Pour une fois, le résumé de Wikipédia permet d’y voir un peu
plus clair. Bien sûr, pour tenir une soixantaine d’épisodes, il faut un tas de
rebondissements ! Les combats avec « le cartel » mexicain, les
assassinats, les incendies, les engueulades, les techniques de fabrication… et
de revente… De quoi nous tenir au chaud quelques heures pour des meilleures
séries que j’ai pu voir depuis que j’ai Netflix même si mon expérience est
assez pauvre en la matière… L’intérêt de ces séries, qu’on appelait feuilletons
dans ma jeunesse (dans un épisode du série, il y avait une histoire se
suffisant à elle-même), est – évidemment – que l’on peut faire tenir des
intrigues assez longues alors que les films sont généralement limités à une
paire d’heures.
Et on en a pour notre argent avec Breaking Bad ! Et je
ne parle pas de l’attaque du train, du crash d’avion…
Pendant les trois premières saisons, tous les personnages,
bons comme méchants, sont sympathiques ou, au moins, on a envie de s’intéresser
à eux, sauf les méchants Mexicains. Comme je le dis souvent, ils sont
attachants et, contrairement, aux autres séries, on ne passe pas à l’épisode suivant
pour le suspense lié à l’intrigue mais parce qu’on a envie de rester avec eux.
Le charme n’est pas rompu après ces trois saisons mais on
commence à en savoir plus sur ceux qui sont les salopards et qui sont les vrais
gentils. On comprend les fantômes habités par chacun, comment ils
fonctionnent... Le charme n’est pas rompu mais c’est presque une autre série
qui commence. Et disons-le : à la fin de l’avant-dernière saison, on se
demande comment ils vont tenir. La réponse est : « mal ».
Passés les deux personnages principaux, on s’intéressera aux
seconds rôles : la femme, doutant parfois et soutenant souvent, de Walt et
la sœur de de cette dernière, bête comme ses pieds et exaspérante au possible,
son mari, Hank, un des patrons la DEA locale, Mike, une espèce de détective
privé, Gus un chef des trafiquants… Hank, par exemple, a nombre de facettes, du
gros con de flic, au mari attentionné, oncle méritant, flic intraitable… Dès le
début, on sait qu’il finira par deviner que c’est son beau-frère, le fameux
chimiste qui produite la méthamphétamine mais le suspense reste jusqu’au bout. Même
les junkies, potes de Jesse, commence par nous apparaitre comme des débiles
avant d’apparaitre sous d’autres facettes. Saul, l’avocat « pittoresque »
est évidemment au centre de cette galaxie sans oublier les mexicains abrutis et
dangereux.
Les personnages principaux passent eux-mêmes par différentes
stades. Le cancer de Walt nous octroie une dose d’affection mais dans la minute
qui suit, on finit par se demander si ce n’est pas un beau salopard. Et ses
sous-vêtements sont à chier.
Le jeu des acteurs est souvent très bon (ne nous leurrons
pas ! Une belle sœur bête comme ses pieds finit pénible, un cancéreux est
lassant et la tronche d’un junky a peu d’intérêt). Même le bébé est très bien !
Certains sont très drôles, dans des lignes spécifiques, ce qui fait une série
pleine de pointes d’humour (même si la drôlerie de cette série n’est pas son
attrait principal…).
Les paysages sont somptueux dans ces déserts dignes de
grands westerns ou dans ses bourgades qui ressemblent à nos périphéries… La
grande Amérique des ploucs, quoi !
C'est une des séries qui m'a le plus impressionné. Y a une patte cinéma, des plans de dingue, des situations dont tu ne soupçonnes pas la suite ou le dénouement, vraiment très très bien écrit et joué. Pas aimé tous les épisodes, toutes les saisons, mais j'ai été impressionné (je l'ai déjà dit ?)
RépondreSupprimerTu l’as déjà dit dans Facebook ! Mais cnest aussi bien ici...
SupprimerBon, mazintenant, il faut vous attaquer à Better call Saul, vous n'avez plus le choix !
RépondreSupprimerEn vedette, l'avocat véreux de Breaking Bad, mais vous retrouverez aussi le vieux tueur ainsi que le chef des traficants, celui qui tient un restaurant de poulets comme couverture.
Extrêmement jouissif, même si dans un genre très différents. Et notez que la seconde série se déroule, dans le temps fictif, avant la première. Mais, ça, on le comprend très vite.
J’en suis à la troisième saison...
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