré". 

Mon chez a le troisième. On était tellement pliés de rire que le collègue restant ne comprenait plus rien. Si vous non plus, c'est pas grave. 

10 mars 2018

Pissons bien !

Un copain me demande dans Messenger comment je vais. J'ai répondu : "Ça irait parfaitement si un type n'avait pas gerbé dans les toilettes du bistro ce que j'ai découvert alors qu'il était trop tard pour que je change de toilettes."  Je ne cite pas le copain dans cette publication. Il est adjoint au maire à Rennes et je ne pense pas que cette histoire doive paraître sur son mur. 

Cela étant, j'ai d'autres histoires de vomi où il est impliqué que je pourrais raconter. 

Toujours est-il que la jeune femme en question avait bien nettoyé les toilettes mais en tant que femme elle avait laissé baissée la lunette. C'est en la soulevant pour faire ce que j'avais à faire que j'ai vu que ça s'était infiltré partout. 

Et il faudrait que je sois féministe. 

Revendiquons le droit de pisser debout mais avec la lunette baissée.