Ce qu’il y a de bien avec Leonardo di Caprio, c’est que, en vieillissant, il ne s’enfonce pas dans le rôle de l’ancien jeune premier ou du vieux beau georgeclooneytien ce qui fait que les rôles de quinquagénaires qui font un peu moins lui vont à merveille ! Ce qui est le cas du personnage qu’il incarne dans Don’t Look Up, film qu’il arrive à sortir de l’eau car c’est loin d’être le chef d’œuvre dont on parle même s’il y a des moments de drôlerie ou de dix-huitième degré assez jouissifs…
Je résume l’intrigue au cas où des lecteurs n’en aient
jamais entendu parler ou soient incapables d’ouvrir Wikipedia. Di Caprio joue
le rôle d’un docteur en astromachin. Lui et une de ses élèves découvrent une
comète qui s’écrasera dans six mois sur la terre, détruisant toute forme de vie
ce qui, il faut bien l’admettre, est ballot. Il leur faut donc convaincre les
autorités, dont la trumpissime présidente des USA plus intéressée par les élections
de mi-mandat, qu’il faut faire quelque chose comme atomiser ce machin pour
éviter le désastre.
N'allez pas me voir si négatif que ça mais, au vu de la
critique, je m’attendais à un vrai chef d’œuvre… et je l’attendais d’autant
plus que c’est le premier truc que je regarde sur Netflix depuis des mois, à
cause de mes hospitalisations successives. Je vais en profiter pour raconter
une anecdote… Je suis donc rentré à Loudéac après trois mois d’absence il y a
une dizaine de jours… La télévision (achetée en début d’année) ne fonctionnait
pas mais je m’en foutais ; j’avais passé plus d’un mois dans mon lit d’hôpital
à regarder des conneries et venais de retrouver mes livres. Il y avait trois
pannes : les chaînes reçues par l’antenne passaient très mal (c’était déjà
le cas avant), celles passant par le décodeur Orange n’avaient ni son ni image
(mais du texte…) et celles passant, disons par Internet, comme Netflix, n’étaient
plus du tout accessibles ce que m’a dit mon frère avant-hier… Du coup, j’ai
profité de mon mardi pour faire fonctionner le poste : il est parfaitement
opérationnel (sauf les chaînes de l’antenne) et les pannes étaient fictives (sans
doute liées à une défaillance d’internet).
Vous pouvez regarder Don’t Look Up sans vous poser de
question ; je ronchonne mais on passe du bon temps. Poussez le vice à
aller jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’après le générique de fin. On y rigole
bien.