Les boîtes de nuit vont crever. Arrêtons de faire croire que c'est à cause du virus. La perte de vitesse date depuis très longtemps et les boîtes ne sont plus à la mode.
Je vais donner mon avis personnel.
1. Quand il faut faire une heure de queue pour payer son entrée, ça dissuade, non pas sur place, mais sur la décision d'y aller. "Putain, je ne vais pas me faire chier".
2. La musique est de plus en plus de la merde. Dans le temps, le DJ ne se prenait pas pour un créateur de musique.
3. Les boîtes de nuit, dans les milieux ruraux, sont trop éloignés des centre villes. Comment y aller quand on a bu avant ? Les navettes sont chiantes. (Je ne préconise pas de permettre de conduire bourré mais de mettre des boîtes en zone urbaine ou proche périphérie, à moins d'un kilomètre ou deux des lieux de vie. A Loudéac, des coins comme l'ancien Leclerc seraient parfaits).
4. Ma dernière visite en boîte n'est pas récente mais les tarifs étaient prohibitifs. A l'époque, le demi dans un bistro était à 12 ou 13 francs et la pisse d'âne (Heineken) des boîtes à 35. Ca doit nous faire un demi à 8 ou 9 euros maintenant. L'essence même de la clientèle des boîtes étant des gens qui veulent finir une soirée et s'achever, une entrée payant suivie de consommations à plus de 10 euros pour les cocktails n'est pas sérieux. Les patrons de ces trucs peuvent crever la bouche ouverte. Et ils le font.
5. La loi contre le tabac dans ce type d'endroit a été une catastrophe ce qui ne m'empêche pas d'être pour. Mais quel intérêt d'aller en boîte si on ne peut pas fumer une cigarette certes illégale mais améliorée de produits divers.
Donc, pour faire la fête, autant rester à la maison !
Je me fous des boîtes de nuit mais pour conserver notre esprit de fête improvisée mais néanmoins collective, il y a d'autres solutions.
1. Je le disais : mettre des endroits festifs moins loin du centre ville.
2. Arrêter les heures de fermeture imposées par la préfecture s'il n'y a pas de gêne significatives et irraisonnée des voisins. Tiens ! La gare de Loudéac pourrait être utilement reconvertie.
3. Arrêter de faire payer des entrées quand les consommations ne sont pas à un tarif normal.Que les patrons se débrouillent ! Un entrée à 20 euros devrait permettre de boire 10 demis sans dépenser plus de 10 euros en plus.
4. Arrêter la musique de merde remixée qui va plaire à certains mais faire fuir une certaine partie de la clientèle, celle qui ne vient pas pour se défoncer sur la musique mais se bourrer la gueule et rigoler avec les copains. Comme il y a trente ans.
Bref, favorisons les bars de nuit avec un espace pour danser.