Donc, vous surveillez la cuisson à l’œil nu. Au bout de sept à dix minutes (pour mon kilo), vous constaterez que le bas (près de la grille) semble cuit que la haut est encore bien rouge. Vous le retournez. Voir la photo (la pièce de bœuf du haut - la partie presque brûlée ne concerne que les épices).
La connerie étant le seul chemin susceptible de nous faire entrevoir une parcelle de vérité, utilisons la par des moyens de communication efficaces. Le temps qu'on remplisse nos verres.
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14 août 2020
Mon filet de bœuf en croûte d'épices au barbecue
Donc, vous surveillez la cuisson à l’œil nu. Au bout de sept à dix minutes (pour mon kilo), vous constaterez que le bas (près de la grille) semble cuit que la haut est encore bien rouge. Vous le retournez. Voir la photo (la pièce de bœuf du haut - la partie presque brûlée ne concerne que les épices).
02 août 2020
Mes recettes estivales
Nous arrivons demain à la fin de la vingtième semaine depuis
le début du confinement, c’est-à-dire, pour moi, du télétravail à temps complet
ce qui se traduit par le fait de passer deux repas par jour à la maison et donc
la nécessité de cuisiner. Passé les premiers jours de rongeage de frein,
pendant trois mois, je me suis fait ce que j’aime faire. Pour le midi, il y
avait des plats qui nécessitent assez peu de temps de préparation (j’ai horreur
de « fignoler » la bouffe et de passer du temps à surveiller des
cuissons). Je me suis donc fait beaucoup de rôtis (bœuf, porc et veau), de
sautés (porc, veau et volailles), de risottos ou de simples viandes grillées
(steaks et escalopes de veau ou de dinde). Pour le soir, je mangeais soit des
restes soit, le plus souvent, des plats tous préparés du supermarché (rayons
surgelés, frais ou traiteur).
La plupart de mes viandes étaient accompagnées de pommes de
terre, de courgettes, d’haricots verts, de champignons frais mais néanmoins de
Paris. Les recettes de mes légumes étaient à peu près toutes les mêmes (en gros :
dans du beurre et dans de l’huile). La lassitude a commencé à se pointer il y a
une vingtaine de jours et j’ai commencé à acheter des entrées autres que ce que
je trouvais chez Leclerc à Bicêtre, à ajouter à mes menus de œufs, en omelette
ou en cocotte et, il y a dix jours, je me suis décidé à acheter un barbecue électrique.
Certains pourraient contester ce choix mais faire un
barbecue au charbon de bois mais le but est aussi de ne pas consacrer de temps
à préparer des repas (donc, a fortiori, à allumer un feu).
Dans ma grande bonté, je vais vous livrer quelques recettes
toutes improvisées suite à la lecture de plusieurs sites de cuisine pour
trouver ce qui m’allait le mieux…
Œufs cocottes aux pommes de terre et champignons
Ceci n’a évidemment rien d’exceptionnel mais j’ai varié.
Plutôt que de mettre les œufs dans de cocottes individuelles, je les ai mis
dans un petit plat. J’ai couvert le fond de pommes de terre sautées qui me restait
du midi, j’ai recouvert le tout de champignon en boite (ce que je n’utilise
quasiment jamais), j’ai cassé dessus mes quatre œufs (j’ai un certain appétit !),
mis de la crème fraiche sur le blanc et soupoudré de fromage rappé (du gruyère,
évidemment, et pas des saloperies à mode comme on fait maintenant).
Vous mettez ça au bain marie (le petit plat dans un grand
avec de l’eau) au four à 180 jusqu’à ce que le blanc soit blanc et le jaune pas
trop dur. Cette partie est très délicate ! Je n’ai jamais réussi à faire
des œufs cocotte parfaits : le blanc cuit et le jaune encore coulant…
C’était délicieux.
Purée de courgettes et pommes de terre
Ca m’a pris comme une envie de pisser : il me fallait d’autres
types de légumes. Je précise que je n’avais jamais préparé une purée de pommes
de terre de ma vie, que ça soit fraiche ou en sachet. On en mange assez à la
cantine !
Vous épluchez les légumes (en volumes à peu près égaux et
les coupez en petits morceaux, vous mettez tout cela dans de l’eau bouillante légèrement
salée. Vous laissez cuire une demi-heure. Vous égouttez et mettez le tout dans
un plat qui passe au four. Vous écrasez le tout puis le mélangez avec un peu de
lait, de crème fraîche et de gruyère râpé. Il faut que le mélange reste consistant.
Vous soupoudrez de râpé et vous mettez au four à 180 degrés une demi-heure !
C’est un régal (j’avais ajouté un peu de cumin).
J’ai essayé de refaire la recette une semaine plus tard mais
je n’avais pas assez de râpé et j’ai mis beaucoup trop de lait : moyen.
Steaks hachés surgelés au barbecue
J’ai toujours de ces machins à la maison parce que c’est
bien pratique quand il n’y a rien d’autre ou que vous avez la flemme de faire
autre chose mais il faut reconnaitre qu’on se retrouve, à la fin, avec des
machins trop cuits ou trop grillés sur le tour mais saignant à cœur, voire pas
cuits au milieu malgré les apparences. On en mange parfois en collectivité et c’est
tout autant dégueulasse. Il parait que ça fait plaisir aux enfants… Les cons !
Même à la cantine, le steak haché frais est souvent mauvais : il n’y a qu’à
la maison qu’on peut le réussir parfaitement.
Je précise que le steak haché ne devrait pouvoir se manger
que saignant comme toute viande dite rouge mais les goûts et les couleurs…
Vous les mettez sur le barbecue bien chaud, le côté strié
sur le dessous, vous laissez quelques minutes, vous les retournez et vous « baissez
le feu » (mon barbecue électrique est réglable) et vous les laissez une petite
dizaine de minutes. Ils se « gondolent » et deviennent fabuleux
(enfin pour ce genre de saloperies surgelées).
C’est d’autant plus surprenant que le steak haché frais
supporte mal le barbecue s’il n’est pas un peu préparé (genre mélangé avec des
oignons émincés, de la sauce tomate, du fromage rapé…).
Les frites au barbecue
Ne me demandez pas comment j’ai eu l’idée de tester ça. Un
instinct : j’ai utilisé Google et j’ai vu que ça se faisait (alors que
pour mes steaks hachés surgelés, j’étais dans l’improvisation totale. Je savais
qu’on pouvait cuire des pommes de terre de toutes les manière, y compris en papillote
dans de l’alu (ou pas) sous la braise du barbecue (mais dans un machin
électrique, c’est limité…). Je précise que j’avais essayé des vraies frites à
deux occasions pendant mon télétravail et que le résultat n’était pas
satisfaisant, sans doute à cause de la qualité des pommes de terre (en temps
normal, je les réussis très bien).
Il y a deux méthodes : façon frites ou façon potatoes !
Faites comme vous voulez. La version potatoes est plus à la mode et
impressionnera vos convives mais si vous êtes tout seul à la maison, épluchez
les patates.
Vous les coupez en grosses frites. D’une manière générale,
les gens aiment les petites frites ou les grosses, je préfère les grosses, ça
permet d’avoir le tour croustillant et le cœur tendre… Les goûts et les
couleurs, disais-je… Cette fois, on n’a pas le choix ! Si on les fait trop
petites, elles passeront au travers de la grille. Réfléchissez-y bien à l’avance
avant d’improviser une solution : il arrive un moment où il faut les
retourner et le beau rangement que vous aurez imaginé pour vos petites frites
tombera à l’eau.
Avant de les cuire, vous les imbibez d’huile mélangé à
quelques épices comme du paprika, du poivre, du sel… et vous vous lancez, sur le
barbecue assez chaud mais pas trop. La cuisson est un peu longue (Google est
votre ami pour avoir une idée) et vous n’avez pas d’autre choix que de vérifier
la cuisson avec une fourchette : une patate pas cuite est immangeable.
Le résultat ne vaut pas celui des vraies frites mais est
bien meilleure que toutes les préparations alternatives comme les frites au
four…
J’en ai fait deux fois (une en potatoes, une normale). Très
bien (c’est beaucoup moins chiant que de faire des vraies frites si vous avez
déjà prévu de faire un barbecue et sans doute beaucoup moins gras).
J’ai essayé une fois façon « pommes sautées », à
savoir avec les pommes de terre cuites à l’eau puis découpée en rondelle,
imbibée d’huile et grillées au barbecue. Pas trop mal mais pas de quoi se déplacer.
J’ai essayé deux fois (non par conviction mais par esprit scientifique) de
faire réchauffer les pommes de terre cuite à l’eau. Il y a également peu d’intérêt.
Disons que les deux sont mangeables (dans la tradition familiale, on mange
beaucoup de choses avec des pommes de terre à l’eau et l’on fait sauter les
restes pour les manger en omelette, avec du lard,… mais je ne suis pas adepte des
choses en question).
Bon appétit !