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20 mars 2021

J'ai regardé la première saison de Borgen, une femme au pouvoir !


« Borgen, une femme au pouvoir est une série télévisée danoise en trente épisodes de 58 minutes. […] Elle expose les rouages de la démocratie danoise en mettant en scène l'exercice du pouvoir par une centriste intègre sur fond d'intrigues politiciennes. Bien qu'il s'agisse d'une fiction, le personnage principal de la série, Birgitte Nyborg, peut faire songer à Helle Thorning-Schmidt, Première ministre danoise de 2011 à 2015, notamment parce que cette dernière est également mère de deux enfants et que la ligne politique de son parti peut, dans une certaine mesure, être assimilée à celle des centristes de la série. »

Finalement, je n’ai pas besoin de résumer ici les séries dont je parle vu qu’internet le fait très bien.

 

La brave Birgitte (prononcer Beurg’itt) étant centriste se trouve de facto dans le camp du bien et comme, en fin de compte, la politique au Danemark n’intéresse personne (sauf, je suppose, quelques Danois ou Bergers allemands), on se retrouve parfaitement bien dans nos pantoufles devant le poste. Je viens d’ailleurs de regarder le dernier épisode de la première saison en attendant la cuisson de ma blanquette dominicale du samedi.

Sauf quelques individus de l’opposition et des journalistes ne sont pas sympathiques, on se retrouve devant une fiction bien plaisante loin de certaines séries – trop nombreuses – où l’on doit se palucher des pue-de-la-gueule la plupart du temps. Là, on serait parfaitement bien s’il ne fallait pas se lever, à l’occasion, pour remplir nos verres. Chaque personnage se trouve travaillé et ne se trouve pas, de fait, cantonné à la caricature de ce qu’il doit être.

Prenons la jeune journaliste, talentueuse, implacable, volontaire et ambitieuse ! Elle est tellement choucarde, limite Barbie, qu’on a envie de les prendre dans nos bras dans un élan paternaliste (et incestueux mais ne nous trompons pas de sujet) à part au moment où elle prend un sportif comme amant qui finit d’ailleurs par sortir rapidement de l’écran tellement elle est imprégnée par son boulot au point d’en être imbuvable.

 

Les querelles politiques pour la formation des majorités sont très instructives (elles ont peu de chance de se dérouler en France compte tenu de notre système électoral qui donne une large majorité à ceux qui arrivent vaguement en tête aux élections) et nous apportent un peu de fraicheur (par rapport à ce qui se passe chez nous). Birgitte et son « spin doktor » se battent pour la probité et pour l’image de la première ministre pendant que quelques chacaux (féminin bien connu de chacal en danois) tentent de la faire bouger de son piédestal (et y parvienne si j’en crois les résumés des saisons suivantes lus dans Google) mais le tout n’est pathétique ni lugubre.

Seulement plaisant. Très.

5 commentaires:

  1. Pour celle-là, nous avions abandonné au bout d'un demi-épisode… mais je ne sais plus du tout pourquoi.

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    1. J'ai bien aimé la saison 1. (les 2 ou 3 aussi mais c'est plus routinier. Je pense que j'ai des atouts pour supporter cette série : positionnement politique proche, goût pour les intrigues politiques et le fonctionnements des démocraties...

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  2. Les principes de modération des commentaires sont les mêmes pour tous mes blogs. Désolé.

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