Les crétins qui applaudissent tous les soirs à 20 heures sur leurs balcons m’exaspèrent de plus en plus. Ce n’est pas la fête, bordel ! Je sais bien tout ce qu’on doit aux soignants. N’oublions pas, d’ailleurs, qu’on leur doit surtout du pognon.
Et quand le gouvernement décidera d’augmenter les impôts pour leur verser des primes exceptionnelles et leur donner un équipement de qualité, vous n’applaudirez plus. Moi si.
Les cons sont confinés chez eux (à juste raison, ce n’est pas la question) et sortent sur leur balcon pourri (je sais, j’ai le même) pour faire une espèce de fiesta à 20h. C’est n’importe quoi.
J’habite dans un appartement dans un immeuble où les voitures accèdent par le sous sol et l’espace entre les immeubles est occupé par les jardins des rez-de-chaussée et des espaces pour déconfiner les chiens et les enfants. En cette période, on n’y voit personne. Je passe mes journées à travailler près de la fenêtre. Pardon, de la porte-fenêtre qui me permet d’accéder à mon balcon. Je n’ai vu personne en 15 jours de confinement sauf une fois alors qu’en temps normal il y a un peu de monde. A croire que même les chiens ne chient plus.
Mon balcon ? Il ne m’a jamais servi à rien. La première année, j’y prenais parfois le café. Après, j’ai commencé à entasser du bordel. Je ne vois jamais personne sur les balcons des voisins à part pour arroser les plantes. On est pourtant assez éloignés les uns des autres pour ne pas y aller par pudeur. Les gens se foutent de leurs balcons. Ils prennent un appartement parce qu’il y a un grand balcon mais n’y vont jamais. Je ne critique pas. J’en fais partie. Et pourtant mon balcon est idéal. Dernier étage. Plein sud. Contrairement aux autres locdus dont les types en face (à 200 mètres) qui n’ont jamais le soleil.
L’expression « il y a du monde au balcon » devra être traduite pour les cons.
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