Finalement, je n’ai pas besoin de résumer ici les séries
dont je parle vu qu’internet le
fait très bien.
La brave Birgitte (prononcer Beurg’itt) étant centriste se
trouve de facto dans le camp du bien et comme, en fin de compte, la politique
au Danemark n’intéresse personne (sauf, je suppose, quelques Danois ou Bergers
allemands), on se retrouve parfaitement bien dans nos pantoufles devant le
poste. Je viens d’ailleurs de regarder le dernier épisode de la première saison
en attendant la cuisson de ma blanquette dominicale du samedi.
Sauf quelques individus de l’opposition et des journalistes
ne sont pas sympathiques, on se retrouve devant une fiction bien plaisante loin
de certaines séries – trop nombreuses – où l’on doit se palucher des
pue-de-la-gueule la plupart du temps. Là, on serait parfaitement bien s’il ne
fallait pas se lever, à l’occasion, pour remplir nos verres. Chaque personnage
se trouve travaillé et ne se trouve pas, de fait, cantonné à la caricature de
ce qu’il doit être.
Prenons la jeune journaliste, talentueuse, implacable,
volontaire et ambitieuse ! Elle est tellement choucarde, limite Barbie, qu’on
a envie de les prendre dans nos bras dans un élan paternaliste (et incestueux
mais ne nous trompons pas de sujet) à part au moment où elle prend un sportif
comme amant qui finit d’ailleurs par sortir rapidement de l’écran tellement
elle est imprégnée par son boulot au point d’en être imbuvable.
Les querelles politiques pour la formation des majorités
sont très instructives (elles ont peu de chance de se dérouler en France compte
tenu de notre système électoral qui donne une large majorité à ceux qui
arrivent vaguement en tête aux élections) et nous apportent un peu de fraicheur
(par rapport à ce qui se passe chez nous). Birgitte et son « spin doktor »
se battent pour la probité et pour l’image de la première ministre pendant que
quelques chacaux (féminin bien connu de chacal en danois) tentent de la faire
bouger de son piédestal (et y parvienne si j’en crois les résumés des saisons
suivantes lus dans Google) mais le tout n’est pathétique ni lugubre.
Seulement plaisant. Très.
Pour celle-là, nous avions abandonné au bout d'un demi-épisode… mais je ne sais plus du tout pourquoi.
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé la saison 1. (les 2 ou 3 aussi mais c'est plus routinier. Je pense que j'ai des atouts pour supporter cette série : positionnement politique proche, goût pour les intrigues politiques et le fonctionnements des démocraties...
SupprimerTrès bonne série
RépondreSupprimerOui.
SupprimerLes principes de modération des commentaires sont les mêmes pour tous mes blogs. Désolé.
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