Ça fait un peu plus de 40 que je fréquente les bistros notamment grâce à une saine émulation avec Gilles ! Je me rappelle encore le Pub ou l’Epoque à une lointaine époque. C’est si vieux. Nous étions à 14 ans déjà assez costauds pour que les patrons nous laissent toute liberté, pendant que nous étions majeurs. Il y a maintenant prescription d’autant que je crois bien que Monique Collet, si elle est encore des nôtres, est dans la même maison de retraite que ma mère contrairement à celle de Gilles qui a préféré s’éloigner un peu.
De ces quarante ans, ceux qui connaissent mon âge auront compris que j’ai commencé assez peu de temps après la puberté ce qui explique très certainement nos célibats à Gilles et moi. Ce n’est pas le tout d’emballer les gonzesses mais à la fermeture des bistros, elles ont généralement perdu le patience et on n’est même plus capables de se mettre la bite sous le bras.
40 ans de bistro. Il faudrait faire une fête. Au bistro. 40 ans de bistro avec des patrons variés et avariés.
Ce soir, le 1880 est fermé. Il est temps lis d’une heure. J’attends dans un coin qu’Ccil finisse le ménage avant de me ramener à la maison et le patron nous passe le Velvet ce qui ne nous rajeunit pas.
Le patron ! Christophe ! J’ai 40 ans de bistro et c’est le premier que je vois en mi-temps thérapeutique.
Un patron de bistro.
Nous lui devons le respect et chanter sa gloire au son du Velvet.