« Marla Grayson est une tutrice spécialisée auprès de personnes âgées et riches. Aux dépens de ces derniers, elle mène une vie de luxe. Mais sa prochaine victime a de très gros secrets. Marla va devoir utiliser son esprit et sa ruse si elle souhaite rester en vie. » Je suis persuadé avoir déjà parlé de « I care a lot » dans un de mes blogs mais je ne trouve plus où. C’est une des premières fictions que j’ai regardées sur Netflix, la deuxième suite à des conseils de potes.
A la lecture du début de
cette présentation dans Wikipedia, on comprend que Marla est une espèce de
salope qui éponge les vieux mais la fin nous laisse penser qu’elle est
sympathique mais il n’en est rien, comme si le réalisateur avait complètement
loupé son film. Dès fois, j’ai la critique un peu rude mais rassurez-vous :
on passe un bon moment devant cette fiction par ailleurs assez antiféministe.
Le « de très gros
secrets » réside dans le personnage qu’on devine rapidement être le fils
de la dame et qui est lui-même un truand, genre « mafia russe » comme
dit Marla. Il est assez sympathique au début mais perd rapidement tout capital
humain qui pourrait nous faire l’aimer.
De fait, parmi les premiers
rôles, on finit assez rapidement par ne plus pouvoir saquer les protagonistes
sauf, peut-être, la vieille dame et la brune, copine de Marla (qui est par
ailleurs très appétissante).
Certaines scènes manquent
totalement de crédibilité. Je ne les raconte pas pour te dégouter mais pour
essayer d’avoir un éclaircissement de la part des copains qui ont aimé ce film.
Tout d’abord, il y a ce juge
noir (comme éclaircissement, ça commence mal) qui donne systématiquement raison
à la tutrice. Dans la vraie vie, il tomberait assez rapidement pour corruption
(le sujet n’est pas évoqué dans le film, on se demande s’il n’est pas tout
simplement débile).
Ensuite, un des sous-fifres
du fils, armé, essaie de faire fuir la vieille dame (consentante, ce n’est pas
un enlèvement) de la maison de retraite et il en est empêché par des gardes du
corps armoires à glace. Même si la maison de retraite en question est sans
doute complice tout comme les médecins de Marla, ce genre d’établissement a
plutôt des grosses aides-soignantes comme personnel.
Enfin, les deux méchants
sont très proches de la mort, indépendamment, à deux moments précis et la façon
dont ils en réchappent n’est pas crédible.
Par pitié pour mes
honorables lecteurs, je ne vais pas parler de la fin mais seul un réalisateur
pochetrons aurait pu imaginer cela…
Il y a ainsi des scènes
tellement mauvaises qu’on pourrait se demander s’il ne s’agit pas de parodies.
Dans le bénéfice du doute…