Mon pote
Denis pense que la pandémie va cesser rapidement car il fait confiance aux
propos du Professeur Raoult (je résume : toute épidémie de ce type a une
fin, le virus meurt de lui-même). Je souhaite qu’il est raison et je le crois
pour une des miennes : avec la disponibilité de masques, si les gens
jouent le jeu, le virus ne pourra plus se propager rapidement et va crever.
Disons encore deux semaines. Après on continuera jusqu’à fin juin à porter des
masques et tout cela n’aura été qu’un mauvais passage. Mais je ne suis pas dans
mon blog politique et le moment n’est pas venu de faire des théories foireuses.
Nous sommes
le 6 mai. Aussi bien les bistros pourront rouvrir le 25 mai (exactement deux
semaines après le début du déconfinement). Il faut se battre dès aujourd’hui
pour obtenir du gouvernement une décision rapide. Disons le 25, on ne va pas
mettre le couteau sous la gorge non plus. Le temps de passer les commandes et
deux ou trois jours après, on ouvre ! Si
on ne se prépare pas à cette ouverture rapide, le gouvernement va tergiverser
et on perdra encore un mois. Les grands groupes qui négocient se foutent, à
ce stade, du mois de juin : ils veulent sauver juillet et août et toucher
des aides. Les petits bistros et restaurants vivent mieux en juin que pendant l’été
où les clients sont partis… En ce début d’été, les gens traînent en terrasse.
Avec un peu de bol, on pourrait même sauver la fête de la musique.
Ma
démonstration tient sur une hypothèse qui ne pourra pas être vérifiée avant et
rien n’est gagné, mais ça serait dommage de louper le coche, non ?
On aura des
indicateurs avant si le nombre d’hospitalisations chute vraiment. Deux semaines
correspondent au délai d’incubation. S’il n’y a plus de nouveau cas à l’issue,
cela veut dire que la stratégie de déconfinement a réussi : on se promène avec
des masques, point barre et le virus disparait.
Si, à l’issue
de quelques semaines, le virus reprend sa folie, on reconfine partiellement et
on referme les bistros. Mais si le virus a disparu, on peut ôter le masque dans
les lieux de loisir où l’usage de la bouche est nécessaire pour autre chose que
parler et le garder ailleurs, tout comme les gestes barrière et le
télétravail...
Il faut d’ores et déjà mettre la
pression sur le gouvernement et les représentants de la profession. Ne perdons
pas un mois supplémentaires.
Et je ne
devrais pas parler de pression, ça me met le bourdon.
le virus ne pourra plus se propager rapidement et va crever bah non regarde : les virus de la grippe : y'en a combien ? et ils reviennent tous les ans et mutent. Les "creves" de l'hiver causés par.. tadaaaam 2 coronavirus qui mutent tous les ans : pareil .
RépondreSupprimerMais sinon je je t'ai déjà dit : on doit ouvrir les terasses en plein air (sans climatisation) avec éloignement des tables, et donc donner + de places aux cafés sur les places, les rues des centres villes etc.. des grandes villes européennes y pensent (j'ai vu ça dans gogole actualites) .Par exemple au KB la comète pourrait double sa terasse; les seuls qui geuleraient ce sont les garçons de café et serveur : ils feront 2 fois plus de pas dans la journée.
Je crois qu’on gardera le masque très longtemps.
SupprimerPlace de la Comète il y a trois marches par semaine donc la terrasse ne pourra pas être agrandie avant 14 heures. En plus la mairie a mis un kiosque qui limite l’espace. L’essentiel du chiffre est fait à l’intérieur du restau et entre midi et deux. Ta solution n’est pas viable. Et beaucoup de petits bistro n’ont pas de terrasse ou une terrasse pas assez grande Enfin, il faut plus de monde pour servir une grande terrasse parce qu’il faut plus de temps. Le personnel passe déjà son temps à marcher. Il ne pourra pas en faire plus. Il faudra embaucher et les affaires perdront de la rentabilité.
oui, mais regarde les initiatives des villes européenes.
SupprimerTiens à Paris : https://www.bfmtv.com/societe/paris-hidalgo-envisage-de-consacrer-des-rues-entieres-aux-restaurants-pour-faciliter-leur-reouverture-1908072.html
RépondreSupprimerParis est une ville touristique. Pas Bicêtre. Pas Loudeac. À Bicêtre, seul deux bistros dont la Comète auraient la place pour étendre la terrasse. L’autre est un groupe côté en bourse. C’est un village. On ne peut pas fermer les petites rues.
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