Cette description est
évidemment incompréhensible pour le commun des mortels et je vais traduire. Chaque
saison correspond à une aventure de notre sympathique héros. Chaque aventure d’écoule
précisément sur vingt-quatre heures, le tout durant environ dix-huit heures à
cause du temps prévu pour la publicité. Chaque « heure » correspond à
un épisode (qui ne correspond pas à une histoire précise, même s’il y a un « suspens
de bas de page » qui donne envie de regarder immédiatement la suite.
Notre Héros, Jack Bauer,
agit (au moins au cours des premières saisons) pour le compte d’une cellule
anti-terroriste basée à Los Angeles. Chaque histoire consiste en une ou
plusieurs attaques terroristes. Les actions s’enchaînent à une très grande
vitesse avec beaucoup de scènes… d’action, un peu comme un jeu, au cours
desquelles Jack avec ses collègues de la cellule, aidés par un tas de machins
électroniques, donnent des indices qui mèneront à la prochaine scène… d’action.
Ca bouge beaucoup ! Des
potes à moi ont dit que j’allais devenir accro mais ce n’est sans doute pas le
bon terme. De toute manière, il est impossible de regarder un film de 24
heures, on arrive à s’arrêter un peu n’importe où pour passer à des occupations
idiotes telles que dormir et travailler. Mais il faut reconnaitre que l’on fait
en sorte de regarder chaque saison assez rapidement, disons six heures par jour
(pour ma part, une heure le matin, une le midi et quatre le soir).
Il y a plein de morts, les
menaces terroristes étant très grave (genre une bombe nucléaire à Los Angeles),
les moyens mis en œuvre pour les parer sont assez sympathiques :
assassinats, tortures, trahisons, taupes… Quelques scènes sont presque drôles
comme quand notre Jack s’attaque tout seul avec deux révolvers à des commandos
ennemis… Le ridicule ne tue pas, heureusement pour lui. Sa phrase préférée est « je
suis désolé » qu’il va sortir à la veuve du type qu’il vient de trucider
au nom de l’intérêt national, au président quand il a une mauvaise nouvelle… Au
début, on s’attache un peu aux seconds rôles mais on apprend vite à voir tout
le monde se faire trucider parce que notre héros permet de sauver des millions
de vie en abattant un copain. On espère toujours qu’il va éviter les dommages
collatéraux par miracle.
C’est un peu la routine mais
ce n’est pas du tout monotone. C’est même bien prenant.
C’est indispensable. Une
excellente série !
A noter que David Palmer, celui qui est président dans les premières saisons (le noir sur la photo d'illustration), ressemble beaucoup à l'ancien patron de ma boite, notamment au niveau des mimiques. Cela me ramène souvent dans la vraie vie, au cours de réunions et autres cérémonies. C'est rigolo. Et j'ai moins de complexes à regarder pendant les heures de bureaux.
Il est vrai que les personnages secondaires ne sont pas très "fouillés". D'un autre côté, si on devait se taper toutes leurs histoires de famille, on s'emmerderait vite. Et, en plus, sa ferait retomber l'adrénaline.
RépondreSupprimerEt puis, chaque saison ne durant que vingt-quatre heures, théoriquement, il est normal qu'on n'ait pas le temps de les voir vivre en dehors du bureau…
Justement, les seconds rôles sont franchement ratés et on en a vite marre car leurs histoires n'apportent pas grand chose.
Supprimeril y a aussi une non fiabilité des présidents avec complots des vice presidents.
RépondreSupprimerCe sont des présidents selon les rêves de gens de télévision, c'est-à-dire de gauche. Soit, des sortes de Jimmy Carter en encore plus neu-neu.
SupprimerJ'aime bien Palmer (il est noir donc aimé par les gens de télévision de gauche) mais les autres, notamment les complotistes, sont souvent ratés et les complotistes n'ont aucun intérêt en tant que personnages (il faut bien, néanmoins, une intrigue) : c'est une série américaine et on sait que tout finira bien, de toute manière.
SupprimerC'est sans doute ce qui rend la série supportable, d'ailleurs, avec l'invincibilité grotesque de Ryan (grotesque au sens où je le raconte dans le billet : il s'attaque avec sa bite et son couteau à des commandos très forts et gagne).
C'est quasiment une obligation contractuelle, dans les séries et films américains, désormais. Si le Président est prévu dans le scénario, ce doit obligatoirement être un noir… ou UNE présidente.
SupprimerÀ ma connaissance, ils n'ont pas encore risqué le président noir ET pédé, ni la présidente transgenre, mais ça ne saurait tarder.
Pourtant Trump était rigolo.
SupprimerIl était pédé Trump ?
SupprimerNon. Seulement grossier.
SupprimerNicolas tu touches aux Madelaines de Proust.Quand je me suis marié j'ai imposé à Mme les XFiles, qui avaient déjà pris un tir.
RépondreSupprimerIl me reste une saison et demi de 24 à voir. une avec des gens colorés et racisés (mais je peux pas dire noir, car j'ai peur).
Mais c'était un personnage superbe.
Sinon le président il me faisait penser à Bayrou Noir (ma psy m'a dit de laisser pisser).
Et je me suis toujours demander comment il pissait ce brave monsieur. Car sauver le monde c'est bien. Mais à un moment ?
Sinon me faire couper le bras... Ouais, le "désolé" à un moment bon...
Quand tu fais les Young Pope on discute ;)
Bisous et merci
Bauer ne pisse pas ! Bauer reçoit des appels téléphoniques mais seul Bauer entend la sonnerie, pas l'ennemi.
SupprimerVous avez mis des cadenas sur votre blog, de sorte que je n’ai pas pu vous dire au revoir.
RépondreSupprimerJe vous souhaite un bon anniversaire.🥂🎂
Hélène
Quels cadenas ?
SupprimerLe cadenas « anonyme »
SupprimerJe ne peux pas donner une adresse Google car elles sont toutes liées Entre elles et qu’elles me servent pour mon travail.
Du coup je ne peux plus entrer avec « anonyme »
Hélène
Ah ! Je vais le faire sauter à l'occasion. Là, je suis à la bourre, mais n'hésite pas à me dire si j'oublie dans quelques jours.
Supprimer👌👍🥰 Hélène
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